Tuesday, March 26, 2013

Quelle drôle parabole...


METTEZ EN PRATIQUE CES PAROLES
Matthieu 7 :1-29
Verset Clé 7 :24

1.      Quelle drôle parabole Jésus allégua-t-il pour ironiser les actes aberrants de ceux qui jugent ? Quel acte leur est plutôt recommandé ? (5)

2.      Quelle autre drôle parabole Jésus donna-t-il pour montrer la déraison de ceux qui dispensent de ce qui est saint aux insensés ? En quoi le voir rejeter par eux est-il l’ignominie ?   

3.      Quels trois actes Jésus recommanda-t-il aux requérants ? Quelle est l’attitude qui est commune à ces actes ? Quelle est la récompense assurée à eux ? Pourquoi est-elle si sûre ? (11)

4.      Quel est ce qu’on appelle le règle d’or du christianisme ? (12) Pourquoi est-il appelé ainsi ? (cf. Es 58 :10) En quoi cela est-il un résumé du partie restante du sermon ? Parmi 4 paraboles concernant l’obéissance, lesquels sont pour la vie en général et lesquels sont destinés aux croyants de Dieu ?

5.      Quel est la première parabole soulignant l’importance de l’obéissance à la parole de Dieu ? Réfléchissez ici sur la minorité des rachetés.

6.      Quel est la deuxième parabole sur l’obéissance à la parole de Dieu ? Réfléchissez sur les vrais fruits. Que signifient les loups ravisseurs ? Quel est le danger de tomber dans leur main ?   

7.      Quel est la troisième parabole sur l’obéissance à la parole de Dieu ? Réfléchissez sur l’hypocrisie qui prive le royaume de Dieu. En quoi faire la volonté de Dieu est-il un acte d’obéissance. Laquelle précise est la volonté de Dieu pour l’humanité ? (5 :13,14 ; cf. Es 54 :2 ; Lc 5 :10b ; Mc 16 :15)

8.      Quel est la quatrième parabole sur l’obéissance à la parole de Dieu ? Que sont « ces paroles » que Jésus mentionne deux fois ? (24,26) Réfléchissez sur la ruine et la banqueroute d’une vie mal fondée. 

Monday, March 25, 2013

Message 24/03/2013


D’ABORD SA JUSTICE ET SON ROYAUME
Matthieu 6 :1-33
Verset Clé 6 :33
« Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. »

Jésus dit de ne pas enlever même un seul iota de la parole. Comme vous l’avez constaté dans le titre, j’ai changé un peu l’ordre du phrase de 6 :33 en mettant d’abord la justice avant le royaume, car me semble-t-il, Jésus, suite à la dernier leçon, met toujours l’accent sur la justice divine. Que Dieu me pardonne. Dans la précédente leçon, Jésus dit que si notre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu. (cette parole était tellement forte qu’un de nos seconds gen l’a considéré dans son témoignage comme un coup de poing. Que nous tous surtout nos second gen français suivent son exemple ce matin !) Une question naturelle se soulève, que se passe-t-il alors de tous ces rites auxquels les Pharisiens se sont si attaché et ce si parfaitement ? Dans ce chapitre, Jésus nous enseigne comment pratiquer la vraie justice par le biais des principales pratiques religieuses qui sont : aumône, prière et jeûne. D’abord quels sont leur sens et leur commune mesure ? C’est ce que nous allons voir dans la première partie. Entretemps, nous rencontrerons la version de Matthieu sur « Notre Père » que nous récitons chaque sabbat. Or, comme refrain de chaque rite, nous le verrons, Jésus souligna que ces rites ont rapport à la récompense. Donc, en passant par la deuxième partie, Jésus enseigne quels sont les vrais trésors pour un chrétien, autrement dit la vraie récompense qu’il doit chercher en vivant sur la terre. Jésus finit son discours, en enseignant à ses disciples comment surmonter leurs inquiétudes habituelles. Au fait, celles-ci sont une des plus grandes barrières qui empêchent de chercher la récompense de Dieu. Entretemps, nous rencontrons le célèbre verset 6 :33 de Matthieu, présenté par Jésus comme mode de vie du vrai chrétien. Que Dieu vous bénisse par cette leçon, afin que vous soyez des chrétiens parfaits dans leurs pratiques religieuses et de saints pèlerins qui tendent vers les récompenses célestes.   

I.              L’attitude digne face aux trois principales activités religieuses

L’aumône, la prière et le jeûne, ces trois pratiques religieuses sont très fréquentes dans la vie spirituelle des chrétiens. Ils se pratiquent à la fois au niveau d’individu et au niveau de l’église. Mais quels sont leur sens ? Si on commence par la conclusion, en un mot, c’est à la fois pour glorifier Dieu et pour goûter la joie du ciel aux pratiquants. Or, quelle est la commune mesure de ces trois pratiques ? Souvent, l’outil ou l’instrument est très pratique pour construire ou réparer quelque chose. Mais il s’avère inutile, si l’utilisateur ne sait pas comment l’utiliser selon le mode d’emploi, d’où la nécessité du bon mode d’emploi.

Si nous lisons le texte, nous pouvons relever quelques mots récurrents dans la description de ces trois activités. Ces mots peuvent être une sorte de mode d’emploi pour ces activités quoi qu’exprimé de façon négative. D’abord, il s’agit du mot « hypocrites ». Les versets 2, 5, 16 nous en parlent. L’hypocrisie se réfère à la pratique de l’acteur d’autrefois de mettre un masque dans son rôle en vue de dissimuler sa propre personnalité. Ce mot « hypocrite » nous rapporte le danger que Jésus prévient à ceux qui pratiquent ces activités religieuses. Ainsi Jésus dit dans le verset 1, « devant les hommes » ou dans le verset 2, « afin d’être glorifiés par les hommes » ou dans le verset 5, « pour se montrer aux hommes. » Toutes ces descriptions se réfèrent au mobile caché d’un hypocrite. Jésus dit au sujet du comportement double des Pharisiens : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloignés de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte en enseignant des doctrines. » Lc 11 :39 dit, « Vous, Pharisiens, vous purifiez le dehors de la coupe et du plat, et à l’intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté » puis le verset suivant dit, « Donnez plutôt l’aumône du fond du cœur, et tout sera pur pour vous. »

Or, ces mots, « du fond du cœur » a une étroite relation avec le mot « hypocrisie. » L’hypocrite n’arrive jamais à faire quelque chose du fond du cœur. Par conséquent, ses actes sont superficiels et ses paroles vacillantes. L’océanologue dit que plus on entre au fond de la mer, on sent le calme absolu qui domine, si bien qu’aucun phénomène extérieur à la surface n’influe plus le courant du fond. De vrai, c’est plutôt ce calme du fond qui influe tout l’océan. Nous ne savons parfois si nous sommes un hypocrite ou menons une vie hypocrite, mais si notre comportement et notre parole change facilement, ce serait une preuve qu’il y a une grande probabilité pour nous de mener une vie hypocrite. Il en sera de même pour le jugement sur les autres.

Réfléchissons les méfaits des activités mal pratiquées par l’hypocrisie ? Ils ont un lien avec le sens de ces activités. D’abord, l’hypocrisie rend nulle la validité des activités aux yeux de Dieu. Jésus dit qu’on a reçu dans ce cas déjà la récompense, autrement dit, qu’il n’y aura pas de récompense véritable. Ensuite, ces activités mal pratiqués rendent faible la foi du protagoniste. Celui-ci est susceptible de tomber dans le carcan de l’œuvre morte, en faisant le combat inutile de l’auto-justification et le combat contre Satan qui l’accuse. Donc, l’unicité du cœur du pratiquant est la source de sa puissance et de la victoire. Quand nous obéissons au commandement de Dieu avec une absoluité, nous pouvons réussir à avoir un seul cœur et en venons à remporter la victoire dans tous les combats. Ensuite, le cœur double prive la joie. Le sens des activités est, comme nous l’avons dit, à part de glorifier Dieu, de faire goûter la joie du ciel aux pratiquants. (Les chrétiens de nos jours sont divisés en pratiquants et non-pratiquants.) Dans la parabole de Luc 18, le péager pria Dieu du fond du cœur. Il descendit plein de joie. Jésus dit qu’il descendit justifié. Mais quel était le Pharisien à côté du péager ? Quand il pria Dieu, à cause de son auto-justification, il ne put prier proprement ; Jésus dit qu’il  descendit non justifié. C’est-à-dire que son cœur est privé de joie. Son activité de la prière ne lui était que la peine. Invalidité, Affaiblissement de pratiquant, non-joie, voici les méfaits des rites mal faits.      

Quant à l’aumône, j’ai entendu que nos plusieurs membres se sentent désolés de voir les pauvres dans la rue. Dieu leur réveille la miséricorde de leur intérieur sûrement. Je ne suis pas contre l’aumône aux SDF, mais ce que Jésus dit ici touche au plus profond problème de l’affaire de l’aumône. L’église primitive s’occupait des pauvres de Jérusalem. Quand tous venaient apporter leur bien pour le partage, il n’y avait, dit-on, aucun indigent au milieu de Jérusalem. La dîme d’église ou le denier de l’église est le même que l’aumône, car elle se dirige naturellement aux nécessiteux. Les Juifs étaient vraiment diligent dans leur pratique d’apporter la dîme. Un jour quand Jésus était devant le temple juste à l’endroit où était le tronc, Les gens y mettaient beaucoup dit la Bible. Puis Jésus dit que la veuve a apporté tout le nécessaire pour vivre. Jésus compta le cœur, tout en négligeant pas le montant de leur offrande. Pour l’aumône, le cœur et le montant sont donc deux aspects importants à considérer. Si nous ne donnons pas quelque centime aux pauvres, cela comptera-t-il ? Puis quant au silence c’est-à-dire non fanfaronnade des pratiquants au sujet de l’aumône, Jésus ajouta, « quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite. »

Si nous faisons l’aumône, la prière et le jeûne, devant les hommes, afin d’être glorifiés par les hommes ou pour nous montrer aux hommes, nous avons déjà reçu la récompense, ce qui fait que nous n’aurons plus de récompenses à recevoir dans le royaume de Dieu. Certains disent, « je ne vis pas la vie de foi en vue d’une récompense. » Mais chacun est conscient qu’il vit pour une certaine récompense. Pour certains, c’est fort, et pour d’autres, moins fort, mais ce désir de récompense est une motivation fondamentale de tous les hommes. Sans voir venir la récompense malgré 10 ans de vie de foi, Abraham s’était accroupi dans le coin sombre de sa tente. On travaille fort pour une récompense quelconque sur la terre. Le chrétien aussi n’est pas exceptionnel. Sa récompense est pourtant différente de celle des gens du monde. Sa récompense réside au ciel. Au bout de compte, on peut dire que toutes les activités religieuses ont pour finalité de gagner le royaume de Dieu. Mais s’il fait les activités religieuses devant les hommes, il reçoit leur récompense dans la terre sous forme de reconnaissance des hommes. C’est une réalité triste mais fréquente pour un nombre des chrétiens de nos jours.   

Nous devons pratiquer les activités religieuses pour glorifier Dieu, c’est leur sens. Cela signifie de hausser la justice divine. Ainsi les pratiquants sont-ils appelés à collaborer pour réaliser cette justice sur la terre. Par exemple, la pauvreté est un résultant de la chute de l’homme. Donc, selon l’économie de Dieu, le riche est invité à partager ses biens avec les pauvres. La dime a presque même sens. Quant à la prière, Jésus recommande à prier que le nom de Dieu soit sanctifié, car il faut que la justice divine perturbée par le péché de l’homme soit restaurée. On jeûne, souvent avec le cœur contrit pour le péché ou avec une requête ardente devant Dieu, d’où son aspect de la justice.  

Parlons un peu plus de la prière, car elle est la pratique la plus usitée des chrétiens. Jésus recommande qu’on prie dans une chambre fermée où personne ne dérange la prière. Les Pharisiens, quand ils priaient, choisissaient un endroit meilleur pour être remarqué des gens et s’y mettant, commençaient à prier à haute voix pour être vus et entendus des hommes. Leurs prières étaient particulièrement longues, car la longue prière leur donnait plus d’air dévot et distingué. Mais Jésus dit qu’on ne doit pas prier ainsi, mais on doit prier intimement avec Dieu dans une chambre fermée. Il dit aussi qu’il ne faut pas prier en répétant les paroles vaines. Ce sont les païens qui prient ainsi, en se faisant illusion qu’ainsi par la force des mots, ils soient exaucés. En fait, si nos paroles sont entendues et répétitives, la prière perdra la force. L’homme est charnel et a tendance de se monter. Il a la tendance d’être superstitieuse sur la multiplicité des mots. Sachons néanmoins que l’enfermement n’est pas l’unique façon de prière. Souvent la Bible recommande de se réunir pour prier. C’est surtout lorsqu’il y a les sujets très importants dans l’église. Jésus dit, « là où deux ou trois sont assemblée en mon nom, je suis au milieu d’eux. » La parabole d’un péager et d’un Pharisien qui prient dans le temple nous suggèrent aussi la prière de deux personnes dans un même lieu. Les apôtres, après l’ascension de Jésus, se réunirent pour prier devant Dieu, avant qu’ils reçoivent selon la promesse, le Saint-Esprit à la Pentecôte.  

Matthieu inséra la prière « Notre Père » dans le sermon sur la montagne, tandis que Luc l’en sépare. Luc dit que les disciples étaient très curieux de la vie de prière de Jésus. Au fil du temps qu’ils suivaient Jésus comme disciple, ils remarquèrent que tout ce que Jésus priât Dieu, Dieu l’écoutait. Alors, selon l’autre évangile, avec une grande soif de connaître ce mystère, ils vinrent auprès de Jésus et lui demandèrent comment prier. Alors Jésus donna un prototype de la prière. Cette prière est très courte, en sorte que nous la répétons à peine en une minute. Mais elle comprend une grande vérité. Elle se compose en deux parties : d’abord la prière pour Dieu ensuite, la prière pour les besoins humains.

D’abord pour Dieu. Avant tout, il faut savoir que « Notre Père » est celui à qui nous adressons nos prières. Qui est donc Notre Père ? Il est le Souverain de l’univers et de l’humanité. Il est le Tout-puissant Créateur. Jésus dit aussi « Père qui est aux cieux ». Toutes les idoles fabriquées par les mains des hommes ainsi que les hommes puissants demeurent sur la terre et périssent dans la terre. Mais notre Dieu est assiégé dans le ciel. Il est assiégé sur le trône éternel de la gloire. Il est l’Eternel des armées. Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Si nous reconnaissons donc à qui nous prions, nous ne devons pas venir n’importe comment, mais d’une manière digne. Comme il est notre Père, nous pouvons venir avec une grande affinité et avec toutes sortes de nos requêtes, comme le bébé demande à son père tout ce qu’il désire. Mais d’un autre côté, nous devons peser nos mots pour les exprimer devant lui avec crainte et tremblement, car il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. C’est un peu comme Néhémie qui se recueillit un instant avant d’exprimer ses souhaits au roi qui le questionna.      

Le premier sujet de prière est « que ton nom soit sanctifié. » C’est le sujet le plus grave de l’humanité. Depuis la chute de l’homme, le nom de Dieu est tombé par terre. Personne ne manifeste le respect digne au nom de Dieu. Le nom représente l’autorité. Si nous reconnaissons son autorité dans nos vies, c’est-à-dire, c’est lui qui dirige nos vies, nous en venons à sanctifier son nom. Le mot sanctifier implique de mettre à part quelque chose. L’apôtre Paul dit que le peuple était sanctifié, car il fut mis à part comme les êtres spéciaux. Nous devons mettre à part notre Dieu. Nous devons l’aimer, l’adorer et le servir comme un être spécial. Il doit occuper la première place de notre cœur. Il doit être l’unique objet d’adoration dans nos vies.

Ensuite, viennent deux sujets liés à cette première prière. « que ton règne vienne. » Notre Dieu est le Souverain. Il règne sans cesse sur le monde. Mais le monde a exclu Dieu de son système. Ainsi l’homme est devenu son propre homme. Mais le monde où le règne de Dieu est exclu est un monde où les ténèbres dominent. Les hommes sont comme ces sinistrés assis dans l’ombre de la mort. Le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Les gens se disent qu’il n’y aura pas de problème au mariage de même sexe, car l’union pacsée n’a pas posé de problème. Les hommes charnels ne voient pas le règne ni de Dieu ni de Satan. Il est certain que le temps moderne manifeste le signe expansif du règne de Satan. Nous devons prier que le règne de Satan soit défait par la puissance de la parole. L’obéissance absolue du peuple de Dieu est l’arme puissante pour défaire le règne de Satan.

Enfin, « que ta volonté soit fait sur la terre comme au ciel. » Jésus pria au Gethsémané, « que ta volonté soit faite, non la mienne. » Si Dieu règne, il le fait avec sa volonté fixe. Cette volonté est exprimée par sa parole au commencement. Dieu voulut que le monde soit rempli de beauté et d’harmonie. Dieu voulut que l’homme soit beau en physique et en esprit. Dieu voulut que le couple marié soit heureux dans l’union parfaite. Après la chute, Dieu ne s’était pas décourager et se fit une nouvelle volonté, celle de sauver l’humanité pécheresse. Il choisit Abraham. Dans son temps, il décida de sacrifier son Fils pour la sauver de la main de Satan. Il voulut que par son Fils beaucoup d’hommes rebelles se repentent, retournent vers lui et soient sauvés. Au début il jeta l’ange rebelle à terre en le mettant en chaîne à perpétuité. De même, il jettera au dernier jour ce malin qui ravage encore la terre à l’enfer de feu définitif. Entouré des maux, nous ne devons pas nous désespérer, mais garder ce sujet de prière, « que ta volonté soit fait sur la terre comme au ciel » car Dieu finira par sauver le monde.    

Ensuite s’ensuivent trois autres sujets sur la vie de l’homme. Dieu est le Souverain de l’homme. Il n’est pas comme les déistes le disent, un Dieu impersonnel qui après avoir créé l’homme, se repose et se désintéresse des affaires de l’homme. Il est le Dieu Souverain et le Dieu personnel pour s’occuper des affaires des hommes. D’abord, Jésus dit qu’il faut prier pour que Dieu nous donne notre pain de chaque jour. Dieu s’occupe de notre vie matérielle. L’homme a tendance de s’occuper lui-même de sa vie matérielle avec sa propre capacité avant d’avoir recours à Dieu. Mais Israël mangeait la manne qui est tombé chaque jour du ciel. C’est un peu de cette façon que nous devons vivre. Puis, nous devons remercier Dieu de ce qu’il nous donne chaque jour comme nourriture. Quand Jésus dit, « A chaque jour suffit sa peine » il n’entend pas dire qu’on vivrait comme un éphémère. Préparer l’avenir n’est pas un mal en soi. Mais si nous consacrons notre vie à l’œuvre de Dieu, nous devons nous contenter de la portion de la nourriture donnée par le Seigneur. Puis Dieu pourvoira à tous nos besoins quotidiens. Remarquez aussi ; nous devons prière non seulement pour ma nourriture, ou pour la nourriture de notre famille, mais pour notre nourriture, celle de mes frères et sœurs, non seulement cela, mais aussi la nourriture de toute l’humanité.

Or, le deuxième sujet de prière est d’ordre spirituel. Le pain n’est pas toute chose ; l’homme ne peut vraiment vivre sans la nourriture spirituelle. Jésus dit de prier Dieu, en disant, « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Ici le pardon est la nourriture spirituelle. L’âme humaine est tombé dans la dépourvue total lors de la chute, car elle a brisé la relation d’amour avec Dieu en désobéissant à son commandement concernant l’arbre défendu. Depuis, l’humanité souffre sans cesse. La vie de l’homme est tragique, car sans pardon elle dépérit petit à petit jusqu’à la mort de son âme. Mais Dieu envoya son Fils unique afin d’offrir le pardon à l’homme, et que celui-ci revive. 2 Co 5 :14, 15 dit, « Car l’amour du Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts : il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Nous étions morts, mais somme revenu de à la vie par l’œuvre de la réconciliation et pardon de Jésus, maintenant en pardonnant aux autres, nous nous réconcilions avec eux et portons le message de la vie aux autres, afin qu’ils revivent, eux aussi.  

Par rapport à la version de Luc, Matthieu souligne particulièrement l’importance du pardon des péchés, car il ajoute les deux versets qui expliquent ce sujet, les versets 14 et 15. Matthieu était une personne particulièrement préoccupé du pardon, car il avait expérimenté l’accusation sévère de la part des Juifs pour sa vie. Il fut montré du doigt tout au long de sa vie, à cause de son vil métier de péager. Mais le problème, c’est qu’étant accusé tout le temps, il fut amené à accuser et juger les autres. Quand Jésus dit  pour la première fois, « Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » Matthieu pensait que c’est une exagération. La plupart des disciples étaient les mêmes. Ils ne voulaient pas y prêter l’oreille, à cause de la dureté de la parole. Mais par la croix de Jésus où Jésus mourut pour l’humanité pécheresse jusqu’à être abandonné par Dieu, il comprit le secret de pardon. La haine inhérente et glaciale se dégela, en laissant un doux rayon de soleil dans son âme. C’était une sorte de témoignage de la part de Matthieu. « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Ensuite la tentation est un autre sujet grave pour l’homme. Il est exposé en quelque sorte à la tentation constante. Satan rôde comme un lion rugissant en cherchant qui dévorer. Chacun a une faiblesse propre. Satan connait bien cette faiblesse et s’y attaque à chaque occasion qui se présente. Hop une publicité, hop une page d’un magazine ! La mission accomplie du diable. Personne n’est capable de résister à et refouler sa tentation, car l’ennemi est un être spirituel. C’est pourquoi nous devons nous humilier pour demander à Dieu son aide. « Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Malin. » Corinthiens 10 :11 dit, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter. » Dieu aimant nous protège ainsi de toute tentation. Mais nous devons avoir sagesse d’éviter quelque chose inutile à laquelle nous pouvons échapper. Ce serait une grande peine que de s’en sortir, si la tentation nous attrape, donc nous devons prier humblement, « ne laisse pas entrer dans la tentation. » et « quand nous pensons être debout, prendre garde de ne pas tomber. » Joseph priait toujours ainsi quand il était jeune esclave en Egypte, si bien que la tentation irrésistible fut arrivée de la part de la maîtresse de la maison licencieuse, il put s’y échapper sans trop de problème.  

Matthieu seul ajoute l’explication du pardon des péchés après « notre Père. » Il est aussi le seul qui parle du pardon des péchés commis par un frère mais qui n’étaient pas repentis. L’exhortation non abouti de la repentance amène à l’excommunication. Il est très difficile de mettre les deux vérités opposées du pardon en harmonie. Mais ce qui est certain, c’est que pardonner ne signifie pas fermer les yeux aux péchés du frère. Quand il y a le péché, il y a la cassure sérieuse de la relation d’amour avec Dieu d’abord personnellement, ensuite communautairement. On a besoin de réparation pour garder la sainteté qui est la vertu de l’église. Si on est serviteur, il doit s’inquiéter de garder le corps du Christ dans l’état intact du péché. Jésus dit une fois que si le frère se repent, pardonne-lui. Sur la croix Jésus pria, « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Il a pardonné aux religieux, au bourreau, aux soldats partageant le vêtement, les brigands qui disent de descendre de la croix. Avec regard fixé sur Jésus, nous pouvons pardonner aux autres sans condition.   

II. Les vraies récompenses et le mode de vie du chrétien en vue d’elles

Déjà Jésus pria « que Dieu nous donne notre pain de ce jour. » Si nous confions l’affaire matérielle en Dieu, nous pouvons éprouver une grande délivrance, tant Dieu pourvoit à tous nos besoins. Donc nous ne devons pas nous attacher aux choses matérielles de la terre, mais chercher les choses célestes. Les choses matérielles de la terre passent. Le vers et les rouille les mangent et le voleur cagoulé vient les dérober. Donc, le marché du coffre-fort marche très bien. Mais il y a le trésor qui ne se détruit pas ni se dérobe, c’est le trésor dans le ciel. Là il n’y a pas de besoin de coffre-fort, car il n’y a pas de voleurs et cambrioleurs. Alors comment atteindre à ce trésor ? De nouveau, il s’agit du cœur. Or, si l’homme met le cœur dans les choses éphémère, il devint vaniteux. L’homme doit savoir mettre son cœur dans les choses éternelles. Jésus dit par exemple, « Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut. » Un jour viendrait où aucune richesse terrestre sur laquelle nous nous étions tant appuyé ne nous reste. Alors seuls nos efforts d’inviter les amis au Tabernacle céleste par seul à seul étude et leur adoration au culte et l’aide auprès d’eux à vivre selon la vérité de Dieu nous resteront. Jésus dit, « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Autrement dit, « là où nous mettons notre cœur, là nous savons ce qu’est notre valeur. » Il s’agit du terme usité de nos temps : le centre d’intérêt. Peu ne s’intéresse au royaume et au ciel. Nos étudiants qui s’y intéressent sont comme les étoiles brillantes du matin et les prunelles des yeux de Dieu. Une fois Jésus dit aux disciples, « quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Je vous pose une question) Qu’est-ce que le plus grand trésor pour l’homme ? C’est bien sûr sa vie. L’homme fait mieux pour en tirer le profit. Il ne cesse d’exercer la gym pour maintenir la santé. La gym, ça marche bien. Mais tout à coup, le jour vient où tout se perd ou se ruine, toute la richesse et la santé ne vaille rien comme un haillon. Donc, il faut haïr vite cette vie sur la terre pour la reprendre comme il le faut, comme Jésus le fit pendant 3 ans. Nous devons craindre que Jésus ait de retour honte de notre vie gaspillée en paresse et faire baiser de nombreuses verges à ceux qui n’aiment qu’être appelés bergers mais qui n’ont point de brebis et qui n’arpentent jamais les campus à la recherche des brebis perdues, mais nous devons prêcher audacieusement son nom aux campus. C’est afin de gagner non seulement les autres vies, mais notre propre vie, comme il le faut : le trésor du ciel, enfin. C’est le vrai et le plus grand gain, je vous assure. Chers frères et sœurs, ne perdez donc pas de votre vue ce trésor qui ne se rouille, qui ne se dérobe, sans parler ces paroles si réconfortantes du Seigneur: Très bien, bons serviteurs, entrez dans mon règne.     

Dans l’épilogue des versets 24-34, Jésus parle du mode de vie du chrétien normal. D’abord, il dit qu’on ne peut mettre le cœur sur deux maîtres dont la disposition est opposée. C’est normal, car le cœur est tout petit à la taille d’un poing. Ainsi l’homme ne peut servir Dieu et Mammon à la fois. Il faut choisir entre les deux. Les disciples s’inquiétaient beaucoup de leur avenir. Mais il ne faut pas s’inquiéter de la vie matérielle, même tout le monde dit qu’il faut, et il faut, si on est vraiment chrétien. Jésus donna deux paraboles pour indiquer comment surmonter les inquiétudes. Vois les oiseaux et comment ils vivent et vois les lis et comment ils se vêtissent. Ils chantent toujours joyeusement et font la luxueuse parade comme des mannequins de fashion show, grâce à la sollicitude du Créateur. A plus forte raison, nous les hommes qui sont l’ultime créature de Dieu, objet principal de son affection, ne recevrons pas ses soins nécessaires dans le vêtement et la nourriture. L’inutilité de l’inquiétude est marquée par son incapacité de prolonger notre vie même d’une seule coudée. Donc, nous devons vite abandonner notre habitude d’inquiétude. Par contre, nous devons chercher premièrement son royaume et sa justice. Dieu aime vraiment que l’homme cherche son royaume et sa justice. Les princes et les princesses de CCU laissent un instant leur préoccupation et viennent à chaque groupe de leur âge qurantenaire, trentenaires, vingtcinquaires, vingtenaires, pardon, je les nomme n’importe comment à la pleure de la langue française, pour témoigner leur grâce. C’est vraiment formidable. Notre Dieu est prêt à bénir de tels hommes et femmes avec cette originelle sollicitude par laquelle il disait, « Soyez fécond, multipliez-vous… Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre… » Si nous cherchons premièrement son royaume et sa justice, nous promet la Bible, « et tout cela vous sera donné par-dessus. » Cette promesse est merveilleuse. C’est vraiment par la foi qu’on peut l’expérimenter après quoi la bénédiction qui s’ensuit et qui lui est réservé est au-delà de notre imagination, Elle est incommensurable et surabondante. La réussite vient, mais il n’est rien par rapport à ce « tout cela ».     

Pour terminer mon message, revenons un peu en arrière. Jésus parlait de nouveau de l’œil. L’œil est important car sans lui nous ne marchons pas. Il est dit qu’il est la fenêtre du corps. Jésus dit, s’il est dans le bon état, tout corps sera illuminé. S’il est dans le mauvais état, tout corps sera dans les ténèbres. La parole de Jésus est très sévère, car elle dit, « si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres. » L’œil dans mauvais état est un présage de l’enfer. En fait, il se situe dans la bifurcation de la vie. Soit vers l’enfer où les yeux souffriront de la chaleur de feu, soit vers le ciel où les yeux seront sans cesse illuminés par la splendeur de la beauté du soleil levant Jésus. Que nos yeux y soient bien préparés ! En conclusion, quand nous pratiquons les activités religieuses, nous devons nous basés sur la justice de Dieu en luttant contre l’hypocrisie. Dans la vie réelle, nos yeux doivent être mis dans le trésor du ciel. Enfin, nous devons « Chercher premièrement son royaume et sa justice, car tout cela nous sera donné. » Que Dieu vous bénisse avec le trésor d’en-haut et la justice d’ici-bas.

Wednesday, March 20, 2013

JESUS FUT RESSUSCITE
Jean 20 :1-31
Verset Clé 20 :17

I.          Le Tombeau Vide
1.      Qui se rendit le premier au tombeau et quand s’y rendit-il ? (1a) Pourquoi Marie courut-elle trouver Simon Pierre et l’autre disciple ? (1b,2)
2.      Qui arriva le premier au tombeau ? Mais qui était celui qui entra le premier ? Que virent-ils là-bas ? (5,7) Que nous dit ce qu’ils y trouvèrent ? Que crurent-ils et que ne comprirent-ils pas ? (8,9) Que firent-ils après ?

II.         Jésus Apparut devant Marie (11-18)
3.      Comment Marie rencontra-t-elle les anges ? (12) Pourquoi Marie pleura-t-elle ? (13) Quelle fut la cause (fondamentale) de sa tristesse ? Qui vit-elle après s’être retournée ? Mais pour qui Marie prit-elle Jésus et que lui demanda-t-elle ? (15b)
4.      Quand Marie reconnut-elle Jésus ? (16) Réfléchissez ici sur Jésus qui dit : « Marie ». Pourquoi Jésus lui défendit-il de le toucher ? (17a) Que dut-elle faire au lieu de toucher Jésus ? (17b)
5.      Quelle relation dit Jésus qu’il y eut entre ses disciples et Dieu ? Que signifie le fait que Jésus monta vers Dieu ?
6.      Comment Marie fut-elle changée après avoir rencontré Jésus Ressuscité ? (18) Comment témoigna-t-elle la résurrection de Jésus ?

III.        Jésus Apparut devant les Disciples (19-31)
7.      Quand et où se passa la scène ? Pourquoi les disciples y furent-ils ? Comment Jésus montra-t-il le fait qu’il fut ressuscité ? (19b,20) Quel aurait été le sentiment des disciples ?
8.      Où et avec quel pouvoir Jésus envoya-t-il ses disciples ? (21-23) Quelle œuvre Jésus voulut-il accomplir à travers ses disciples ?
9.      Pourquoi Thomas ne put-il pas accepter le témoignage des disciples ? (24,25) Quel est son problème ? Comment Jésus l’aida-t-il pour qu’il ait la foi de résurrection ? Quelle fut la raison pour laquelle l’auteur écrivit l’Evangile ? (30,31)  

Sunday, March 17, 2013


« SOYEZ DONC PARFAIT »
Matthieu 5 :17-48
Verset Clé 5 :48
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »

Certains commentateurs disent que la partie que nous allons apprendre ce matin n’a pas de rapport spécial avec la partie précédente que nous avons appris la semaine dernière sur les béatitudes. Pour certain regard, cela semble être vrai. Mais si nous lisons attentivement le texte, nous en venons à apercevoir une certaine continuité du discours de Jésus pour ce même chapitre. Jésus, quoi qu’ayant présenté une sévère et terrible image au sujet du sel rendu insipide au sort d’être jeté dehors et foulé, n’a aucune intention que ses disciples dégénèrent à cet état. Jésus veut que ses disciples fassent pleins d’activité vigoureuse envers le monde en y brillant comme flambeau de la lumière. Pour cela, Jésus commence à raconter les 8 bonheurs. Les disciples ne portant pas de bonheur dans leur propre personne n’en viendront pas à porter quelconque bonheur vers le monde. L’observation attentive de 8 bonheurs du début du discours de Jésus nous fait comprendre que Jésus avait une certaine logique dans sa description et son développement. D’abord, les premiers 4 bonheurs sont de ceux qui recherchent dans le profond intérieur et donnent lieu aux autres 4 qui s’ensuivent et qui sont de ceux qui trouvent et qui déjà développent une certaine activité au regard des autres dans le règne de Dieu qu’ils ont éprouvé. (faites dans votre tête la figure de correspondance entre la première colonne et la seconde que j’ai dessinées dans le tableau de la leçon dernière)
A partir de cette logique de développement dont l’ultime but est que les disciples deviennent le sel et la lumière, Jésus continue maintenant de dire comment un chrétien devrait se comporter par rapport à la loi de Dieu pour accomplir toujours le même but. Un jour, un jeune homme m’a dit que les gens soi-disant chrétiens vivent une vie désordonnée, argotiquement parlant, n’importe comment, c’est-à-dire en suivant la tendance du monde, c’est-à-dire en ne manifestant pas son identité chrétienne. Combien de gens autour de nous vivent ainsi. Le désir de ce jeune de vivre une vie sainte et glorieuse est admirable, quoique sa vie ait beaucoup à désirer encore pour l’attendre. Comme vous le savez, le peuple Juif, le principal destinataire de l’évangile de Matthieu était un peuple religieux et il fonda ainsi un pays purement et simplement théocratique. L’auteur veut parler de la justice divine, c’est-à-dire la vraie justice de Dieu dans son évangile, tellement les Juifs s’aveuglent de la justice, basée uniquement sur la loi de Moïse. D’où ce thème qui pénètre tout le chapitre : justice. Que Dieu ouvre votre esprit pleinement pour comprendre la vraie justice et vivre comme sel et lumière dans ce monde, le but fixé par Jésus pour son peuple.
D’abord, Jésus dit dans le verset 17. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Souvent le regard des chrétiens traditionnels sur l’Ancien Testament est assez biaisé, car ils considèrent que ce vieux livre a perdu sa validité en passant à la nouvelle ère chrétienne. Mais Jésus dit que le Nouveau Testament qui décrit sa vie n’a pas pour objetif d’abolir l’Ancien Testament dit souvent « loi et prophètes ». Le chrétien, tout en jouissant la grâce de Jésus, est appelé à accomplir aussi la loi de Moïse, en y obéissant. Jean dit dans son évangile le caractère de chacun des deux livres : « la loi a été donné par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » Mais la grâce et la vérité du Nouveau Testament n’ont pas de rôle de substituer la loi de l’Ancien Testament, mais elles accomplissent la loi.
Jésus dit que même la loi qui semble être à un iota, cet alphabet grec ayant la plus petite taille, doit être strictement observée pour être un citoyen du royaume de Dieu. Il dit que si un homme n’observe pas une moindre loi et encourage les autres à suivre la même façon relativiste, il sera le plus petit dans le royaume de Dieu. Certain se diront, « tant pis, la position moindre du royaume de Dieu me suffit. » Mais non, le vrai sens de ces mots de Jésus est par rapport à la parole précédente du sel, que cet homme se situe à la frontière du royaume de Dieu, à tel point qu’il risque de rater la chance d’entrer dans le royaume de Dieu. Vraiment quand quelqu’un se met à douter de l’absoluité de la loi, en optant le regard relativiste ou auto-suffisant comme chrétien mondain, il risque de tomber très bas d’un jour à l’autre. D’où la sérieuse attitude exigée dans l’interprétation de la validité de la loi dans la vie de l’homme. Jésus conclut donc, en disant, « Si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Alors nous nous disons, « est-ce que nous devons observer toutes les lois des scribes et des Pharisiens ? » L’observation stricte et détaillé des Pharisiens et des scribes est au-delà de notre imagination. Pour l’observation de la seule loi sabbatique, ils énumèrent plus de 600 sortes de règles. Il ne faut pas peigner, il ne faut pas déplacer le sac d’une maison à l’autre, etc… Jésus montre par cette parole que ce que les Pharisiens enseignaient était bien en deçà des exigences de la sainteté inaltérables et absolue de Dieu. Le niveau moral exigé par Dieu est beaucoup plus que ça. Le problème des Pharisiens, est qu’en détaillant toutes les lois auxquelles ils ajoutaient d’énorme quantité de règles, ils ne se laissent point inspirer par l’esprit de la loi, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu. En l’observant mot à mot, ils devinrent charnels. Or, toutes ces ordonnances ont perdu la validité, au fur et à mesure que l’œuvre salvatrice s’étendait vers le monde païen. Le fait que dans le concile de Jérusalem, les apôtres décidèrent de ne pas pratiquer la circoncision aux païens, en défendant seulement ceux-ci de consommer de la viande sacrifiée aux idoles est un bon exemple. Alors, dans l’évangile déjà, Jésus a annulé de certaines règles concernant la loi, par exemple le mode de consommation de la viande. Mais la loi fondamentale qui est les dix commandements garde toujours la validité, et c’est de cette loi que Jésus veut parler. Quelle que soit l’époque, les dix commandements gardaient toujours la validité dans la vie de l’homme et devinrent la loi fondamentale pour la société humaine. Mais Jésus introduit la nouvelle façon d’interprétation et d’observation par rapport à celle des Pharisiens, en faisant paraître une nouvelle norme dont le niveau est beaucoup plus élevée. Réfléchissons sur eux un par un.
Premièrement, La colère et l’insulte constituant un meurtre. Les Pharisiens enseignaient aux anciens le 6e commandement, qui dit, « Tu ne commettras pas de meurtre », en disant que celui qui viole cette loi sera passible du jugement éternel. Ils disent que comme Caïn a levé la main pour tuer son frère Abel, il ne faut pas tuer un frère, c’est-à-dire commettre un homicide volontaire. Mais leur justice s’arrête là. Donc, la tentative de meurtre ne compte pas pour eux, tant que le dommage et intérêt soit payé. Seul l’action donnant lieu à la mort compte. Mais la vraie justice doit aller plus loin dans son interprétation. Là, la tentative de meurtre compte. La justice de Jésus touche au motif qui est dans le tréfonds de cœur de l’homme. Le motif du meurtre est la haine. Nous devons examiner ce mal dans le cœur. Donc Jésus dit en deux degrés : d’abord il ne faut pas se mettre en colère. D’où vient la colère ? Saül se mit en colère en face de la menace de Nahach, l’Ammonite qui disait qu’il crèverait les yeux des hommes de Yabach en Galaad comme condition de paix. Jésus se mit en colère en face du temple devenu une caverne de voleurs. Parmi tant de sortes de colère, la colère dont Jésus parle ici est l’accès d’un sentiment haineux envers un frère qui s’extériorise. Caïn fut très irrité quand il entendit que Dieu avait accepté l’offrande de son frère, mais pas le sien. Déjà le désir de meurtre est suscité en lui. Selon Jésus, c’est déjà un meurtre, alors que les Pharisiens considéraient qu’il est présumé innocent comme ce sentiment n’est pas canalisé au meurtre. Selon Jésus, Caïen est passible du jugement déjà en raison de son irritation. Ensuite vient l’insulte. C’est une verbalisation de la colère. Raca signifie « tête vide », « homme de rien » ou « canaille ». « Insensé » signifie un pécheur moral, « impie » ou « athée. » C’est une malédiction prononcée par le sentiment de haine. La géhenne de feu se situait au limitrophe sud de la ville sainte, où on jetait les cadavres des hommes et des animaux pour y faire incinération ; il se réfère à l’enfer où tomberont un jour tous les pécheurs non pardonnés. Bien sûr que quand nous levons la main pour porter le préjudice à la vie d’un frère, nous devons redouter le jugement éternel de Dieu. Mais déjà, quand nous prononçons des mots insultants envers un frère, nous devons craindre le jugement. Puis avant cela, quand nous sommes sur le point de nous irriter ou vexer envers un frère, nous devons craindre le jugement. Ce n’est pas tout. Quand nous en venons à concevoir en nous je ne sais d’où sentiment haineux envers quelqu’un, nous devons déjà craindre le jugement redoutable divin. Jacques disait une fois du mal de la langue. Il y en a beaucoup qui a l’habitude de dire du mal des autres. C’est ce qu’on appelle commérage. Mais en pratiquant le commérage, la haine surgit, quoi que souvent le commérage est un résultat de la haine. C’est l’effet d’éventail. Si j’entre en plus profond détail, le sentiment haineux souvent donnant lieu au mépris se produit partant du sentiment de différence. Il faut savoir accepter les autres tels qu’ils sont, même si le mode de vie de ceux-ci sont opposé au mien.
Si nous avons un sentiment haineux envers un frère, nous ne pouvons pas nous tenir correctement devant Dieu. Toutes nos activités religieuses perdent leur validité devant Dieu dans ce cas-là. Il s’agirait des œuvres mortes dont le livre des Hébreux parle. C’est pourquoi avant que chacun vienne au culte, il est judicieux d’examiner le fond de cœur, s’il n’y a pas de gêne quelque part au sujet du frère. L’a-t-il offensé ? Ce concept étant généralement accepté, n’est pas forcément justifiable, car Jésus ne le précise pas ici. Seulement, Jésus dit une parabole, que quelqu’un apporte une offrande à Dieu, mais que sur le chemin, il sent bizarrement dans son cœur qu’il y a quelque chose qui ne va pas au sujet quelqu’un, alors il laisse son offrande sans se soucier qu’elle soit volé, va vers ce frère et se réconcilie avec lui, revient, prend l’offrande qui n’est pas volée heureusement, continue le chemin pour offrir à Dieu son offrande. Alors cette offrande sera pleinement acceptée par Dieu. Donc, c’est un message du rétablissement. Dieu aime toujours le rétablissement. Dieu ne veut pas que la relation entre hommes reste brisée. Si nous venons à Dieu avec l’entier pardon des autres, nous pouvons bénéficier de son trésor du ciel. Si nous disons halte à la haine, nous pouvons vivre la pleine liberté que Dieu offre à chaque croyant sincère. Quand vous priez Dieu, il vous écoutera avec joie. Déjà, par la réconciliation avec les autres, vous pouvez éprouver le plein rayon de soleil de midi dans vos âmes. Vraiment, c’est une grande bénédiction que d’éprouver la joie de Dieu dans nos cœurs. Mais si nous avons quelque chose contre quelqu’un, nous en serons privés. Par la conscience, Dieu a fait sentir ce quelque chose contre quelqu’un.   
Le 7e commandement s’écrit, « tu ne commettras pas d’adultère. » Jésus s’avance encore, « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » Les Juifs pensaient que si on ne couche pas avec une femme mariée, c’est bon, on est innocent. Mais Jésus parle ici non seulement de l’acte consommé de l’adultère, mais aussi de la souillure du cœur, la concupiscence. Pour prévenir le danger de ces pensées, Jésus dit, «  Si ton œil  droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupes-la et jettes-la loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. » Ici, Jésus n’enseigne pas qu’il faut se mutiler physiquement, car le fait d’ôter un œil ou d’amputer une main ne changera pas le désir concupiscent du cœur. Je pense que s’il en est ainsi, la rue est rempli des gens qui se baladent avec une main ou un œil ou même sans aucun d’eux. Jésus enseigne ici qu’il faut s’attaquer à la racine, à la vieille nature qui se trouve en nous. Le cœur est effroyablement mauvais, et parce que nous ne contrôlons pas les désirs que Dieu nous a donnés, nous permettons souvent à l’esprit d’errer là où il veut et de s’abandonner à l’adultère. Le cœur est donc, je le répète,  effroyablement mauvais. Notre Seigneur dit que nous sommes responsables de ce qui s’installe dans notre esprit. Quand nous permettons à une pensée concupiscente de s’installer, elle devient un adultère aux yeux de Dieu. Les paroles du Seigneur doivent nous alerter quant au danger des pensées incontrôlées. Nous devons exercer de la discrimination dans ce qui retient notre attention. Nous devons contrôler nos pensées afin qu’elles n’encouragent pas les désirs de la chair. Nous devons veiller sur notre façon de nous habiller, de façon à ne pas, consciemment ou inconsciemment, attirer le désir et susciter l’adultère dans le cœur d’autrui. La parole revient maintes fois sur la question de la pudeur, et à une époque où règnent la licence et le relâchement, une exhortation à la pudeur est plus nécessaire que jamais. L’adultère court souvent vers une rupture de l’unité familiale. A une époque où les relations sexuelles avant et hors mariage sont chose courante, nous devons nous souvenir qu’un Dieu saint interdit l’immoralité. Le mariage n’est pas une institution sociale conçu simplement pour l’homme et par lui. C’est une institution divine. Dieu a répété que sa création est bonne. Mais la première fois qu’il dit un affirmatif négatif est lorsqu’il dit que « ce n’est pas bon qu’il soit seul. » Le mariage fut institué en premier lieu pour des raisons personnelles. Dieu donna l’homme d’appétits physiques et ce don représente une bénédiction accordée à l’humanité. Non seulement pour la procréation, mais aussi pour leur plaisir physique et affectif…. La solution divine au problème de ce désir physique inné n’est pas l’abstinence ni la répression mais le mariage. Ainsi Paul conseille à chacun d’avoir son épouse, et à chacune d’avoir son mari. Deuxième raison de la création du mariage est pour la société. Quand le mariage va à vau l’eau, la société va à vau l’eau. L’individu souffre énormément de la conséquence de sa dissolution. Notre Seigneur dit très clairement qu’aux yeux de Dieu, une seule chose peut mettre fin à un mariage, la mort. C’est donc le mariage est une union indissoluble dans laquelle deux personnes deviennent une dans une relation qui, aux yeux de Dieu, ne peut être rompue que par la mort. Malachie 2 :14b dit, « je haie la répudiation (le divorce), dit l’Eternel, le Dieu d’Israël. » De nos jours, ces mots peuvent nous sonner étranges « Dieu hait le divorce » Mais c’est la parole de vérité. Pourquoi ? Parce que l’individu en souffre, parce que la société en souffre, et surtout parce que Dieu lui-même souffre de voir se détruire l’illustration d’exemple de la belle relation entre lui et l’homme.
A l’ancien époque, il était coutume de faire le serment pour authentifier sa parole. Un grand nombre d’homme de Dieu dans la Bible, à partir d’Abraham, Jacob, Saül, David, et beaucoup d’autres firent le serment à Dieu. Les Pharisiens disaient : « Tu ne te parjureras pas mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. » Jésus dit plus que ça, de ne pas jurer, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem. Cela nous fait savoir qu’au fil du temps le caractère du serment fut beaucoup dégénéré. En effet, alors que l’Ancien Testament autorisait les serments pour authentifier un accord entre deux parties, les serments sont devenus maintenant nécessaires parce que les hommes sont trompeurs et menteurs. Ce qui a été au départ un contrat légal devient absolument indispensable à cause de la duplicité des hommes et de leur manque de respect pour la vérité. Notre époque se caractérise par la perte de confiance. La parole de tout homme est suspecte, et nous avons pour attitude que, bien que nous entendions ce qui est dit, nous savons que ce qui est dit n’est pas ce qu’on veut dire. D’où la vérification légiférée de certaines publicités par les gouvernements. Aucune parole n’était considérée comme vraie. De même dans la Bible, Jacques dit que tout homme est supposé menteur. C’est la raison pour laquelle même si Jésus interdit de jurer, il nous est permis de jurer, car nous pouvons authentifier par le serment ce que nous disons. Parmi tous les mots, il n’y a pas que deux mots qui ne risquent pas d’être trompé, c’est le mot oui et le mot non. « Oui » signifie le consentement et « non », le désaccord. Nous pouvons jurer que c’est non, ou nous pouvons jurer que c’est oui. Il y a un épisode à ce sujet. Pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis, un vieillard du camp du nord ayant 12 enfants voulut traverser les lignes de séparation entre l’armée nordiste et celle des Confédérés. Car il voulut rendre visite à Virginie où deux de ses fils furent capturés comme prisonniers. Pour traverser les lignes, un permis fut exigé. Il connaissait en personne le Secrétaire d’Etat sous le président Lincoln. Donc il obtint de lui le permis sur lequel s’était écrit, « Ceci est pour vous présenter un homme dont la parole est aussi sûre qu’une obligation de la Banque d’Angleterre. » Cet homme n’avait l’héritage pas plus que quelques sous devant lui. Mais toute sa famille, de génération et en génération, fit de lui un sujet de fierté, non à cause de l’argent, mais à cause de ce constat que sa parole valait les engagements les plus solennels.
Pendant trentaine d’année de service de Dieu, quoi que je n’aie de souvenir de toute chose, j’ai une chose que je voulais observer stricto sensu dans ma vie était que je tiens la promesse qui est sortie de ma bouche. Franchement, j’ai commis beaucoup de péché et de fautes et erreurs, puis souvent je ne tenais pas le serment que j’ai fait devant Dieu. Mais en ce qui concerne la promesse que j’ai prononcé aux hommes j’ai fait mon mieux de la garder coute que coute. Car non seulement il s’agit de l’honneur, mais surtout il s’agit de l’encouragement. La toute dernière expérience est qu’il y a quelques temps quand j’ai rendu visite à l’hôpital de Jean-Jacques malade, en prenant conscience que le lendemain, c’était son anniversaire, je lui ai promis presqu’instinctivement que je reviendrais. De mon retour à la maison, je l’ai regretté, car c’était le samedi, et c’était le jour le plus chargé pour les messages de lendemain à servir. Je suis tombé dans l’angoisse. Mais Dieu m’a donné la sagesse, afin que je tente de lui téléphoner. Quand j’ai téléphoné à sa mère, j’ai voulu lui demander le pardon de ne pas tenir la promesse, et sa mère a dit que ce n’était pas grave, mais pour moi ce n’était pas suffisant, car ce n’était pas à elle que j’ai promis, alors à ce moment, sa mère a crié vers l’enfant, lui disant s’il a écouté ma voix, et il a répondu oui, c’est alors que mon cœur s’est apaisé, quoi que le non observation du serment n’aie pas été complètement réparée du fait que je m’y suis pas allée. Peu de temps après, je me suis donc rendu chez lui pour le féliciter.
Ensuite, Jésus dit de ne pas résister au méchant. Il s’agit de ne pas insister que nos droits soient respectés. C’était tout à fait injuste que quelqu’un frappe notre joue sans cause, si c’était un homme ordinaire, il lui frappera son joue comme vengeance. Est-ce que Jésus nous demande comme un réclame dans la rue de ces jours sur la propreté, « nous pouvons faire le maximum, mais pas l’impossible », quelque chose d’impossible ? De nos jours, l’individu réclame le respect de son plein droit. Il n’hésite pas de faire le procès de la poursuite s’il y a quelqu’un qui lèse ses droits. Mais Jésus dit qu’il ne fait pas insister les droits, même si selon l’ancien testament on garantit que les innocents soient protégés du dommage par la compensation des objets de l’égale valeur. Au temps de Jésus, les soldats romains avaient droit de demander un des civiles porter son bagage pour le déménagement d’une ville à l’autre, de marcher jusqu’à un mille. Cela est un acte injuste du point de vue de droit de l’homme. Mais ce que Jésus demande, c’est qu’il se rend volontaire pour continuer d’aller plus loin pour le soldat.
Ensuite, aimez vos ennemis. L’Ancien Testament dit plutôt de haïr les ennemis. Par exemple, Dieu dit de ne pas permettre Ammonites et Moabites d’entrer dans l’assemblée, et les punir, parce que lors de l’Exode, ils ne permettaient pas Israël qui était le peuple parent de pénétrer leurs territoires. Mais Jésus dit qu’il faut même aimer les ennemis. Aimer les membres de sa propre famille, aimer les membres dans la même communauté, etc est relativement facile. Il s’agit du comportement de l’homme naturel. Mais si on est le peuple de Dieu, il faut qu’il pratique l’amour de Dieu de façon plus ouverte, c’est-à-dire, jusqu’à ceux qui n’ont aucune parenté. Jésus dit « aimez ceux qui vous persécutent, mais ne pas les maudire. Il explique cela en trois degré, d’abord les aimer, ensuite leur faire bien et enfin prier pour eux. En règle général, on considère que ce dernier acte est plus aisé, mais en réalité cet acte est plus difficile.
Le verset 48 est la récapitulation de tout le chapitre 5. « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Jusqu’à quel point un homme doit-il être bon pour plaire à Dieu ? Aussi bon que Dieu est la réponse. Nous devons être parfait dans la justice de Dieu ? Alors tous ces exigences demandés par Jésus et qui nous semblent être impossible, se réalisent par l’Esprit de Dieu. Qu’est-ce que la justice. C’est Jésus, mais plus précisément la justice est la personnalité de Dieu reproduite dans l’enfant de Dieu. Qu’est-ce que la sainteté, quoi que ce dernier vocabulaire est complètement disparu dans le subconscient de nos contemporain ? C’est le comportement de Dieu reproduit dans un enfant de Dieu. Pierre qui entendit les paroles de notre Seigneur à cette occasion, a écrit, « Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devez saints dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez saint, car je suis saint. » Dieu a placé devant ses enfants des exigences impossibles à atteindre humainement, mais Dieu ne les a pas rabaissées du fait qu’elles sont impossibles à satisfaire par la chair. Le Seigneur persiste à dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
L’homme est par nature plein de défaut et faiblesses. Les Israélites furent déchus, en raison de leur désobéissance à la loi. La loi est parfaite, et devant elle, tous les hommes se trouvent pécheurs. Romains 5 :6 dit, « lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. » Puis, « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Le monde fut tombé dans un état de décadence totale à cause du péché. Que ce soit le monde païen ou le monde juif, tous ont péché et sont privé de la gloire de Dieu, dit la Bible et le salaire de péché, c’est la mort. L’homme ainsi foncièrement dépravé, comment pourra-t-il être parfait. Mais la Bible dit, « maintenant, sans la loi est manifesté la justice de Dieu, attesté dans la loi et les prophètes… ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. » La mort rédemptrice a changé toute la donne. Par la foi en Jésus, l’homme coupable est maintenant justifié, et ce parfaitement. Désormais, il peut vivre une vie hautement et parfaitement morale en Christ-Jésus, son Sauveur. L’homme peut maintenant ne plus haïr. Il peut être délivré de toute la concupiscence. Il peut ne pas tromper. Il peut ne pas rendre la pareille et n’insistera pas pour que ses droits soient respectés. L’homme n’aimera pas seulement ses amis, mais aussi ses ennemis. Si on suit la théologie de Paul aux Romains, nous trouvons que l’apôtre souligne la volonté de l’homme collabore pour l’accomplissement de la volonté divine. Ainsi, il dit, « Que dirons-nous donc, Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » « Quoi donc !pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce ? Certes non. Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir vous ête esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » Par la pleine volonté, nous pouvons choisir de vivre désormais une vie hautement morale et ainsi glorifier Dieu. C’est ce que Jésus voulut souligner par ce chapitre. 

Tuesday, March 12, 2013


D’ABORD SA JUSTICE ET SON ROYAUME
Matthieur 6 :1-33
Verset Clé 6 :33


1.     Relevez les mots récurrents que vous trouvez dans cette partie sur l’amône, le jeûne et la prière ? (1-5 ; 16-18) Expliquez chaque mot. Comparez à la façon des Pharisiens (23 :23 ; 15 :8-9 ; Lc 11 :41 ; 18 :11) dans ces actes. Quel esprit est la base de ces actes ? (33)
2.     Quant à la prière, quelle est la façon de prière recommandée par le Seigneur ? (réfléchissez sur l’enfermement et le non pléonasme) Réfléchissez sur des autres façons apparues de prier dans la Bible qui lui semble s’opposer ? (18 : 20 ; Lc 18 :9ss ; Ac 1 :14)
3.     A qui adresse-t-on la prière et quel est le sujet principal de la prière à son égard ? (10a) Et les sujets de prière pour son action à sa création ? Mûrissez vos pensées à ce sujet. 
4.     Lisez les 11-13. Quels sont les trois sujets de prière instants pour la vie de l’homme ? Expliquez le sens de chaque supplication. Quelle est la raison pour laquelle l’homme peut adresser ces sujets ? (13b)
5.     Lisez les 14-15. Pourquoi le pardon aux hommes de leurs fautes est-il important ? Comment, selon Matthieu, la solution des péchés est-il aussi important au niveau de la communauté ? (18 :15ss) Comment peut-on mettre ces deux questions en harmonie ?   
6.     Lisez les vs 11, 20, 34. Que signifie « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » ?  Pourquoi le chrétien ne doit-il pas s’enquiéter au sujet des choses matérielles et d’avenir ? Quelles paraboles donna Jésus pour cela ? (26,28) Qu’est-ce que le chrétien doit chercher ? (6 :33 ; 13 :44) Que signifie le mot « premièrement » dans le verset 33 ? 
7.     Lisez 22 :23. Pourquoi l’œil est-il aussi implortant que la main ? (cf  5 :29,30) Quel est son rôle ? Comment sert-il du présage de la gehenne en cas de son obscurité ? 

Sunday, March 10, 2013

Message de culte primo 10/03/13


« HEUREUX… »
Matthieu 5 :1-16
Verset Clé 5 :3
« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. »

Comme vous le savez bien, chaque évangile a son destinataire et son objectif propre. Matthieu a pour destinataire les Juifs et pour objectif la présentation de Jésus comme la vraie justice, le roi juste. Marc étant tellement pressé – en fait, il se concentrait sur l’action puissante de Jésus – il n’était pas intéressé ou n’a pas de loisir de publier le sermon sur la montagne. Comme moi qui a le même prénom, Marc n’était pas non plus si philosophique, donc omet le sermon qui était très philosophique. Jean, lui, était tellement thématique, si bien qu’il enlève tout ce qui ne touche pas à Jésus divin. Or, le sermon qui commence heureux, lui paraît trop humain. Puis, Luc, lui, il en parle. Sa version est pourtant assez succincte et trop analytique, en faisant s’opposer le bonheur versus le malheur. Cela est compréhensible, car son écrit est, comme il le dit lui-même, après avoir tout recherché exactement, c’est-à-dire je vais essayer plus objectivement possible. Donc, la version de Luc était objective et descriptive, et aussi un peu ennuyeuse. Matthieu était par ailleurs très touché par le sermon. Cela vient du cœur. Pour Matthieu le bonheur était le problème de la vie. Au début, il pensait que le bonheur résidait dans l’argent uniquement, mais il comprit vite que la vie poursuivant l’argent n’est qu’un enfer. Maintenant, il trouva le bonheur en Jésus.
Billy Graham témoigna une fois dans son livre, « le secret du bonheur » : « Près de ma maison se trouve une source dont le débit ne varie en aucune saison. Les torrents peuvent se déchaîner, son débit n’augmente pas. Une longue sécheresse survient, il ne diminue pas. Il est continu et toujours le même. Le bonheur que nous cherchons lui est comparable. »  Cette semaine j’ai reçu un mail contenant un lien d’une vidéo de la part d’un de mes amis chrétiens en Amérique. En effet, cette vidéo a enregistré le sermon d’un serviteur américain du nom de Paul Stevens. Il était en train de traiter le thème du mariage avec ce titre de « mysterious blessing of mariage » qui se traduit « bénédiction mystérieuse du mariage. » Le pasteur se vanta au début de son sermon qu’il venait d’avoir la cérémonie de 50e anniversaire du mariage avec sa femme. Je me suis dit : quel bonheur a cet homme-là. Il dit que le mariage de nos jours est contractuel, au point que si la prestation de service mutuellement contractés ne se fait pas on rompe. Les protagonistes pensent en subconscient que si cela ne marche pas, on rompra d’une manière ou d’une autre. Ils font souvent l’essai conjugal avant le mariage, mais le problème est que selon Stevens, ils sont très peu ou pas du tout préparés au mariage, malgré cet essai, et c’est pourquoi au bout de quelque temps, leur mariage, passant par des conflits, se solde par l’échec. Alors comment peut-on avoir un heureux mariage qui se pérennise. Le thème de mon sermon de ce matin n’est pas le mariage, mais il en dit long du vrai bonheur pour l’homme, y compris le marié et la mariée. Comme le sujet est assez suffisant pour susciter l’intérêt, je suis sûr que parmi vous il n’y a personne qui s’endorme ce matin, en écoutant le message. En tout cas, c’est ce que j’espère du moins. Je souhaite que Dieu vous donne pleine attention au sermon, et vous fasse comprendre le secret du vrai bonheur.
I.                    « Heureux… »
Quand Jésus monte à la montagne, beaucoup de gens venait vers lui. Il s’assit, peut-être en regardant la ville situé en face sur l’autre côté de la vallée, pleinement ensoleillé. Les disciples devancent la foule pour écouter Jésus. Depuis que j’ai proposé de prier deux à deux ou à trois après la réunion du matin, les membres ont tendance de s’assoir assez loin de moi, ce qui m’a fait conjecturer qu’ils ne veulent pas trop être formés au même groupe avec le pasteur. J’ai senti qu’il y a un peu de barrière dans tout ça. Mais les disciples de Jésus n’avaient pas de barrière avec Jésus, ils s’approchent de Jésus et collent leur oreille à la bouche de Jésus pour l’écouter. Jésus, en se sentant un peu enquiquiner, en aurait été néanmoins très content. Alors Jésus ouvre la bouche et se met à les enseigner. Cette expression est utilisée souvent dans le monde hébraïque quand on dit que l’orateur a une pleine autorité. L’enseignement de Jésus est vraiment plein d’autorité. Mais la façon par laquelle Jésus aborde est loin d’être autoritaire, mais plutôt remplie d’affection. Jésus ouvre la bouche de laquelle nous entendons ce heureux mot, « Heureux… » « Heureux » signifie, « béni, satisfait ou grandement favorisé. » Mais quel mot susceptible de provoquer des polémiques ! En effet, la réalité ne s’y concorde absolument pas. Ceux qui l’écoutaient ce jour-là étaient loin d’être bénis ou heureux. Ils n’espéraient plus rien de la vie. Pauvres, abandonnés, en haillons, à la merci d’un gouvernement étranger… Heureux ? Comment leur misérable vie aurait-elle pu être grandement favorisé, bénie et heureuse ? C’est donc le mystère que nous apprenons ce matin.
Avant le message, j’ai résumé un peu de ma façon le sermon sur la montagne. [diapo]
D’abord, Matthieu raconte que le bonheur est à ceux qui sont pauvres en esprit. Que signifie d’être pauvre en esprit ? Il y a une exacte expression qui s’y réfère dans la langue coréenne. Quand les coréens disent que quelqu’un est pauvre en esprit, ils entendent dire que cette personne est extrêmement humble. Nous avons déjà mentionné ce qu’est l’humilité la semaine dernière. L’humilité est le terrain unique où la grâce peut s’enraciner. Elle n’est pas une des grâces ou la grâce parmi tant d’autres, mais la racine de toutes les grâces. Son absence est l’explication suffisante de tout échec et toute défaite. C’est la médication d’Andrew Murray, saint du 19e siècle de l’Afrique du Sud. Avant d’aborder la pauvreté en esprit, pensons à la pauvreté en les choses matérielles, car toutes les deux engendrent parfois la même attitude ou disposition. Luc dit simplement : heureux vous les pauvres. En langue grecque, il y a deux mots qui désignent pauvre : « penas » et « potocos. » « Penas » est être pauvre mais moyennement pauvre. Par exemple, ceux qui vivent avec le salaire de smic en France est considéré comme pauvre. Mais pour qu’ils vivent, il n’y a pas trop de problème, s’ils optent leur mode de vie modeste et économe. Ils ne peuvent s’acheter le cadeau, manger au restaurant luxueux, éduquer les enfants décemment, etc. Mais ils peuvent vivre sans aide des allocations d’état ou aides des autres. Mais socialement, ils appartiennent aux classes pauvres. C’est « penas. » Ensuite, il y a « potocos. » C’est être pauvre mais ceux qui sont potocos, ne sont pas ordinairement pauvre, mais extrêmement pauvre, ou si on utilise le mot que j’invente, car c’est un peu comme cela que les habitants de mon pays d’origine disent, ils sont déchirément pauvre. C’est-à-dire que comme ils étaient tellement pauvres qu’ils ne peuvent vivre sans aide des autres. C’est une pauvreté très grave, car sans aide des autres, on ne peut vivre même un instant, et on sera obligé de mourir d’un moment à l’autre. Matthieu dit cet état désespéré quand il dit « heureux, les pauvres en esprit. » Spirituellement, ils sont tellement pauvres, qu’ils ne peuvent vivre même un instant sans aide spirituel des autres. Il y avait quelque temps un résultat d’enquête parmi les générations qui disait que les retraites sont les plus heureux. Je me suis dit comment ces gens-là qui s’approchent de la fin de vie seraient heureux. La raison en est qu’ils n’ont pas trop de souci ou matériel, ou de l’éducation des enfants, etc. Si cela est vrai, la génération la plus malheureuse serait celle du bébé. Dès qu’il naît, il ne peut rien faire. Il a faim, mais ne peut rien faire que de pleurer. Il veut faire le besoin, mais ne peut rien faire. Donc, il pleure. Si on voit d’autres animaux qui naissent, l’animal met bas, puis le petit grimpe et marche parfois pour s’attacher lui-même à la mamelle de la mère qui ne s’en intéresse pas trop. Seul l’homme est né de cette façon si désespéré. Le bébé ne peut vivre sans le soin de mère.  Le bébé absorbe tout ce qu’on lui donne. Il ne sait pas encore rétorquer avec sa propre raison. Quand un missionnaire a voulu aider une brebis autochtone à être autonome, « donnez-leur vous-mêmes à manger ! » elle lui répliqua avec la bible ouverte, « Tu ne refuseras pas de faire l’aumône à ceux qui sont dans la difficulté »  Qu’est-ce que l’orgueil ? Il peut être défini de plusieurs façons, mais en résumé, c’est qu’on se sent auto-suffisant ou qu’on ne sent aucun besoin d’aide des autres, en se disant, « moi, je suis assez débrouillard. Je suis suffisant. » Le problème est que leur âme est souvent malade et ils sont très malheureux. (Ap 3 :17)
La seconde béatitude : « Heureux ceux qui pleurent », semble paradoxale au premier abord. Les pleurs et la joie vont-ils ensemble ? Comment un homme peut-il être heureux quand il est dans l’affliction ? Comment peut-on répandre le parfum du bonheur dans l’amertume du chagrin ? Il y a un dicton populaire très révélateur de la société actuelle, « Qu’importe ! riez, et le monde rira avec vous ; pleurez, mais vous pleurez seul. » C’est le monde de superficialité. Les modernes n’aiment pas est sérieux. Ils se réfugient dans des plaisirs et des divertissements momentanés, et s’attachent à des substituts de la réalité vides et frivoles. Or, une vie superficielle qui néglige Dieu ne pourra jamais offrir un fondement solide pour un vrai bonheur. Or, il y a le moment où tout bascule dans la vie. Tout à coup, beaucoup de choses qui paraissaient si importantes la veille perdent de leur importance. La vie devient une affaire sérieuse. Quand pleure-t-on ? On pleure quand on est triste ? Alors qu’est-ce que la tristesse ? Elle signifie, « peine de l’âme, chagrin profond, douleur en constatant ce qui ne va pas. » Le contraire de la tristesse est, dira-t-on, la joie. C’est exact. Mais plus que cela, le contraire de la tristesse est l’insensibilité, le manque d’intérêt, l’insouciance, la dureté et l’indifférence. Quand je suis triste, c’est que mon cœur est touché par la souffrance et la douleur des autres – ou même par ma propre douleur. Si je suis insensible et indifférent, je ne m’attriste pas. Une personne triste est une personne au cœur tendre et sensible. (référez-vous au diapo : cette béatitude correspond à la 6e béatitude concernant le cœur pur)
La tristesse vient principalement de la repentance. Peut-être la tristesse préliminaire sera celle sur notre imperfection, mais il nous faut savoir que la raison de notre insuffisance est le péché. En tant qu’individu, nous n’avons aucune responsabilité de tous les phénomènes du péché qui arrivent et existent dans l’univers. Mais en tant que créatures libres, nous sommes responsables de sa présence dans nos vies. Tous ont péchés et sont privés de la gloire de Dieu. Donc, tous doivent déplorer le péché de leur vie. L’affliction de la repentance n’est pas l’apitoiement sur soi-même, ni le regret, ni le remords de s’apercevoir que nos péchés ont été dévoilés. J’ai vu une personne, quand elle se fit piqué par son péché publiquement, elle exprima son remords personnellement, mais après quoi elle se recroquevilla. Se repentir réellement, c’est se détourner de son péché – c’est une décision consciente et délibérée d’abandonner le péché – et de se tourner consciemment vers Dieu avec la résolution de suivre sa volonté dans notre vie. Je cite de nouveau M. Graham sur le bienfait physique de la repentance, sinon la tristesse selon Dieu selon le terme de Paul. « Il ne sera pas facile de plier notre volonté faussée et obstinée ; mais une fois que cela sera fait, nous éprouverons le soulagement de celui à qui on vient de remettre une vertèbre luxée. Au lieu de la tension d’une vie sans harmonie avec Dieu apparaîtra la paix sereine de la réconciliation. Nos nerfs sentiront que notre esprit et notre cœur sont détendus et, par leur réseau, porteront cette bonne nouvelle à chaque fibre de notre corps. » fin de citation.
Le verset suivant dit le bonheur venant de la douceur. Il dit, « Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre. » En présence des violences, haines et concurrence acharnée, personne ne pourra  garder la douceur. Ceux qui la manifestent seront plutôt considérés comme des écervelés. Mais si nous fixons nos regards sur Jésus, nous pouvons être doux. Esaïe 50 :6 dit, « J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. » Sur la croix, Jésus prie pour les ennemis, « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Aux juifs qui ne le croient pas, Jésus dit de lui-même, « je suis le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » En tant que berger, nous voulons connaître comment bien diriger les brebis. Avant que Jésus soit bon berger, il était une bonne brebis, brebis docile de Dieu. Il écoute toujours la voix de Dieu, soit en montant dans la montagne la nuit soit en se promenant à la côte de la mer tôt matin. Puis, il appelle les gens et donne la parole gracieuse aux gens réunis. Sa parole est pleine de douceur. Jésus dit une fois sa douceur qui rend doux, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » « La terre » à la fin de ce verset se réfère au Canaan, cette terre que Dieu avait promis à Israël, découlant du lait et du miel. Mais dans le sens spirituel, elle se réfère à la partie d’en’haut, le ciel. Le vrai héritage pour le peuple de Dieu est le ciel. Or, si nous sommes doux, nous obtenons le cœur des hommes sur la terre et héritons du bonheur éternel dans le ciel.
Regardez le verset 6. « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. » Ici, la justice est Jésus lui-même. Si nous cherchons la justice, nous la trouvons et nous en sommes pleinement satisfaits. L’image belle et vigoureuse de ce verset nous suggère la foi. Bien sûr que comme Luther le dit, tous les 8 bonheurs peuvent et doivent s’obtenir par la foi. Mais ce verset nous fait faire appel à la foi, car la faim et la soif demande une forte activité mentale. Matthieu dira un peu plus tard : « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, tout cela vous sera donné par-dessus. » Jésus, après avoir nourri 5000 hommes avec 5 pains et 2 poissons, dit qu’il est le pain de vie venant du ciel. Il dit aussi à la femme samaritaine : « quiconque boit de cet eau aura encore soif, mais celui qui boira de l’eau qu’il lui donne n’aura jamais soif, et l’eau qu’il lui donnera deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » La satisfaction de l’âme par la justice est incommensurable par rapport aux petites satisfactions mondaines et charnelles.    
Si ces premiers bonheurs jusqu’à maintenant sont ceux qui cherchent dans les profonds besoins, les bonheurs prochains, c’est-à-dire les 4 derniers bonheurs sont ceux qui ont trouvé et qui déjà développent une certaine activité dans le règne de Dieu. Donc, une progression est constatée. [diapo] Surtout comme la deuxième partie du décalogue, il s’agit des rapports qu’on a avec les autres. Le premier bonheur de ces 4 derniers est celui des miséricordieux. Si on est miséricordieux, Dieu lui manifeste sa miséricorde. Cela nous rappelle Esaïe 58 9b-11, « Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et le discours de rien du tout, Si tu offres à l’affamé ce que tu désires toi-même, si tu rassasies l’appétit de l’indigent, Ta lumière se lèvera sur les ténèbres, et ton obscurité sera comme le midi. L’Eternel te guidera constamment, il te rassasiera dans les lieux arides et redonnera de la vigueur à tes membres. Tu seras comme un jardin arrosé, comme un point d’eau dont les eaux ne déçoivent pas. » La miséricorde que Jésus révèle durant sa vie de mission terrestre n’est autre que celle de Dieu. Une fois, quand Agar, la femme de Sara est chassé loin de la maison, parce qu’elle a été orgueilleuse, et qu’elle erre dans le désert, Dieu rend visite et lui donne le conseil de retourner à la maison et se soumettre à sa maîtresse. Ainsi, Dieu la sauvegarde d’être perdue. Dieu n’abandonne pas les pécheurs, mais il rend visite chez eux pour sauver, malgré leur iniquité et indignité, comme Jésus le fait pour la femme prise en flagrant délit d’adultère. Un jour, tout sera consommé. La terre sera embrasée. Alors il adviendra que nous nous tiendrons seuls devant le tribunal du Christ. A ce jour, ce à quoi nous pourrons avoir recours n’est que la miséricorde que nous aurons pratiqué pendant la vie. Comme nous sommes si insuffisants, si coupables, bien qu’assuré du Royaume des cieux, consolé de tritesse et rassasié de justice, il y aura encore beaucoup de manquement à couvrir à ce jour. Nous serons pardonnés et fait miséricordes selon que nous aurons pardonné et fait miséricorde.
Les miséricordieux sont surtout ceux qui se repentent de sa misère. Pasteur Sohn avait deux fils, mais par un communiste de nord-coréen, tous deux furent massacrés pendant la guerre de Corée. Mais lors de la reprise du territoire par les sudistes, ce communiste fut arrêté. Pasteur tenta de le délivrer et pour cela, il l’adopta comme son fils. A la question de comment il put le faire, il répondit, « je suis un des plus misérables, pour lequel Jésus est mort, comment refusera-t-on d’avoir pitié envers lui. Comparé à ce que le Seigneur m’a fait, ce que j’ai fait n’est rien. » Pasteur est un des plus grands exemples de la pratique de la miséricorde. Bien entendu qu’il est aussi un des plus heureux hommes sur la terre. 
Une personne, après avoir étudié la parole, m’envoya une phrase électronique tout courte : « Cherche le dans le dictionnaire, tu verras, la miséricorde se rapporte au pardon. » Qu’est-ce que j’ai dit ? Cela ne parait pas très humble, mais j’ai cherché quand même le dictionnaire, et trouvé quelque chose très intéressant, donc je veux la partager avec vous. « d’abord étymologie : le mot venait du latin misericordia de misericors la personne qui a le cœur (cor) sensible au malheur (miseria) :  ensuite le sens. Pour cela, j’ai deux versions de la même maison d’édition : une version de l’année 1983, puisque je l’ai acheté quand je suis venu en France : primo : sensibilité à la misère, au malheur d’autrui. Secondo : pitié par laquelle on pardonne au coupable tertio (interjection) : Exclamation qui marque une grande surprise accompagnée de douleur, de peur, de regret. Ensuite la version de 2012, l’année dernière, primo : pitié par laquelle on pardonne au coupable, secondo : exclamation qui marque une grande surprise accompagné de douleur, de peur, de regret. Une grande surprise, le premier sens d’il y a 30 ans a disparu. C’était le premier sens quand même, qui se rapport au vrai sens étymologique. La langue évolue toujours, suivant la coutume et la culture, disent les linguistes. Quand Jésus dit, « heureux les miséricordieux, car ils obtiendront la miséricorde », il bénit le cœur sensible au malheur d’autrui, car ce cœur-là seul obtiendra la miséricorde au dernier jour, quand nos ennemis se lèveront pour nous accuser, et que notre conscience même ne voulait pas se mettre de notre côté à cause des multiples maux et blessures que nous aurons commis. 
Matthieu continue de dire des bonheurs qui se rapportent aux activités. Alors, quant à la 6e béatitude à laquelle j’ai fait précédemment allusion, comment avoir le cœur pur consiste à des activités pour les autres. Ce serait plus simple, si je vous cite un exemple du Seigneur. Un jour, en passant la rue, Jésus prend un enfant et le met sur le genoux et dit, « Si vous n’êtes pas comme ce petit enfant, vous ne pouvez entrer dans le royaume de Dieu. » En fait, quand les enfants viennent vers Jésus, les disciples les chassent toujours, car ce n’est pas la place des enfants. Ainsi, ne pas avoir cœur pur n’est pas une affaire personnelle, mais une affaire de communauté. Quand le cœur n’est pas pur, on devient facilement prétentieux et orgueilleux. Alors tous les actes, les paroles et les comportements reflèteront nos méchancetés et deviendront vite néfastes dans nos relations avec les autres. Autrefois, si l’homme voit Dieu, il meurt. L’impossibilité de voir Dieu qui est esprit est l’économie présente de la chair. Mais cela cessera dans la perfection et dans la gloire. Un jour viendra où nous le verrons face à face, tant que nous ferons tous nos mieux de garder nos cœurs purs comme Jésus. Le cœur pur se reflète souvent par nos yeux purs. Le cœur mauvais les rendra vitrés. N’est-ce pas qu’on dit souvent que les yeux sont les fenêtres du cœur. Nous reflétons l’espérance du ciel par ceux-ci pour ceux qui sont dans la peine de la terre. Ils sont plus beaux que les prunelles des yeux bleues nordiques.  
Parmi les personnages de l’Ancien Testament, Joseph est un homme dont le cœur était pur. Malgré le mépris des frères, il gardait toujours un cœur pur comme enfant. Il vit deux fois la vision, une fois celle de 11 gerbes qui se courbent autour de la sienne et l’autre fois celle des 11 étoiles, le soleil et la lune qui se courbaient devant lui. Sans arrière-pensée, il rapporta ces visions aux frères qui le jalousaient. Pendant la vie d’esclave de l’Egypte, il fut emprisonné sans cause, alors il en vint à interpréter les rêves de deux sujets royaux en prison, dont l’un était celui de la délivrance imminente. Malgré sa demande instante, le sujet affranchi oublia Joseph. Mais Joseph garda toujours le cœur pur, si bien que quand il fut convoqué par Pharaon, sans aucune teinte d’amertume, il rendit témoignage à Dieu, le maître de l’univers. Il devint ministre de l’Egypte et délivra le pays de la famine. Le cœur pur n’est pas l’affaire personnelle. Par le cœur pur, l’homme peut sauver le pays entier.   
Ensuite, Jésus dit, « heureux ceux qui procurent la paix, et ils seront appelé fils de Dieu. » Qui sont ceux qui procurent la paix ? Ils sont non seulement ceux qui ont les sentiments paisibles eux-mêmes, mais aussi ceux qui s’efforcent de la procurer aux autres et la rétablir parmi les hommes, là où elle est troublée. Alors ils seront appelé fils de Dieu. Ce dernier titre comprend une réalité profonde. Tant qu’ils procurent la paix aux hommes, ils ont la ressemblance à leur Père qui est aux cieux, qui est appelé Père de paix. Ils agissent ainsi selon son Esprit. Donc, ils sont fils de Dieu. Mais non seulement ils sont fils de Dieu, mais ils sont appelés fils de Dieu, c’est-à-dire qu’ils sont reconnus tels par les hommes et par Dieu.
Mais nous ne pouvons pas procurer la paix avec n’importe quel prix. Après la guerre des rois, Abraham choisit Dieu d’abord au lieu de se faire alliance de paix avec Béra, le roi de Sodome. Lorsque nous choisissons Dieu avant le monde, le monde fait une volteface pour élever la barricade contre nous. C’est ce qui est arrivé certainement à Abraham. Nous sommes exposés à l’ardente persécution. Mais rien n’est étonnant, car c’est ce que Jésus avait déjà prévu. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous. » Dans cette dernière béatitude apparait de nouveau le mot « justice ». La justice se réfère à Jésus. Donc, quand Jésus dit, « à cause de la justice, » cela signifie « à cause de moi, le Christ qui est le dispensateur de la justice. » La récompense pour les persécutés est la même que dans le verset 3 concernant les pauvres en esprit. Nous lisons « le royaume des cieux est à eux. » Par rapport aux autres promesses qui s’expriment au futur, la récompense de ces versets est au présent. Donc, à ceux qui sont pauvres en esprit, c’est-à-dire humbles et à ceux qui sont persécutés, le royaume des cieux arrivent maintenant, aujourd’hui.  
Cette répétition de la phrase nous fait penser qu’elle clôt ainsi un cycle harmonique d’expérience et de promesse. Autrement dit, cette promesse du royaume des cieux nous suggère que le bonheur est circulaire et enclavé. Cela signifie que tous les bonheurs énumérés par Jésus sont une liste épuisée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autres bonheurs sur la terre. Les gens cherchent le bonheur de différentes sortes ici et ailleurs, soit dans des plaisirs ou des divertissements, soit dans la richesse matérielle ou le travail ou le diplôme, mais le bonheur véritable ne se trouve que dans ce cycle fermée de bonheurs de Dieu. Je tiens à le souligner, en vous demandant à me pardonner d’être un peu philosophique.
II.                  Le rôle du chrétien dans le monde
Les versets 13-16 nous parlent du sérieux de la position qu’ont les enfants du royaume de Dieu. Jésus dit d’abord qu’ils sont le sel. Le sel a deux fonctions importantes dont le premier est l’empêchement de la corruption. Au sens négatif, il protège la nourriture de la décomposition. Ensuite, au sens positif, le sel a le rôle de donner la saveur aux aliments. Là où le chrétien actif se trouve, le monde peut être protégé de la corruption, alors que s’ils sont absents ou peu influents, le monde risque de courir vers la décadence morale. Mais, non seulement il protège le monde de la corruption, il redonne la grâce et la vigueur et la joie au monde légaliste et morose. Le sens spirituel ici est que le disciple est le sel de terre, destiné à pénétrer toute la masse de l’humanité. S’il perd la saveur de l’évangile, autrement dit devient spirituellement insipide, rien ne pourra la lui rendre. Il devient une matière inutile et sa destination est perdue. Son sort final sera d’être jeté dehors et foulé aux pieds des hommes. C’est une terrible image. Ensuite, Jésus dit d’étonnante parole aux disciples. Les disciples sont la lumière du monde. Jésus dit souvent quand il dit de lui-même, qu’il est la lumière du monde. Mais maintenant, quoi qu’ils soient jeunes, Jésus s’identifie avec les disciples. Ils sont la lumière du monde pouvant éclairer tous les coins du monde sombre. On met la lampe sur le chandelier, non sous le boisseau. De même les disciples doivent être mis sur la hauteur de la ville, afin que par leur lumière, le côté sombre de la ville soit éclairé. Il y a un mouvement évangélique appelé « bouge la ville ». Ici, Jésus dit « votre lumière. » La source de la lumière est bien entendu Jésus, la véritable lumière. Mais elle n’est à nous que lorsque nous nous la sommes appropriée d’une manière vivante ; alors elle luit d’elle-même devant les hommes qui voient, non pas seulement des doctrines ou des opinions religieuse, mais nos bonnes œuvres, tout l’ensemble d’une vie chrétienne. Alors les gens qui la voient glorifieront non nous, mais le Père qui est dans les cieux.
Aujourd’hui, nous avons appris 8 bonheurs que Dieu promets à ceux qui ont les qualités appropriés. On pourra dire que c’est le code de déontologie du royaume de Dieu un peu comme le thème du culte bis today, « code de déontologie chrétienne ». Si nous nous y concordons, non seulement Dieu nous rend pleinement et constamment heureux, mais aussi nous utilise précieusement dans l’accomplissement d’œuvre du salut de Dieu dans le monde. Amen !