Sunday, January 31, 2010

Message de 31/01/10


LE SERVITEUR DES SERVITEURS

Jean 13 :1-38
Verset Clé 13 :16

« En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur nest pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. »

Nous appllons Jean 13-16, « dialogues de la chambre haute. » Dans Ch 13, Jésus donne un exemple de comment s’aimer les uns les autres en lavant les pieds des disciples. Jésus montre aussi l’amour infaillible de Dieu envers Judas Iscariot, qui le trahirait (18-30). Le serviteur souffrant Jésus se donna la peine d’enseigner cette douloureuse réalité. A la veille de la mort, au lieu de se rétrécir aux pensées de mort, le serviteur souffrant se donna la peine d’enseigner la leçon d’amour aux disciples. Enseigner une personne non croyant jusqu’à ce qu’elle devienne un croyant est un long travail. Mais Jésus le supporta avec joie jusqu’au bout. Que Dieu verse sur nous la joie de Dieu dans le service des brebis.  

D’abord le verset 1 nous parle de l’amour infallible de Jésus. Il dit, « Avant la fête de Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. » Hébreux 13 :8 dit, « Jésus est le même hier, aujourd’hui et à l’éternité. » Si j’étais devant la mort, mon cœur serait rétréci à la taille de petit pois. Mais il n’en était pas ainsi pour Jésus. Son cœur était grand, aussi grand que l’océan, bien qu’une cruelle mort l’attende pour lendemain. Jésus était comme père plein d’amour pour ses disciples.

            Il y a beaucoup de gens qui sont tristes. La plupart d’entre eux sont tristes parce qu’ils veulent l’amour d’un père ou l’amour d’une mère. Il semble qu’il y ait dans le monde beaucoup de problèmes. Mais le problème d’amour est le problème le plus sérieux. Un médecin, un spécialiste de transplantation de cœur, haïssait sa compagne pendant dix ans, qui elle aussi était une spécialite de transplantation de cœur. Il mourit du cancer de poumon qui était devenu inopérable. Quand il était au chevet de la mort, il dit à sa compagne, « la première fois que je t’ai rencontré, tu semblais être maman, tu sais non ma petite amie. Ma rudesse aurait dû être ma requête vilaine de ton amour. Pardonne-moi. » Puis il rendit le dernier souffle. Comment pouvons-nous aimer quelqu’un jusqu’au bout ? Nous devons grandir dans l’amour de Dieu. 1 Corinthien 13 :11 dit, « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant. » De nouveau, 1 Corinthien 13 :13 dit, « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour. » Nous sommes très précieux parce que nous avons l’amour de Dieu.

L’amour constant de Jésus s’est bien contrasté avec le cœur de Judas. Le verset 2 dit : « pendant le repas, alors que le diable avait déjà mis au cœur de Juda, fils de Simon, de le livrer. » Il semble que Juda avait prit à cœur de livrer Jésus. Mais derrière cet acte, il y avait un être malin qui mit cette pensée dans son cœur. Les pensées charnelles, les pensées haineuses, les pensées meurtriers, etc semblent être suscités toutes seules comme vagues de la mer, mais ce n’est pas le cas. Derrière ces pensées, il y a le diable. Le monde nous semble être anodin, mais nous devons savoir qu’il y a deux mondes : le monde de l’Esprit Saint, et le monde du mauvais esprit. Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses mains. Donc, Jésus savait qu’il put soumettre l’ennemi le diable à lui par sa puissance. Mais il ne le fit pas. 

Que fit Jésus ? Regardons le verset 4. « Il se leva de table, ôta ses vêtements et prit un linge dont il s’entoura. » Ensuite, il versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il est coutumier qu’un serviteur lave les pieds de ceux qui viennent à la maison de son maître avant qu’ils dînent. Mais Jésus, le Fils de Dieu, s’humilia lui-même et prit la forme d’un serviteur et se mit à laver les pieds des disciples. Pourquoi ? C’est parce que l’humilité est l’élément de base de l’amour. Jean 1 :1-3 dit, « Au commencement, était la Parole, la parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » Donc, Jésus n’avait pas besoin de s’humilier devant ses créatures. Mais notre Seigneur Jésus-Christ est le Dieu de grâce et de vérité. Jean 1 :14 dit, « La Parole se fait chair, il habite parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire come celle du Fils unique venu du Père. » Ce verset signifie que Dieu Tout-Puissant vint dans ce monde sous forme de l’humanité. L’homme ne peut devenir un cafard. Dieu infini ne peut devenir un homme. Mais Jésus le fit. Jésus fut né dans une étable et coucha dans une crèche. A cause de l’humilité de Jésus, la mère de Jésus devint objet d’adoration aux russes, qui avaient peint plusieurs millions d’icônes, les tableaux de Marie sainte mère. Pourquoi Jésus lava les pieds de ses disciples malodorants ? C’était parce que Jésus voulait que ses disciples servent les autres avec l’amour de Dieu : c’était parce que Jésus voulait élever ses disciples comme un royaume de sacrificateurs.

            Regardons le veset 6. « Il vint donc à Simon Pierre, qui lui dit : Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds ! » Pierre fut surpris au vu de l’acte de Jésus. Il ne put comprendre pourquoi son Maître s’approchait pour laver ses pieds, qu’il n’avait pas lavé la veille.

            Comment Jésus y répondit-il ? Lisez le verset 7. « Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras dans la suite. » L’humiliation de Jésus – son lavement des pieds des pécheurs – a été toujours une question aux êtres humains égoïstes. Pierre était l’un d’eux. Pierre ne pouvait pas facilement accepter son lavement. Regardez le 8b. « Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » Ce verset est court. Mais il a une profonde signification. En bref, Pierre dut apprendre comment être serviteur de Jésus-Christ, son Seigneur, ce qui fit qu’il réalise l’amour de Dieu et aime les brebis de Dieu jusqu’au bout. C’est ironique que l’humilité est le fondement de la reconnaissance de l’amour divin. Selon la biographie de Dr Lee, sa mère mourut quand il était un enfant. Il était triste parce que sa belle-mère n’aimait que ses propres enfants. Il était triste parce qu’il avait toujours faim. Il était triste parce qu’ils n’était pas envoyé au collège et au lycée. Il était triste parce qu’il était frappé presque tous les soirs. Sa tristesse grandissait jusqu’à ce qu’il ne la supporte plus. Sa tristesse continua jusqu’à ce qu’il ait 26 ans. Un jour il rencontra une missionnaire Américaine et apprit la promesse de Dieu concernant le royaume de Dieu basée sur Marc 1 :15, qui dit, « Le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle ! » Il n’était plus triste parce qu’il eut l’espoir de rencontre sa mère dans le royaume de Dieu. Il entendit un rumeur que sa mère avait été une chrétienne sincère, et qu’elle avait prié pour son deuxième fils qu’il soit élevé comme un grand serviteur de Dieu et obtienne le doctorat. Mais ses blessures étaient si profondes chaque fois qu’il se souvint de ce qu’il avait été maltraité pendant 19 ans par sa belle-mère. Un jour il advint qu’il lit Ephésiens 2 :10, « Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » Il y a ces mots « d’avance » dans la dernière partie de ce verset. Il se rendit compte que Dieu le choisit et le préapara de cette façon, afin de l’utiliser comme berger au cœur maternel. Puis, sa tristesse se fondit, et il fit une décision de devenir un berger pour tous les gens tristes. A travers l’humiliation divine insupportable, il advint finalement qu’il expérimente l’amour immuable de Dieu.

            Revoyons ce que Jésus dit. « Si tu ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » Quand nous méditons ce verset avec beaucoup de prière, nous nous apercevons qu’il nous est demandé d’expérimenter l’humilité divine en nous humiliant nous-mêmes au maximum degré, comme notre Seigneur Jésus le fit (Jn 1 :14). Notre Seigneur Jésus-Christ est originellement Dieu. Mais il abandonna sa gloire, son pouvoir et son honneur en tant que Dieu. La promotion est facile à accepter. Mais la rétrogradation n’est pas facile pour quiconque. Un homme était un des directeurs exécutifs d’une compagnie d’assurance. Mais la compagnie était cédée à une société plus grande. Le jeune directeur exécutif a démissionné. Mais le jeune directeur exécutif, à cause de sa vanité, ne put parler de sa démission à sa femme. Donc, il alla pêcher pendant une année. Finalement il eut une hallucination qu’il pensait qu’il était président de la compagnie. Cette nuit il transpirait et tremblait toute la nuit. Le lendemain il fut hospitalisé dans une clinique qui traite les maladies mentales. Peu de temps après il se trouva mort. Il mourut ainsi de la fierté humaine vaniteuse.

            Mais notre Seigneur Jésus-Christ a retrogradé de Dieu Tout-puissant à une forme de serviteur. Son incarnation est vraiment remplie de grâce et de vérité. Pour Paul, l’incarnation de Jésus était facile à saisir. Donc il dit dans Philippiens 2 :5-8, « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égale avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. » Pour Pierre, l’incarnation de Jésus était au-delà de la compréhension. Mais Jésus lui dit, « Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » (8b) Pierre, l’homme de la loyauté humaine, fut surprise aux mots de Jésus, « tu n’as point de part avec moi. » Pour Pierre, Jésus était le monde entier. Il quitta sa pécherie et sa femme bien-aimée et suivait Jésus. Quand Jésus dit, « Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi, » cela signifie précisément que Pierre devait apprendre l’humilité de Jésus, à voire, l’humiliation de Jésus. Comme nous y avons réfléchi avant, quand nous expérimentons l’humilation de Jésus, nous pouvons réaliser l’amour de Dieu, et nous pouvons être hommes et femmes de l’amour de Dieu.

            Spirituellement parlant, laver les pieds est de porter la faiblesse de quelqu’un et tous ses péchés. Jésus vint au monde pour laver les pieds de Pierre et supporter tous ses faiblesses et péchés. L’amour requiert le sacrifice illimité. Un serviteur de Dieu prit soin d’un gros jeune homme pour l’aider à perdre le poids pour qu’il puisse avoir une certaine possibilité de se marier. Le serviteur l’aida aussi de tout son cœur pour qu’il finisse ses études universitaires, alors qu’il restait à la première année après avoir passé sept ans à l’université. Quand l’homme s’amincit, il voulut se marier de sa propre façon. Et il pensait qu’il eut besoin de 250000 dollars pour se marier. Pour l’argent, il renvoya le serviteur au tribunal de criminalité en disant que le serviteur l’abusait en le faisant monter sur le vélo d’exercice contre sa volonté. Mais malheureusement ou plutôt heureusement son cas fut rufusé. La croix de Jésus nous en dit long du sens profond de cela. Pierre devait accepter la grâce de Jésus par laquelle Jésus lava ses pieds. Il devait se rendre compte qu’il avait été aimé et servi par Jésus. Cette réalisation ouvre les yeux d’une personne pour voir l’amour de Dieu à travers son Fils Jésus. Aussi, cette réalisation aurait créé un lien d’amour entre Jésus et Pierre. Sinon, Pierre put avoir aucun part avec Jésus. Cela s’applique à chacun de nous aussi. Quand Pierre entendit qu’il n’aurait aucune part avec Jésus, il fut frustré, pensant que sa relation d’amour fut brisé. Donc, il dit, « Seigneur lave tout » (9).

            Nous aimons les gens qui sont beaux et gentils. En particulier, nous aimons les gens qui sont doux et humbles. Mais il n’est pas facile pour quiconque de supporter les gens gâtés et enfantins. Il n’est pas facile pour quiconque de supporter les gens paresseux et égoïstes. Mais nous devons suivre l’exemple du Seigneur Jésus et être une bénédiction pour les autres. D’ailleurs, en faisant cela, nous devons prouver que nous sommes les enfants de Dieu. Mais si nous n’avons pas de lien d’amour avec Jésus à travers la grâce de l’humilité divine, nous ne pouvons pas aimer les autres.

            Quelle était la réponse de Jésus ? Regardez le verset 10. « Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver sauf les pieds, mais il est entièrement pur, et vous êtes purs, mais non pas tous. » Ce verset nous enseigne que nous sommes tous les enfants de Dieu en Christ, purifiés et sanctifiés à cause de l’efficacité de son sang (2 Co 5 :17). Mais nous sommes encore la chair avec un corps pécheur. Donc nous devons confesser nos péchés chaque jour pour le pardon des péchés (1Jn 1 :9). Jésus dit que pas tous n’étaient purs parce que Judas était en train de le trahir (11). C’est vraiment étonnant qu’il y eut Judas Iscariot. A la lumière de Judas Iscariot, nous apprenons que nous pouvons maintenir notre relation personnelle d’amour avec Jésus en venant à lui Jésus tels que nous sommes et demandons sa miséricorde pour sa purification (11).

            L’amour est le service. Jésus leur demanda, « comprenez-vous ce que je vous ai fait ? » (12b) Mais ils ne comprenez pas ce qu’il voulait dire. Donc, il dit, « Vous m’appelez : le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. » Puis il se mit à expliquer le point principal de son exemple. Regardez le verset 14. « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. » Pourquoi Jésus leur montra-t-il un exemple de comment aimer par le lavement des pieds ? A l’époque, ceux qui lavent les pieds des autres étaient esclaves et serviteurs. Quand Jésus lavait leurs pieds, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils devaient devenir un serviteur ou un esclave aux autres gens. Ils y a une personne parfaitement humble. Une fois, son témoignage de la Bible était pauvre. Donc son leader lui dit d’écrire un témoignage meilleur. Puis il était fou. Donc il se venge sur son leader en parlant de mauvais événements à son leader qui étaient arrivé 19 ans auparavant. Ces jours les gens sont vengeresses. Beaucoup de gens poursuivent les autres pour l’argent. Beaucoup de gens abandonent leur femmes. Dans ce monde impitoyables ce n’est pas facile pour quiconque d’aimer les autres.

            Les disciples ne comprenez toujours pas l’enseignement de Jésus. A l’époque, selon la coutume, les serviteurs méprisés et esclaves vendus servaient leur maître. Donc, les disciples de Jésus, qui voulait être grands hommes de Dieu dans leur génération par le biais de la royauté de Jésus, ne pouvaient pas accepter son enseignement de l’amour divin. Donc, Jésus leur dit encore. Regardez le verset 15. « car je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait. » Ici Jésus les poussa à suivre son exemple. Jésus voulut qu’ils suivent son exemple pour servir toutes sortes de pécheurs, comme il avait fait dans son ministère messianique. Jésus voulut vraiment qu’ils servent les femmes Samaritaines, et qu’ils les aide à expérimenter l’amour de Dieu. Jésus voulut qu’ils servent les lépreux afin qu’ils soient guéris en sorte qu’ils puissent expérimenter l’amour de Dieu en étant servis.

            Regardez le verset 16. « En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. » Un confusianiste célèbre de la Chine, Sunja dit que le bleu d’indigo est plus bleu que l’indigo. Cela signifie qu’il y a la possibilité dans la connaissance que le disciple devienne plus excellent que le maître. Cela peut être possible dans le domaine de connaissance du monde. Mais le serviteur ne peut devenir jamais aussi grand que le seigneur, car il s’agit d’un statut. Il en est de même la relation entre apôtre et celui qui l’envoie. Cette parole paraissant fataliste nous indique pourtant que le serviteur doit s’efforcer de grandir au niveau du seigneur et l’apôtre au niveau de celui qui l’a envoyé. Nous devons grandir spirituellement surtout en matière de l’amour, jusqu’à la stature de Jésus-Christ. Dieu dispense à chacun des saints son don, afin que le corps du Christ soit bien édifié. Ephésien 4 : 13 dit, « Cela en vue de l’œuvre du service et de l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ. » En tant que chrétiens, nous sommes invités à grandir sans cesse. St. Jean écrit ce chapitre après être glorifié par l’amour de Jésus d’un homme qui avait été politiquement ambitieuse. Donc, nous devons grandir dans l’amour de Jésus et devenir comme mères et pères pour que nous puissions aider les nécessiteux.  

            Si nous lisons cette partie, nous trouvons Jésus répéter le propos de Judas. Le but pour lequel Jésus répète le sujet de Judas est double. D’abord, Jésus voulut aider Judas à se repentir et revenir au bon chemin. Il envoya le message du salut sans cesse vers Judas, afin qu’il trouve lui-même fautif. Mais chaque fois il boucha ses oreilles, si bien que finalement il mangea le pain que Jésus lui donna et sortit. Cet acte en dit long qu’il franchit la limite. Une fois qu’il fut sorti, c’était la nuit. La nuit représente l’état de son âme terriblement noir. C’est aussi un mauvais présage. Il choisit les ténèbres plutôt que la lumière, ce chemin irréversible. Par ailleurs, Jésus répéta le propos de Judas en vue de prévenir les disciples. Jésus dit donc, « dès à présent, je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez que Moi, je suis. » C’est du même objectif que Jésus parla à la fin de chapitre du reniement de Pierre. Pierre se souviendra plus tard de la parole de Jésus, et il ne tombera pas complètement et reviendra vers Jésus pour être restauré. Autrement dit, Jésus se fit la peine de le répéter en vue que l’unité de la foi ne soit pas cassée par la trahison de Judas. Sa parole nous en dit long que si nous sommes efficacement avertis, nous serons sauvegardés du danger. C’était surtout le rôle du pasteur pour l’église d’avertir. Priez donc pour moi. Quand la bande est unie, nous pouvons gérer la situation difficile et délicate mieux que lorsque nous sommes seuls. Donc, nous ne devons pas critiquer les uns les autres, mais nous devons pardonner les uns aux autres quand quelque chose néfaste nous arrive et nous efforcer surtout d’être unis, ce qui suppléera à notre manque et faiblesse humain indéniable. 

Regardez les verset 31-34. Le message de cette partie est : vous devez vous aimer les uns les autres. Dans cette partie Jésus nous parle de son départ après sa crucifixion (31-33). Comme nous l’avons dit, le désir profond de Jésus à ce moment était de voir ses disciples connaître l’amour de Dieu et de s’aimer les uns les autres. Jésus voulut qu’ils apprennent son humilité, la vie sacrificielle, et l’obéissance à la volonté de Dieu. Mais les disciples ne s’étaient pas enclins de les comprendre. Ils étaient plutôt frustrés d’entendre de la trahison de Judas Iscariot. Ils doutaient d’eux-mêmes, en se demandant s’ils n’étaient pas pareils à Judas Iscariot. Donc Jésus leur donna un commandement nouveau. Regardez le verset 34. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Le commandement d’amour existait déjà auparavant. Dieu a aimé son peuple. Dieu dit que son peuple l’aime dans les Dix Commandements. Mais l’amour de Jésus serviteur est nouveau. Jésus dit « nouveau », parce qu’aux yeux des disciples qui s’habituaient de la loi, ce commandement est vraiment nouveau. Parfois, il semble que nous nous aimions les uns les autres, mais en fait nous avons plus d’occasion de méditer des mauvais points des autres que lorsque nous les aimons. Nous ne pouvons aimer les autres. Quand nous voulons aimer les autres, plutôt nous haïssons les autres. Mais Jésus dit solennellement, « je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres. » Nous devons accepter l’amour de Dieu fait par Jésus et obéir à son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres.
           
Un autre mot d’amour est le pardon. Il y avait un serviteur de Dieu. Il était connu largement dans le monde chrétien. Mais il ne put pardonner la maltraitance de sa belle-mère de pendant 19 ans. Sa belle-mère devint une chrétienne transformée entièrement, et elle put même aimer son beau-fils. Après qu’elle fut transformée, sa propre fille devint enceinte à l’âge de 17 ans. Et elle souffrait d’un ulcère d’estomac à cause de sa fille volage. Une fois le jeune homme le visita. Puis sa belle-même l’embrassa avec une grande affection et l’aima comme son propre fils. Mais le jeune homme ne put répondre à son embrassement. C’était parce que le jeune homme n’avait jamais pensé à lui pardonner. Cela a pris 15 ans de lutte pour lui pardonner. Afin de nous aimer les uns les autres, nous ne devons savoir nous pardonner les uns les autres. Au niveau de syntaxe, ce comandement : comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres est très ressemblant à la prière de notre Père de Lc 11 : 4 qui dit, « Père pardonne nos offenses comme nous pardonnos à ceux qui nous ont offensés. » Donc, l’amour et le pardon sont étroitement liés. Marc 11 :25 le dit plus précisément, « Et lorsque vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes. » Afin d’aimer son conjoint, un mari ou une femme doit savoir comment aimer les faiblesses et les erreurs de son conjoint et l’embrasser. C’est le sens du pardon. Notre Seigneur Jésus-Christ mourut pour nos péchés. Il supporta toutes nos transgressions et iniquités et fut pendu sur un arbre pour nous pardonner. Le pardon est la fontaine de l’amour de Dieu. 

            Lisons le verset 35. « A ceci tous connaîtrons que vous êtres mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Ici, Jésus nous commande à être hommes et femmes influents de Dieu, en sorte que les gens sachent que nous sommes disciples de notre Seigneur Jésus-Christ. Ici Jésus est en train de parle de notre influence chrétienne. Il y a beaucoup qui travaille fort mais n’ont pas d’influence. Aux Etats-Unis, il y avait un serviteur. Au moment de pionnier, il travaillait fort en sorte qu’il soit un homme qui sacrifie vraiment toutes choses – au-dedans de la communauté et au-dehors de la communauté. Mais il était connu comme un homme de sans influence. C’était parce qu’il n’écoutait pas au suprême commandement de notre Seigneur Jésus de « s’aimer les uns les autres » et par conséquent, il ne pouvait être un homme d’influence. Nous devons nous souvenir du fait que nous ne pouvons pas être les hommes égoïstes. Nous devons être hommes et femmes d’influence, comme notre Seigneur Jésus l’était. Dans la vie chrétienne, l’influence par amour est un des plus puissants facteurs.

            En conclusion, Jésus le serviteur souffrant se donna la peine d’enseigner l’amour mutuel entre les disciples en guise de son testament. Jésus se donna la peine aussi de parler de Judas, quoi que cela soit triste. Il veut qu’ils ne soient pas égoïstes, mais s’aiment les uns les autres comme une fournaise ardente puis, restant unis exercent l’influence sur le monde. Que Dieu vous accorde l’amour ardent les uns pour les autres et vous fasse travailler plus fort que jamais. Il est certain comme Jésus le dit qu’aucun peine ne sera tombée par terre. Paul dit dans le chapitre de la résurrection, dit, « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. » 

Friday, January 29, 2010

Questionnaire pour 07/02/10

JESUS INSTITUA LA SAINTE CÈNE

Marc 14:12-31
Verset Clé 14:24

1. Lisez les 12-16. Quel sens porte la Pâque aux Israélites? Comment les disciples préparèrent-ils la Pâque, cette dernière fête qu'ils eurent avec leur maître ?

2. Lisez le 17. Qu'annonce Jésus? Quelle est la réaction des disciples? (19) Qu'en dit-elle long à leur sujet? Que dit Jésus du traître?

3. Lisez les 22-25. Comment Jésus institua-t-il la cène? Que signifie le pain? Que signifie le vin? Quelle est l'alliance en sang de Jésus pour l'homme?

4. Cela étant la prévision de la mort de Jésus, le Rédempteur, pourquoi Jésus l'annonce-t-il en avance aux disciples? Qu'espéra Jésus, selon vous, en l'enseignant?

5. Que chantèrent-ils? (26) Où allèrent-ils? Comment les brebis seront-elles dispersées selon la parole de la prophétie ? (27) Comment Jésus le regarda-t-il? Que prédit-il au sujet de Pierre? 

Sunday, January 24, 2010

Message de 24/01/10


A L’UN DE CES PETITS

Matthieu 25 : 31-46
Verset Clé 25 :40

« Et le roi leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

            Voulez-vous apprendre un mot en hébreux ? Savez vous comment dire « bonjour » en hébreux ? Shalom. Mais le guide nous a dit que si on est très heureux de se rencontrer, on dit « Shalom Shalom » puis si on est trop heureux, on dit « Shalom, Shalom Shalom. » Donc nous allons dire les uns les autres avec une pleine réjouissance de rencontre ce matin, « Shalom, Shalom, Shalom. » La semaine dernière, nous avons appris que Jésus est le grain de blé qui meurt. Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de fruits !!! Un maxime dit « sans croix, sans couronne. » Il faut toujours passer par une peine quelconque avant d’être couronné. Pendant le voyage en Israël, dans l’église appelé champs de berger de Bethlehem, nous avons rencontré un group des chrétiens venu de Pékin. Par la proposition de l’autre guide, notre group et ce group ont uni les voix pour chanter un cantique de Noël. C’était vraiment émouvant de voir se rencontrer les chrétiens des pays si éloignés et chantaient le même cantique. Le myriade des fidèles semblable aux étoiles du ciel parsèment le monde. La croix de Jésus n’était pas en vain. Le fruit d’un grain de blé qui meurt est énorme ! Ce matin, en continuant d’apprendre le serviteur souffrant Jésus, nous allons apprendre l’attitude du serviteur qui devient petit. Devenir petit est comme si un grain de blé meurt, car pour le devenir notre géant ego doit se briser. Avec le géant ego, nous resterons comme un grain de blé solitaire et périrons, comme ce grain par terre picoré par le pigeon. Une milliardaire française, à la crépuscule de sa vie, se tourmente des accusations dans l’interminable procès familial. Elle avait  beaucoup d’argent, et elle semble en disposer comme lui semble bon, mais elle ne le put à vrai dire. A peu près ça est la fin de toute vie égoïste. Le titre du message d’aujourd’hui est, « à l’un de ces petits ». Que ce matin, je souhaite que par mon message tant soit peu, vous, quelque soit vos âges, devenir petits, car le cœur d’adulte est, ne serait qu’une seconde est une malheur. Que Dieu ouvre vos yeux pour voir le mystère du monde de touts petits.     

            Regardez d’abord le verset 31. « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône de gloire. » Au début, Jésus est venu comme le serviteur souffrant. Il était rejeté par les hommes. Son aspect était rien de beau, car il était semblable à une racine sortant d’une terre aride, comme le dit Prophète Esaïe. Mais lors de l’avènement, tout sera différent. Jésus s’assiéra sur son trône. Son aspect sera si glorieux. A ce moment, toute langue confessera qu’il est le Seigneur des seigneurs et tout genoux se fléchira devant lui. Sa première venue était en tant que berger. Il était doux et humble, si bien que n’importe quelle pécheurs peuvent s’approcher de lui et se laisser embrasser par lui. Mais sa seconde venue sera en tant que juge des nations. Il sera sans pitié pour les hommes pécheurs endurcis. C’est la raison pour laquelle dans ce temps de paix, nous devons vivre en le craignant. Que fera-t-il concrètement, quand il revient ? Regardez le verset 32. « Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. »

            En voyageant en Palestine, dans le désert de Juda, j’ai remarqué les troupeaux conduits par les bergers. Ils étaient tous les bédouins vivant dans les huttes. On dit que le berger les garde ensemble pendant le jour. Mais quand le soir vient, il les sépare et les met dans les différentes bergeries. D’abord, quant aux brebis, comme elles ont les poils abondants et forts, on les met dans une bergerie à claire-voie dans laquelle l’air frais peut bien circuler. Quant aux boucs, on les met dans une bergerie bien fermée, car ils n’ont pas de poils suffisants pour se protéger du froid. En tout cas, Jésus donne cette parabole de la fin des temps avec cette image du berger séparateur. Au dernier temps, Jésus séparera les brebis et les boucs comme le berger sépare les brebis et les boucs. Si nous considérons la différence de la nature entre ces deux groups d’animaux, ce serait comme ce tableau suivant : D’abord la brebis a le poils blanc, tandis que le bouc a le poil noir. La brebis aime se situer en bas, alors que le bouc préfère de se promener en haut. La brebis n’a pas besoin d’un lieu au cou, car elle est par nature docile et obéissante au berger, alors que le bouc en a besoin, car il ne suit pas naturellement le berger et a l’instinct de s’en aller. La brebis ne se heurte pas avec sa corne, mais le bouc récalcitrant se précipite et se heurte contre tout objet en face. On dit aussi que la brebis aime de l’eau, tandis que le bouc aime l’herbe parfois toxique telle que la cigarette sèche.

Alors le Fils de l’homme mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » La brebis sont impuissante et faible par rapport au bouc robuste et fort. Mais le roi déclare que le royaume de Dieu lui appartient. Les brebis sont petites et faibles, mais elles sont dociles et obéissantes, ce qui les fait devenir héritiers du royaume de Dieu. Une enfant sentais que le monde est si injuste, car à ses petits yeux, il paraissait manquer davantage d’amour. Mais c’est le phénomène du monde déchu. Mais ce n’est pas la peine de se désespérer, car Dieu est avec les faibles. Par exemple, par rapport aux enfants de Caïn forts dans leur civilisation, les enfants de Seth étaient si faibles et n’avaient peu d’éclats. Mais Dieu était avec ceux-ci, au lieu d’être avec ceux-là. Hénoc et Noé que nous avons appris comme témoins de foi dans Hébreux 11, sont parmi ces descendants de Seth. Il en était de même pour faible enfant, Isaac. Isaac écoutait toujours son père docilement. A son jeune âge, il dit à son père, « père, il y a le feu et le bois, où est la brebis ? » A la demande de son père sur le mont de Morya, c’est l’endroit de Jérusalem actuel, il se laissa coucher et s’apprêta à être égorgé. Abraham son père était si protecteur qu’Isaac dut rester célibataire jusqu’à l’âge de 40 ans avant qu’enfin il se marie avec Rébecca, sa femme de foi. Pendant sa nomade, Dieu le bénit et le fit réussir à avoir le puit partout où il alla, mais sans cesse il le céda aux ennemis. A son époque aussi bien que de nos jours, en Palestine, l’eau est la ligne de vie des habitants. Mais Isaac céda le puit aux ennemis sans cesse. Par contre son frère Ismaël était si beau et robuste en tant que tireur à l’arc. Sa mère choisit selon le critère humain, une belle Egyptienne de forte nationalité qu’elle lui donna comme femme. Le plus faible et petit homme aurait dû être Jésus. En venant à terre, il ne trouva aucune place, puis choisit la crèche pour se coucher. Mais sa vie était tout le temps le royaume de Dieu.  

            Alors qu’avaient fait les brebis concrètement pendant leur vie ? Regardez les versets 35-37. « Car j’ai faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus vers moi. » Mais les brebis ne purent se souvenir de ces actes, et alors, elles vinrent dire, « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? » Ils continuèrent, « Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? » Alors, le roi leur répondit, « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

            Réfléchissons sur cette parole en deux parties. D’abord à qui donner ? Ensuite nous le verrons, quoi donner ? D’abord, à qui donner ? Je voudrais attirer votre attention au fait que Jésus dit de mes frères. Il s’agit du peuple qui est racheté par son sang. Il est le peuple de Dieu. Certains de ce peuple ont faim et soif et sont persécutés, malades et emprisonnés. M. Elie Kim de Moscou dont le visage nous est inconnu vient d’être rappelé à Dieu. Nous devons prier que sa collaboratrice Missionnaire Anna et ses quatre enfants aient la foi de résurrection à ce moment critique. Si nous apportons notre petite offrande pour eux. L’homme a tendance de se comparer avec les autres et se sent supérieur aux autres. Alors, il se sent facilement inférieur. Nous devons surmonter notre sentiment de supériorité et d’infériorité, et venir vers nos frères leur donner ce qu nous pouvons. Le fait que Jésus dit « si c’est à l’un de ces petits, c’est à moi » signifie son exhortation que nous devenions petits. Jésus veut que chacun de son peuple s’abaisse au niveau de ces petits. Combien est-il difficile pour l’homme de s’abaisser ? Le géant ego rend cela toujours difficile. Mais il y a un moyen. C’est la prière en larme. Depuis trois mois, notre église CBC a une direction d’avoir une réunion de prière nocturne de 11h à minuit du samedi. A l’heure du commencement du sabbat, en obéissant à la parole de Jésus, « Dieu ne ferait-il point promptement justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? » beaucoup de membres sont venus prier à haute voix. Personnellement, cette prière me fait avoir la force de servir le message du lendemain. Mon géant ego se brisant, je trouve qu’à la fin, je suis devenu plus petit au bout de cette prière. Chers frères et sœurs, je ne saurait trop parler de l’importance de la prière commune comme celle des chrétiens primitifs, si nous voulons voir la gloire de Dieu par la double œuvre cette année. La prière de Jésus est vraiment émouvant. Elle est tout à fait altruiste. Sur le chemin de la croix, en voyant les femmes pleurer pour lui, dit de ne pas pleurer pour lui mais pleurer pour elles-mêmes et leurs enfants. Dans la souffrance extrême et le maltraitance des humains, Jésus ne pensa pas à lui-même, ni se révolta, mais s’intéressa à la douleur de sa mère et lui confia un de ses disciples comme son fils. Jésus garda sa petitesse jusqu’au bout. Il pensait que le bâton de Dieu son Père était sur lui.

            Mais ne croyons pas que le Christ réserve son amour à une seule classe. Il s’identifie avec chaque enfant de l’humanité. Il est devenu membre de la famille terrestre pour que nous puissions devenir membre de la famille céleste. En tant que Fils de l’homme il est le frère de tous fils et de toute fille d’Adam. Selon Elle White, « ses disciples ne doivent pas se sentir détacher du monde qui périt autour d’eux. Ils font partie du grand tissu de l’humanité ; le ciel les considère comme les frères des pécheurs aussi bien que des saints. » Toute l’humanité, quelque soit la couleur ou la race, est la création de Dieu et chacun doit considérer les autres comme ses frères ou sœurs. J’ai été touché par la famille de M. Joseph et Maria Sohn en Israël. Je n’ai pas pu avoir le sentiment d’affinité à l’égard des Juifs vêtus noirs. Cela était trop étranger pour moi. Un pasteur coréen qui était notre guide les a appelé corbeau tant ils étaient noirs. Mais Missionnaire Joseph et Maria les aimaient comme leurs frères et les servait de tout leur cœur. Les Juifs sont pour eux de « mes frères » dits de Jésus. 

            La présence de Jésus dans chacun de l’humanité est une chose merveilleuse. Jésus dit : je suis là dans l’un de ces plus petits. Devant Jésus, personne n’est négligeable. Chacun a une valeur équivalente à l’univers devant Jésus. N’est-ce pas fantastique ? Que ce soit un mendiant, que ce soit un petit bébé sans force, que ce soit un exclu, sur son visage se reflète Jésus. Jésus veut que nous le voyions. Depuis la chute d’Adam, le visage de l’homme est défiguré. Il est défiguré physiquement et spirituellement. Cela a beaucoup attristé Dieu qui lui a insufflé son image. Ces jours-ci nous apprenons chaque matin l’histoire de Noé. Nos enfants aiment beaucoup l’histoire du grand-père Noé entouré des animaux de toutes sortes. Mais l’histoire de Noé nous raconte que Dieu s’attrista de la méchanceté de l’homme et déclara que son Esprit ne demeurera plus en eux. On ne peut plus voir l’image de Dieu dans l’homme. Mais après le déluge, Dieu changea son avis, et dit qu’il ne détruira plus le monde par le déluge, car il sut que depuis son enfance, l’homme est incliné au mal. Cela signifie que Dieu décida de demeurer en l’homme, malgré la méchanceté de celui-ci. Jésus, en venant dans le monde, se reflète dans le visage de chacun de l’humanité.

            Puis deuxième partie de mon message, c’est quoi donner ? Or, si nous réfléchissons sur la parole de Jésus, il nous se pose une question. Il s’agit de la compensation du royaume à l’échange d’une œuvre bonne. Est-ce que nous obtiendrons l’héritage du royaume de Dieu en contrepartie de nos bonnes œuvres ? Si nous donnons un billet de 10 euros pour une personne affamée ou au cas où nous sommes riches, si nous donnons des millions euros pour l’action contre faim, serons-nous récompensés comme étant inévitable héritier du royaume de Dieu ? C’est à peu près comme le cas d’indulgence au moyen âge. Pendant le voyage en Israël, devant l’université de Jérusalem sont inscrits les noms de tous les bienfaiteurs qui apportaient l’argent de contribution. Seuls ceux qui ont apporté plus d’un million de dollars y étaient inscrits, a-t-on dit. Il y en a à peu près plus de 200 à ma vue rapide. Eux qui ont donné au profit des étudiants pauvres sont-ils tous maintenant les héritiers du royaume de Dieu ?

            Matthieu 5 :6 dit, « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. » Nous ne pouvons pas négliger l’aide matériel aux âmes physiquement affamés. Mais Jésus dit, « il y a toujours les pauvres dans le monde » puis exhorte les gens à s’intéresser aux choses spirituelles au moment où Marie vint verser son huile sur lui en l’interprétant comme un acte en vue de préparer son sépulture. Nous ne pouvons pas négliger l’aide matériel pour ceux qui en ont besoin. Mais nous ne devons pas négliger l’aide spirituel auquel nous sommes appelé. En fait, les mots que Jésus utilise ont tous les doubles sens physique et spirituel. Par exemple, la faim peut devenir le manque du pain aussi bien que le manque de la parole. Nous ne pouvons pas espérer la récompense de la vie éternelle en raison de notre aide matérielle, sinon Dieu sera trop donnant donnant. Mais nous pouvons nous préparer à la vie éternelle dans le royaume de Dieu en apportant l’aide spirituel.

            En passant dans la rue, vous voyez les mendiants qui suscitent en vous quelque pitié et vous cherchez quelques monnaies dans vos poches. Cela est bien possible, et parfois si votre cœur est ému, vous leur ferez les aumônes. Mais il y a pleine de gens souffrants et malade et exclus de la société qui passent près de vous dans la rue. Ils ont faim de la justice, il ont soif de la justice. Dans la rue, dans vos classes, dans vos lieu de travail. Ce sont tous des petits qui attendent que vous veniez et donniez quelques choses salvatrices de leur âme. Si vous apportez la nourriture spirituelle à une âme affamée, vous êtes dignes d’être appelés bénis du Père et les justes.

            Parmi beaucoup de question posé par les étudiants est cette question : que se passera pour les gens qui n’avaient pas connu Jésus, si Jésus est la seule clé du salut ? A mon avis, cette parole nous donne une des réponses. C’est que tous ceux qui aidaient ceux qui sont démunis avec le cœur sincère auraient été récompensés par Dieu, à condition que comme Jésus parle au sujet de l’aumône, la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite, c’est-à-dire pour ne pas montrer aux hommes. Selon la Bible, même les non-croyants ont la loi écrite dans le cœur, c’est la conscience. Dieu juge selon la conscience. Mais à mon avis, une fois que le peuple de Dieu sache la justice de l’homme a moindre valeur en face de la justice divine qui s’est révélé par l’amour sacrificiel de Dieu par son Fils Jésus, il faut réagir différemment. Ils doivent pratiquer l’amour spirituel à tous ces petits.

En effet, ce constat de Jésus, « à l’un de ces plus petits, si vous le faites, c’est à moi que vous le faite » nous en dit long que l’aide dont il mentionne est l’aide spirituel, car qu’est-ce que nous faisons à Jésus, si ce n’est notre sacrifice entière. Comment aider alors quelqu’un spirituellement ? Dieu donna à Noé la dimension concrète de son arche pour qu’il l’exécute. Par notre fondateur, feu Dr Lee, Dieu détermina une dimension de notre arche de CBC. Sa devise d’héritage spirituel se résume en ces mots « retour à la Bible », puis se précise par ces moyens triples : 1 :1 étude, l’écriture du témoignage et le pain quotidien. Beaucoup de jeunes malades de péché et souffrant du non sens de vie pouvaient trouver la guérison et vivre une vie victorieuse et triomphante par ces moyens. Surtout l’écriture du témoignage contribuait énormément à la délivrance de leur esclavage. Une de nos collaboratrices, en écrivant son témoignage de vie en 50 pages en vint à s’apercevoir de quel péché elle souffrait consciemment et inconsciemment dans son passé et à finalement résoudre son problème d’angoisse profonde dans sa vie. En 1987, je me souvient que j’ai écrit moi aussi 30 pages du témoignage de vie, ce qui m’a dévoilé mon problème qui m’a accablé subrepticement et chroniquement : le sentiment de culpabilité profond. Ainsi mon cœur fut préparé avant de partir en Corée pour l’entraînement spirituel durant lequel j’ai reçu cette parole si puissante de Romain 8 :1, qui disait : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ Jésus. » Tout le sentiment de culpabilité disparut et je devint une nouvelle créature. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes y compris moi.   
           
Dans l’église primitive, il advint un jour que le conflit concernant la nourriture s’éclata. En effet, les veuves des Juifs hellénistes furent négligées dans le service de la table. Alors, les apôtres auraient pu se précipiter pour résoudre ce problème et fournir la nourriture suffisante aux veuves concernées. Mais que firent les apôtres ? Comme nous avons appris le premier jour de la conférence des disciples de l’an 2010, c’était qu’ils persévéraient dans la prière et dans le service de la parole de Dieu. Les apôtres comprirent que la nourriture est un des problèmes majeurs pour l’humanité. Donc ils ne le négligèrent pas, mais ils le déléguèrent en désignant les diacres au nombre de 7. Mais eux ils comprirent que le plus important était la nourriture spirituelle. D’où leur concentration à la prière et à la parole.

            En fait, dans cette parabole, Jésus souligne l’importance de l’intérêt des disciples porté aux autres. De multiples occasions nous seront fournies pour que nous pratiquions l’amour de Dieu dans ce monde, mais malheureusement, la plupart des cas sont omis par nous à cause de notre inattention. Nous devons dresser notre système de nerf pour nous laisser sentir les besoins physiques et spirituels des autres. Puis nous devons nous y rendre. Jésus ne dit pas que la personne affamée vint vers vous, et vous l’avez donné à manger. Il dit, « car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. » Nous devons donc chercher ceux qui ont faim. Ces jours-ci, peu de gens manifestent sa faim et sa soif si ce n’est celles d’ordre matériel. Mais si nous cherchons, il y a tant de jeunes qui ont faim et soif de la justice, car leur âme est dans la détresse profonde. Nous devons chercher et inviter ces jeunes à l’étude de la Bible et leur donner la nourriture délectable pour que leur âme soit rassasiée, et leur demander, « ne veux-tu pas écrire le témoignage ? » jusqu’à ce qu’en l’écrivant leur âme soit délivrée. Pour cela il faut revêtir de l’esprit de force, d’amour et de sagesse, sans avoir l’esprit de timidité. Un frère a utilisé la visite chez ses parents comme une visitation spirituelle et invita sa sœur au culte. Malgré une longue distance, celle-ci vint. C’était une miracle qu’elle se lève et vint une si grande distance en vue de participer uniquement au culte. Elle eut faim de la nourriture, et vint la prendre et s’en retourna. Son frère eut de la joie. 

            Regardons maintenant le cas de boucs. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges. » Nous nous disons que l’égoïsme est la décision personnel. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Ici, Jésus mentionne l’existence d’un malin, le diable. De la même façon que pour les brebis, Jésus dit, « Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire. J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Ils étaient tous ignorants des besoin des autres, et ils vivaient leur propre vie égoïste. Ils ne donnaient pas la nourriture, alors qu’ils voulaient se rassasier du pain de vie. Ils ignoraient le besoin de la soif de la parole des assoiffés, en jugeant uniquement leur apparence. Ils fermaient leur maison pour ne pas accueillir aucun de ses frères et sœurs qui sont de l’origine étrangère, eux qui sont autochtones ayant plein droit. Ils virent que les gens sont dénudés et honteux spirituellement, mais ils ne voulurent pas leur donner de quoi les couvrir, le sang de Jésus. Ils virent que les gens sont malades de péché, mais cela ne les regarda pas. Ils étaient emprisonnés, mais personne n’y alla pour les consoler et donner le message de délivrance. Alors quelle était la sentence de Jésus ? Le verset 44 dit, « Alors ils répondront eux aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim ou soif, étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas rendu service ? Alors il leur répondra : En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Voici la conclusion de toute cette histoire. « Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » Il n’y aura plus d’excuse pour dire : j’étais si occupé, j’étais moi-même malade, ou personne ne m’en a parlé. 

            En conclusion, vue cette parabole, il n’y a que deux sortes de gens, brebis et boucs, pas des êtres intermédiaires. Ces deux sortes se mêlent pour vivre dans le monde. Mais au dernier jour, Jésus sur le trône les sépare. Romain 2 :7,8 dit, « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire l’honneur et l’incorruptibilité ; mais la colère et la fureur à ceux qui par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. » Dans cette parabole de brebis et boucs, ceux qui vivent pour le but altruiste iront au royaume de Dieu éternel, et ceux qui vivent pour le but égoïste iront au châtiment éternel, ces deux extrémités diagonalement opposés. Nous ne pouvons changer notre petite habitude, bouger même une petite doigt. A plus forte raison notre mode de vie. Comme si l’occident est si éloigné de l’orient, les extrémités du jugement de Dieu se sont éloignés l’une de l’autre. Nous ne savons pas notre destinée de la fin. Mais une chose est claire, c’est que si nous vivons pour le besoin des autres et consacrons notre vie pour ce but, Dieu nous a destiné au royaume de Dieu. Mais si nous vivons pour mon besoin propre sans nous intéresser à ceux des autres, notre fin sera un inexorable jugement. On ne sait pas si le Christ viendra aujourd’hui ou demain. Il est nécessaire pour nous de nous préparer au jugement éternel de Jésus. Il est nécessaire à ce moment pour nous de vérifier notre but de vie et le rectifier au cas de sa fausseté. S’intéresser aux autres signifie édifier l’église qui est le corps du Christ. Dans le monde postmoderne, l’individualisme domine de plus en plus, et cette tendance s’infiltre même dans l’église. Souvenez-vous que les premiers chrétiens persévéraient dans la prière commune et la fraction des pains. Beaucoup de chrétiens vivent leur vie de foi individuelle sans se soucier des autres. Nous tous ici présents vivrons à peine 10 ans ou 20 ans maximum ensemble sur cette terre. Quelle sera notre rendez-vous final ? Si nous sommes rachetés par le sang de Jésus nous devons respecter le corps du Christ en nous édifiant les uns les autres avec son amour, de peur que nous soyons des boucs devant son trône. Par l’étude de la Bible et l’écriture du témoignage recevant des commentaires nous pouvons changer dans notre nature coupable. Nous pouvons être pleinement libérés et devenir même une source de bénédiction parmi beaucoup de gens dans notre entourage. Que Dieu vous bénisse, afin que vous sachiez d’abord qui vous êtes, le pécheur le plus petit, puis comme ce message, à qui donner, et quoi donner.  

Thursday, January 21, 2010

Questionnaire pour 31/01/10

LE SERVITEUR DES SERVITEURS

Jean 13:1:-38
Verset Clé 13:16

1. Lisez le verset 1. Comment l'amour inchangeable de Jésus fut-il ici exprimé? (Hé 13:8) Quelle oeuvre le diable fit-il déjà dans le coeur de Judas? (2) Regardez les 21-30. Pourquoi pensez-vous que celui-ci devint sa victime? (27) Comment Jésus l'aida-il jusqu'au bout?

2. Lisez le verset 3. Que sut Jésus? Que cela nous enseigne-t-il de la personne de Jésus? Lisez les versets 4-5, 16. Mais que fit Jésus? En quoi cet acte semble-t-il ironique, en sorte que Simon ne l'accepta? En quoi le serviteur n'est-il pas plus grand que le maître? Qu'en nous dit donc long ce service de Jésus?

3. Quels sont les mots de Jésus? (7,8) Que signifient-ils? Quelle était la réaction de Pierre? Mais pourquoi n'eut-il pas besoin de se laver tout le corps? Que signifie de se laver les pieds (10)? Et en quoi est-ce important pour l'homme?

4. Lisez les 12-17. Quelle est la relation entre Jésus et ses disciples? Qu'explique Jésus au sujet du lavage des pieds? (14) Lisez les 18-20. Comment Jésus regarda-t-il la trahison de Judas? Quelle est la raison de ce propos répété? (10, 18,21)

5. Lisez les 31-38. Que signifie que Jésus a été glorifié et que Dieu a été glorifié? Que signifie que Dieu le glorifierait? Que signifie la parole faite aux leaders ici répétée? Quelle était la réaction de Pierre? Mais que prévint Jésus? (38)

6. Lisez le verset 34. Quel commandement Jésus donna-t-il? Pourquoi est-il nouveau? Quelle ressemblance de syntaxe se trouve entre ce commandement et la requête du pardon dans "notre Père" enseignée aux disciples? (Lc 11:4) En quoi cette association dans votre vie sera-t-elle une condition de bonheur? (Cf. v. 17)

Tuesday, January 19, 2010

Questionnaire pour 24/01/10

A L'UN DE CES PETITS

Matthieu 25:31-46
Verset Clé 25:40

1. Lisez le verset 31. Que fera Jésus, quand viendra la fin des temps? Quelle différence y a-t-il entre sa première venue et sa seconde venue? Lisez le verset 32. Que fera-t-il plus concrètement? Quelle est la différence entre les brebis et les boucs par leur nature animale?

2. Lisez le verset 33 et les suivants. Que font les gens qui s'apparentent aux brebis? Quelle est la récompense destinée à ces gens?

3. Du point de vue de la relation, en quoi cette relation entre la brebis et les secourus est-elle différent de celle entre berger et brebis? Mais pourquoi cette rencontre ou relation est-elle déterminant du salut?

4. Lisez le verset 40. En quoi ce secours n'est-il pas venu de la foi légaliste, c'est-à-dire celle en le salut par les oeuvres, mais de la foi en la grâce?

5. Dans l'acte du secourant, que pouvons-nous apprendre de plus? En quoi donc est-il important de prendre l'initiative à l'égard des démunis?

6. Lisez le verset 41 et les suivants. Qui sont ceux qui s'apparentent aux boucs? Que font-ils pour être condamnés à l'éternité? Pourquoi? Dans ces deux conséquences diagonalement opposées, comment est révélé l'importance des actes inconscientes des croyants dans leur vie de tous les jours? (Mt 6:3)

Sunday, January 10, 2010

Message de 10/01/10


VŒUX ET SALUTATION

Hébreux 13 :1-25
Verset Clé 13 :8

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. »

Les semaines précédentes, nous avons appris les hébreux 11 et 12. Permettez-moi de vous citer de nouveau les versets clés de ces deux leçons. « La foi est l’assurance de ce qu’on espère et la démonstration de ce qu’on ne voit pas. » Pendant la conférence, Abraham avait cette foi, pour croire que sa descendance sera comme les étoiles du ciel. Un de nos jeunes – vous connaissez son nom – a confessé qu’il aura le diplôme qu’il voulait abandonner en faisant valoir son don de mémoire. Que Dieu lui accorde la bonne santé qui est fragilisé quand il a voulu faire la prière matinale ! La leçon suivante a eu pour verset clé : « Les yeux fixés sur Jésus. » Pendant la conférence, les Israélites étaient en face de la captivité en Babylone. C’était la crise de la nation. Ils étaient découragés. Mais suivant la parole prophétique d’Esaïe, ils fixèrent leurs yeux sur Dieu. Alors, dans l’épreuve, ils purent avoir la foi en ce Dieu qui viendrais avec puissance. Jésus est Dieu. Il a choisi le chemin d’opprobre. Mais la mort ne put le retenir. Il fut ressuscité. Ainsi, il vient avec puissance pour son peuple. Cette année, nous prévoyons des épreuves difficiles et des tribulations. Mais selon la parole de la semaine dernière, ce ne sont que des corrections données en notre faveur. Donc, nous n’avons pas besoin de nous en décourager. Nous n’avons qu’à fixer nos yeux sur Jésus et qu’à courir la course, jusqu’à ce que Dieu nous multiplie, selon le but de la création de Dieu. En effet, Genèse 1 :28 était très puissant pour moi, en commençant l’année. Il montre la claire volonté divine de bénir tous ceux qui exercent la mission. De plus, la mission nous est donné pour notre bonheur. Donc, il nous faut la porter non avec tristesse, mais avec joie. Alors, il viendra avec puissance. Il est sûr que l’année 2010 que nous portons avec un clair sens de mission sera une année de bénédiction et de victoire. Aujourd’hui, nous allons méditer le chapitre 13, en le divisant en trois parties. D’abord, l’amour fraternel à pratiquer constamment, Ensuite, Jésus le Seigneur immutable. Enfin, vœux et salutations. Parmi les paroles de ce chapitre, il y en a qui nous paraît difficile d’accepter. Le dernier mot de l’épître, le verset 22 dit « je vous demande, frère, de supporter cette parole d’exhortation. » Si on voit une autre version, il est dit, « je vous demande de faire bon accueil à ces paroles. » Quoi qu’un dur aliment à digérer, que Dieu vous aide à faire bon accueil à ma première exhortation de 2010 adressée à vous. 

Premièrement, persévérez dans l’amour fraternel. Regardez le verset 1. « Persévérez dans l’amour fraternel. » Il y a plusieurs devoirs que les chrétiens sont appelés à accomplir dans leur vie. L’amour fraternel est un des premiers devoirs des chrétiens. Si nous étudions la vie de Jésus, on ne saura trop souligner ce devoir. A la veille de sa crucifixion, Jésus aima les siens. La Bible dit qu’il les aima jusqu’au bout. Comme notre amour est changeant ! Il est comme ce rocher qui chauffe le jour et refroidit la nuit. Mais l’amour de Jésus était constant et ce jusqu’au bout. Il aimait même Juda, le traître, jusqu’au bout. Jésus lava les pieds malodorants des disciples, puis leur dit, « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Pourquoi devons-nous aimer les frères et les sœurs ? La réponse est que même si nous sommes peu aimables, Dieu nous a aimé en envoyant son Fils unique et nous a aimé jusqu’à faire mourir son Fils sur la croix. Nous avons tendance de nous dire que nous sommes aimables, c’est-à-dire, n’ayant commis aucune chose désagréable. C’est-à-dire des gentils, pas des méchants. Mais ce n’est que la fierté humaine. Au fond des choses, nous sommes peu aimables aux yeux de Dieu, ou plutôt, nous sommes odieux et haïssables aux yeux de Dieu. C’est la réalité spirituelle au blanc de laquelle nous devons regarder, comme un devoir fondamental d’un chrétien. Mais Dieu ne nous a pas jugé, mais plutôt nous a aimé, et ce jusqu’à sacrifier son Fils sur la croix. C’est la raison pour laquelle nous devons aimer les uns les autres.

Regardez de nouveau le verset 1. Un des mots les plus usités dans l’épître des Hébreux est « persévérer. » Précédemment, il est dit, « Courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposé. » « Considérez celui qui a enduré une opposition contre sa personne », etc. L’endurance et persévérance est la facteur primordiale de la foi. En effet, il n’y a personne qui naisse ayant foi. La foi ne naît pas, mais la foi se fait. Comment ? Par l’endurance.Le jeune homme qui déserte à la première difficulté dont le président de la république fit allusion n’apprend jamais la foi et il reste victime du sort. Par l’envoie des difficultés, Dieu nous éprouve et nous corrige. Si nous persévérons et endurons ces difficultés, nous pouvons grandir comme géant de la foi. Si nous désertons devant ces difficultés, nous resterons comme d’éternels pions en matière de la foi. Par la foi, nous devons pratiquer l’amour fraternel. Nous ne devons pas déserter, à n’importe quelle raison que se soit, l’amour fraternel. Car l’amour fraternel est pour un chrétien, la respiration indispensable pour son poumon et pour sa vie. D’où mon exhortation de venir aussi souvent que possible à la maison de Dieu pour rencontrer et causer avec le peuple de Dieu, comme ce serviteur qui abandonne son habitude d’entrer et sortir par la portail de l’immeuble pour son presbytère et qui passe tout le temps par le chemin de l’église pour y rencontrer les membres de l’église et causer avec eux.

« N’oubliez pas l’hospitalité » dit le verset 2. Autrefois, dans la campagne en France, on installait sur table un couvert en réserve, en vue d’accueillir un voyageur qui frappait la porte à l’imprévu. L’hospitalité est toujours agréable. Paul, dans ses épîtres, ne cessait de répéter l’importance de cette vertu. Il disait par exemple, Romain 12 :13, « Subvenez aux besoins des saints. Tâchez d’exercer l’hospitalité. » L’hospitalité est lié au logement. Par exemple, Philémon 22a : « Prépare-moi un logement » se traduit autrement, « prépare-toi à me donner l’hospitalité. » Pourquoi cette vertu est-elle importante non seulement de l’avoir, mais surtout de la pratiquer ? Verset 2b dit, « car en l’exerçant, quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges. » L’histoire d’Abraham qui avait accueilli trois voyageurs est très célèbre. Quand Abraham vit de loin trois voyageurs, il courut vers eux et les invita sous sa tente et leur fournit le repas bien apprêté avec le veau gras et du miel, et lui-même se tenait debout en les voyant régaler le repas. La scène où Abraham courut ici et là en disant « vite, vite » et en faisant onduler ses cheveux gris est vraiment belle. C’est la joie du ciel qui émanait de sa maison. Ainsi, Abraham accueillit les anges, car en effet, ils étaient les anges envoyés. De plus, il en vint à avoir la nouvelle de la naissance de son fils une année après. En étudiant cette parole, je me suis repenti de mon manque de l’hospitalité. Je pensais que je serais hospitalier si ma situation familiale s’améliore, mais je trouve que ce n’est pas la pensée de Dieu. Je suis surpris de trouver que je n’ai même pas pensé à inviter les membres de l’église quand mes deux fils ont réussi leur bac l’année dernière. Dieu m’a dit qu’il faut exercer à tous moment l’hospitalité, si je veux accueillir un jour son ange dans ma maison. 

Le verset 3 dit : « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme étant, vous aussi, dans un corps. » Il y avait un diacre qui était geôlier de la prison. Un jour sa femme a invité un évangéliste à sa maison pour y prêcher. Le diacre geôlier voulait défendre son mode de vie qui était de fumer et de boire. Il lui posa la question. « Où se trouve la partie de la Bible qui interdit l’alcool et les cigarettes ? » L’évangéliste sans dire mot, ouvrit la bible et lui fit lire un verset. C’était le Corinthiens 6 :19, « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit. » L’évangéliste s’en alla, en lui laissant ces mots : « Comment peut-on faire du corps qui est le temple du Saint-Espriut le cheminée rempli de fumée et la cruche plein d’odeur de vin ? » Cette parole était si puissante qu’elle changea son mode de traitement dans la prison  qui était: œil pour œil, dent pour dent. Lendemain où il entra dans la prison, il appela un prisonnier qu’il avait maltraité la veille et lui demanda le pardon, mais le Saint-Esprit lui parlant, il en vint à se courber devant le prisonnier. Celui-ci tellement ému s’embrassa avec le geôlier pour pleurer, puis il devint chrétien, en acceptant Jésus comme son Sauveur. Comment cela peut-il se faire ? Evidemment c’était l’action du Saint-Esprit. Il reconnut qu’il était un prisonnier d’un mode du débauché qui maltraitait son corps. Au fond, nous sommes dans la même situation des prisonniers, car nous étions astreints au péché, mais que Dieu nous a libérés. Nous devons nous souvenir d’eux afin qu’ils soient, quoi qu’astreint dans le corps, libres en esprit.

Ensuite, l’auteur parle de la pureté qu’on doit garder devant Dieu. Le mariage est une sainte institution. Donc, il faut le garder saintement. Le lit conjugal doit être exempte de souillure, car Dieu juge les débauchés et les adultères. Pourquoi il y a tant de divorces ? La raison est simple, beaucoup divorcent pour avoir un amant plus jeune. C’est une débauche. Nous ne devons pas être conformes au mode corrompu du monde actuel. Puis, on doit se garder de la convoitise matérielle. Quand nous décidons quelque chose dans la vie matérielle, nous devons bien examiner de quel motif nous la décidons. Notre conduite ne doit pas être inspirée par l’amour de l’argent. Il faut se contenter de ce que nous avons, en croyant que Dieu ne nous délaissera pas dans le dénuement. En France, les étudiants prennent le job d’été pour gagner leur vie. C’est une bonne chose pour leur autonomie. Mais il faut que leur inspiration soit modérée, car ils ont leur propre travail qui est les études. S’ils sont croyants, ils doivent donner plus à leurs études et à l’œuvre de Dieu, en se contentant de leurs biens actuels. Un étudiant que je connais se leva 2 heures du matin pour distribuer les journaux. Il était très joyeux malgré sa fatigue, car il a pu donner désormais son temps plus librement à Dieu en ayant le minimum matériel fourni par Dieu. Satan travaille par la convoitise matérielle. Proverbes 30 :8 dit, « Eloigne de moi la vanité et la parole mensongère : ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. » Nous devons nous garder de la parole mensongère de Satan qui nous rend vaniteux et ainsi nous fait éloigner de la parole de Dieu. Il faut donc le rejeter avec courage. Le verset 6 dit, « C’est pourquoi nous pouvons dire avec courage : Le Seigneur est mon secours ; je n’aurai pas de crainte. Que peut me faire un homme ? » Le monde nous recommande à bien nous aligner ou associer aux hommes puissants pour subvenir à nos besoins matériels. Mais le croyant ne doit pas adopter ce genre de pensée. Il ne doit pas craindre les hommes, car Dieu lui-même le nourrit chaque jour.

Deuxièmement, l’immutabilité de Jésus. D’abord, regardez le verset 7. « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez l’issue de leur vie et imitez leur foi. » Les conducteurs sont ceux qui sont envoyés pour annoncer la parole de Dieu. Ils sont les humains ayant des fautes et des défauts. Mais ils sont serviteurs de la parole de Dieu. Ils peuvent donner les paroles humaines. Mais au fond, ils ne donnent pas les idées humanistes, car ils veulent vivre pour la gloire de Dieu. Par exemple, imaginez qu’un conducteur vous dise : sortez votre barque pour marcher dans le tempête. Ce peut être une parole humaine sans considération de la faiblesse des hommes. Mais elle n’est pas la parole humaniste, car il veut glorifier Son nom par la vie sainte des ouailles. Les conducteurs ont l’intérêt de conduire les âmes vers Dieu. A moins qu’ils ne soient des mercenaires ou des dupes, la confiance est en quelque sorte certifiée pour ceux qui sont conduits. Donc, les ouailles doivent les écouter. Ils prêchent non seulement des bonnes paroles, mais aussi parfois les paroles dures. Mais il faut les écouter, car ils n’avons pas l’intention de conduire mal leurs ouailles. De plus, il faut considérer l’issue de leur vie. La note de ces mots est « le résultat de leur conduite. » Ce peut être le fruit des âmes converties. Les gens ont tendance de considérer quelqu’un par le côté négatif. Mais nous ne devons pas considérer le côté négatif du conducteur, quoi qu’il existe comme étant un être humain. Il faut considérer leur issue et leur foi, ce qui est le côté positif. Puis il faut imiter leur foi. L’issue de Dr Samuel Lee est l’évangélisation des campus du monde entier. C’était une chose inimaginable pour un petit peuple de l’extrême orient. Beaucoup de gens le critiquaient en raison de son entraînement spirituel lourd. Mais maintenant, nous pouvons constater que beaucoup d’étudiants américains sont devenus de grands arbres robustes grâce à son entraînement donné pendant son vivant. Selon mon expérience, ce n’est point facile d’entraîner le peuple fier d’un pays développé. Mais Dr Lee osa à les entraîner jusqu’à ce que par l’obéissance à la parole divine souvent dure, leur fierté humaine soit brisée. Ils deviennent finalement de grands arbres spirituels. Vu son issue, nous sommes ahuris de ses résultats. Si nous avons pour conducteur commun un si grand serviteur, nous avons tout lieu de l’imiter. Un jour une brebis disait à sa bergère, « je me souviens de tout ce que tu a fait pour moi, et je le ferais moi-même pour mes brebis. » C’est ainsi qu’elle exprima son désir d’imiter la foi du berger. C’est une bonne intention.

Lisons le verset 17 qui s’est écrit dans le même contexte. « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage. » Dieu établit les conducteurs pour veiller au bien des âmes. Il est responsable des âmes et selon le terme de Pierre, gardien des âmes. Il est responsable des âmes confiées par Dieu pour qu’elles puissent vivre une vie fructueuse. Un jour viendra où il devra rendre compte devant Dieu au sujet de ce fruit. Celui qui n’a pas réussi d’aider les âmes à porter du fruit, il sera frappé de grand nombre de coup. Celui qui a réussi d’aider les âmes à porter du fruit, il sera accueilli avec un grand récompense de Dieu. Ce sera un jour de joie et d’allégresse pour ce dernier. Ezéchiel dit que si le conducteur garde le silence devant le péché du peuple, on lui demandera le compte, alors il périra avec le peuple rebelle. Mais s’il parle du péché au peuple, on ne lui demandera pas le compte, alors que le peuple périra seul pour son péché. Le conducteur doit avoir la crainte et le tremblement devant Dieu, en vérifiant s’il agit ou pas  honnêtement devant Dieu, et ce constamment. L’auteur exhorte aux ouailles de faire, en sorte que les conducteurs puissent faire leur travail avec joie et non en gémissant. Si les ouailles ne suivent pas la direction des conducteurs, il leur est difficile d’exécuter la volonté de Dieu. Si les conducteurs gémissent, toute l’église gémit. Et cela ne tournera pas à l’avantage de ceux qui ne leur obéissent pas, quoi que les conducteurs veulent toujours les bénir.  

Lisons maintenant notre verset clé, le verset 8. « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. » C’est ce qu’on appelle l’immutabilité de Jésus-Christ. Il est immutable dans le temps et dans l’espace. Il nous aime et son amour envers nous ne changea point. Même si le peuple se rebellait contre lui, il l’aimait toujours. 2 Timothée 2 :12 décrit bien ce fait : « si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. » Nous sommes changeant et notre amour est conditionnel. Mais Jésus est le même, hier, aujourd’hui et pour l’éternité. 

Si nous sommes le peuple de Jésus, nous sommes appelé à apprendre l’immutabilité de Jésus. Nous devons apprendre à être constants malgré le changement du temps, et malgré le changement de l’espace. Au fur et à mesure que je vieillis, je trouve que mon cœur devient nostalgique. Je cherche le souvenir du passé et je me suis consterné de me souvenir du plaisir éphémère du passé. Ainsi mon cœur se refroidit. Mais quand je prie, il m’a envoyé son Esprit pour que je puisse être chaud de nouveau. Dans le monde, pour réussir, il faut bien se changer comme un caméléon selon la situation. Mais le peuple de Dieu doit savoir être fidèle et constant. Et Dieu donne la réussite finale. Comment pouvons-nous être constants alors que par nature nous sommes infidèles. Le verset suivant nous dit qu’il nous faut demeurer dans la grâce du Seigneur. Nous devons être alertés du manque de grâce dans notre vie quotidienne, causé par le diable. Mais nous sommes faibles. Donc, nous devons reconnaître que nous sommes infidèles, incapables de honorer un petit mot de nos promesses, mais lui supplier de nous rendre fidèle. Alors Dieu vient à notre secours et nous rend fidèles et constants.

A partir du verset 10, l’auteur parle de façon théologique. C’était en partie pour contrecarrer la fausse doctrine ambulante. Il parle du sacrifice de rançon que Jésus avait payé pour le salut des hommes de façon allégorique en se servant du système de sacrifice de l’ancien testament. Regardez le verset 10. Autrefois, les desservants du tabernacle, c’est-à-dire les officiants du sacrifice apportèrent le sang pour le péché du peuple et l’aspergèrent sur l’autel. Puis, ils ne brûlèrent pas le corps sur place, mais l’amenèrent hors de camps pour le brûler. D’abord, les officiants, malgré leur service, ne se tirèrent pas la nourriture. C’est une entière dévotion qui les amena à faire l’office. Bien sûr que les serviteurs sont soutenus matériellement pour leur service de sacrifice. Mais Paul disait qu’il renonça à tout le droit possible, même celui du financement, et il travailla par ses mains pour gagner la vie. Les conducteurs se privent du droit propre en vue de satisfaire le besoin du peuple de Dieu. Ils se privent souvent du temps en famille, ils se privent parfois du temps de dormir. Comme les officiants du tabernacle, Dieu lui-même est l’héritage pour eux.

Mais le fait que les corps des animaux sont brûlés hors du camps a un grand sens. Ces corps n’étaient pas consumés sur la place, mais conduits hors du camps pour y être brûlés. Ce fait se rapporte à la crucifixion de Jésus, le souverain sacrificateur. Jésus devint lui-même l’autel, puis le sang, puis le corps du sacrifice qui fut brûlé hors du camps. Jésus fut amené hors de la ville de Jérusalem et y fut anéanti. L’auteur exhorte donc aux hébreux d’aller en dehors de la ville pour y porter l’opprobre du Christ. Si nous sommes le peuple de Dieu, nous devons nous apprêter à porter l’opprobre du Christ. Moïse était le plus grand exemple. Il estimait en effet que l’opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l’Egypte, car il regardait plus loin, vers la récompense. Jésus fut rejeté par les hommes comme une pierre rejetée par les bâtisseurs. Mais l’histoire nous prouve qu’il devint la pierre angulaire. Nous devons nous réjouir de participer à la souffrance du Christ qui est résiduelle encore ici-bas, étant rejeté par le monde, jusqu’à ce qu’il vienne. La pensée de l’opprobre nous fait peur. Si nous pensons au rejet du monde, ça fait peur. Mais ce n’est pas la peine. Dieu n’abandonne jamais ceux qui se réjouissent de porter l’opprobre du Christ et lui donne la récompense comme il la donna à Moïse.

Encore une fois, la brûlure de la viande du sacrifice hors du camps se rapporte à la crucifixion de Jésus hors de Jérusalem. Mais elle a un autre sens, c’est-à-dire le croyant doit préférer hors du camps, à cause du fait que ce lieu le rapproche plus du royaume du ciel. Le verset 14 dit, « Car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » Nous voyons beaucoup de martyrs dans l’histoire de l’église en France. Plus de 3000 âmes furent jetés dans la Seine lors de Barthélemy à cause de la nouvelle foi évangélique au 16e siècle. Ce sont tous ceux qui sont rejetés hors du camps. Mais ils préféraient ce chemin, car ils savaient que renoncer à la foi véritable et demeurer dans la fausse foi était plus terrible que l’enfer. Ils choisirent de mourir plutôt que de rester dans le donjon de Satan. Eux tous étaient les saints pèlerins qui tendaient vers la cité céleste. Par rapport aux pays nouvellement évangélisés du tiers-monde, quel privilège et héritage avons-nous. Donc, quoi que nous soyons dans les tribulations et les angoisses, ne succombons pas dans le désespoir, réjouissons-nous plutôt d’y participer car ainsi nous verrons la cité céleste. C’est pourquoi donc l’auteur exhorte son peuple à chanter le louange. « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Attaché au confort et à l’aise, les croyants d’aujourd’hui ne voient pas bien la cité céleste. A peine, ils remercient Dieu de ce qu’il leur accorde l’abondance et le bien-être. Mais le sujet de remerciement doit être plutôt notre privation et notre dénuement, car seules ces choses nous purifient pour que nous espérions ardemment la cité céleste.

Troisièmement, vœux et salutations. L’auteur finit son épître par les vœux et salutations. On se salut au début d’année, « mes meilleurs vœux. » Quelles étaient les vœux de l’auteur envers les destinataires hébreux ? D’abord, l’auteur demande aux destinataires de devenir collaborateurs de la prière. Ainsi, le verset 18 dit, « Priez pour nous. » C’était parce que l’auteur et ses compagnons sont convaincus d’avoir une bonne conscience, avec la volonté de se bien conduire à tous égards. Que cette nouvelle année, nous aussi, étant purifié de notre mauvaise conscience, nous nous exhortions les uns les autres dans la prière commune. L’auteur demande aux destinataires de prier aussi au sujet de son voyage, car il voulut se rendre chez eux. Que nous restons, que nous voyageons, que nous mangeons, que nous buvons, ou quoi que nous fassions, nous devons avoir une bonne conscience et le faire pour la gloire de Dieu. Alors Dieu nous bénit à tous égards. 

Ensuite, l’auteur souhaitait que le Dieu de paix les rende aptes à tout ce qui est bien pour faire sa volonté. L’auteur souhaitait qu’ainsi les destinataires soient prolifiques dans les affaires spirituelles. Dans la conférence du début de l’an 2010, nous avons appris la croissance et la vision. C’est certainement la volonté de Dieu qui est mise en nous pour cette année. Matthieu 28 :19 dit du testament de Jésus qui avait quitté le monde, « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » Amener une brebis à l’étude de la Bible en lui témoignant l’amour du Christ est la volonté certaine de Jésus. Donc, nous devons prier pour cela et nous devons prier les uns pour les autres à ce sujet durant tout au long de l’année. Chaque fois que nous rencontrons, nous devons nous saluer les une les autres, « As-tu un étudiant de la Bible la semaine passée ? Que Dieu de paix soit favorable à ton commencement de l’étude de la Bible cette semaine ! »

En effet, ce vœux de l’étude de la Bible n’est pas réalisable par nos propres forces et capacités. Philippe de haute intellectualité, tellement calculateur, ne prenait pas bien soin des brebis. Le Dieu de paix le rend possible. Il nous y rend aptes. Qui est le Dieu de paix ? Le Dieu de paix est celui qui a démolit le mur de l’inimitié par le sang de Jésus et qui a détruit la puissance de la mort en ressuscitant Jésus d’entre les morts. En fait, par la mort et la résurrection de Jésus, Dieu a réconcilié l’homme avec lui et l’homme avec l’homme. Craindre ce Dieu est la vraie sagesse. Souvent, nous sommes confus sans savoir où nous allons ni quoi faire pour conduire les brebis. Mais le Dieu de paix nous rend capables de nourrir les brebis. Jésus est nommé grand berger des brebis. Il nous instruit parfaitement. Que le Dieu de paix nous rende chacun apte à faire ce qui est bien pour faire sa volonté, surtout réaliser tous, y compris tous les jeunes disciples de Jésus, au moins une fois de la seul à seul étude de la Bible dès ce mois de janvier. Amen !

En conclusion, les vœux et salutations sont l’expression de l’auteur pour bénir les destinataires. Au début du message, j’ai parlé de la Genèse 1 :28. Notre Dieu est le Dieu de bénédiction. Le Dieu de paix dont l’auteur des Hébreux parle est le Dieu qui bénit. Nous, le peuple de Dieu doit bénir, non maudire. Je connaît une missionnaire qui dut abandonner la mission, parce qu’elle ne put pardonner à ceux qui lui avaient fait le mal, après longtemps de souffrance psychologique. Que cela nous serve comme un sérieux avertissement ! Habituez-vous de bénir les autres, non les maudire. C’est le devoir d’un chrétien qui a été gracié par le Dieu de paix. Je connaît un autre missionnaire. Un jour, il prit une entrevue personnelle avec son supérieur et obtint de lui l’autorisation d’envoyer son fils à son pays natal. Quelque jour après, ce supérieur a téléphoné à la femme du missionnaire, pour dire que dans l’ordre des choses, il a décidé d’envoyer sa propre fille d’abord. Cela parut injuste pour ce missionnaire. Pourtant, dès la réception de cette nouvelle, il téléphona en privé à la fille de son supérieur, pour lui souhaiter un « bon voyage. » A la manière de Josué Jr dans le théâtre de la novelle année 2010 qui a révélé son nom à la fin, ce missionnaire est moi. Depuis la montée à Paris en 2000, j’avais toujours gardé ce cœur de bénir. J’ai cette conviction que le triplement des membres de CBC à Paris est dû à ce cœur de bénir. Méditer le mal contre quelqu’un ne tournera pas à mon avantage. Si j’ose confesser, c’est mon issue et ma foi personnelle. Donc, je veux débuter cette année encore avec ce désir de bénir les autres. Que Dieu vous bénisse en remplissant vos cœurs de la plénitude du Saint-Esprit et de l’amour brûlant de Dieu tout au long de l’an 2010. Amen !

Wednesday, January 6, 2010

Questionnaire pour 17/01/10


SI LE GRAIN DE BLE MEURT…

Jean 12 :20-36
Verset Clé 12 :24


1.     Regardez le verset 20. Les gens de quelle nationalité étaient parmi les pèlerins ? Que cherchaient-ils en venant ? (cf. 1Co 1 :22) Pourquoi leur venue est-elle significative ? A qui s’adressèrent-ils d’abord ? Et à qui celui-ci s’adressa-t-il à son tour ? Pensez à l’éventuelle raison de ce processus.
2.     Que dit Jésus au sujet de la venue des Grecs ? Pourquoi leur venue est-elle une révélation de l’heure de Dieu pour son Fils ? Citez les versets qui mentionnent son heure dans l’Evangile selon Jean. A quoi se rapporte-t-elle ?
3.     Mémorisez le verset 24. Expliquez le processus de la mort d’un grain de blé pour qu’il produise une plante. Mais pour que cela se produise, qu’est-ce qui est nécessaire au prime abord ? Le martyre dans l’histoire est souvent comparé au grain de blé. Mais peut-on vivre aussi quotidiennement la vie d’un grain de blé ? (1Co 15 :31 ; Rm 8 :13)
4.     Lisez les versets 25-26. Comment ces versets expliquent-ils de façon différente mais à plus long terme le sens de la parabole du « grain de blé » ? Que signifie « servir » Jésus ? Que Jésus dit sur la récompense qu’aura celui qui le suit?
5.     Lisez les versets 27-28a. Comment Jésus lui-même est-il comme un grain de blé ? Que cela nous montre-t-il sur la lutte personnelle de Jésus ? Quel était le désir profond de Jésus ? Sa décision venant de sa prière ? Comment Dieu confirma-t-il sa décision (28b-30)
6.     Lisez les versets 31-33. Que Jésus enseigna-t-il sur la manière dont il va mourir ? Sur son sens ? Que signifie-t-il de jeter le prince du monde dehors ? D’attirer tous (les hommes) à lui ?
7.     Lisez les versets 34-36. Quelle est la réponse de la foule ? Quelle invitation Jésus fit-il ? Que signifie-t-il de marcher dans la lumière ? Pourquoi est-il impératif de le faire ?