Wednesday, April 17, 2013

Matthieu était l’auteur qui a été...


SAVOIR SE GUERIR ET SE FAIRE DISCIPLE
Matthieu 8-9

Existence d’une volonté propre
Déplacement du patient
Intercession d’un autre
Type
Un lépreux




Le serviteur du centenier




La belle-mère de Pierre




Plusieurs démoniaques




Deux démoniaques




Un paralytique




Fille de Jaïrus




La femme atteinte de perte de sang




Deux aveugles




Un démoniaque muet





Matthieu était l’auteur qui a été le plus touché par le sermon sur la montagne de Jésus, d’où son attribution de trois chapitres au sermon. Maintenant, nous nous apercevons que Matthieu était aussi l’auteur qui a été le plus touché par l’œuvre de miracle de Jésus surtout celle concernant la guérison des malades. Vraiment, si nous lisons cette partie, Jésus a tant multiplié ses guérisons, que nous ne pouvons nous empêcher d’avoir l’impression que toutes les maladies du monde perdront leurs pieds pour se tenir une fois que Jésus y entre. La Bible dit que tous les malades étaient guéris. Notre cher enfant Jean-Jacques qui actuellement subit le traitement de chimio et notre cher frère Liivar qui boite maintenant à cause du mal de cheville en raison de la déformation du canal tarsien retrouveront la parfaite santé dans les prochains mois, car Jésus est venu pour guérir leur maladies et ils sont de plus ses fidèles serviteurs. Je ne trouve pas de raison qu’ils ne soient pas guéris. Donc, prions seulement. Amen.
Quand nous classons les guérisons selon trois critères du tableau, nous avons 5 types de guérison. Or, une remarque est saillante : Parmi les 10 guérisons, sauf le cas de deux démoniaques, il y a toujours la volonté et la foi comme une condition de guérison. Autrement dit, soit en le patient lui-même soit en le médiateur, il est exigé qu’on trouve une sorte de foi avant que le patient bénéficie de la guérison. Alors pourquoi un cas, celui de deux démoniaques, est-il exceptionnel ? En effet, pour cette guérison, les démoniaques voulaient que Jésus s’éloigne d’eux, et il n’y avait personne qui s’intéressait à leur guérison. Mais Dieu voulut montrer que tout à fait indépendamment des volontés humaines il peut agir de son propre chef. Ainsi Dieu manifeste sa puissance. Mais comme nous voyons dans la probabilité, 1/10, ce cas est très rare. A part l’époque de Jésus, on peut même dire que ce genre de guérison n’arrive plus dans l’histoire humaine.
Alors il est très important, si je le répète, que pour qu’il y ait une guérison quelque part la volonté et la foi de l’homme doit exister, soit le patient lui-même soit un intercesseur pour lui. Or, nous constatons au fur et à mesure de ces guérisons que compte tenu de ce fait, Jésus voulut apporter la foi dans le cœur des gens. En quelque sorte, il promeut la foi en l’homme, pour que celui-ci puisse extraire la guérison de lui. Par exemple, même si la description de Matthieu est plus rapide et succincte, si nous consultons d’autres évangiles, quand Jésus marche sur le chemin de la maison de Jaïrus, tout à coup il se sentit qu’une force sortit de lui. Une sorte de l’énergie s’évapora de lui. Donc, il fit halte à la foule qui le suivit et les disciples protestèrent son questionnement de savoir qui c’était. Mais Jésus insista sur le fait que quelqu’un l’avait touché. Alors la femme malade de perte de sang depuis douze ans s’avança pour dire la vérité. La femme, en touchant la frange du vêtement de Jésus avait été déjà guéri. Mais, Jésus voulut que sa guérison soit affermie, accompagnant de sa guérison intérieure, et ainsi sa guérison du corps soit entière et parfaite. Jésus promut, en quelque sorte, la foi de la femme, celle par laquelle elle confesserait sa maladie honteuse du passé. Ainsi, elle se jeta aux pieds de Jésus et lui dit toute la vérité, c’est-à-dire toute sa vie souffrante. C’est très intéressant de voir ici la base théologique de l’écriture du témoignage de vie que notre église d’CCU pratique et qui est ordonné par Jésus lui-même afin d’assurer à la femme le pardon et le salut. A  la demande de son berger, un jeune homme se mit à écrire un très long témoignage de vie. C’était un peu son autobiographie selon Dieu. En effet, au début, il voulut quitter l’église. Mais à la fin de son écriture, il trouva que sa vie sans l’église est trop fatigante. Donc, il se résigna et décida bon gré mal gré à y rester. Bizarrement, son attachement charnel commença à se détacher de lui. C’était le départ de son œuvre de sa guérison intérieure. Jésus dit : « tout bon arbre porte de bon fruit. » Sa repentance commence, me semble-t-il, à se révéler petit à petit par son fruit visible. En retournant notre histoire, Jésus en écoutant son antécédent, déclara la guérison à la femme, en disant, « Prend courage, ma fille, ta foi t’a sauvé. »
Il en était de même pour Jaïrus. Jésus attardait ses pas à cause de cette femme, pour arriver à temps pour guérir sa fille. Jaïrus put s’impatienter et se rendre rancunier à l’égard de cette femme éhontée qui interceptait le trajet. De plus, si on voit un autre évangile, ses proches vinrent lui dire de ne pas importuner le Maître, car la fille fut morte. Mais Jésus dit, « retirez-vous, car la jeune fille n’est pas mort, mais elle dort. » Jaïrus ne perdait pas la foi pendant cet acheminement vers sa maison à des tenants et aboutissants en tumulte, grâce à cette parole de Jésus à qui il écoutait, et finalement il put expérimenter la guérison parfaite de sa fille. Cette promotion de la foi n’était pas nécessaire, en cas d’un lépreux qui s’écrit, « si tu veux, tu peux me rendre pur » ou celui du centurion qui dit, « dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » car leur foi était déjà suffisante. Mais dès que Jésus constate quelque manquement de la foi, il s’efforça de suppléer ce manque. Ainsi, dans la guérison de deux aveugles, Jésus leur dit ces mots, « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » auxquels ils répondirent, « Oui, Seigneur ». Jésus dit, « il vous soit fait selon votre foi. » Il était même une fois que Jésus fut complètement bafoué par un patient guéri. Mais Jésus osa même de défier son incrédulité pour qu’il aboutisse à la guérison. Il s’agit d’un infirme de Bethesda dans l’évangile selon Jean chapitre 5. Pendant 38 ans, il essayait de faire une plongée dans la piscine, mais toujours il arriva en second rang, donc, il dut avaler la bile de défaite pendant 38 ans en voyant les vainqueurs sortir en souriant jusqu’à leurs oreilles. Jésus constata qu’il avait perdu la foi, donc, le défia en disant, « veux-tu retrouver la santé ? » Mais cet homme se plaignait de la malchance due aux hommes plus malins que lui qui se jetait dans l’eau le premier. Jésus, néanmoins eut pitié de lui dont l’âme s’écrie à la guérison, donc il le guérit, quoi que par sa préscience il sût qu’il irait chez les Juifs pour le dénoncer. Ainsi, la foi est un élément primordial pour la guérison de la maladie. Quand nous sentons que la foi en nous s’estompe, nous n’avons pas à nous décourager, mais n’avons qu’à venir à Jésus pour lui demander la miséricorde par laquelle il augmente notre foi. Jésus vient sans faute et augmente notre foi, avant que nous expérimentions sa puissance de guérison.
Changeons un peu notre sujet. Dans l’économie de Dieu, la position que prend la guérison est énorme. L’économie qui est en grec oikonomia est composé de deux mots : oikos signifiant « maison » et nomos signifiant « loi ». Donc l’économie de Dieu signifie « la loi familiale » ou « l’administration de la maisonée » de Dieu de dispenser Lui-même en Christ avec toutes ses richesses insondables dans son peuple, en sorte que celui-ci devienne sa plénitude, son expression tel le Corps du Christ et par excellence tels son épouse, sa femme, la Nouvelle Jérusalem, couronnée de sa gloire. Donc, le contenu intrinsèque de l’économie de Dieu est l’histoire d’amour entre Dieu et son peuple. Cette histoire est le secret de l’univers entier.
Le monde est comme l’a décrit Esaïe au début de son livre, « De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état ; Blessures, contusions, plaies vives n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. » Quand Jésus vint sur la terre, les gens étaient vraiment malades, en sorte qu’il ne sache par où il devait commencer l’opération. Mais Jésus se mit à travailler et en multipliant les guérisons partout, afin que l’économie de Dieu se réalise et la famille de Dieu grandisse. Puis, Dieu bâtit parmi ces gens guéris, l’Eglise de Dieu qu’il aime comme l’époux  aime son épouse. Alors quel est le secret de ces guérisons ? Matthieu cite un verset clé de l’Ancien Testament, pour montrer que le secret de la guérison des malades se trouve dans le Christ annoncé. 8 :17 dit, « Ainsi s’accomplit la parole de prophète Esaïe : « Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies. » Quand Esaïe le disait, il se référa au Christ crucifié, car il le dit plus précisément, « Certes ce sont nos souffrances qu’il a  porté, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé…Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. » Puis plus tard, « Après les tourments de son âme, il rassasiera ses regards, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes. » Ainsi toutes les guérisons, que ce soit physiques ou spirituelles, trouvent leur fondement en ce Christ crucifié et ressuscité annoncé depuis des siècles auparavant.
Ainsi Jésus cita-t-il un récit du Nombre dans Jean 3 à Nicodème qui vint de nuit pour lui posait des questions spirituelles. Jésus dit qu’il faut que le Fils de Dieu soit élevé c’est-à-dire crucifié afin que ceux qui périssent lèvent leur tête et regardent à la croix, et soient guéris de leur maladie de péché comme le peuple qui fixa leurs regards sur le serpent de bronze élevé par Moïse fusse guéri de leur maladie causé par des serpents brûlants envoyés par Dieu.
Il y a un autre épisode qui en dit long de l’économie de Dieu qui est arrivée par le Christ crucifié dans Ex 15 :22-27. Après que les enfants d’Israël fut amené en dehors de l’Egypte et traversa la Mer rouge, l’Eternel les conduisit à Mara, une place où il y avait l’eau amère. Ce qui est arrivé là n’est pas un simple événement mais un principe dans notre vie chrétienne. Dans notre histoire d’amour avec le Seigneur, fréquemment, nous sommes conduits à des eaux amères. Cela signifie que nous sommes conduits à une situation amère. Les choses arrivent dans nos circonstances, dans notre travail, avec notre famille, et avec nos frères et sœurs chrétiens qui puissent nous offenser et nous blesser. Le Seigneur permet ces choses d’arriver pour exposer l’amertume dans notre être. Quand cette amertume est exposée, le Seigneur a un chemin à nous guérir. Quand nous sommes conduits à une situation amère, nous avons besoin de crier au Seigneur dans nos temps personnel avec lui. En passant de tels temps, nous devenons plus réels et intimes avec le Seigneur et sommes amenés à une union plus profonde avec lui. Quand Moïse crie au Seigneur, le Seigneur lui montra un arbre. Moïse alors jeta cet arbre dans l’eau amère et elle devint douce. Qu’est-ce que, ou nous devons dire, qui est-ce que c’est cet arbre ? L’Apocalypse 2 :7 parle de l’arbre de vie. Le mot grec pour arbre est le même mot qui est utilisé dans 1P 2 :24, « lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois. » Le mot arbre signifie la croix, le Christ crucifié. Le mot vie dans l’Apocalypse 2 :7 signifie Christ comme vie ressuscitée (Jn 11 :25) Donc, l’arbre de vie est le Christ crucifié et ressuscité. Le fait que les enfants d’Israël alla en voyage de trois jours dans le désert pour arriver à Mara pointe aussi au Christ ressuscité, car trois est le numéro de la résurrection. Quand nous contactons le Seigneur, nous l’expérimentons comme croix et résurrection. Nous ne devons pas penser de la croix comme d’une chose. La croix est une personne. La croix et la résurrection sont inséparables parce que tous les deux sont Christ lui-même. 
La médecine que le Seigneur nous donne pour notre situation amère et notre être amer est la croix. La croix est son unique solution à  chaque problème. Le problème n’est pas avec LA personne. Le problème n’est pas avec LA chose qui arrive à nous ou LA situation. Le problème est juste à notre intérieur, l’amertume dans notre être, et la solution à ce problème est la croix. Chaque fois que nous sommes offensés ou blessé, d’habitudes c’est parce que notre être est fixé sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal, du juste et du mauvais. Quelqu’un nous a fait mal et nous sommes justes. Au lieu de nous fixer sur ça, nous avons besoin de fixer notre être sur l’arbre de vie, le Christ crucifié et ressuscité. Le Christ comme notre vie intérieure inclue un élément qui tue et un élément qui ressuscite. Il tue des choses négatives dans notre être intérieur et amène notre être intérieur en la vie ressuscitée pour guérir nos blessures intérieures et rend notre intérieur doux avec la richesse de sa présence. Nous avons besoin de nous ouvrir au Seigneur dans la prière et « injecter » le Christ crucifié et ressuscité dans notre être amer pour changer notre amertume intérieur en la douceur. C’est par ce chemin que nous expérimentons le Seigneur comme notre guérisseur. Notre être entièrement déchu a besoin d’une guérison. La guérison ultime sera quand nous sommes glorifiés dans notre corps et serons enlevés. A mesure que ce divin Etre crucifié et ressuscité se répand de notre esprit en les parties de notre âme et éventuellement en notre corps, nous nous guérisons petit à petit progressivement.
Or, dans ce récit de Matthieu, nous rencontrons de nombreux gens qui avaient besoin de guérison d’amertume. La plupart ne bénéficiait pas de la guérison, mais certains en bénéficiaient, en écoutant à la parole de Jésus, et l’auteur lui-même en est un.  
1) L’inconfort (la vie souffrante privée des facilités) : Un scribe vint et dit à Jésus : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Mais Jésus lui dit, « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Ce religieux avait une très bonne volonté de suivre Jésus, mais Jésus reconnait le cœur de chacun. Il sut que derrière cette volonté, il fut caché une recherche du confort de la vie. Il s’agit de la vie aisée, en anglais easygoing life. Mais la vie de disciple est la vie de dépouillement. Peut-être que ce religieux très dévoué déjà dans ses activités religieuses avait une certaine amertume de sa vie religieuse. Les scribes étaient en général les Lévites. Ils menaient une vie économique en travaillant dans leurs champs autour de la ville qui leur était désigné en même temps qu’ils exerçaient l’office de Dieu. C’est un peu comme le missionnaire laïc. Le revenu n’était jamais suffisant pour eux. Alors, Jésus, pénétrant son cœur, indiqua leur vrai problème, c’est la recherche du confort ou au moins une vie sans trop d’inconvénient. Il voulait vivre une vie qui ne lui donne pas de souci constant de comment joindre chaque mois les deux bouts. Mais la vie de disciple est celle qui cherche Dieu comme sa richesse suffisante en dépit du dépouillement quotidien. Le malade physique souffre des maux extérieurs, mais une âme qui cherche le confort souffre intérieurement. Elle est une malade spirituelle.
2) L’humanisme (ensevelissement d’un cher ou une chère) : alors, un autre vient, c’était parmi les disciples, et dit à Jésus, « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. » Quelle était la parole de Jésus, « Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts. » La moralité humaine est si hautement dressée ici, qu’il est vraiment difficile à tout homme de comprendre cette parole. Quand nous voyons que la moralité humaine est inhibée par une demande de Dieu, notre cœur est révolté. Il est difficile de réconcilier entre le devoir d’un fils et cette parole. On dit que pour cet homme, il y avait une telle urgence que s’il n’était pas cette occasion, il ne pourrait pas suivre Jésus. Possible. Mais ici, Jésus enseigne que l’homme peut être malade à cause de son attachement excessif à la moralité humaine, autrement l’humanisme. Et cet attachement le rend faible. Je connais un grand serviteur qui a renoncé à participer aux funérailles de son père à cause de sa grande mission. Nous voyons comment son absoluité a porté des fruits incomparables à n’importe quel serviteur de son époque. Plus on est obéissant absolument à la parole, à point de la traduire mot  à mot, comme le dit Bonhoeffer dans la vie de disciple, plus la bénédiction de Dieu nous sera versée, sans parler de la guérison parfaite de l’âme.  
3) L’indifférence ou la méconnaissance du tiers ; l’esprit d’abandon et peur d’être non protégé : Puis, Jésus amena les disciples à la mer et les fit subir une tempête. Seul Matthieu raconte que l’appel de Lévi arrive après cette tempête. Peut-être qu’il voulait dire qu’il n’était pas ensemble avec ces gens qui étaient tous poltrons. Mais, en tout cas, ces disciples dans le bateau tombèrent dans la grande peur devant une telle tempête violente. Ils ramaient et évacuaient de l’eau, mais en vain, car l’eau gonflait sans cesse. Ils étaient totalement désemparés et épuisés. Alors ils vinrent à Jésus pour lui demander le secours, car celui-ci dormait. Ils se grognaient en disant, « Ne vois-tu pas, nous périssons, Seigneur. » Jésus se réveilla et leur reprocha, en disant, « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Quel était leur sentiment ? Ils eurent cette amertume que Jésus dormait, comme s’il ne leur était pas intéressé, alors qu’eux-mêmes peinaient énormément dans les difficultés. Ils avaient toujours cette psychologie d’être abandonnés au gré de leur sort malheureux. Cet esprit d’orphelin était tellement fort en eux qu’il persistait malgré 3 ans et demi de vie de disciple, au point que Jésus dut les consoler avant de mourir, « Votre cœur ne se trouble pas, Croyez en Dieu. Croyez aussi en moi, il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon père… » Cette amertume de l’homme abandonné ne peut se substituer que par la croix de Jésus. Car Jésus est abandonné par tous.
4) L’échec (la ruine par malchance) : Dans l’épisode de 2 démoniaques guéris, les habitants de la ville chassaient Jésus. C’était pace que pour la guérison de ces démoniaques, Jésus avait permis les démons d’entrer dans un grand troupeau de pourceau qui se noyait en se jetant de l’escarpement. Quel tonnerre dans le ciel serein pour eux. C’était vraiment une malchance totale tombée du ciel. C’était la ruine de leur industrie inespérée. Donc, ils exclurent Jésus de leur vie. Beaucoup de gens excluent Jésus ainsi à cause de leur vie d’échec. Ils ne savaient pas que s’ils accueillent Jésus, leur vie d’échec change en une vie de réussite. Mais leur optique était tellement arrogante et myope, ils ne purent voir cette tournure de la situation. Les hommes d’affaire ne doivent pas calculer du profit immédiat, mais voir de loin le profit possible. En Jésus, il y a toujours le profit à la fin. Nous devons surmonter notre amertume de perte immédiate et croire en la récompense invisible.  
5) La pauvreté : Matthieu était assis au bureau de péage. Il est renfermé sur soi-même. A cause du reproche de son entourage, il menait une vie qui s’effaçait toujours. Quand il était jeune, il avait l’amertume du sort de son pays colonisé et du sort de sa famille toujours davantage accablée de la pauvreté. Il se tortillait le corps et courbait l’échine en homme servile devant la puissance du monde. Ainsi il se ralliait à sa honte au pouvoir colonisateur. Tout ce sort le rendait un homme amer et intérieurement souffrant. Il devint un homme méfiant et ne sortait jamais de son propre cocon. Jésus frappa sa porte et lui dit, « suis-moi. » Quand cette voix douce frappa le tympan de ses oreilles, la porte de son monde s’ouvrit ; sa solitude habituelle et le sentiment coupable s’évanouirent. Une sensation d’une amitié adorable naquit en lui, à point que tous les gens de son entourage qui lui apparaissaient autrefois comme ennemis détestables se changeaient comme s’ils étaient tous ses propres frères et sœurs. Tous les oiseaux pleureurs se mirent à chanter et toutes les fleurs du champ faisaient des signes souriants vers lui. La rancune des hommes méchants et L’amertume de la pauvreté d’antan disparaissait, il prépara donc pour la première fois en sacrifiant une grosse sommes d’argent un grand festin pour ses invités. Surtout l’hilarité céleste dominait la convivialité. Matthieu fut guéri.
6) L’imperfectionnisme. Mais d’un autre côté, malgré leur apparence riche et prestigieuse, les hommes religieux étaient comme des malades mentaux qui pinaillaient en paranoïas aux exigences de la loi asphyxiante. Ils étaient si amers de voir dans la rue de pleins gens impurs, si bien que le monde est remplis de saleté, se grognaient-ils. Mais hélas, aux yeux de Jésus, ils n’étaient que des malades incurables ne pouvant être guéris à cause de leur perfectionnisme légaliste.   
Jésus est venu fondamentalement pour offrir la joie au monde. Donc, il faut se réjouir. Le légalisme rend le monde triste et l’homme amer. Le chrétien ne doit pas juger les autres, car en jugeant les autres, il se juge lui-même et la flèche de jugement retombe sur sa tête. Il faut se réjouir de la grâce unilatérale de Jésus qui est venu pour les pécheurs dont je suis le premier et pour les autres pécheurs comme moi. Puis nous devons former la famille de Dieu en tant qu’élus et rachetés, par le Christ crucifié et ressuscité.  
Il y avait une cadette de la famille de la classe moyenne. Dès qu’elle ouvrit la bouche, celle-ci fut bouchée par ses frères qui avançaient leurs propos avant le sien, par force de leurs grands âges. A cause de cela, elle s’engouffrait dans la solitude et le monde audiovisuel. Elle ne put trouver le sens dans sa vie si effacée. Elle fuyait au monde pécheur dans lequel elle s’adonnait à l’immoralité. Un jour, une femme asiatique et un homme de visage de son pays frappèrent la porte. Elle a donné un peu à l’anglaise son premier rendez-vous de l’étude. Mais elle ne sut comment, une curiosité fut suscitée en elle, et elle était présente au 1er rendez-vous. Jean 3 :16 rendit visite, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Puis 1 Corinthien 6 :11 l’a délivré de sa culpabilité du péché, « Et c’est là que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » La grâce unilatérale de Dieu était si grande qu’elle a suivi la famille de son berger, quand celle-ci quitta la ville, car elle se disait qu’elle ne pourrait se tenir debout tout seule à cause de son péché encore si tenace en elle. Son problème était son habitude de nourrir la rancune. Jésus voulut lui rendre visite pour la guérir.  
Comme nous avons aujourd’hui le 10e anniversaire de la fondation de LIKE, je voudrais comme la dernière partie de mon message, tracer quelques aspects matériels. Souvent les gens pensent que le service spirituel d’un serviteur et sa vie entrepreneuriale qui comprend le gain matériel sont incompatible. C’est dû à la tradition du pays catholique qui fait fi souvent de la richesse et je trouve que dans un certain sens, c’est juste. Pour être conforme à la tradition du pays, j’ai dû lutter comme si j’ai rien, c’est-à-dire je consacre toujours plus pour les autres. Dans le passage d’aujourd’hui, Jésus a dit que le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Mon sacrifice est donc relatif, jusqu’à où mon sacrifice peut-t-il être nommé comme le vrai sacrifice ? Je n’aime pas être dépouillé comme l’était mon Seigneur.
Comme les disciples traversèrent la tempête, Seigneur m’a envoyé aussi de petites et grandes tempêtes durant 10 dernières années de LIKE, pour apprendre tant soit peu la foi. Si j’ai réussi de les passer, c’est par l’unique grâce de Dieu. L’une des plus grandes sera le procès pour la marque. A un moment donné, j’ai reçu une lettre de la société de Playboy qui m’a accusé d’avoir imiter son logo. Mais à ma conscience, le logo de forme lapin n’a aucun rapport avec celui de cette société. L’avocat m’a conseillé de renoncer à mon logo. Et les collaborateurs étaient de même avis. Mais je me suis tenu jusqu’au bout, car Luther a dit, « agir contre la conscience n’est pas bon. » Cette devise s’applique, pensais-je, au monde d’affaire aussi. J’ai peur de la faillite dans le procès contre une grande société internationale. Mais je tenais bon, et un jour j’ai reçu une lettre qui m’a dit qu’ils ont abandonné le procès. J’ai appris que si je suis ma voix de conscience proprement, en comptant sur Dieu tout-puissant, il me protège de tout danger et me fait réussir. Cette victoire n’était, je voudrais le répéter, que par la grâce de Dieu.    
Un jour, j’ai regardé une vidéo dans lequel une diaconesse femme d’affaire témoignait sa réussite de ses affaires en Dieu avec son sujet de prière de nourrir 100 missionnaires. J’ai été choqué par son témoignage plein de vision, ce qui m’amena à concevoir le même sujet de prière. Je remercie que par LIKE 10 missionnaire environ en viennent à obtenir soit le visa soit le droit de travail et être soutenu dans la mission. Je prie que Dieu bénisse continuellement l’entreprise LIKE pour bénir la mission française et francophone dans l’avenir.
Quand deux démoniaques sont guéris, les habitants de Gadaréniens refusaient d’accepter Jésus. Ils auraient pu demander les dommages intérêts à Jésus. Mais c’était une affaire spirituelle, et celle-ci n’a toujours pas de preuve, ils vinrent à Jésus et lui demandèrent de se retirer sereinement. Nous les comprenons, car un beau matin, toute leur entreprise de l’élevage porcin fit faillite. Vraiment sacrifier 2000 pourceaux pour deux âmes ordurières était incompréhensible. Mais c’est l’esprit de Jésus dans l’économie de Dieu. Ils n’étaient que les membres de la famille de Dieu. Dieu s’apprête à sacrifier toute la richesse en vue de sauver ces âmes. Le rejet était la récompense de ce sacrifice, mais peu importe à Jésus qui se dit : « si seulement une âme est sauvé et goûte du royaume de Dieu. »
Matthieu comprit cela, car Jésus s’est abaissé pour être serviteur des pécheurs dont il était le premier. Son riche festin en dit long. Dieu a écouté nos prières concernant l’autonomie financière durant les 13 ans à Paris. Mais si Dieu nous l’a accordé, il y a un but. Nous avons ce sujet de prière de 5 CDI cette année. Je crois que Dieu nous écoutera, car de tels sujets sont si faciles à Dieu d’écouter. Mais ce qui est plus essentiel, c’est que nous ne perdons pas le but divin qui est celui de nous servir de la bénédiction matérielle en vue du salut des âmes. Que Dieu nous garde de tout orgueil et tout égoïsme puis se serve de nos biens pour son œuvre rédemptrice, dans le cadre de son économie divin. Amen !
Nous avons appris que pour quelconque guérison, la foi est primordiale. Le Seigneur Jésus promeut toujours la foi, pour que nous puissions bénéficier de sa guérison. Il y a non seulement des maladies physiques, mais aussi des maladies spirituelles. Celles-ci sont souvent la cause de celles-là. C’est pourquoi si nous souhaitons la guérison nous devons remonter au remède originel qui est le Christ crucifié et ressuscité. Si nous acceptons Jésus qui a pris nos infirmités et qui s’est chargé de nos maladies, non seulement nos maux physiques, mais aussi nos maux intérieurs, amertume de toute sorte, peuvent trouver le vrai remède. La vie de disciple est celle qui éprouve une grande délivrance de ces maux intérieurs. Jésus les délivre, en sorte qu’elle soit une source de bénédiction pour les autres en leur offrant le message de guérison parfaite de Jésus. Que Dieu vous bénisse dans votre vie de disciple. Amen. 

Wednesday, April 10, 2013

Question de la semaine 8 mars 2013


JÉSUS ENSEIGNE COMMENT SE FAIRE DISCIPLE
Matthieu 9 :35-10 :42
Verset Clé : 9 :32


1.      Quelles sont les trois principales œuvres de Jésus ? (9 :35) Comment la prière prend-t-elle la place en elles ? Comment s’opère la guérison selon Jésus ? (cf. Mc 9 :29)

2.      Réfléchissez sur le fondamental de ces œuvres de Jésus qui est exprimé dans les versets suivants. Pourquoi est-ce fondamental ? (cf. 7 :22) Réfléchissez sur l’état de misère des brebis (Mc 6 :34 ; Nb 27 :17).

3.      Quel est le sujet de prière des disciples suggéré par Jésus ? (37) Pourquoi est-il si important et si impérieux de voir venir les moissonneurs dans le champ ? (7 :15 ; cf. AG 366)

4.      Quel est l’appel des Douze et quelles sont leurs armes en possession ? D’abord, trouvez quelques références : telles parenté, profession, origine, ordre etc. Ensuite, énumérez les noms des disciples et expliquez leur œuvres et caractères. Enfin, que leur donna Jésus comme armes de Dieu ? 
  
5.      Quel entrainement donna Jésus aux disciples après les avoir appelés ? Réfléchissez sur ces sujets : 1) immédiateté ; 2) Priorité (raciale) 3) Gratuité, 4) Liberté (du lien physique) 5) absoluité (de dépendance)

6.      Que leur arrive quand ils partent en champ ? Réfléchissez sur les sujets suivants : 1) inévitabilité (21) de la persécution ; 2) sa Cruauté (17) ; 3) son Utilité (18) ; 4) son Instantanéité (du soutien) (19,20) ; 5) sa Fluidité (du mouvement) (23)

7.      Maintenant réfléchissez sur l’entraînement de l’intérieur des disciples, s’agissant du changement de système ou du renouvellement de l’intelligence. Suivez le fil de raisonnement suivant : 1) Imitabilité (25) ; 2) Finalité : a) finalité de la persécution (22), b) ultime clarté et responsabilité (27), c) visibilité (28), d) comptabilité (32,33)

8.      Quel est l’autre fil conducteur pour cet entrainement auto-disciplinaire ? 3) Appréciabilité (31,41,42) 4) Pondérabilité : a) Dieu > Hommes (28), b) Dieu > Famille (37), c) Croix > Vie (39)

Aujourd’hui, nous apprenons


METTEZ EN PRATIQUE CES PAROLES
Matthieu 7 :1-29
Verset Clé 7 :24

Aujourd’hui, nous apprenons la dernière leçon du sermon sur la montagne. Grâce à Matthieu, nous recevons ce message si merveilleux du Seigneur. Par cette transcription, Matthieu devint un des plus grands enseignants de la Bible. Toujours celui qui est touché par le message divin ou autrement dit qui se laisse toucher par ce message en vient à exercer une grande influence sur le monde. En écrivant ce sermon, Matthieu peut être considéré comme la meilleure personne qui applique sa propre parole de 5 :13, 14, « C’est vous qui êtes le sel de la terre, ... c’est vous qui êtes la lumière du monde. » Donc, ce matin, ce que je souhaite, c’est que nous tous devant Dieu nous laissions toucher par la leçon divine que Matthieu nous transcrit, le Saint-Esprit nous aidant.  
Matthieu commence cette dernière leçon par ces mots : « ne jugez pas. » Quoi ! nous jugeons toujours ! Mais tout de suite les mots vraisemblablement contradictoires s’ensuivent : ne donnez pas ce qui est saint aux chiens. Comment réaliser cet acte sans juger les autres. Alors Matthieu conclut la première partie de son exposé avec ces mots, « demandez et l’on vous donnera. » Quoi que ces mots concernent toute l’activité de prière, la prière est toujours quelque chose qui joue de l’intermédiaire entre deux extrémités. Quand on est entre deux réalités opposées, on est confus. Mais si on prie, Dieu donne la vérité intermédiaire et réconciliatrice. Jacques dit, « si quelqu’un entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu. » Comme nous avons déjà appris, Matthieu était l’un de ceux qui mettaient le plus grand accent sur la prière. Précédemment, souvenons-nous en, il insère la prière du Seigneur « notre Père » au cœur du sermon sur la montagne. Dans cette dernière leçon, il n’oublie toujours pas de mentionner la prière, et ce cette fois avec beaucoup de précision.
La deuxième partie de son exposé commence par une déclaration solennelle de ce qu’on appelle la règle d’or. Puis il développe la partie en soulignant l’importance de la mise en œuvre pratique de la parole de Dieu dans la vie humaine. Il énumère quatre paraboles pour ce but : chemin large et chemin étroit, bon arbre portant du fruit, la frappe des hypocrites à la porte du ciel et la maison bâtie sur le roc. Ces quatre images hyperboliques nous en disent long comment ce règle d’or détermine la qualité de la vie humaine et son sort à venir. Que Dieu vous bénisse abondamment ce jour de sabbat avec cette leçon de Matthieu.    
I.                    Ne jugez pas mais priez  
Jésus dit de ne pas juger. Le méfait du jugement est qu’il fait oublier le fait qu’on est le pécheur qui a besoin de pardon. En plus, son acte équivaut à s’égaler avec Dieu, car c’est Dieu seul qui puisse juger les hommes. Pour expliquer l’aberration de cet acte, Jésus donna une parabole de paille et poutre. Celui qui a la poutre dans l’œil oublie cette réalité et s’attaque à trouver la paille dans l’œil des autres. « Voyons, voyons. » C’est drôle que quelqu’un qui a la grande poutre dans l’œil se prend à chercher une minime paille dans l’œil des autres. Or, ceci n’est pas dit parce qu’il y a la différente taille de péché dans l’œil de chacun, mais parce que chacun a un péché et ce péché a un poids énorme pour soi s’il n’est pas reconnu proprement, alors que le péché chez un autre ne porte pas un grand intérêt pour celui qui juge. J’ai entendu d’un homme qui s’indigne de l’injustice commis par tous les autres de son église, quoi qu’en réalité, cela n’ait pas de très grand intérêt pour lui. Son attitude était plutôt celle d’un justicier.
D’où notre grande prudence, quand nous portons un jugement. Nous devons faire des efforts d’abord pour trouver le péché en nous-même et nous en repentir, et ce minutieusement comme ce hypermétrope qui lit le journal à la loupe. Je trouve que le témoignage usité en CCU est pour ce but un très bon outil. Cette semaine, un jour où je n’ai pas pu trop préparer le message du matin, je doutais du pouvoir de nourrir l’ouaille. Mais, étonnamment, comme un record de Guinness, ce jour, 4 personnes accouraient à la chaire comme s’ils se disputaient pour présenter leurs témoignages. Le témoignage donne parfois une impression répétitive des péchés passés. C’est vrai. Mais il a un rôle important de trouver nous-mêmes devant Dieu, chaque jour, et en cela il nous bénéficie grandement.   
Jésus donne une autre parabole pour indiquer l’inutilité et même le désastre de l’action de donner une leçon aux gens indignes. Il s’agit de donner ce qui est saint aux insensés. Ici, ce qui est saint se réfère à la fois aux vérités de la parole de Dieu et aux expériences produites dans l’âme par l’Evangile.  Ce qui est saint est comparé par Jésus aux perles. Il ne doit pas être jeté à n’importe qui surtout aux hommes corrompus, de peur qu’il le profanent, ou que il excite plutôt en eux la haine et les persécutions violentes.
Cette parabole nous en dit long qu’il y a plusieurs façons de recevoir l’enseignement de Dieu. Comme Bonhoeffer a dit, dans la communauté chrétienne, il y a toujours les serviteurs qui dispensent la parole, et que la communauté ne tire son existence que par leur intermédiaire. Là où est la bonne manière de recevoir et vivre la vérité, la communauté se fortifie et la foi de chaque membre se renforce. De même que les tiges de l’arbre planté au bord du courant d’eau reçoivent la sève nourrissante de la racine pour leur croissance, de même ceux qui apprécient l’enseignement et le reçoivent de manière digne se voient sans cesse engraisser dans son âme.  
Bien recevoir la parole de Dieu ne nous demande pas un long cursus de la spécialisation. Jésus dit, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. » Si nous avons l’humilité de cœur, nous pouvons recevoir la parole proprement et dignement. Par rapport à la parole précédente, en général, celui qui juge quelqu’un, reçoit l’enseignement de façon tordue. Donc les deux paraboles se sont étroitement liées. Si nous dégageons le préjugé en nous repentant de nos propres péchés, nos cœurs humiliés peuvent être nourris pleinement de la vérité.  
Maintenant, Matthieu énumère trois actions ayant trait à la prière sous forme injonctive : Demandez, Cherchez et Frappez. Ici, nous voyons qu’il y a un certain degré progressif en ce qui concerne l’intensité de la supplication. Cette progression de degré est d’autant plus nécessaire, que si la réponse de Dieu s’attarde à venir. Parfois dans ce dernier cas, la patience le pompant, l’homme abandonne la prière. Mais Jésus dit de prier incessamment et de plus en plus ardemment. Alors vient le temps où Dieu incline ses oreilles pour exaucer nos prières.
Donc, il faut savoir qu’on ne peut ni doit pas brûler l’étape. Il faut beaucoup demander avant de chercher, puis il faut beaucoup chercher avant de frapper. J’ai vu une personne qui frappe précipitamment sans être suffisamment préparé dans son cœur. Alors la porte se fermait à grand fracas. Nous avons besoin de communier assez avec Dieu avant d’entamer nos requêtes. Per exemple, nous devons demander à Dieu si ce que je lui demande est vraiment ce qu’il désire que je lui demande. Puis, si Dieu dit « Okay », nous devons nous foncer dans la requête, partout frappant la porte.
Un serviteur a proposé aux membres de son église d’envoyer un missionnaire à l’étranger, alors qu’à l’époque le régime de son pays n’a pas permis à ses ressortissants de sortir de ses frontières. Nous sommes en 70s du siècle dernier. En voyant les membres se courber chaque matin sans changement malgré le temps passait, ce serviteur fut excédé, en se disant « pourquoi n’arrêtent-ils pas de prier pour un tel sujet idiot ? » Puis, il ne put s’empêcher d’avoir cet envie de leur frapper du pied les fesses élevées en air. Mais les membres continuaient de prier. Alors un missionnaire partit vers une île lointaine du pays, ensuite un nombre de missionnaires vers des pays d’Asie, puis vers des pays d’Occident, etc, jusqu’à ce que plus de 1000 missionnaire partent partout. Un jour, il entendit que des infirmières allaient en Allemagne. Alors il alla à l’aéroport et les invita à l’étude de la Bible sur place et après avoir étudié une semaine la Bible, il écrivit un certificat de missionnaire et les envoya comme missionnaires.
Pour l’action de frapper, une certaine importunité est demandée. Quand un ami vint de nuit, c’était trop tard, mais l’hôte s’en alla vers un de ses amis qui est allé déjà au lit avec toute sa famille et qui se refusa de se lever, mais il insista sur le fait qu’il ouvre la porte et lui donne quelque pain pour son visiteur. De peur d’être importuné, l’ami se leva et lui donna ce que son ami désirait. Frapper la porte fermée n’est pas si facile. Surtout frapper la port sur laquelle est marqué « défense de me déranger » est difficile. Il faut d’abord surmonter notre propre cœur fermé par l’incrédulité et le doute. Mais si nous persévérons à frapper, la porte sera un jour ouverte. La porte des cœurs des étudiants français semble être fermement fermée. Mais si nous frappons avec amour et paix et patience, un jour elle s’ouvrira. Dieu veux que nous frappions pour la mission mondiale. Le Seigneur veut qu’à ce début du 21e siècle nous frappions les portes des pays francophones. Nous prions pour cela que par la prière de nos bergers au Cameroun nous portions l’Evangile dans des pays francophones.
La raison pour laquelle nous pouvons assurer de sa réponse, est que Dieu nous aime. Les parents naturels peuvent pour motif affectif nous donner de meilleures choses, tel qu’ils souhaitent marier leur enfant pour l’avenir heureux, alors à plus forte raison, Dieu notre Père éternelle ne nous donnera-t-il pas le meilleur. Romain 8 :34 dit que lui qui n’a pas épargné son Fils, ne nous donnera-t-il pas le  meilleur pour nous. Donc, quand nous prions, nous ne devons pas douter de son amour, mais persévérer jusqu’à ce qu’il nous réponde. Même en cas de non réponse, nous devons croire que c’est à cause de son amour, il ne nous répond pas. Si nous gardons la confiance jusqu’au bout de la sorte, Dieu remplit nos cœurs par son amour, à tel point que ceci ou cela ne nous importe point, mais son amour est meilleur cadeau et nous nous assurons que nous sommes exaucés. L’amour de notre Père céleste est vraiment le sublime mystère.   
II.                  4 paraboles dérivées de la règle d’or
Après, nous apprenons ce qu’on appelle règle d’or du christianisme ou règle d’or tout court. Dans l’expression français il y a « se mettre à la place de quelqu’un » Les coréens disent, « pense en échangeant le point de vue. » Jésus dit dans le verset 12, « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » Cette règle d’or est la base de toute l’histoire humaine. C’est donc le matière primordiale à maîtriser si on est l’homme, pour qu’il soit d’abord homme et donne une bonne influence.
D’abord, il faut faire. Il ne faut pas rester assis, mais se lever et faire une action. Surtout l’action dont Jésus parle ici est celle de donner. Les gens veulent recevoir, mais il faut qu’ils apprennent à donner. Par rapport à la parabole du chemin large et chemin étroit, cette vérité s’applique de la façon suivante. C’est-à-dire, dans le monde, il y a beaucoup de gens qui veulent recevoir. Ce sont les paralytiques spirituels. Puis dans le monde il y a beaucoup de gens qui adopte la philosophie négative. Beaucoup de philosophes expriment la vérité qui ressemble à cette règle d’or mais de façon négative. Par exemple, Epictète qui devint célèbre par son opposition à l’esclavage dit, « il ne faut pas donner la souffrance que soi-même ne veut pas. » Les stoïciens disent « il ne faut pas faire aux autres ce que soi-même ne veut pas. » De nos jours à cause de l’individualisme, on dit, « je ne veux point être dérangé, donc, je ne dérangerai aucunement les autres. » Ce n’est pas le Saint-Esprit mais Satan qui le dicte dans l’esprit des gens. Ce n’est point bon. Ce que Jésus dit est tout à fait positif. Regardez, « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux. »
Deuxième point important ici est que Jésus dit cela non de façon compensatrice, mais de façon prévisionnelle. Jésus prévint une fois en disant « n’invite pas les gens qui peuvent vous inviter à leur tour, mais invite les gens qui ne pourront pas vous inviter, les pauvres, les estropiés etc. Alors votre récompense sera grande dans le ciel. » Un peu ça. Nous ne devons pas agir toujours sous couvert de récompense ou de remerciement de ce que nous avons reçu. C’est ce que tous les hommes peuvent le faire. Précédemment Jésus dit, « si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant ? » C’est vrai, c’est ce que tous feront sans difficulté. Nous les chrétiens doivent être différents. Nous devons savoir prévoir ce que les autres souhaiteront avoir, avant qu’ils le manifestent, puis prendre l’initiative avant qu’ils nous le demandent. C’est donc une spontanéité sortant du cœur pour donner nous est exigée. Il y a très rare gens qui pratique cela, donc c’est un chemin étroit. Jésus dit son chemin sur la terre, « Car le Fils de l’homme est venu au monde, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » « Si un grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s’il tombe, il porte beaucoup de fruit. » L’action de se donner toujours fructifie sa vie. Il est bien différent des Pharisiens hypocrites. Ceux-ci se livraient à leurs penchants en suivant leurs rites et leurs cérémonies. Mais Jésus donnait sa vie comme rançon pour les pécheurs. Sa vie est vraiment abondante et pleinement fructifiée, à point qu’une multitude de gens retournent à Dieu par lui. Seule la vie qui donne nous garantit l’entrée dans le ciel. Bien sûr que Jésus faisait d’innombrables miracles, mais ce n’est pas cela qui le fit entrer dans le ciel et s’assiéger sur le trône, c’est parce qu’il s’est donné lui-même comme l’agneau pascale, grâce à cela, il est assis sur le trône. L’acte de donner est un corollaire de la mise en pratique de la parole de Dieu dans la vie. La Bible dit, qu’il n’y a pas plus grande amour que de donner sa vie pour ses amis. Donc, quand on donne la vie pour les autres, c’est la loi et les prophètes, c’est-à-dire toute la Bible. En donnant la vie, nous pouvons bâtir une maison solide. Nous avons vécu trop longtemps pour vivre égoïstement et de façon donnant donnant. Mais Jésus dit, « il est plus heureux de donner que de recevoir. » S nous donnons sacrificiellement, la vie est belle, non parce qu’elle est jolie, mais elle plait à Dieu. Nous en venons à porter du fruit et construire une maison solide.
Donc, n’attendez pas, mes frères et sœurs, jusqu’à ce que les autres viennent vers vous pour vous demander. Comme la prévision de la météo, vous prévoyez ce que les autres souhaiteront avoir et selon cette estimation, vous leur apportez vos soutiens et vos temps et vos matériels. La prévision peut être erronée, comme celle de la météo le peut, mais c’est pas grave. Dieu vois vos cœurs, et vous ouvre le chemin pour réjouir les autres et enfin pour que tous se réjouissiez ensemble. Es 58 :10 dit, « Si tu offres à l’affamé ce que tu désires toi-même, Si tu rassasies l’appétit de l’indigent, ta lumière se lèvera sur les ténèbres et ton obscurité sera comme le midi. » Selon la théorie sociétale, quand il y a quelqu’un qui donne, il se produit un écart entre celui qui donne et celui qui reçoit. Puis cet écart se creusant continuellement, il se produit une sorte déséquilibre qui se développe entre deux parties. D’où la nécessité flagrante de cette règle d’or comme un acte de combler cette écart. C’est un peu comme la révolution soviétique entre une classe qui voulut recevoir et l’autre classe qui prétend la soigner. Si nous pratiquons le vrai jeûne, en nous intéressant vraiment des besoins des autres, nous pouvons combler cet écart, et nous contribuons à la paix de la terre. Non seulement cela, comme Esaïe le dit, « la lumière poindra comme l’aurore et la guérison germera promptement. » Maintenant examinons les paraboles une par une un peu plus en détail.
Désormais, Jésus nous donne 4 paraboles ou hyperboles pour nous expliquer quelle doit être notre attitude envers la parole de Dieu. Les premiers et derniers sont les préceptes généraux pour l’homme, et deuxième et troisième concernent plutôt les croyants déjà en carrière. En résumé, nous devons non seulement écouter la parole, mais la mettre en  pratique. C’est-à-dire y obéir. Alors plusieurs conséquences bienfaiteurs nous sont explicitées. Les premières et dernières ont pour résultat l’entrée dans le royaume des cieux. Et les deuxième et quatrième l’abondance de la vie présente, sous forme des fruits et la construction solide.
D’abord, regardons la porte étroite. Dans le célèbre tableau de Charlotte Riehlen pieuse protestante de Stuttgart du milieu de 19e siècle sur le chemin large et le chemin étroit, dans le premier plan au milieu il y a un poteau sur lequel se trouvent deux panneaux de flèches dont l’une se dirige vers la gauche avec cet insigne : mort et perdition et l’autre vers la droite avec un autre insigne : vie et salut, chacun indiquant la destination, l’une royaume de Satan et l’autre royaume de Dieu. Sur la porte large se trouve un grand panneau sur lequel s’inscrit, « Soyez le bienvenu ». Sous ce portique se trouve comme un mot de bienvenu Jacques 4 :4. Celui-ci se dit, « Adultère ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Commettre un crime ne fait pas ennemi de Dieu. Ici, ce qui fait l’ennemi de Dieu, c’est tout simplement aimer le monde et ce qui lui appartient. Ainsi se trouvent les deux grands bâtiments dans le premier plan à l’extrême gauche la maison de jeu devant laquelle les gens font le jeu sur la table, et l’extrême gauche une église. Or, sur l’étroit chemin on trouve une mère et un enfant main à main avec cette parole à côté, « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue, que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis, moi, le premier. » Puis entre ces deux chemins, la longue haie en méandre est dessinée de façon infranchissable sauf un seul endroit où la haie est percée. Ces deux paroles y sont marquées: Matthieu 22 :9, « Allez donc aux carrefours, et invitez aux noces tous ceux qui vous trouverez et Luc 19 :10, « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Donc, par Jésus et par ses prédicateurs, l’âme perdue peut franchir la haie, sinon tous partent vers le sort final qui est l’enfer dessiné en haut à gauche du tableau en ardent feu où les anges déchus montent et descendent ayant l’ombre de la balance derrière. C’est le sort des habitants de  Sodome et Gomorrhe d’autrefois. Par contre, si on voit le haut à droite, quelle splendeur frappante et contrastée entre dans nos yeux. L’agneau d’or se tient au milieu de la nouvelle Jérusalem sans laquelle toutes les maisons sont construites en or et autour de laquelle 12 anges font sonner le cor en s’envolant. C’est en raison de ce frappant contraste, que Jésus dit, « Entrez par la porte étroite… »
La deuxième parabole traite de la vie abondante de fruits. La vie qui obéit à la parole de Dieu porte des fruits abondants. Jésus dit « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez et portiez du fruit. » Au commencement Dieu dit en bénissant l’homme, « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons, » avant de lui accorder toute la fourniture de la nourriture. Donc, ontologiquement, l’homme est appelé à porter du fruit par sa vie. Devant les disciples inquiets, Jésus dit, « cherchez premièrement son royaume et sa justice, tout cela vous sera donné par-dessus. » Le devoir de l’homme est se fructifier de sa vie en même temps que son rôle est d’aider ses pareils à porter du fruit. Mais Jésus dit « gardez-vous des faux prophètes. » Quand je suis allé dans une exposition des joailleries, petite morceau de rubis coute très cher. J’en ai acheté le plus petit et apporta aux plusieurs marchands qui le traitaient pour leur demander le prix. Mais le prix que chacun me donnait avait un grand écart entre eux. Pourquoi ce phénomène ? Parce qu’il est très difficile de discerner le vrai du faux. Seuls spécialistes en sont capables. Comment étaient les leaders religieux ? Quelle est la réalité des chrétiens nominaux de nos jours ? C’est un constat triste de voir les gens se compromettent avec la valeur mondaine et n’influent plus sur le monde. Ils sont tout à fait hors de question de devenir le sel et la lumière dans ce monde. Jésus dit, « gardez-vous des faux prophètes. » En apparence douce, leur intérieur est rempli de rapines et de méchanceté. Ils déchirent les gens innocents en les conduisant à leur insu à la perdition. Ils les laissent perdre leur âme.
Il y a l’enseignement de doctrine qui pénétrant la chrétienté d’aujourd’hui affaiblit les gens. Selon cette pensée, devenue doctrine officielle chez les catholiques, certaines vérités sont accessibles à la foi et d’autres à la raison, qui n’aurait pas été déformée par la chute. Ainsi certaines vérités seraient-elles neutres, si bien que le non-croyant aurait la possibilité de les comprendre tout aussi bien que le croyant. Ce raisonnement est dévié de l’enseignement de Jésus qui disait, « celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. » Il n’y a pas de milieu ou de neutre dans le domaine de la foi. Ce genre de raisonnement rend infructueuse et défectueuse la vie chrétienne et cela a infiltré insidieusement dans tout le système de la modernité. La réforme de la vie selon la parole de Dieu seul nous fera surpasser ce dilemme présent.
Au début nous sommes rarement le bon arbre. Mais par Jésus-Christ, nous sommes changé. Dieu nous soigne continuellement pour que nous soyons changés. Jésus dit, « c’est à leur fruits que vous les reconnaîtrez. » Avec apparence douce, on peut tromper les vues des gens. Mais Jésus constate qu’on ne pourra pas tromper, car la vérité se révélera naturellement par le port du fruit. Un serviteur frêle dit, « je ne suis pas si fort comme les autres grands serviteurs. » Mais quand il se situe au milieu de l’impasse de la vie, il se débattait, en jeûnant, en passant la nuit blanche et en ne manquant aucune prière matinale qu’il pleuve ou neige. Alors ce serviteur, partant de 25 personnes de son église qu’il fondait et qui ne cessaient se multiplier pour former plus de cent mille membres dans son pays. Le problème fondamental des faux prophètes est qu’ils ne croient pas vraiment en la toute-puissance de Dieu. Cela conduit les brebis innocentes à la perte de leur âme. Si nous nous débattons pour nous débarrasser coûte que coûte de toute l’hypocrisie et être pur et sincère devant Dieu et nous lançons dans le défi de la foi, Dieu suscite en nous une énergie indomptable de la foi, jusqu’à ce que nous puissions nous faire de grande figure dans l’œuvre de Dieu. En même temps que portant du fruit, notre intérieur se mûrit sans cesse. Un grand arbre naît ainsi, mystérieusement.  
C’est maintenant devant la porte du royaume de Dieu. C’est une fois par vie, nous devons subir ce moment solennellement. Il y en a ceux qui l’ont préparé. Il y en a ceux qui s’y sont mal préparé. Le résultat est diagonalement opposé. Le pleur dans la géhenne s’opposera à l’hilarité indicible du ciel. Mais il y en a beaucoup qui se trompent en pensant qu’ils s’y sont bien préparés, mais en réalité tout est contraire. Mais au dernier jour, tout sera révélé comme dit Jésus, comme une ville situé sur la montagne qui ne pourra pas être cachée. Nous devons avoir la crainte et le tremblement quand nous vivons dans ce monde car ce moment s’approche au pas certain. Nous devons nous y préparer. Comment ? Jésus dit, « ce n’est pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui y entrent, mais ceux qui font la volonté de mon Père. » Selon Jésus, ces charlatans peuvent exercer de grandes puissances de guérison, de miracles, d’enseignements. Mais en réalité, ils sont anodins, car ils ne faisaient pas la volonté de leur Père au ciel. Les mots « volonté du Père » semblent être grandioses. Les versets que nous avons retenus au début d’année, « élargis l’espace de ta tente » « je te ferai pêcheur d’homme » « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à l’extrémité de la terre » sont tous les volontés évidentes de Dieu. Mais ce n’est pas tout. Un jour, Jésus passant la route, prit un enfant été le mit sur son genoux, dit, si vous n’êtes pas comme cet enfant, vous ne pouvez entrer dans le royaume de Dieu. Il dit autrefois, si vous faites de petite tâche, on vous confiera de grande tâche dans le ciel. Jésus dit, « Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais servir et sa vie en rançon pour beaucoup. » Faire la volonté de Dieu est de donner un verre d’eau à ses pareils. Nous négligeons souvent cette vérité, en cherchant quelque chose de grandiose. Une de nos sœurs, en venant au matin, ne cessait de prier pour et servir les autres, malgré ses préoccupations lourdes des études. Puis en pensant à sa mère souffrante de la maladie, elle verse des larmes. Mais elle a compris que la volonté de Dieu est de quitter la maison de sa mère. Quelle peine de la voir encore souffrir. Mais elle décida d’obéir à Dieu plutôt qu’à sa pensée. Elle se mit à prier que Dieu l’aide à faire sa volonté. C’est le chemin de la croix que certainement avait suivi Jésus, et il est encore certain que ce chemin étroit est le chemin qui mène à la vie et à la gloire.    
La dernière parabole est cette fameuse parabole de la maison bâtie sur le roc.  L’obéissance absolue à la parole de Dieu est une fondation solide pour la maison de la vie. Donc, nous devons sérieusement examiner notre vie, pour savoir qu’elle est obéissante, absolument obéissante. Un peu de compromission gâche tout le bâtiment. Néhémie bâtit la ville de Jérusalem avec une entière obéissance à Dieu. Satan l’empêchait plusieurs façon, en l’incitant à se compromettre. Une fois l’ennemi séduit Néhémie pour fuir au temple en raison du complot présumé. Mais Néhémie dit, « Un homme comme moi prendre la fuite ! Et quel homme tel que moi pourrait entrer dans le temple » Néhémie n’eut pas de peur et se défendait d’aucune compromission avec le péché. Par conséquent, la muraille fut achevée en 52 jours. Souvent la compromission semble être indispensable pour que l’affaire avance. Mais ce n’est pas le cas. Une maison établie avec compromission ne dure pas si longtemps. La tempête se rue et la maison se démolit. Pour tout bâtiment, le commencement est primordial. Il faut bâtir dans l’absolue obéissance, car la vie n’est pas pour un ou deux jours, mais c’est un travail de longue haleine. Nous devons bâtir notre maison sur le roc, en obéissance absolument à la parole divine. Alors aucune tentation ne pourra venir ébranler notre vie.
Cette parabole est la dernière parole du sermon sur la montagne. Elle sert donc d’une sorte de conclusion du sermon. Jésus dit « celui qui met en pratique ces paroles. » Ici ces paroles se réfèrent à tout enseignement du sermon. Nous avons appris les béatitudes, nous avons appris le rôle du chrétien dans le monde, nous avons appris devoir être parfait avec la justice supérieure aux Pharisiens, au niveau de la colère, de la relation sexuelle, le jurement, l’amour des ennemis, l’observation des activités religieuses, la recherche des trésors du ciel, la garde des yeux propres et purs, dans le jugement des autres, le règle de d’or, etc. Surtout chercher premièrement son royaume et sa justice. C’est le mot d’ordre de Matthieu. Sans manquer une de toutes ces choses, si nous les mettons en pratique, nous serons bien bâtis. Et notre maison sera inébranlable, en sorte que quelle que soit la tempête, nous puissions remplir ce premier but de l’être humain dans le catéchisme de Westminster : glorifier Dieu et se réjouir éternellement en Dieu.  

message de culte bis


LE SENS BIBLIQUE DE L’IMPASSE

Sous le titre "L’Impasse" dans un journal quotidien s’est trouvé la photo de notre président. Y a-t-il le chemin pour la France qui d'un côté, affronte les plans d'économies draconiennes et d'un autre côté subit un scandale politique majeur actuel. Quant au pays, dit le journaliste, il continuera lentement à décliner. 


Hébreux 10 :37-39 : Car encore un peu de temps – bien peu ! Et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Et mon juste vivre par la foi. Mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour savoir leur âme. »

Je voudrais partager avec vous cet après-midi, une réflexion qui venait à esprit avec ce thème d’actualité. Etre dans l’impasse est la même expression que d’être sur la pente ou au pic. Ou on peut dire aussi qu’on est dans le cul de sac. Quand on se situe dans cette situation nous éprouvons une énorme peine dans le cœur. Dans le cul de sac, on est complètement coincé sans pouvoir ni avancer ni reculer. Devant une redoutable ennemi, mais si on recule on se noie. Dans ce cas, il est exigé de prendre une décision de vie ou de mort. Le seul chemin pour vivre dans cette situation coincée n’est que la foi.
Selon les psychologues, il y a 75 sortes de peurs. Karlstheo, professeur de psychologie de l’université d’Edinburgh dit que la plus grande cause qui enlève le cœur juste et nuit à la santé mentale est la peur dans le cœur.
Henry Beecher, grand prédicateur, dit « nous avons chaque jour deux gouvernails : l’un est le gouvernail de peur et l’autre est le gouvernail de foi. Reculer avec la peur ou avancer un pas avec foi est un alternative que nous devons prendre quotidiennement. Dans l’impasse, ou le cul de sac, nous devons prendre une décision de foi.
D’abord nous allons réfléchir sur les cas de la Bible où les protagonistes furent tombé dans une impasse. Elle est comparable à un abysse profond de la mer. Mais eux tous surmontèrent cette situation et remporté la grande victoire. 1) Israël au bord de mer Rouge 2) Chadrack, Méchak et Abed-Négo 3) reine d’Esther.
Après quoi, nous allons réfléchir pourquoi Dieu nous accorde de telles situations.
1)      Elle nous demande de décider Dieu au lieu du monde
2)      Elles testent si notre foi est vraie ou fausse
3)      Elles éprouvent la véracité de notre espérance céleste
4)      Elles nous font reconnaître que dans la foi il y a cette aile qui bat le miracle.
D’abord, les exemples des personnages dans une impasse profonde.
1)      D’abord, réfléchissons sur Israël qui fut arrivé au bord de la mer Rouge. Derrière, il eut cette redoutable armée de l’Egypte qui après l’avoir laissé parti, regretta à le faire et poursuivit avec les chars de fer. Devant eux, il y eut cette immense mer. Ils se situent sur le pic. C’est une situation de vie ou de mort. Tout Israël se lamente et murmure. Il semble qu’il n’y a qu’un choix de reddition sans condition devant Pharaon. La Bible dit, « Les Egyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux, les chars du Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent alors qu’ils campaient près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephône. » Israël haussa la voix et dit, « N’est-ce pas là ce que nous te disions en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car mieux vaut pour nous servir les Egyptiens que de mourir au désert ? » Le sentiment du peuple devant cette impasse est comme s’il se submerge dans un abîme profond. Il leur parait raisonnable de se rendre à l’ennemi et se trainer vers Egypte pour se rendre de nouveau esclave. Alors devant eux il n’y a point de lumière, tout semble être noir comme une ébène. Tous pleurent et soupirent, mais parmi eux, il y eut une personne qui avance un pas vers l’avant par la foi, et ce héro se nomma Moïse. Il ne recule pas. Dans une situation où du point de vue de l’homme on ne sentirait que de désespoir complet, il osa avancer un pas de foi vers l’avant. Es 14 :13-14 nous dit, « Moïse répondit au peuple : Soyez sans crainte, restez en place et voyez comment l’Eternel va vous sauver aujourd’hui, car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. L’Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence. » C’était la confession de foi de Moïse. En croyant en Dieu invisible comme s’il le voit, patiente, ose la confession de foi devant les incrédules et s’avance le pas vers l’avant. Alors Dieu opère un miracle. S’il a été laissé, il aurait tombé dans l’eau et devint le fantôme aquatique. Mais Dieu le tient par sa main et lui accorde un grand miracle, qui était la division des eaux. Alors tout Israël traverse la mer Rouge comme une terre sèche et toute l’armée Egyptienne qui poursuit se noie. C’était la triomphe de la foi.
2)      Chadrack, Méchck et Abed-Nego. Ces trois personnes sont les amis de Daniel, captifs comme lui. Quand ils étaient devant le met du roi, c’est arrogant qu’un captif le refuse, mais ils refusent de le manger, car c’est fait du sacrifice aux idoles. Ils ne mangent que des légumes, en terme moderne, ils sont végétariens. Alors la Bible nous témoigne que leur mine est 10 fois plus brillante que les autres captifs qui en consomment. Un jour, le roi de Babylone Neboukadnetsar dit un édit selon lequel quiconque ne se courbe pas devant le statut d’or qu’a dressé l’empereur sera mis à mort. Mais ces trois jeunes gens refusent de se courber devant lui. Dès que les instruments de musiques de toutes sortes se font retentir, tous les satrapes, les intendants et les gouverneurs réunis se courbent devant le statut, mais seuls ces jeunes gens restent debout avec la nuque raide. Rapporté par les gens de court, le roi en colère  ordonne de jeter ce jeunes gens dans la fournaise ardente selon les termes du décret. Ils sont acculés dans une impasse inextricable. Le roi dit solennellement, « Si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivera de ma main ? » Quoi faire ? Reculer et se courber ? Sinon dépendant de Dieu, s’avancer un pas vers la mort par la foi. Eux tous choisissent la foi. « Mais ils ne reculent pas, mais restent fermes dans leur décision. Ils se disent, « si je meurs, je meurs. » Puis, ils ne se courbent pas devant l’Idole. « Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Si cela doit être, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer : il nous délivrera de la fournaise ardente et de ta main, ô roi ! »
Alors les bourreaux exécutent l’ordre du roi et jettent ces hommes dans la fournaise ardente dont la chaleur est tellement chaude que même les soldats exécutants en sont morts. Mais le roi voit l’intérieur de la fournaise, et trouve que là dansent quatre hommes. Qui est le quatrième, en sachant que les trois premiers sont les amis de Daniel. C’est Jésus-Christ, Fils de Dieu qui est venu secourir ces hommes qui ont choisi de mourir en dépendant seulement de Dieu. La fin de l’histoire est happy ending, car le roi ordonne de les faire sortir et on les voit aucunement atteinte du feu, ayant aspect tout normal. Le roi, consterné, donne un nouveau décret en disant, « Tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera inconsidérément contre le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed-Nego sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre Dieu qui puisse délivrer comme lui. » Dans l’impasse inextricable, choisir la foi, non le monde est un acte vraiment héroïque. Nous aussi nous sommes confronté à de telles situations abyssales. L’ambiance générale du monde est tellement laïque, qu’une fois sortie de la bouche un mot de Dieu ou Parole, on se met à se moquer de ceux qui en parlent. La famille se met à persécuter en raison de la fréquentation de l’église, en disant de faire attention aux fondamentalistes et parlant des dérives sectaires de nos jours. Est-ce qu’on donne la dîme de mes revenus ou pas ? La famille, en sachant, ne sera pas content, ma vie est déjà très difficile, etc. On est tous sur la pente. Dans l’impasse, à faute du moindre retenu, on tombe dans l’abîme. Ca fait peur. Mais le seul chemin par lequel nous pouvons survivre n’est que ce chemin de foi. Aux yeux nus, il n’y a pas de preuve. Nos oreilles n’entendent rien. Nos mains sont vides. En tant qu’homme, il n’y a aucun moyen possible. Mais si nous croyons en Dieu, c’est différent. Avancer par la foi seule nos pas vers l’avant, c’est là le secret de la victoire et du survie.
3)      Mardochée est l’oncle d’Esther. Celle-ci est tellement belle qu’elle est choisi comme femme de Harlem du roi. Reine Vasthi est détrônée à cause de son orgueil, car elle n’est pas venue au roi qui veut se vanter de sa beauté. La cour recommande au roi de donner la disgrâce à la reine et sélectionné une autre fille comme reine. Après une sévère concurrence, belle Esther est choisi comme reine. Comme elle est reine, Mardochée devient un chef gardien du palais. Haman est premier ministre du roi. Il est orgueilleux et ordonne à tous les sujets de se courber devant lui quand il passe. C’était d’ailleurs l’ordre du roi qui le distingué au-dessus de tous les princes. Mais Mardochée n’est pas celui qui se courbe devant l’homme, car Dieu est le seul objet d’adoration. A cause de sa désobéissance, Haman est en colère et fait promulguer au roi de tuer le peuple Juif auquel Mardochée appartient. Il obtint la faveur du roi et envoie les messagers à tous les coins de l’empire perse et le treizième jour du roi Adar, on exécute cet ordre. Or selon la coutume, sans permission entre dans la chambre du roi, si quelqu’un y entre, il est mis à mort même la reine. Que faire ? Mardochée et son peuple est dans l’impasse d’où on ne peut sortir. Mardochée défie Esther, qu’elle se présente devant le roi. C’est un acte très risqué. Mais Mardochée dit, « N’imagine pas que tu échapperas seule à la calamité à l’encontre des Juifs. » Reine Esther se situe ainsi dans une impasse. Que faire ? Esther fit répondre à Mardochée, « Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse. Jeûnez à mon intention, sans manger ni boire pendant trois jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Moi aussi je jeûnerai de même avec mes jeunes servantes. Dans cette condition, j’irai chez le roi malgré la loi. Si c’est pour ma perte, je périrai ! » Quand la reine décide d’agir par la foi, sans dépendre de l’homme » un miracle se produit. Le roi lui donna la faveur. La reine invita chez sa demeure le roi et Haman. Celui-ci est tout content, sans savoir la raison. A la deuxième invitation, devant le roi et Haman, Esther présenta la cause de son peuple. La situation se tourne à sa faveur, le roi condamne Haman qui se laisse pendre sur la potence que lui-même a préparée pour Mardochée. La vengeance des Juifs pour ceux qui les persécutent se produit à la veille du jour J de Haman. Ils frappent tous les ennemis à coups d’épée, ils les tuent et font périr et les traitent à leur gré. C’est le jour de Pourrim dont la fête existe encore aujourd’hui.

Alors maintenant réfléchissons sur le sens de cette épreuve d’impasse qui nous est donné par Dieu. Durant la vie sur la terre, nous nous confrontons à de petits et grands impasses.
D’abord, par elles, Dieu nous demande de choisir soit Dieu soit le monde. Est-ce que vraiment je choisis Dieu ou je choisis le monde ? Pour le savoir, Dieu nous met dans l’impasse. Sous le règne de Darius, Daniel expérimente cette situation. Darius, en se basant sur la sagesse incomparable venant de Dieu certainement, veut établir Daniel comme le premier ministre, mais tous les autres sujets en prennent mal à cause de la jalousie, et trame une intrigue pour dire au roi que quiconque se courbe devant l’autre dieu que le roi, il sera mis a mort. Daniel est jeté à la fosse des lions. Mais Dieu a fait perdre le goût de manger à tous les lions et ceux-ci deviennent comme les chats dociles. Au moment critique d’impasse, Daniel choisit Dieu, non le monde, car en effet, il ouvre la fenêtre vers Jérusalem, et se courbe trois par jour, comme il le fait d’habitudes. Darius se fait attraper par son propre décret et livre Daniel au gré de l’ennemi. Mais en voyant Daniel vivant toujours dans la fosse, Darius, rempli de joie, le fait sortir et fait jeter par contre les ennemis dans la fosse, et avant qu’ils tombent bas, les lions récupèrent l’appétit et déchirent tous les ennemis. Daniel ne se compromet pas avec le monde, pour négliger l’adoration de Dieu. Alors Dieu travaille puissamment et le délivre de la gueule de lion. La foi seule triomphe. A travers l’impasse, Dieu nous fait choisir clairement Dieu quand d’habitudes nous ne savons pas si nous sommes à Dieu ou au monde.
Deuxièmement, elles testent si notre foi est vraie ou fausse. L’église primitive subissait d’une énorme persécution de la part des païens. L’empire romain a saisi le père Polycarpe. Le bourreau lui dit que s’il renonce une fois au nom de Jésus, il le laisserait vivre. Mais à cette parole Polycarpe répondit, « durant toute ma vie jusqu’à ma vieillesse, il ne m’a jamais trahi, alors comment puis-je trahir mon Seigneur. » Puis il disparait en martyre du boucher. Chers frères et sœurs, dans l’impasse inévitable, choisir Dieu sans se compromettre est un acte très difficile. Si on avance un pas vers l’avant, c’est la mort évidente. Mais celui qui le fait par la foi, Dieu ne l’abandonne pas, mais Dieu le sauve. Parfois la situation semble s’aggraver quand nous prenons de telles décisions, la persécution s’intensifie par exemple. Mais Dieu n’abandonne jamais celui qui est fidèle. Regardez Abraham. Il part de son pays d’Ours, en laissant son lien de parenté, ses biens matériels, dans la seule obéissance à l’appel de Dieu. Tous disent qu’il est écervelé. Au fait, c’est un voyage très risqué, car il ne sait même pas où il va. Mais Abraham obéit à Dieu et part. Le pays où il arrive est un pays belliqueux, plein de gens méchants. Mais Abraham s’affermit dans sa décision et érige l’autel. Au bout de 25 ans, Abraham obtient finalement son fils. Il est très cher à Abraham âgé de cent ans. Mais un jour, Dieu dit, « tu l’offre en holocauste sur la montagne de Morya ». Quoi ! Mais Abraham se lève tôt matin et part. Dans l’impasse de la vie, Abraham choisit d’obéir à Dieu. Dieu le bénit, en le faisant expérimenter Adonaï Yiréeh, l’Eternel pourvoit, car au lieu de son fils Dieu a préparé un holocauste, un bélier retenu dans un buisson. Puis Dieu lui donna la promesse, « Je te comblerai de bénédictions et le multiplierai ta descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer.   
Troisièmement, elles éprouvent la véracité de notre espérance céleste. Est-ce que j’ai la vraie espérance du royaume de Dieu ou je déplace simplement le corps ici et là en faisant des activités religieuses ? La raison pour laquelle la souffrance vient, c’est pour ce but de nous tester, de voir que nous avons l’espérance vivante ou non. Romains 8 :17 dit, « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » Il y a un homme d’affaire appelé Hyde qui est devenu très riche en inventant Mentholathum. Ces jours-ci il n’y a pas de ce médicament. Quand j’étais jeune, si on met ce produit sur la peau qui se fissure du froid, les mains et les pieds deviennent tout normaux et seins. Mais pour lui aussi au début, son entreprise était sur le point de faire faillite. Alors il fut endetté de 100000 dollars. Est-ce qu’on doit arrêter les affaires ou pas, il était sur le point d’impasse de la vie. Mais il continua de donner la dîme et toute la famille le considérait comme fou. Mais il dit, « 100000 dollars sont les dettes aux hommes, mais la dîme est la dette à Dieu. Comment puis-je survivre étant endetté à Dieu ? Si Dieu bénit quelqu’un, il peut rembourser facilement les dettes. » Dans l’impasse de la vie, sa foi n’était pas ébranlée, mais avança ses pas de foi vers l’avant. Alors Dieu bénit sa fidélité et ses affaires firent du tabac et il devint très riche, en sorte qu’un seul matin, il rembourse toutes ses dettes. Il est l’exemple de celui qui cherche le trésor dans le ciel, plutôt que le trésor de la terre, en obéissant au commandement de Dieu sur la dîme.
Quatrièmement, elles nous font reconnaître que dans la foi il y a cette aile qui bat le miracle. L’aigle élève ses petits pendant quelques temps, et les fait sortir du nid. Mais ils ne sortent pas facilement. Donc, le truc qu’il utilise, c’est qu’il ne leur donne pas la nourriture. Alors à cause du ventre vide, ils sortent et montent sur les ailes de la mère aigle. Alors il les transporte en haute du ciel et les fait tomber. Jusqu’alors, les petits ne savent pas qu’ils ont les ailes. Mais comme ils tombent du haut vers le bas, en descendant, ils s’aperçoivent qu’ils ont les ailes, « O, j’ai les ailes. » La raison pour laquelle Dieu vous fait tomber du ciel, c’est pour que vous sachiez qu’en vous il y a les ailes. Ces ailes appellent la foi. La foi s’accompagne toujours du miracle. Pourvu que vous sachiez que les miracles accompagnent toujours la foi. Marc 11 :23-24 dit, « En vérité, je vous dis, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. »  Quand on est coincé dans l’impasse où on ne peut ni avancer ni reculer, on en vient à apprendre le domaine de la foi. Comme il est tombé dans l’abysse, on est amené à apprendre ce qu’est la souffrance, et en même temps que cette souffrance, on apprend comment surmonter l’épreuve et la difficulté. Et au fur et mesure qu’on les passe, on apprend la foi. Une personne qui n’était jamais tombé dans une situation d’impasse, elle n’aurait pas besoin de trop croire. Mais celui qui a reçu cet entrainement, apprend la foi et connaît combien notre Dieu est puissant et fidèle à nous délivrer.
Il y avait un alpiniste amateur. Il était un diacre de l’église. Il est monté à 8000 m d’altitude. Je suis monté une fois à Mont Blanc, la respiration devint difficile. Mais à 8000 m, c’est dur de respirer. En plus, en allant, un de ses coéquipiers trébucha et tomba à pic, et mourut. Tous les coéquipiers se plantaient de peur. Ils étaient dans l’impasse. Il s’aperçut que la vie est quelque chose qui peut disparaître d’un instant à l’autre. Alors l’alpiniste retire de son sac la Bible que sa femme avait mise et conduit le culte de commémoration du décès. C’était le jour de point tournant pour lui, car il reconnut que sans la protection de Dieu, il ne peut se tenir un instant sur la terre. Après il accueillit l’œuvre de Dieu comme la priorité de sa vie. Il était un médecin, il donna son soin gratuitement aux démunis. Sa clinique se mit à prospérer. Il donna sa vie aux œuvres médicales dans le monde entier. La vie en impasse a ainsi transformé un chrétien nominal en un vrai chrétien sacrificiel.
[La conclusion] Les gens n’aiment pas se situer dans l’impasse. Mais Dieu nous envoie de petit ou de grandes impasses dans nos vies, afin que nous puissions prendre une décision de foi de choisir Dieu au lieu du monde. Les disciples de Jésus étaient dans l’impasse lors de la crucifixion de Jésus. Pierre était dans l’impasse quand trois fois lui était posé la question, « tu es l’un d’eux. » Et tous se dispersaient. Mais après la pentecôte, ils furent transformés. Ils sont devenus les hommes audacieux qui ne reculent pas, mais qui avancent par la foi leur pas. Puis eux tous sont devenus de martyrs. Quand nous appliquons la foi dans la situation de l’impasse de la vie, Dieu nous accepte et nous bénit, car la foi de cette situation lui plait fort. Si nous nous retirons, l’âme de Dieu ne se réjouit pas de nous. Mon juste vivra par la foi. Seigneur, je crois. Montre-moi la foi. Comment montrerai-je la foi ? Mets-toi dans l’impasse. Puis ayant confiance en moi, jette-toi vers le bas. C’est l’ordre que Dieu fait à nous. Quand vous vous mettez dans l’impasse, ne pensez pas que quelque chose de bizarre vous est arrivé. C’est dans cette impasse que votre fois sera démontrée et elle grandit et devient puissante
[prière] Mon Dieu qui a beaucoup d’amour.
Nous ne cessons d’avoir la situation dans nos vies comme de petites et de grandes impasses. Aide-nous à savoir que c’est uniquement lorsque nous nous situons dans ces impasses que nous pouvons apprendre à dépendre de Dieu et grandir en hommes de foi. Aide-nous à ne pas nous retirer en face de l’impasse et à ne pas être hommes et femmes qui se découragent et subissent l’échec, mais à être les vrais croyants qui s’envolent en étendant grands les ailes de la foi et expérimentent la puissance de la foi. J’ai prié pour tout cela au nom de Jésus-Christ.