Saturday, October 24, 2009

message de 25/10/09


LA PRIÈRE, RIEN QUE LA PRIÈRE

Marc 9 :14-29
Verset Clé 9 :29

« Il leur dit : Cette espèce (de démon) ne peut sortir que par la prière. »

Pierre Soulages, un peintre français moderne célèbre dit qu’il sent du profond noir sortir une espèce de lumière. Il utilise le terme « outrenoir » comme le plus profond noir et l’utilse dans ses tableaux qui ne sont que les lignes et les formes en noir. Pour lui le noir était une couleur, comme nous avons appris la semaine dernière que Marc dit que le blanc est une couleur. Le noir de Soulages représente la couleur des gens modernes d’après guerre. Deux côtés de Rhin en europe se revêtirent de cette couleur. Mais surtout, nous voyons que dans son cœur se dresse cette couleur noir, comme Sainte Beuve disait que l’ouvrage d’un auteur n’a qu’à révéler sa vie elle-même. Dans son témoignage, Soulages dit, qu’il n’appartient à aucun groupe et cette appartenance, il ne peut la supporter. Il barre de mur le côté de la mer de son atelier pour qu’il soit bloqué de tout contact humain pendant son travail. J’ai pu voir que là se trouve une sorte de psychologie européen après guerre ; isolation et individualisme. Les européens s’asseoirent dans un fatalisme noir qui dépasse, si je cite le terme de Scheffer, la ligne de désespoir. Mais Soulages voit dans sa vieillesse quelque lumière s’épancher du fond de noir. Cette lumière est d’autant plus éblouisante qu’elle est entrourée du noir. Ses tableaux n’ont presque aucune titres, si ce n’est un comentaire pour les ouvrages regroupés. Il dit qu’il est en train de créer un espace avec ce qu’il appelait regardeurs. Jésus était replendissant en blancheur, et cette couleur était d’autant plus brillante que le fond du monde était ‘outrenoir’. Ce noir profond est une couleur de fond du récit d’aujourd’hui du démoniaque guérie. 

Regardez le verset 14. Jésus et ses trois premiers disciples descendirent de la montagne. Jésus amena ses trois premiers disciples sur la montagne. Jésus se mit à donner une forte impression depuis quelques temps qu’il sépara les groupes avec une apparente préférence. Quoi que Jésus aimât tous les disciples, Dieu mit un certain ordre au milieu de sa bande. C’était selon la souveraine volonté de Dieu que ces trois hommes furent choisis. Donc, nous ne pouvons pas dire pourquoi lui, pas moi. En tant qu’homme, donc nous ne pouvons imaginer quel est son critère du choix, sinon que nous ne pouvons que conjectuer. Cela ne semblait pas suivre l’ancienneté, car André ayant  conduit Pierre, elle était plus ancien que Pierre et il ne semble pas non plus que la foi soit une critère, car André avait une excellente foi d’apporter 5 pains et 2 poissons plus que Jean ou Jacques. Mais Jésus choisit les hommes commes il le veut. C’est le mystère de Dieu. L’établissement des hommes dans l’ordre est une nécessité, car Jésus partira bientôt et la communauté eut besoin d’un ordre dans le combat de Dieu. Et à mon avis, ces trois premiers étaient les gens les plus zélés d’accomplir la mission ou les plus volontaires de se donner. Dans ce monde où l’anonymat domine, la compagnie de Jésus risque de se tourner comme la société anonyme. Mais Pierre s’avança toujours le premier pour proclamer la vérité. Il leva la main quand un bénévole fut demandé, « moi, moi » Jean avait cette confiance incomparable en l’amour de son maître et quant à Jacques, il était digne d’être parmi les premiers car il fut le premier martyr qui était certainement la conséquence de son zèle ardent pour Dieu. Lors de la descente de la montagne de transfiguration, comme autrefois Moïse, dans leur visage fut reflété la lumière du ciel qu’ils avaient expérimenté sur la montagne. Si ce critère du choix de Jésus est vraisemblable, c’est certainement la bénédiction dont bénéficient tous les dévots de Dieu dans l’histoire.

            Quand Jésus descendit avec son premier groupe, il y avait la deuxième groupe qui attendait depuis lontemps. Car dès qu’on les vit, tous accoururent vers eux. Pourquoi attendirent-ils si ardemment ? En un mot, c’était parce que ces 9 personnes qui restaient au pieds de la montagne ne purent guérir le fils démoniaque, vu la suite du récit. Donc, la discussion dans laquelle les scribes s’étaient engagés avec les disciples était bien au sujet de cet échec de guérison. La discussion serait à peu près comme cela : « comment, vous, prétendus disciples d’un grand maître, n’avez-vous pas pu guérir ce malade ? » « N’importe quoi. Nous avons l’expérience d’avoir chassé beaucoup de démons, en parcourant le pays il y a quelques temps, nous avons guéri aussi beaucoup de malades. Seulement, la demande de guérison était cette fois trop subite, ou quoi ? » « Ah ha ! » En tout cas, la puissance des disciples fut remise en cause et cette puissance était celle qui a été enseignée depuis 3 ans sous un maître soi-disant puissant. Donc, la puissance de Jésus lui-même fut remise en cause par leur faiblesse. Les scribes étaient sur le point de conclure, « Voilà, vous êtez dingues. Votre maître est aussi dingue. » Les gens modernes aiment à discuter. Mais la puissance de Dieu ne vient jamais de la discussion. Paul dit, « Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, en expliquant les réalités spirituelle à des hommes spirituels. » La puissance et l’autorité viennent d’en haut. Donc, il faut prier. Les disciples durent surmenter la démangeaison de la bouche, et ne pas s’engager à une vaine discussion avec l’adversaire. Mais à ceux qui échouent, la parole fleurit toujours davantage. Je voudrais qu’il est bien judicieux de parler de cette scène honteuse des disciples, car elle nous donne une leçon importante.

            Jésus savait tout, mais il demanda aux disciples, « sur quoi discutez-vous avec eux ? » La réponse était évidente, comme nous l’avons vu. Mais il y a une raison. Ils n’avaient même pas terminés leurs mots balbutiants qu’un homme s’avança fortement, et dit, « Maître, j’ai amené auprès de toi mon fils, en qui se trouve un esprit muet. » Ici, le but de cet homme était bien évident, c’est de voir Jésus, car s’il vit Jésus, se disait-il, Jésus le guérira. Malencontreusement, Jésus n’était pas sur place et s’absentait avec trois disciples. Le père adressa la requête aux disciples, pour savoir s’ils pouvaient faire quelques choses. Ces neufs lancèrent un cri commun tonitruant vers le malade, mais celui-ci les regardait avec les yeux curieux d’un spectateur. Ils ne purent même faire bouger un petit doigt du garçon. Quelle honte ! Nouveau défi, nouvel échec. S’eurent-ils été appuyés trop sur leur réussite du passé ou eurent-ils souffert de l’esprit d’un orphelin étant laissé par Jésus au bas de la montagne. On ne sait. Mais, Jésus ne prendra pas de considération de la circonstance atténuante. Sa reproche est, verra-t-on, trop directe et sévère. En effet, ces disciples impuissants étaient un déshonneur au Seigneur. Voilà la raison de ce questionnement de Jésus. Les disciples n’avaient pas honte de Jésus, car ils s’étaient montrés comme disciples de Jésus, donc quand Jésus reviendra à l’avènement, Jésus n’aura pas honte d’eux. C’est nul doute. Mais les disciples n’avaient pas pu honorer Jésus à cause de leur impuissance. A ce point-là, Jésus aura honte d’eux. Ils n’arrivèrent pas honorer Jésus, malgré leur volonté de l’honorer. Les conséquences priment dans l’œuvre de Dieu. Jésus ne demande pas comment ils avaient accueilli le malade gentillement et prié pour la réussite des membres de sa famille, ou son amélioration de l’état critique du moment, etc. Mais ce qui compte, c’est s’ils avaient chassé le démon ou s’ils ne l’avaient pas chassé, et s’ils ont guéri la brebis de sa maladie de péché ou s’ils ne l’avons pas guérie. Au bout de 7 ans, si on laisse une brebis dans la peur de mort et que son problème du péché soit touché, le berger sera certainement un sujet de reproche de Jésus. En tout cas, l’échec des disciples était un point de déshonneur de Jésus. Jésus n’était pas honoré par eux. Jésus eut honte en tant que maître. Votre vie honore-t-elle Jésus ? Les Thessaloniciens, malgré les tribulations, retenaient fermement leur foi, ce que rendit Paul fier d’eux. Toute l’Asie et l’Achaïe connut, dit-il que dans la Thessalonique il y a des authentiques chrétiens. Jésus fut honorés par eux. Quand un pécheur accepte Jésus et est sauvé, le nom de Jésus est honoré. Puis Jésus nous donne un point d’honneur. Qu’il y ait beaucoup de points d’honneur parmi nous cette année.

            Le père dit, « En quelque lieu qu’il le saisisse, il le jette par terre ; l’enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J’ai prié tes disciples de chasser l’esprit, et ils n’en ont pas été capables. » Il nous paraît bien évident que lorsque le père est venu avec son fils, il a raconté ce récit en version originale aux disciples. Mais les disciples ne purent donner aucune remède à cet homme, au plus profond désespoir d’un père. Ils n’étaient pas émus même à l’écoute de cette histoire accablante. Puis, ils se mirent à discuter avec les disciples. Jésus fit des reproches sévères en écoutant le rapport du père. Quelle était sa reproche ? Regardez le verset 19. « Jésus leur répondit : Race incrédule, jusques à quand serai-je avec vous ? Jusques à quand vous supporterai-je Amenez-le moi. On le lui amena. » Jésus soupira de l’impuissance des disciples. Jésus en était plutôt en colère. Il eût été découragé, en raison du fait qu’au bout de 3 ans d’entraînement, les disciples n’étaient toujours pas à la hauteur du pouvoir d’un guérison d’un démoniaque. Cela était d’autant plus désolant que bientôt Jésus allait quitter le monde en laissant ses disciples tous seuls. Que faire ? Rien ne semblait possible pour changer ces hommes banaux de la Galilée. Mais Jésus ne s’en découragea pas et donna encore un coup de baguette pour que les disciples surmontent leur incrédulité qui leur était était si inhérente. « Race incrédule ! jusqu’à quand ? » 

            Un autre version traduit race incrédule, « une génération non croyante ! » C’est presqu’un outrage insupportable pour le chrétien, car il se compare aux non croyants. Par l’impuissance, ils furent classés à un horrible catégorie de païens. Pensez-vous que votre titre vous sauve ? Ce qu’il sauve, ce n’est que votre face. C’est la puissance dont nous avons parlé en haut nous sauve. Car Jésus ne peut plus nous supporter. Ne pas supporter signifie l’envie de la séparation. Réfléchissons sur cela. Dans l’épître de Paul aux Corinthiens, quand il dit que le mari non croyant se sépare, il se sépare, et le mari croyant peut se séparer de la femme non croyante qui ne croit pas en Dieu. Jésus veut se séparer de ces gens inutiles. Car ils n’étaient pas trop différents de ces Pharisiens qui s’asseyaient avec leur titre croyant et ne font rien que de demander une signe de leur vie, telle réussite, embauche, promotion, etc. auxquels Jésus soupira, en disant, « pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » Un croyant a quitté son église et s’en alla à une autre église où il y avait un miracle de guérison. Puis il commença à avoir une impression qu’il est devenu le vrai croyant. Le croyant est celui qui croit en la véracité de la parole de Dieu et qui la met en pratique dans sa vie, jusqu’à ce que la puissance de Dieu le revête. Dans le monde multiculturel en Occident, les gens deviennent de plus en plus relatifs ou agnostiques. Un jour, un jeune homme a dit, « je m’engage pleinement », mais le lendemain, il dit, « quand l’ai-je dit ? » Le diable relativise le cœur, en faisant penser, « ce n’est pas trop grave de ne pas m’y donner et de toute façon c’est la parole de 2000 ans auparavant qui ne s’appliquerait pas entièrement au monde d’aujourd’hui. » Puis ils servent Dieu comme s’ils versent quelque cotisation. Donc leur philosophie est qu’ils aideraient volontaire Dieu s’ils en a le loisir, mais s’ils n’ont pas de temps, ben, tant pis. Alors de plus en plus, les croyants perdent la force et vivent une vie de défaite comme les non-croyants. Parfois, les non-croyants font des choses avec tellement de zèle et conviction qu’on s’en étonne. Mais les croyants sont tellement hésitants de faire quoi que ce soit pour Dieu, qu’ils deviennent ahurissants aux yeux des non croyants. Ils sont la mauvais influence de qui exhale l’odeur de la mort vers le monde, contrairement à ce que Paul dit au sujet du rôle du croyant : odeur du Christ. Paul recommandait que le croyant véridique se sépare de ce genre de croyant charnel. Jésus veut vraiment se séparer de ces gens impuissants. Mais Jésus eut la miséricorde et les supporta avec sa dernière force, en vue qu’ils deviennent les hommes utiles à Dieu par la foi. Dans l’histoire, Dieu en avait assez mare de son peuple rebelle. Il voulut les effacer de la terre. Mais un instant après la prière de Moïse, il changea d’avis, il se souvint d’Abraham, le croyant. Mais en fin de compte, tous ont péri dans le désert, comme la rétribution de leur incrédulité. Qu’un soi-disant croyant met ses pieds et vit sur la terre est vraiment une grâce immuable de Dieu. Mais il faut savoir qu’il aura un jour succombé s’il n’serait jamais vraiment durant sa vie inspiré de la puissance de Dieu.
           
            L’incrédulité fait un dégât au monde. A cause de leur mauvaise influence incrédule, le nom de Dieu tomba à terre et la génération fut en train de périr. Si la génération périt, ce n’est pas parce que la maladie était tellement profonde, mais parce que les disciples de Jésus sont impuissants. C’est la raison pour laquelle Jésus leur fit reproche. La reproche de Jésus est sévère, beaucoup plus sévère qu’un pasteur oriental d’un ton bizarrement élevé. Mais en tout cas, il nous fait écouter cette reproche, si nous ne voulons pas périr avec ce monde malade et être considéré comme responsables de la perdition des gens de ce monde. Nous devons vivre ne serait-ce qu’une minute, par la foi. Les mots : vivez par la foi sont les mots gênants à nos contemporains. Néanmoins, Jésus répète sa reproche, « Race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? » Maintenant, c’est le temps que nous prions pour le salut des brebis françaises par la foi. C’est vrai que depuis 25 ans, nous avons crié ce même cri, comme la durée de l’affaire de Gregory. Mais quelle est la différence de l’autrefois. Maintenant, Jésus vous parle, vous reproche de le l’incrédulité, afin que vous ramassiez votre lit d’incrédulité et défier pour le salut des brebis françaises. Une brebis fut enlevée, vous devez redoubler votre force en chanteant « c’est le rempart de notre de Dieu » de Luther. Vous priez beaucoup et attendez à la porte de notre centre pour obtenir une brebis, si vous n’avez pas encore une brebis ou une brebis qui recule. Il y a plein de gens qui traversaient le soeuil de notre centre à Worship hour. A cause de l’échec, vos cœur s’était-il rebellé, ce n’est pas grave. Jésus vous appelle ce matin, « venez à moi. Ecoutez. » N’écoutez pas que c’est une reproche blessante pour vous, quoique le ton du Seigneur soit élevé, « race incrédule. » C’est pour vous. C’est de vrai pour votre âme et votre finalité. Il veut que vous soyez redressés de tous vos échecs du passé et que vous commenciez une nouvelle vie de foi. Ne dépendez pas de votre antiquité de la foi, mais renouvelez votre intelligence et acceptez cette parole pour vous. Vous pouvez être dès aujourd’hui puissants.

            Aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit mauvais qui était en lui se démena, en sorte que l’enfant entra dans une convulsion violente. L’enfant tomba par terre et se roulait en écumant. Le diable est toujours meurtrissant. La pensée qui détruit le corps vient de Satan. Ainsi le démoniaque des Géraséniens ne cessait de se meurtrir en frappant de pierre son corps. Les pensées de suicide viennent du diable qui ne veut pas que l’homme glorifie le nom de Dieu, son créateur. Selon mon enquête pour le CBA: question : Y a-t-il un commentaire de vos collègues à ce thème ou sujet pendant la conversation? Notez-les. La réponse : Comme ils étaient longtemps fonctionnaires ils ne sont pas habitués de travailler dans la préssion comme les salariés de l'entriprise privée. On dit que c’est un effet de cocote minute. Dès qu’on trouble l’ancien mode de vie tranquille, ces français ne supportent plus la pression et se donnent la mort. Satan est toujours à côté de nous, pour nous détruire. Mais il ne faut pas le laisser gagner le combat. Il faut que NOUS gagnions ce combat et le chassions loin de nous, car sinon il est tapis à notre porte, et nous engloutira.   

            Avant de commencer l’opération, Jésus demanda la durée de la maladie. Jésus le demanda non parce qu’il ne savait pas, mais parce qu’il était très important pour les gens concernés par la maladie de connaître cette chronicité de la malade avant de la guérir. Quand vous allez au cabinet, une des premières questions posées par le médecin est « depuis quand avez-vous toussé ? Depuis quand avez-vous de la fièvre ? » Nous souffrons souvent d’une maladie ou d’un mal, en ne sachant pas depuis quand nous en étions souffrants. Pour ainsi dire, nous souffront du présent. Cette souffrance ignorante au présent se prolonge et risque de se prolonger très durablement. Nous devons savoir depuis quand j’ai ces maux. En général, à la différence de la possession démoniaque, la maladie psychologique a une origine concrète, soit la séparation d’un cher, ou un choc ou une maladie physique, etc. On dit que c’est le domaine du médecin psychiatrique de l’étudier de nos jours. Mais à mon avis, Jésus qui disait, « venez à moi, vous êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos » peut guérir parfaitement la maladie psychologique. A la différence de la maladie psychologique, la possession démoniaque ne peut être résolue par le médecin psychiatrique. Celui-ci doit reconnaître l’existence du démon et céder le rôle au serviteur de Dieu pour qu’il assume la guérison. Mais comme il y a très peu de serviteur qui en est capable, le médecin s’en occupe aujourd’hui davantage même sur ce problème spirituel. D’où l’inefficacité de leurs travaux. En tout cas, Jésus demande au père depuis quand son enfant était ainsi. A cette question, le père de l’enfant répondit, « depuis son enfance. » Cette question rappela tous les mauvais souvenirs du père et celui-ci se mit à raconter tout ce qui lui était arrivé. Regarde le verset 22. « et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. » Le cœur du père devint misérable et il s’appitoyait fortement en ce moment, car toutes les mauvais souvenir lui ravivaient comme une cicatrice ouverte. C’était une amertume de la vie si profonde, que personne ne put partager avec lui. Un fils démoniaque donna une peine insupportable au père. N’est-ce pas qu’il était si mignon quand il était tout petit. Entre mère et père, n’est-ce pas qu’on avait espéré qu’il deviendrait un des plus grands hommes du monde ? Mais tout l’espoir s’évanouit, quand il tomba un jour dans le coma et qu’il fut condamné à vie de porter cette maladie epiléptique.

            Ici, il me paraît judicieux de réfléchir sur le pourquoi de la question de la chronicité de Jésus sur la maladie. Cette question porte une grande importance. C’est une historique de la maladie. Dans le monde juridique, il y a ce qu’on appelle casier judiciaire, c’est-à-dire enregistrement des crimes passés. On ne peut ignorer ce casier judiciaire, car tôt ou tard, le potif du crime fait surface pour être récidiviste. De la même manière, si une âme est dominé par un démon, ce démon ne veut quitter sa victime de long date si facilement. C’est lorsque Jésus vint et que nous prions que ce démon peut quitter. Si quelqu’un est rebelle, il faut réfléchir de la chronicité de la rebellion, car si on a actuellement la rebellion, il y a quelque trace de rebellion dans le passé. Vous êtes sauvés, donc vous ne vous inquiétez pas. Personne ne vous juge. Mais simplement, Jésus veut pronostiquer votre santé spirituelle et vous donner une remède s’il est nécessaire. Si un de vous est anormalement entêté vis-à-vis des autres, chaque fois en faisant monter la voix, examinez si vous avez quelque part une trâce de l’entêtement dans le passé. Si quelqu’un est passionnel, n’y a-t-il pas une trace de la passion depuis sa jeunesse ou son enfance et n’est-elle pas trainé pour qu’il tombe dans le piège de Satan chaque fois. Quand nous ne connaissons pas cet origine, c’est comme si vous souffrez de peur en voyons le dos de quelqu’un menaçant. Mais si vous trouvez cette origine, cette personne se retourne et montre le visage. Puis, du coup votre peur disparaît, car il n’est rien. Quelque soit votre âge, que ce soit l’âge physique ou l’âge spirituel, si vous sentez ce démon vous faire souffrir, ce serait recommendable d’écrire un long témoignage par exemple 30 ou 40 pages, jusqu’à ce que vous trouviez l’origine de vos problèmes et le Seigneur vous aide à les résoudre. M. Cooper dans son livre « dynamique de l’amitié », confessa qu’il avait ce penchant d’acheter de nouveau habits, même s’il n’en avait pas trop besoin. Il commence à avoir du mal de cette mauvaise habitude à caractère charnel. Alors en remontant sa vie, il trouva que ce mal existait depuis son enfance où il était corpulent et donc ne put être hébillé d’un vêtement qui lui plaisait et se mit à concevoir une envie de s’habiller beau en maigrissant. Ce désir continuait d’exister en lui. Quant à moi, j’ai servi le cours de zapping, mais en y réfléchissant, je me suis aperçu que j’ai ce penchant de tourner les chaînes de télévision pour voir ce qui satisfait ma curiosité. Mais je me souviens qu’un jour de mon enfance, mon père avait amené à la maison un poste de télévision en noir et blanc de petite taille, et c’était une boîte de merveille pour moi. Je n’arrêtait pas de rêver de le regarder. Et je suis tombé souvent dans la pensée charnelle en le regardant. J’ai cette habitude de permettre des pensées réclamant la consolation quand la situation devient pressante. A un moment donnée, j’ai trouvé que c’est un défaut fatal pour un serviteur de Dieu. En y pensant, je me suis aperçu que comme ma mère m’a exigé tellement de travail acharné, sans même que je connaisse le sens de ce travail, j’ai eu cette habitude d’échappatoire de chercher la consolation humaine et charnelle. La trouvaille de ces problèmes par l’écriture de témoignage était l’accomplissement de moitié de ma guérison.

            Dans sa profonde tristesse et l’amertume, le père poussa un joker mais sans trop d’assurance. « Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie pitié de nous. » Autrement dit, « Si ça te convient, aie pitié de nous. » Nous pouvons bien comprendre le cœur de ce père. Après avoir tout raconter l’historique de la maladie de son fils, le père devint très fataliste. Il se rappela toutes ses efforts pour la guérison de son fils, comme cette malade depuis 12 ans de la femme de perte de sang qui alla consulter tous les médecins célèbres du pays, mais qui ne lui donnait aucun résultat souhaité, mais qui ne lui fit que ruiner financièrement. Ce père aurait eu le même problème pour parcourir toutes les villes pour avoir la guérison de son fils. Mais personne ne lui apportant le rémède, mais tous étant si exigeant en ce qui concerne la facture sans donner la possibilité d’être remboursé au cas de non guérison, le père a du subir lui aussi d’une crise financière. Mais peu importe, seulement s’il eut une chance que son fils soit guéri. D’où cette demande peu assurée du père.

            Nous subissons beaucoup d’échec dans la vie comme ce père. En sorte que finalement, nous espérons une chance. « Si tu peux… » Mais quelle était la réponse de Jésus ? Jésus semble à une personne qui lance ses mots réprobatifs à quiconque il rencontre. Cette fois aussi, Jésus reproche sévèrement. Il dit, « Si tu peux… tout est possible à celui qui croit. » Si nous croyons vraiment, quelque chose que nous avons considéré comme une chance devient la réalité. Marc 11 :22 dit, « Ayez foi en Dieu. » Puis il dit, « en vérité, je vous le dis, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé. » Napoléon a dit, « dans mon dictionnaire, il n’y a pas de mot : impossible. » Mais lui aussi il dut déchoir après la défaite à Waterloo et était captif dans l’île de Saint Hélène. Mais pour le peuple de Dieu, tout est possible. Vraiment tout est possible, même déplacer la montagne, même redresser l’arbre courbé par l’effet de la nature pendant des années et des années, à condition qu’il ait la foi. Vraiment la foi de vieux continent est devenu comme les arbres de midi de la France coubré sous l’effet de la nature pendant des années et des années. Mais si le peuple a la foi, il peut changer le vieux continent d’Europe afin qu’il ait la foi en l’Evangile. C’est un acte plus héroïque que celui de Napoléon. C’est un acte qui mérite notre défi de jeunesse. Dieu nous a réservés pour cela. Notre jeunesse est pour cela. Le vieux père est venu avec la triste voix, « si tu peux… » mais Jésus voulait qu’il ait la foi absolue en Dieu tout puissant avant qu’il demande la guérison de son fils.

            Le père s’avança avec son cœur de repentance, alors le fatalisme qui était en lui se replia. Il dit, ou plutôt, il hurla, « Je crois ! viens au secours de mon incrédulité. » Il dit, « Je crois ! » autrement dit, il crois maintenant en la puissance de Dieu en Jésus. Mais le père savait qu’il fut encore trop vulnérable à la puissance d’incrédulité, bien qu’il s’écrie d’une voix forte, « Je crois. » D’où ces mots de la fin de la phrase, « Viens au secours de mon incrédulité. » Il sut qu’il ne pourra pas surmonter le doute qui l’avait tant de fois accablé jusqu’à maintenant, s’il s’appuyait seulement sur lui-même. Donc, il demanda humblement l’aide de Dieu pour qu’il supplée sa faillibilité.

            Ici, nous voyons que Jésus défie l’incrédulité des disciples et le fatalisme du père, en disant « tout est possible à celui qui croit. » La foi n’a pas de limite. Nous devons donc défier toutes choses par la foi. Mais, ici une chose à discerner. Jésus n’exclut pas son exaucement sur toutes les questions, mais il met la priorité au domaine spirituel. Quand Paul dit, « je puis tout par celui qui me fortifie », il parle du domaine du salut premièrement avant son problème de sa privation physique. Nous citons la parole habituellement, Mt 6 :33, « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, tout cela vous sera donné par-dessus. » Ici même, Jésus est en train de parle du domaine spirituel. Les gens interprète les versets de la Bible à son propre profit. Puis leur conclusion, « j’ai cherché premièrement de tout mon cœur, mais Dieu ne m’a pas donné ceci et cela. Adieu donc ami. » Nous trouvons beaucoup de gens de ce type dans le roman de voyage du pèlerin. Quand Jésus dit tout ou la bible dit que Jésus est tout en tous, il parle du domaine du spirituel d’abord avant le domaine physique. Jésus défit les gens afin que dans le domaine spirituel, il remporte la grande victoire sur l’impossibilité. On peut guérir une âme malade, on peut convertir une âme à la repentance, on peut la faire changer d’une âme égoïste à une âme sacrificielle. On peut chasser les démons de l’esprit mauvais et rendre l’homme libre. Si nous cherchons premièrement le salut de Dieu, Dieu donne le reste comme un supplément, car Dieu est satisfait de nous. Cette année commençant prions que tous nos candidats de bergers deviennent bergers des âmes de campus. Prions que Dieu aide fr. Angelo à rencontrer un étudiant de campus pour l’étude de seul à seul. Prions qu’Anthony débute le prêche dans le campus pour rencontre une âme. Prions que Marc Jr. aussi commence à servir une âme par la parole de Dieu. Que Liivar puisse prêcher audacieusement sans peur de persécution dans HEC pour rencontre une brebis. Croire en Dieu paraît simple. Mais nous devons prier humblement Dieu jusqu’à revêtir sa puissance. Si nous croyons en Dieu, nous pouvons surmonter tous les obstacles et nouer seul à seul étude avec un étudiant de la Bible. Puis le reste, Dieu le remplit au-delà de ce qu’on imagine. Si vous le doutez encore, considérez l’issue de votre pasteur dont la vie a été raconté la semaine dernière, 5 ans de service de dévouement sans se soucier de sa thèse, au bout desquelles Dieu lui a donné à la fois des fruits d’âme sauvée et la réussite d’études.

            Jésus veux accomplir la guérison de cette âme pauvre, donc, il menaça l’esprit impur et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus. Et le démon sortit en poussant des crix, avec une violente convulsion. L’enfant devint comme mort, mais le démon fut sorti.

            Quand Jésus fut rentré dans la maison, ses disciples l’enterrogèrent en privé : Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit ? Quelle était la réponse de Jésus ? Regardez le verset 29 et lisons-le. « Il leur dit : Cette espèce (de démon) ne peut sortir que par la prière. » Le problème des disciples était l’incrédulité et le problème du père était le fatalisme et le manque de foi. Mais tous ces problèmes se résument ici à ces mots de Jésus : manque de la prière. Jésus ne put travailler en leur faveur, tant que leur prière était pauvre. Ils se courbaient chaque jour comme Jésus, mais dès qu’ils se courbaient, ils ne savaient quoi prier, donc, soit ils somnolaient, soit ils se taisaient, soit ils gémissaient de la difficulté de la vie, puis ils se levaient, car c’était l’heure de départ, l’heure de manger, l’heure de travail, etc. Quant au père, il ne priait pas pour son fils. Il l’aimait, il s’asseyait au chevet de son fils quand il s’endomit après la convulsion avec les larmes aux yeux. Mais il ne pria pas Dieu d’Israël qu’il puisse le guérir de cette maudite maladie, en citant chaque nuit par exemple Esaïe, « Ma main est-elle trop courte pour libérer ? N’ai-je pas assez de force pour délivrer ? » Or, nous n’avons rien d’autre à faire que la prière, si nous voulons expérimenter la puissance de la guérison d’une âme souffrante du péché. Comme Jésus dit, cette guérison de l’âme malade est tout à fait possible, si nous nous appuyons sur lui, quoi que ce pays est un pays entièrement malade comme Esaïe dit depuis la tête jusqu’au planche des pieds. Par la prière, la délivrance du démon est possible. C’est une clause de l’assurance pour ceux qui prient. Tout est possible à celui qui croit et cette foi est à celui qui prie. La foi ne vient pas automatiquement. Elle n’est pas à celui qui est éloquent, ni à celui qui a une excellente idée. Elle est à celui qui prie, et si on prie, elle arrive sans faute. Depuis quelques semaines, nos collaborateurs missionnaires se réunissent à 23 h chaque samedi soir pour prier communément à grand cri pendant une heure. Nous ne pouvons pas être moins bruyants que les gens du bar à côté qui mettent la musque à fond, nous disions-nous. Selon mon observation, les premières deux semaines étaient assez difficiles pour mes collaborateurs d’adopter ce projet. Mais au fur et à mesure de la prière, nous nous sentons légères et joyeux. Je souhaite que notre cercle de prière nocture aie de plus en plus de membres. Déjà pendant Worship hour 7 gens de bar nous ont rendu visite à la fin du programme. C’est le signe du commencement de l’évangélisation du quartier. Vraiment sans la prière, cette espèce de démon fêtard – cette semains, ils ont fait trois nuits consécutives la fête – ne peut sortir. Mais d’un autre côté, sachons que la prière à haute voix n’est pas tout. le serviteur souffrant Jésus ne nous semble pas assez prier dans cette partie de la Bible, car il y a aucun mention qu’il avait prié durant le récit. Mais la parole conclusive de Jésus nous fait entrevoir qu’il était dans un constant état de prière. Jésus leva les yeux vers ciel et soupira avant qu’il ne guérisse autrefois le sourd-muet. Cette fois aussi, Jésus priait pour ce démoniaque intensément, mais invisiblement. Un serviteur bien connu dans l’amérique latin disait que la prière est comme l’air qu’on respire chaque jour. La vie quotidienne est la prière. Peut être que Jésus pria de cette manière. Quelqu’un m’a demandé : pourquoi Jésus, qui est Dieu doit-il prier ? Le serviteur souffrant Jésus priait dans son agonie pour être semblable aux hommes qui ont immanquablement besoin de la prière. Donc, nous devons nous courber humblement devant Dieu et lui demander pitié sur nous et sur les autres. Et Dieu agit sans faute. Si B. Thierry prie sans cesse pour Yve-Maël qui est persécuté actuellement, Dieu tendra ses bras pour qu’il retourne, en reconnaissant le besoin de la parole. 

            Concluons notre message. Jésus se lamenta de l’incrédulité des disciples et se lamenta aussi du fatalisme du père. Mais Jésus vint et guérit le garçon souffrant de démon par sa puissance. Jésus dit, « Tout est possible à celui qui croit. » Puis si nous prions, il promet de nous donner sa puissance. Que Dieu vous aide à avoir la foi absolu par le moyen de la prière ardente, en sorte que vous obteniez le salut d’une âme voire de plusieures âmes souffrantes pendant votre vie sur la terre et que votre vie de berger soit ainsi bénis.

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