Wednesday, April 10, 2013

message de culte bis


LE SENS BIBLIQUE DE L’IMPASSE

Sous le titre "L’Impasse" dans un journal quotidien s’est trouvé la photo de notre président. Y a-t-il le chemin pour la France qui d'un côté, affronte les plans d'économies draconiennes et d'un autre côté subit un scandale politique majeur actuel. Quant au pays, dit le journaliste, il continuera lentement à décliner. 


Hébreux 10 :37-39 : Car encore un peu de temps – bien peu ! Et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Et mon juste vivre par la foi. Mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour savoir leur âme. »

Je voudrais partager avec vous cet après-midi, une réflexion qui venait à esprit avec ce thème d’actualité. Etre dans l’impasse est la même expression que d’être sur la pente ou au pic. Ou on peut dire aussi qu’on est dans le cul de sac. Quand on se situe dans cette situation nous éprouvons une énorme peine dans le cœur. Dans le cul de sac, on est complètement coincé sans pouvoir ni avancer ni reculer. Devant une redoutable ennemi, mais si on recule on se noie. Dans ce cas, il est exigé de prendre une décision de vie ou de mort. Le seul chemin pour vivre dans cette situation coincée n’est que la foi.
Selon les psychologues, il y a 75 sortes de peurs. Karlstheo, professeur de psychologie de l’université d’Edinburgh dit que la plus grande cause qui enlève le cœur juste et nuit à la santé mentale est la peur dans le cœur.
Henry Beecher, grand prédicateur, dit « nous avons chaque jour deux gouvernails : l’un est le gouvernail de peur et l’autre est le gouvernail de foi. Reculer avec la peur ou avancer un pas avec foi est un alternative que nous devons prendre quotidiennement. Dans l’impasse, ou le cul de sac, nous devons prendre une décision de foi.
D’abord nous allons réfléchir sur les cas de la Bible où les protagonistes furent tombé dans une impasse. Elle est comparable à un abysse profond de la mer. Mais eux tous surmontèrent cette situation et remporté la grande victoire. 1) Israël au bord de mer Rouge 2) Chadrack, Méchak et Abed-Négo 3) reine d’Esther.
Après quoi, nous allons réfléchir pourquoi Dieu nous accorde de telles situations.
1)      Elle nous demande de décider Dieu au lieu du monde
2)      Elles testent si notre foi est vraie ou fausse
3)      Elles éprouvent la véracité de notre espérance céleste
4)      Elles nous font reconnaître que dans la foi il y a cette aile qui bat le miracle.
D’abord, les exemples des personnages dans une impasse profonde.
1)      D’abord, réfléchissons sur Israël qui fut arrivé au bord de la mer Rouge. Derrière, il eut cette redoutable armée de l’Egypte qui après l’avoir laissé parti, regretta à le faire et poursuivit avec les chars de fer. Devant eux, il y eut cette immense mer. Ils se situent sur le pic. C’est une situation de vie ou de mort. Tout Israël se lamente et murmure. Il semble qu’il n’y a qu’un choix de reddition sans condition devant Pharaon. La Bible dit, « Les Egyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux, les chars du Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent alors qu’ils campaient près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephône. » Israël haussa la voix et dit, « N’est-ce pas là ce que nous te disions en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car mieux vaut pour nous servir les Egyptiens que de mourir au désert ? » Le sentiment du peuple devant cette impasse est comme s’il se submerge dans un abîme profond. Il leur parait raisonnable de se rendre à l’ennemi et se trainer vers Egypte pour se rendre de nouveau esclave. Alors devant eux il n’y a point de lumière, tout semble être noir comme une ébène. Tous pleurent et soupirent, mais parmi eux, il y eut une personne qui avance un pas vers l’avant par la foi, et ce héro se nomma Moïse. Il ne recule pas. Dans une situation où du point de vue de l’homme on ne sentirait que de désespoir complet, il osa avancer un pas de foi vers l’avant. Es 14 :13-14 nous dit, « Moïse répondit au peuple : Soyez sans crainte, restez en place et voyez comment l’Eternel va vous sauver aujourd’hui, car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. L’Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence. » C’était la confession de foi de Moïse. En croyant en Dieu invisible comme s’il le voit, patiente, ose la confession de foi devant les incrédules et s’avance le pas vers l’avant. Alors Dieu opère un miracle. S’il a été laissé, il aurait tombé dans l’eau et devint le fantôme aquatique. Mais Dieu le tient par sa main et lui accorde un grand miracle, qui était la division des eaux. Alors tout Israël traverse la mer Rouge comme une terre sèche et toute l’armée Egyptienne qui poursuit se noie. C’était la triomphe de la foi.
2)      Chadrack, Méchck et Abed-Nego. Ces trois personnes sont les amis de Daniel, captifs comme lui. Quand ils étaient devant le met du roi, c’est arrogant qu’un captif le refuse, mais ils refusent de le manger, car c’est fait du sacrifice aux idoles. Ils ne mangent que des légumes, en terme moderne, ils sont végétariens. Alors la Bible nous témoigne que leur mine est 10 fois plus brillante que les autres captifs qui en consomment. Un jour, le roi de Babylone Neboukadnetsar dit un édit selon lequel quiconque ne se courbe pas devant le statut d’or qu’a dressé l’empereur sera mis à mort. Mais ces trois jeunes gens refusent de se courber devant lui. Dès que les instruments de musiques de toutes sortes se font retentir, tous les satrapes, les intendants et les gouverneurs réunis se courbent devant le statut, mais seuls ces jeunes gens restent debout avec la nuque raide. Rapporté par les gens de court, le roi en colère  ordonne de jeter ce jeunes gens dans la fournaise ardente selon les termes du décret. Ils sont acculés dans une impasse inextricable. Le roi dit solennellement, « Si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivera de ma main ? » Quoi faire ? Reculer et se courber ? Sinon dépendant de Dieu, s’avancer un pas vers la mort par la foi. Eux tous choisissent la foi. « Mais ils ne reculent pas, mais restent fermes dans leur décision. Ils se disent, « si je meurs, je meurs. » Puis, ils ne se courbent pas devant l’Idole. « Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Si cela doit être, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer : il nous délivrera de la fournaise ardente et de ta main, ô roi ! »
Alors les bourreaux exécutent l’ordre du roi et jettent ces hommes dans la fournaise ardente dont la chaleur est tellement chaude que même les soldats exécutants en sont morts. Mais le roi voit l’intérieur de la fournaise, et trouve que là dansent quatre hommes. Qui est le quatrième, en sachant que les trois premiers sont les amis de Daniel. C’est Jésus-Christ, Fils de Dieu qui est venu secourir ces hommes qui ont choisi de mourir en dépendant seulement de Dieu. La fin de l’histoire est happy ending, car le roi ordonne de les faire sortir et on les voit aucunement atteinte du feu, ayant aspect tout normal. Le roi, consterné, donne un nouveau décret en disant, « Tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera inconsidérément contre le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed-Nego sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre Dieu qui puisse délivrer comme lui. » Dans l’impasse inextricable, choisir la foi, non le monde est un acte vraiment héroïque. Nous aussi nous sommes confronté à de telles situations abyssales. L’ambiance générale du monde est tellement laïque, qu’une fois sortie de la bouche un mot de Dieu ou Parole, on se met à se moquer de ceux qui en parlent. La famille se met à persécuter en raison de la fréquentation de l’église, en disant de faire attention aux fondamentalistes et parlant des dérives sectaires de nos jours. Est-ce qu’on donne la dîme de mes revenus ou pas ? La famille, en sachant, ne sera pas content, ma vie est déjà très difficile, etc. On est tous sur la pente. Dans l’impasse, à faute du moindre retenu, on tombe dans l’abîme. Ca fait peur. Mais le seul chemin par lequel nous pouvons survivre n’est que ce chemin de foi. Aux yeux nus, il n’y a pas de preuve. Nos oreilles n’entendent rien. Nos mains sont vides. En tant qu’homme, il n’y a aucun moyen possible. Mais si nous croyons en Dieu, c’est différent. Avancer par la foi seule nos pas vers l’avant, c’est là le secret de la victoire et du survie.
3)      Mardochée est l’oncle d’Esther. Celle-ci est tellement belle qu’elle est choisi comme femme de Harlem du roi. Reine Vasthi est détrônée à cause de son orgueil, car elle n’est pas venue au roi qui veut se vanter de sa beauté. La cour recommande au roi de donner la disgrâce à la reine et sélectionné une autre fille comme reine. Après une sévère concurrence, belle Esther est choisi comme reine. Comme elle est reine, Mardochée devient un chef gardien du palais. Haman est premier ministre du roi. Il est orgueilleux et ordonne à tous les sujets de se courber devant lui quand il passe. C’était d’ailleurs l’ordre du roi qui le distingué au-dessus de tous les princes. Mais Mardochée n’est pas celui qui se courbe devant l’homme, car Dieu est le seul objet d’adoration. A cause de sa désobéissance, Haman est en colère et fait promulguer au roi de tuer le peuple Juif auquel Mardochée appartient. Il obtint la faveur du roi et envoie les messagers à tous les coins de l’empire perse et le treizième jour du roi Adar, on exécute cet ordre. Or selon la coutume, sans permission entre dans la chambre du roi, si quelqu’un y entre, il est mis à mort même la reine. Que faire ? Mardochée et son peuple est dans l’impasse d’où on ne peut sortir. Mardochée défie Esther, qu’elle se présente devant le roi. C’est un acte très risqué. Mais Mardochée dit, « N’imagine pas que tu échapperas seule à la calamité à l’encontre des Juifs. » Reine Esther se situe ainsi dans une impasse. Que faire ? Esther fit répondre à Mardochée, « Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse. Jeûnez à mon intention, sans manger ni boire pendant trois jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Moi aussi je jeûnerai de même avec mes jeunes servantes. Dans cette condition, j’irai chez le roi malgré la loi. Si c’est pour ma perte, je périrai ! » Quand la reine décide d’agir par la foi, sans dépendre de l’homme » un miracle se produit. Le roi lui donna la faveur. La reine invita chez sa demeure le roi et Haman. Celui-ci est tout content, sans savoir la raison. A la deuxième invitation, devant le roi et Haman, Esther présenta la cause de son peuple. La situation se tourne à sa faveur, le roi condamne Haman qui se laisse pendre sur la potence que lui-même a préparée pour Mardochée. La vengeance des Juifs pour ceux qui les persécutent se produit à la veille du jour J de Haman. Ils frappent tous les ennemis à coups d’épée, ils les tuent et font périr et les traitent à leur gré. C’est le jour de Pourrim dont la fête existe encore aujourd’hui.

Alors maintenant réfléchissons sur le sens de cette épreuve d’impasse qui nous est donné par Dieu. Durant la vie sur la terre, nous nous confrontons à de petits et grands impasses.
D’abord, par elles, Dieu nous demande de choisir soit Dieu soit le monde. Est-ce que vraiment je choisis Dieu ou je choisis le monde ? Pour le savoir, Dieu nous met dans l’impasse. Sous le règne de Darius, Daniel expérimente cette situation. Darius, en se basant sur la sagesse incomparable venant de Dieu certainement, veut établir Daniel comme le premier ministre, mais tous les autres sujets en prennent mal à cause de la jalousie, et trame une intrigue pour dire au roi que quiconque se courbe devant l’autre dieu que le roi, il sera mis a mort. Daniel est jeté à la fosse des lions. Mais Dieu a fait perdre le goût de manger à tous les lions et ceux-ci deviennent comme les chats dociles. Au moment critique d’impasse, Daniel choisit Dieu, non le monde, car en effet, il ouvre la fenêtre vers Jérusalem, et se courbe trois par jour, comme il le fait d’habitudes. Darius se fait attraper par son propre décret et livre Daniel au gré de l’ennemi. Mais en voyant Daniel vivant toujours dans la fosse, Darius, rempli de joie, le fait sortir et fait jeter par contre les ennemis dans la fosse, et avant qu’ils tombent bas, les lions récupèrent l’appétit et déchirent tous les ennemis. Daniel ne se compromet pas avec le monde, pour négliger l’adoration de Dieu. Alors Dieu travaille puissamment et le délivre de la gueule de lion. La foi seule triomphe. A travers l’impasse, Dieu nous fait choisir clairement Dieu quand d’habitudes nous ne savons pas si nous sommes à Dieu ou au monde.
Deuxièmement, elles testent si notre foi est vraie ou fausse. L’église primitive subissait d’une énorme persécution de la part des païens. L’empire romain a saisi le père Polycarpe. Le bourreau lui dit que s’il renonce une fois au nom de Jésus, il le laisserait vivre. Mais à cette parole Polycarpe répondit, « durant toute ma vie jusqu’à ma vieillesse, il ne m’a jamais trahi, alors comment puis-je trahir mon Seigneur. » Puis il disparait en martyre du boucher. Chers frères et sœurs, dans l’impasse inévitable, choisir Dieu sans se compromettre est un acte très difficile. Si on avance un pas vers l’avant, c’est la mort évidente. Mais celui qui le fait par la foi, Dieu ne l’abandonne pas, mais Dieu le sauve. Parfois la situation semble s’aggraver quand nous prenons de telles décisions, la persécution s’intensifie par exemple. Mais Dieu n’abandonne jamais celui qui est fidèle. Regardez Abraham. Il part de son pays d’Ours, en laissant son lien de parenté, ses biens matériels, dans la seule obéissance à l’appel de Dieu. Tous disent qu’il est écervelé. Au fait, c’est un voyage très risqué, car il ne sait même pas où il va. Mais Abraham obéit à Dieu et part. Le pays où il arrive est un pays belliqueux, plein de gens méchants. Mais Abraham s’affermit dans sa décision et érige l’autel. Au bout de 25 ans, Abraham obtient finalement son fils. Il est très cher à Abraham âgé de cent ans. Mais un jour, Dieu dit, « tu l’offre en holocauste sur la montagne de Morya ». Quoi ! Mais Abraham se lève tôt matin et part. Dans l’impasse de la vie, Abraham choisit d’obéir à Dieu. Dieu le bénit, en le faisant expérimenter Adonaï Yiréeh, l’Eternel pourvoit, car au lieu de son fils Dieu a préparé un holocauste, un bélier retenu dans un buisson. Puis Dieu lui donna la promesse, « Je te comblerai de bénédictions et le multiplierai ta descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer.   
Troisièmement, elles éprouvent la véracité de notre espérance céleste. Est-ce que j’ai la vraie espérance du royaume de Dieu ou je déplace simplement le corps ici et là en faisant des activités religieuses ? La raison pour laquelle la souffrance vient, c’est pour ce but de nous tester, de voir que nous avons l’espérance vivante ou non. Romains 8 :17 dit, « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » Il y a un homme d’affaire appelé Hyde qui est devenu très riche en inventant Mentholathum. Ces jours-ci il n’y a pas de ce médicament. Quand j’étais jeune, si on met ce produit sur la peau qui se fissure du froid, les mains et les pieds deviennent tout normaux et seins. Mais pour lui aussi au début, son entreprise était sur le point de faire faillite. Alors il fut endetté de 100000 dollars. Est-ce qu’on doit arrêter les affaires ou pas, il était sur le point d’impasse de la vie. Mais il continua de donner la dîme et toute la famille le considérait comme fou. Mais il dit, « 100000 dollars sont les dettes aux hommes, mais la dîme est la dette à Dieu. Comment puis-je survivre étant endetté à Dieu ? Si Dieu bénit quelqu’un, il peut rembourser facilement les dettes. » Dans l’impasse de la vie, sa foi n’était pas ébranlée, mais avança ses pas de foi vers l’avant. Alors Dieu bénit sa fidélité et ses affaires firent du tabac et il devint très riche, en sorte qu’un seul matin, il rembourse toutes ses dettes. Il est l’exemple de celui qui cherche le trésor dans le ciel, plutôt que le trésor de la terre, en obéissant au commandement de Dieu sur la dîme.
Quatrièmement, elles nous font reconnaître que dans la foi il y a cette aile qui bat le miracle. L’aigle élève ses petits pendant quelques temps, et les fait sortir du nid. Mais ils ne sortent pas facilement. Donc, le truc qu’il utilise, c’est qu’il ne leur donne pas la nourriture. Alors à cause du ventre vide, ils sortent et montent sur les ailes de la mère aigle. Alors il les transporte en haute du ciel et les fait tomber. Jusqu’alors, les petits ne savent pas qu’ils ont les ailes. Mais comme ils tombent du haut vers le bas, en descendant, ils s’aperçoivent qu’ils ont les ailes, « O, j’ai les ailes. » La raison pour laquelle Dieu vous fait tomber du ciel, c’est pour que vous sachiez qu’en vous il y a les ailes. Ces ailes appellent la foi. La foi s’accompagne toujours du miracle. Pourvu que vous sachiez que les miracles accompagnent toujours la foi. Marc 11 :23-24 dit, « En vérité, je vous dis, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. »  Quand on est coincé dans l’impasse où on ne peut ni avancer ni reculer, on en vient à apprendre le domaine de la foi. Comme il est tombé dans l’abysse, on est amené à apprendre ce qu’est la souffrance, et en même temps que cette souffrance, on apprend comment surmonter l’épreuve et la difficulté. Et au fur et mesure qu’on les passe, on apprend la foi. Une personne qui n’était jamais tombé dans une situation d’impasse, elle n’aurait pas besoin de trop croire. Mais celui qui a reçu cet entrainement, apprend la foi et connaît combien notre Dieu est puissant et fidèle à nous délivrer.
Il y avait un alpiniste amateur. Il était un diacre de l’église. Il est monté à 8000 m d’altitude. Je suis monté une fois à Mont Blanc, la respiration devint difficile. Mais à 8000 m, c’est dur de respirer. En plus, en allant, un de ses coéquipiers trébucha et tomba à pic, et mourut. Tous les coéquipiers se plantaient de peur. Ils étaient dans l’impasse. Il s’aperçut que la vie est quelque chose qui peut disparaître d’un instant à l’autre. Alors l’alpiniste retire de son sac la Bible que sa femme avait mise et conduit le culte de commémoration du décès. C’était le jour de point tournant pour lui, car il reconnut que sans la protection de Dieu, il ne peut se tenir un instant sur la terre. Après il accueillit l’œuvre de Dieu comme la priorité de sa vie. Il était un médecin, il donna son soin gratuitement aux démunis. Sa clinique se mit à prospérer. Il donna sa vie aux œuvres médicales dans le monde entier. La vie en impasse a ainsi transformé un chrétien nominal en un vrai chrétien sacrificiel.
[La conclusion] Les gens n’aiment pas se situer dans l’impasse. Mais Dieu nous envoie de petit ou de grandes impasses dans nos vies, afin que nous puissions prendre une décision de foi de choisir Dieu au lieu du monde. Les disciples de Jésus étaient dans l’impasse lors de la crucifixion de Jésus. Pierre était dans l’impasse quand trois fois lui était posé la question, « tu es l’un d’eux. » Et tous se dispersaient. Mais après la pentecôte, ils furent transformés. Ils sont devenus les hommes audacieux qui ne reculent pas, mais qui avancent par la foi leur pas. Puis eux tous sont devenus de martyrs. Quand nous appliquons la foi dans la situation de l’impasse de la vie, Dieu nous accepte et nous bénit, car la foi de cette situation lui plait fort. Si nous nous retirons, l’âme de Dieu ne se réjouit pas de nous. Mon juste vivra par la foi. Seigneur, je crois. Montre-moi la foi. Comment montrerai-je la foi ? Mets-toi dans l’impasse. Puis ayant confiance en moi, jette-toi vers le bas. C’est l’ordre que Dieu fait à nous. Quand vous vous mettez dans l’impasse, ne pensez pas que quelque chose de bizarre vous est arrivé. C’est dans cette impasse que votre fois sera démontrée et elle grandit et devient puissante
[prière] Mon Dieu qui a beaucoup d’amour.
Nous ne cessons d’avoir la situation dans nos vies comme de petites et de grandes impasses. Aide-nous à savoir que c’est uniquement lorsque nous nous situons dans ces impasses que nous pouvons apprendre à dépendre de Dieu et grandir en hommes de foi. Aide-nous à ne pas nous retirer en face de l’impasse et à ne pas être hommes et femmes qui se découragent et subissent l’échec, mais à être les vrais croyants qui s’envolent en étendant grands les ailes de la foi et expérimentent la puissance de la foi. J’ai prié pour tout cela au nom de Jésus-Christ.  

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