Monday, April 18, 2011

CAUSE TERRE, EFFET CIEL




Luc 16 :19-31

Dans le film le monde de Némo, le poisson père de Némo fut perdu dans l’océan, quand il alla chercher son fils, et il rencontra un cours d’eau au fond de mer.En effet, c’était la voie aquatique rapide appelé CSA (cours du Sud d’Australie). Un poisson errant père Némo, y entra, et sur le dos d’une tortu, il courut tellement rapide et put enfin sortir à l’océan pacifique du Sud près de sa destination qui était un des plus beaux ports du monde Sidney et où surtout était son enfant bien-aimé Némo.

Dans un autre film pour enfant, Tony story 3, cowboy Woody et compagnie furent en grand danger devant un camion de décharge. Ils y sont jetés et seront bientôt écrasé en ne pouvant plus s’en sortir. La flamme de cinération s’approcha inexorablement et tous auraient été détruits si la grue de secours lancé par leur amis n’était pas arrivé à temps.

Qu’encore ce matin notre pasteur veut-il raconter ? Peut-être que ces deux filmes n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Mais ces deux enchaînements, dont l’un est le cours aquatique et l’autre la chaîne de décharge représentent par excellence 2 cours de vie bien différents. Le cours d’eau dans le monde de Némo, si rapide représente la voie du Saint-Esprit qui nous ramène au beau port Sidney spirituel, le ciel et la chaîne de décharge dangereux de Toy Story 3 représente la voie du mauvais esprit qui conduit à la destruction. Ceux qui s’y engagent (ou son dedans) s’approchent petit à petit et de plus en plus du moment de la destruction. Pour eux, chaque jour sera un peu plus de rapprochement de la mort.

Mais ceux qui s’insèrent (ou sont) dans le cours du Saint-Esprit, éprouvent à chaque jour un peu plus de joie. Pour eux, chaque jour, c’est Dieu qui l’accompagne, et le bonheur du ciel règne dans la vie de tous les jours. Jusqu’à ce que père Némo rencontre ce cours, quelle angoisse et quelle incertitude ! Mais la joie et le bonheur s’éclate sur son visage, quand il monta sur le dos d’une grande et gentille tortue. C’est Jésus dans le cours du Saint-Esprit.La foule de tortues qui s’entre-aidaient est l’église. Vous vouez un peu cette image, les enfants. Père Némo : pécheur errant dans l’océan, la grande tortue : Jésus Sauveur. Le cours d’eau, le Saint-Esprit et cette foule de tortues : l’église. Et la destination Sidney : le ciel, le royaume de Dieu. Dans le film, père Némo est un poisson très sympathique, il est innocent, errant à la recherche de son fils qui s’était fâché contre lui et partit loin. Il est un trop gentil père. Je pense que le personnage principal de notre récit de ce matin Lazare ressemble beaucoup père Némo. Par contre, l’homme riche ressemble beaucoup à ce méchant ours peluche qui persécutait tous les faibles jouets.Il s’asseyait dans le fauteuil grand et confortable et régnait de force sur eux. Il sera attaché devant le camion toute sa vie. Donc, nous devons vivre gentiment comme Lazare, pas comme ce méchant homme riche, sinon comme père Némo ou gentil Woody.

Mais qu’apprenons-nous encore de ce récit biblique de Lazare et de l’homme riche ?Comme 2 cours ou chaîne des films cités, la vie ne s'écoule pas sans but. Elle a une destination fixe, plus précisément 2 destinations bien différentes ; l’une est Sidney et l’autre benne (c-a-d grande poubelle)

Pourtant ce récit n’est pas un récit moralisateur. L’auteur raconte tout simplement 2 personnages qui reçurent leur vie respective et s’en allèrent à leur destination propre respective. Il décrit de la façon suivante : Le pauvre mourut et le riche aussi mourut. La Bible ne nous dit pas tout parfois.Que ce soit bien pour que notre curiosité soit satisfaite si elle nous dit : Voilà cet homme riche vivait une vie de débauche et l’autre : il frappa le pauvre et voilà Lazare aidait les autres malgré sa situation malheureuse et surtout gentil aux enfants. Et encore voilà, Dieu les récompense. Mais tous ces choses, Dieu ne les révèle pas, parce que peut-être ce n’est pas la volonté de Dieu, ce n’est que le point de vue de l’homme moralisateurs, ou sinon peut-être parce que l’homme n’est pas besoin de tout savoir.

Alors, Dieu fait avancer une raison de ce jugement tout simplement. Le critère de la séparation de deux personnes est vraiment très simple. Allons le regarder, c’est marqué dans le verset 25. « Tu as reçu tes biens pendant ta vie et Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. » Notre Dieu est, peut-on l’appeler, pour ainsi dire, le grand Egalisateur. Dieu juge chacun un peu matériellement.Celui qui a été riche est dépourvu maintenant et celui qui a été pauvre est maintenant riche.

Comme nous sommes tellement religieux, nous avons souvent tendance de négliger ce qui est matériel ou basique. C’est un très important point. La vie nous semble être très compliquée. Mais la vie est très simple, si nous la voyons de près, du moins du point de vue de Dieu ;

Dieu a donné la vie aux hommes pour qu’ils la vivent pour lui rendre gloire. Il est très simple de voir que si l’homme ne vit pas pour le but de ce donateur de vie, il sera privé à la fin de sa vie. C’est logique. Dieu a donné les choses matérielles aux hommes pour qu’ils les utilisent pour lui. Il est très simple de voir que si l’homme utilise tous ses biens pour lui seulement, il sera privé de cette abondance à la fin. C’est aussi logique.

C’est la raison pour laquelle l’on ne doit pas vivre égoïstement sur la terre. Celui qui a la grande espace doit s’habituer de partager cet espace avec ceux qui vivent dans l’étroitesse.

Lazare souffrait beaucoup à cause du manque des provisions, chaque jour c’est la guerre de bouffe. Mais finalement il est consolé par l’aisance dans le sein d’Abraham. Quant à la situation actuelle de l’homme riche, Dieu dit qu’il souffre. Donc, ici nous trouvons que la souffrance est un grand sujet de sa parole. Ceux qui ne vivaient pas la vie souffrante vivront une éternelle souffrance, alors que ceux qui vivaient une vie souffrante seront finalement soulagés de leur souffrance et jouiront de l’éternelle aisance.

C’est la raison pour laquelle ceux qui ont beaucoup de jouets doivent les partager avec ceux qui ne les ont pas, et la raison pour laquelle nous souffrons pour soigner les brebis nuit et jour et nous passons la nuit et le matin pour travailler fort.Dans le ciel, il y aurait une grande quantité de jouets et toute sorte qu’on n’a jamais vu ailleurs. Dans le ciel nous reposerons avec les brebis qui nous seront nos couronnes de gloire, tout à fait sanctifiées à la ressemblance de Jésus. Dans le ciel, nous n’aurons pas besoin de travailler, nous n’aurons qu’à jouer, car il n’y a pas de cours de l’école, mais que l’heure de la récréation.

Celui et celle qui se réveillent tôt matin du dimanche pour venir rendre culte paraissent aux gens du monde les gens écervelés. Mais ils se sont trompés. Leur viendra le moment où ils devront se réveiller chaque matin pour souffrir toute la journée. Mais ceux qui observaient le sabbat saintement en renonçant au repos de dimanche seront récompensés ; ils entreront dans le repos profond et infinie, et ce éternellement. Quand nous pensons à cette égalisation divine, nous pouvons supporter nos manquements d’ici-bas. A la pensée de cette récompense, nous pouvons tolérer le manque à gagner mensuel. Même si c’est humiliant que mes efforts ne soient pas reconnus, mais le grand égalisateur Dieu se révélera un jour pour les récompenser abondamment.

Dans ce récit, nous apprenons une autre leçon. Si nous écoutons la musique « running on the faith » (courir sur la foi) d’Eric Clapton, il y a cette phrase : « Récemment, je perlais dans mon sommeil, je ne peux imaginer ce dont j’ai dû parler. » Déjà entendre quelqu’un parler en dormant (appelé somniloquie) est un mystère. A plus forte raison, voir un défunt apparaître et parler. Il y a longtemps, dans un film appelé Ghost (Fantôme), un devin voit le fantôme du défunt et celui-ci demande où on a mis le livret de compte bancaire à la veuve. Le fantôme apparaîtra-t-il pour demander de telles choses ? Si nous voyons ce récit, il est évident que ceux qui sont morts ne sont pas capables de parler aux vivants. Donc de telles histoires comme le film sont toutes des fictions. L’homme riche a beaucoup de choses à dire aux vivants. Quelles choses voulut-il raconter aux vivants ? La première chose est qu’il souffre énormément et désire que Lazare soit envoyé pour rafraîchir le feu brûlant pour adoucir sa douleur. Mais ce souhait ne serait pas exaucé, car selon Abraham, sa souffrance actuelle est une récompense justifiée d’une part, comme nous l’avons vue à tout à l’heure comme l’égalisation, et qu’il y a d’autre part, une grande abîme entre deux qui est infranchissable et profonde.

La 2e chose que l’homme riche veut dire, c’est que ses frères vivants se repentent et ne viennent pas là où il souffre. Pour cela, l’homme riche demande à Abraham d’envoyer Lazare auprès d’eux pour les avertir. Mais Abraham lui dit que ce n’est pas la peine, car ils ont Moïse et les prophètes, c’est-à-dire la Bible.

Qu’apprenons-nous ici ? Nous arrivera un moment où tout est fini et que nous nous disons : c’est trop tard. C’est un moment irréversible. Lazare est assis auprès d’Abraham et l’homme riche dans la flamme ardente et cet état des choses ne sera jamais changé ; puis il y a l’abîme entre le ciel et l’enfer et aussi bien entendu une autre encore plus profonde entre l’enfer et le monde. Il est trop tard pour l’homme riche non seulement pour sa vie en propre, mais aussi pour sa parenté qu’elle soit éduquée par lui. Pendant son vivant, ce dont il s’intéressait était leur réussite matérielle. Mais maintenant, il voit clairement que cela ne les aide pas, mais plutôt une pierre d’achoppement. Il veut changer son système de valeur, et influer sur les frères, afin qu’ils changent leur mode de vie, de peur qu’il les voit souffrir de la même souffrance dans la même piscine de feu que lui. Mais tout est fini, et c’est trop tard. Maintenant, nous comprenons, bien qu’étant jeune, nous y sommes parfois peu sensible, pourquoi Jésus parlait souvent du temps. Dans Jean 9 :4, Jésus dit : « il nous faut travailler, tant qu’il fait jour, aux œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient où personne ne peut travailler. » C’est le moment où les incrédules grinceront les dents avec un grand regret.

Mais le message principal que l’homme riche aurait voulu transmettre sera quelque chose de basique, car il avait entendu la raison de cette souffrance par Abraham. Donc, il aurait voulu transmettre ce message : Vous ne vivez pas comme moi une vie aisée et égoïste. Partagez avec les autres vos biens et vous serez heureux et de plus vous ne viendrez pas ici.

Lazare était au sein confortable d’Abraham. Il s’y appuyait et se dorlotait. C’était parce qu’il menait une vie pauvre et démunie dans ce monde. On peut se demander pourquoi Jésus ne lui a pas rendu visite pour le guérir et le faire améliorer sa situation matérielle, comme on dit souvent, « le ciel aidera celui qui s’aide. » mais tous dépend de la volonté de Dieu. Selon sa volonté, quelqu’un est sollicité d’être guéri et se lever et marcher. Selon sa volonté, quelqu’un restera immobile et dépourvu toute la vie. Mais cette histoire est un symbole. Toute la privation que l’homme subit sur cette terre sera récompensé dans le monde à venir. Or, la seule condition pour le bénéfice de cette récompense sera qu’on n’en veut pas à Dieu pour cette privation. Il nous faut toujours remercier Dieu.

C’est toujours un problème délicat de savoir jusqu’à quel degré nous devrons aider matériellement les gens démunis. Est-ce que c’est mieux de les aider à se lever tout seul plutôt qu’apporter toujours le secours ? Mais, nous devons savoir qu’il y a les gens qui ne peuvent s’aider eux-mêmes, en sorte que le ciel ne peut l’aider, car ils sont tellement faibles et fragiles. Alors, à ce moment-là, ce que nous devons faire, c’est que nous lui enseigner le remerciement, quoi que cela paraît aussi très difficile à cause de l’attitude de se plaindre quand on a dans la privation.Nous devons implanter l’espérance vivante, en sorte qu’ils connaissent qu’après cette vie de dure labeur, ils bénéficieront de la vie éternelle et du repos infini au sein d’Abraham, le juste.

Le mode de vie de l’home riche est écrit, dans le verset 19, « vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Une chrétienne américaine travaillant comme chercheur dans un laboratoire française, remarqua que tous ses collègues qui ont fini leur école hautement renommée, vivaient une vie très aisée. Vraiment avec toutes leurs conditions individuelle, familiale et sociale, rien ne leur manquait. Alors, ils mènent chaque jour leur vie joyeuse et brillante. Sans Dieu, ils ne vivent que très bien. Quand on parle à ces gens, de Dieu et son espérance, ils ne s’en moquent. A quoi servent des choses spirituelles, quand tout va bien ? Mais nous devons savoir que la fin de ce genre de vie est la perdition de l’âme et la souffrance éternelle dans la flamme.

Mais, non seulement ces polytechniciennes, mais ce mode de vie concerne beaucoup d’autres gens mêmes ordinaires. Ils sentent dans la peau quand ils vivent dans le monde. Les choses du monde les satisfont parfaitement. Le plaisir qu’il leur fournit leur paraît sublime et délectables. Ils se disent, « C’est si bon ! » Mais il faut qu’on sache que ce genre de mode de vie conduit à la destruction comme cette chaîne de décharge de Toy Story.

Qui est celui qui s’oriente vers le royaume de Dieu ? Il est celui qui travaille diligemment dans le monde, mais qui ne trouve pas dans le monde sa place où il peut se tenir adéquatement. C’est celui qui ne s’adapte pas parfaitement au monde. C’est celui pour qui le monde ne paraît pas quelque part comme son lieu d’habitation fixe. C’est le type orienté au royaume de Dieu. Celui qui ne peut jamais s’habituer au monde, pour qui la vie paraît étranger, qui sent que le monde est peu familier, est celui qui est destiné au royaume de Dieu. Par contre, celui qui se satisfait du monde et pour qui le monde est trop bien, la vie est trop belle, trop belle, trop amusant, alors quand il meurt, il n’a malheureusement pas de place à mettre ses pieds. Le monde n’est pas notre maison. On dit que la vie est un pèlerinage. Le citoyen du royaume de Dieu signifie que ce monde n’est pas son habitation. Celui qui aime trop le monde, on ne peut dire autrement qu’il n’a pas de foi en le royaume céleste. Celui qui dit, « le monde est si bon, on va y vivre mille ans, deux mille ans » n’est pas le citoyen du royaume de Dieu. Un sociologue américain invente un mot amortalité pour indiquer la mentalité des types qui vivent sans sentir l’âge toute la vie ; Ce n’est pas immortalité, mais amortalité, qui ne ignore l’âge jusqu’à la mort. Il grandit, vit toute la jeunesse, la vieillesse en menant un train de vie constant, après quoi il meurt tranquillement.Ils font tous les soins et tous les exercices pour garder leur corps en forme. Mais ces amortels qui vivent si bien sont tous, il est évident qu’ils ne sont pas préparés à la mort, et tous iront dans la même place que cet homme riche du récit.

Ce sentiment d’un étranger dans ce monde peut se sentir même dans le petit enfant. Phoebe Bartlet, enfant de 4 ans est un exemple. Elle était né en 17.. à l’époque du grand réveil américain de Jonathan Edward. Après avoir entendu le témoignage de son frère qui venait d’être converti à l’âge de 11 ans, elle s’en est allé plusieurs fois dans un armoire pour y prier enfermé. Elle dit un jour à sa mère, en pleurant : j’ai peur d’aller à l’enfer. Mais sa mère essaya de la consoler : Non, ma fille, tu n’y ira pas, parce que tu est une bonne fille, prie chaque jour, espère que Dieu vienne, etc. mais n’arriva pas à la calmer. Elle pleura continuellement. Puis, après quelques instants, tout à coup, la fille leva sa tête et sourit et dit : « Le royaume de Dieu est venu à moi… » Après cet événement, un soir, elle était au lit et appela un de ses cousins qui était dans la même chambre, comme si elle voulut lui dire quelques mots et quand il fut venu, Phoebe lui dit que le ciel était mieux que la terre.Dans une autre occasion, elle dit à sa mère qu’elle dut parler à ses grandes sœurs et quand la mère lui dit ce qu’elle voulut leur dire, elle répondit qu’elles devaient prier et préparer la mort ; et qu’elle n’avaient peu de temps à vivre dans ce monde et elles devaient être toujours prêts.

Le grand moment de réveil a montré ainsi son signe dans une petit bouche d’enfant, quand celle-ci se sentit mieux dans le ciel que sur la terre et se préparer au ciel par la prière.

Quand le Saint-Esprit vient et change notre constitution originellement orienté à la terre en une constitution du citoyen du ciel, nous en venons à nous intéresser plus aux autres âmes. Nous commençons à avoir pitié de nos semblables et pleurer pour eux et prier pour eux, comme de nouveau cette Phoebe qui pleuraient un jour à chaque vue de ses sœurs : Oh pauvre Nabby ! Oh pauvre Eunice ! Oh pauvre Amy ! A la demande de pourquoi ces larmes, elle répondit : parce que j’ai peur qu’elles aillent à l’enfer. Mais si nous avons dans le cœur l’amour de ce monde, notre amour envers une âme se refroidirait facilement, ce qui est logique, comme un minerai amalgamé pert rapidement son éclat.

Jésus dit à l’homme riche que ce n’est pas la peine que Lazare aille vers ses frères, car ils avaient Moïse et les Prophètes. S’ils n’acceptent pas la Bible, dit-il, ils n’accepteront pas non plus le témoignage, même si le défunt revenait vivant à eux. Dans la logique, il y a le terme condition nécessaire et celui condition suffisante. Par exemple, quand ont dit « ABCD est un parallélogramme », c’est une condition nécessaire pour que « ABCD soit un losange ».C’est-à-dire, si ABCD est un losange, nécessairement ABCD est un parallélogramme. Mais quand on dit, « ABCD est un carré », c’est une condition suffisante pour que ABCD soit un losange.C’est-à-dire, un carré est forcément un losange. Ce que Jésus dit, c’est que l’existence ou la possession de la Bible est une condition nécessaire pour qu’on ait le salut. Pour qu’elle soit une condition suffisante, il faut qu’il y ait la partie de l’homme, c’est-à-dire les oreilles qui écoutent et le cœur qui est disposé. C’est pourquoi Abraham dit, « S’ils n’écoutent pas Moïse et le Prophète, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts. » Celui qui n’écoute pas n’écoutera toujours pas, et celui qui écoute en finit à écouter. 

En conclusion, si on étudie Jean 9, les disciples, en voyant un aveugle de naissance, dirent à Jésus, « Qui a péché ? » Selon la psychologie de tous les gens, les disciples relièrent cette maladie ou le malheur à un péché dissimulé quelque part. Ce phénomène mental s’appelle « association de cause à effet ». Les bouddhistes se disent que le malheur présent a pour origine le mal qu’ils avaient commis dans leur vie antérieure. Les disciples associent la souffrance d’un aveugle au péché soit de lui-même soit ses parents. Mais pour Jésus, il n’y a pas de telle logique. La logique de Jésus n’est pas aussi compliqué que ça. Jésus ne condamna pas même la femme qui fut prise en flagrant délit d’adultère. Les hommes sont aptes à condamner par leur logique que toute la faute doit être réparée. Mais tout ce qui se passe sur la terre ne suit pas de cette logique de cause à effet aux yeux de Jésus. Pour Dieu, il n’y a qu’une seule logique valable – elle est très simple – ceux qui vivent bien dans ce monde souffriront et ceux qui vivent mal dans ce monde en souffrant vivront bien dans le ciel. 

CAUSE EARTH, EFFET SKY

Luc 16:19-31

(ppt1) In the movie the world of Nemo, the fish Nemo's father was lost in the ocean when he went to fetch his son, and he found a stream at the bottom of sea. In fact, it was aquatic fast track called CSA (course of South Australia). An errant father fish Nemo, entered, and on the back of a turtle, he ran so fast and was finally able to go to the South Pacific Ocean near its destination, which was one of the most beautiful ports in the world Sidney and where especially was his beloved son Nemo. 

(ppt2)
In another film for children, Tony Story 3, cowboy Woody and company were in great danger in front of a dump truck. They are discarded and will soon be crushed as they fail to cope. The flame incineration inexorably approached and all have been destroyed if the crane rescue launched by their friends had not arrived on time. 

Still this morning what does our pastor want to tell us? Maybe these two movies have nothing to do with each other. But these two sequences, one of which is aquatic stream and the other the discharge chain represent two very different courses of life. The stream in the world of Nemo, so rapid is the way
in which the Holy Spirit brings us to the beautiful Port Sidney spiritual heaven and the chain of hazardous discharge of Toy Story 3 is the way of the evil spirit which leads to destruction. Those who engage in it (or are inside) are approaching gradually more and more to the time of destruction. For them, every day is a little more closer to death. 

But those who fit (or are) in the course of the Holy Spirit, are experiencing every day a little more joy. For them, every day is God that accompanies them, and the happiness of heaven reign in their life of every day. Until father Nemo meets this course, what anguish and uncertainty! But the joy and happiness explodes on his face when he climbed on the back of a great and nice turtle. It is Jesus in the course of the St. Esprit. The crowd of turtles that were helping each other is the church. You see here a small image, kids. Father Nemo: wandering sinner in the ocean, the Great Turtle: Jesus Savior. The rapid stream, the Holy Spirit and the crowd of turtles: the church. The destination Sidney: heaven, the kingdom of God. In the film, fish father Nemo is very friendly, he is innocent, wandering in search of her son who was angry against him and went away. He is a too nice father. I think the main character of our story of this morning Lazarus is much like father Nemo. In contrast, the rich man is much like that wicked teddy bears who persecuted all weak
toys. He sat in the comfortable chair, and with great strength prevailed over them. He will be attached to the front of the dump truck all his life. So we have to live like Lazarus nicely, not like this wicked rich man, if not as nice father Nemo or cowboy Woody. 

But what do we learn more of this biblical story of Lazarus and the rich man? As 2 course or chain of the films mentioned, life does not flow without aim. It has a fixed destination, more precisely 2 different destinations of which one is Sidney and the other bucket (ie large bin) 

Yet this story is not a moralizing story. The author simply tells two characters received their respective lives and went to their own respective destination. He described as follows: The beggar died and the rich man also died. The Bible does not often tell us why. What a good thing if it is said for our curiosity to be satisfied like this : That this rich man lived a life of debauchery and the other: he struck the poor Lazarus and this one now is helping others despite his unfortunate situation and especially nice to children. Yet this is God's reward. But all these things, God does not reveal, because maybe this is not the will of God, that's just the perspective of moralizing humans, or else perhaps because the man does not need to know everything. 

So God made a move because of this ruling at all. The criterion of separation of two people is really very simple. Come watch it, it says in verse 25. "You have received your property during your life and Lazarus evil things, but now he is comforted and you are tormented. "Our God is, can we call it, so to speak, the great equalizer. God judges everyone a little
bit materiously. One who was rich now has poverty and one who was poor are now rich. 

As we are so religious, we often tend to neglect what is material or basic. It is a very important point. Life seems to be very complicated. But life is very simple, if we see it up close, at least from the standpoint of God; 

God gave life to the men to live to glorify him. It is easy to see that if man does not live for the purpose of the giver of life,
he will be private from it at the end of his life. That makes sense. God gave to men material things so that they use them for him. It is easy to see that if a man uses all his property for him alone, he will be deprived of this wealth at the end. It is also logical. 

That's why we should not live selfishly on earth. He who has great space to get used to share space with those who live in the narrowness. 

Lazarus suffered greatly because of lack of supplies, every day is war. But finally he is comforted by the ease in the bosom of Abraham. As for the current situation of the rich man, God says he suffers. So here we find that suffering is a major topic of his speech. Those who were not suffering life will live an eternal suffering, while those who lived a life of suffering are finally relieved of their suffering and will enjoy eternal ease. 

That's why those who have a lot of toys should be shared with those who did not, and why we suffer to treat the sheep day and night and we spend the night and morning to work hard. In heaven, there would be plenty of toys
of all kind we have never seen elsewhere. In heaven we will rest with the sheep who are our crown of glory, perfectly sanctified in the likeness of Jesus. In heaven, we will not need to work, we'll just play, because there are no courses in school, but the hour of recreation. 

One that woke up early Sunday morning to come to worship seem to people
of the world brainless people. But they were wrong. The day will come when they will wake up each morning to suffer all day. But those who observed the Sabbath holy by giving up the rest of Sunday will be rewarded, they will enter the deep rest and infinite, and this forever. When we think of this equalization of God, we can endure our failures of this world. At the thought of this award, we can tolerate the monthly shortfall. Even if it is humiliating that my efforts are not recognized, but the great equalizer God will prove one day to reward them abundantly. 

In this story, we learn another lesson. If we listen to music "Running On The Faith" by Eric Clapton, there's this sentence: "Recently, I’
m talking in my sleep, I can not imagine what I had to speak. Already heard someone talking in his sleep (called somniloquy) is a mystery. A fortiori, see a dead appear and speak. Long ago, in a movie called Ghost, a soothsayer sees the ghost of the deceased and he asks where you put the bank passbook to the widow. The ghost appears he ask for such things? If we see this story, it is obvious that those who are dead are not able to speak to the living. So such stories as the movie are all fiction. The rich man has many things to say to the living. What things would he tell to the living? The first thing is that he suffers greatly and wish that Lazarus be sent to cool the burning fire to soften the pain. But this wish is not fulfilled, because according to Abraham, his present suffering is a justified reward on the one hand, as we have seen in earlier as the equalizer, and on the other hand, there are a wide gulf between the two which is unbridgeable and deep. 

The second thing that the rich man wants to say is that his
living brothers repent and do not come where he suffers. For this, the rich man asks Abraham to send Lazarus to them to warn them. But Abraham said it is not worth it, because they have Moses and the prophets, that is to say the Bible. 

What
do we learn here? To us will come a time when everything is finished and we say it's too late. It's a time irreversible. Lazarus is sitting with Abraham and the rich man in the burning flame and this state of things will never be changed, then there is a abyss between heaven and hell and also of course, another even deeper between the hell and the world. It is too late for the rich man not only for his own life, but also for his family so that she is educated by him. During his lifetime, what he was interested in was their material success. But now it is clear that this does not help, but rather a stumbling block. He wants to change his value system, and influence on the brothers to change their way of life, lest he see them suffer the same pain in the same pool of fire than he. But everything is over, and it's too late. Now, we understand, although being young, we are sometimes insensitive, why Jesus often spoke of the time. In John 9: 4, Jesus said, "we must work while it is day, the works of him who sent me. The night cometh when no man can work. "This is when the unbelievers gnash their teeth with great regret. 

But the main message that the rich man wanted to transmit will be something basic, because he had heard the reason for this suffering by Abraham. So he wanted to convey this message: You do not live life
as easily and selfishly than me. Share with others your property and you're happy and you will not come over here. 

Lazarus was in Abraham's comfortable
arm. He supported them and fondled. It was because he lived a life of poverty and destitute in this world. One may wonder why Jesus has not visited for a cure and do improve his material situation, as is often said, "Heaven helps one who help himself. "But all depends on the will of God. According to his will, someone is asked to be healed and get up and walk. According to his will, someone will remain motionless and without life. But this story is a symbol. Any privation that man suffers on earth will be rewarded in the world to come. However, the only condition for the benefit of this award will not to hold grudge against God for this privation. We must always thank God. 

It is always a delicate problem of to what degree we will help people physically disadvantaged. Is it better to help him stand alone, not adding still help? But we know there are people who can not help themselves, so that heaven can not help because they are so weak and fragile. So at this point, what we do is we teach him thanks,
even though it also seems very difficult because of the attitude of complaining when we have to implement in privation. We teach them living hope, so they know that after this life of hard work, they will receive eternal life and rest in infinity of Abraham, the righteous. 

The lifestyle of the rich
man is written in verse 19, "dressed in purple and fine linen, and everyday life fared sumptuously. American Christian working as a researcher at a French laboratory, noticed that all his colleagues who have finished their great school, lived a very easygoing life. Really with all their individual, familial and social life, nothing was missing. Then they lead their lives every day happily and brightly. Without God, they live very well. When we talk to these people, God and his hope, they do not care. What are needs of spiritual things when everything goes well? But we must know that the end of this kind of life is destruction of the soul and eternal suffering in the flames. 

But not only these Polytechnici
ans, but this way of life is for thousands of other ordinary people themselves. They feel in the skin when they live in the world. The things of the world meet them perfectly. The pleasure it provides to them seem sublime and delectable. They say, "C'est si bon!” But be it known that this kind of lifestyle leads to destruction, as this chain of discharge in Toy Story. 

Who is the one who turns to the kingdom of God? He is the one who works diligently in the world, but he does not find his place in the world where he can stand properly. He who does not fit perfectly in the world. This is one for whom the world does not appear somewhere as his place of fixed habitation. This is the type oriented to the kingdom of God. One who can never get used to the world, for whom life is foreign, who feels that the world is unfamiliar, est the one destinated to the kingdom of God. In contrast, one who are happy with the world and for whom the world is too good, life is too beautiful, too beautiful, too fun, so when he dies he has regrettably no place to live. The world is not our home. They say that life is a pilgrimage. The citizen of the kingdom of God means that this world is not his home. Whoever loves the world too much, we can not say otherwise than that he has no faith in the celestial kingdom. Whoever said "the world is so good, it's going to live a thousand years, two thousand years" is not a citizen of the kingdom of God. An American sociologistinvented a word amortalité to indicate the mentality of men who live without feeling anylife age; This is not immortality, but amortalité, which ignores the age until death. He grew up, live all the youth, and old age leading a constant lifestyle, after which he died peacefully. They have all the care and all the exercises to keep their body in shape. But those who live amortels like it are all, obviously signify they are not prepared for death, and all go in the same place as this rich mane in our story. 

This sense of a stranger in this world can feel even in the small child. Phoebe Bartlett, 4 year old child is an example. She was born in 1731 at the time of the great American revival of Jonathan Edward. After hearing the testimony of his brother who had been converted at the age of 11, she has gone several times in a locked closet to pray. She once said to his mother, crying: I'm afraid to go to hell. But his mother tried to console: No, my girl, you do not go, because you are a good girl, prays every day, hoping that God comes, and so on. but failed to calm her. She wept continuously. Then after a while, suddenly, the girl raised her head and smiled and said: "The kingdom of God came to me ..." After this event, one night, she was in bed and called a cousin who was in the same room, as if she wanted him to say a few words and when he came, Phoebe tells him that heaven was better than earth. In another occasion, she told her mother that she had to talk to his sisters and when the mother told her what she wanted to tell them, she said they must pray and prepare for death, and they had little time to live in this world and they should be always ready. 

The great moment of awakening had its sign in a small child's mouth, when she felt better in heaven than on earth and she must prepare for the sky in prayer. 

When the Holy Spirit comes and changes our constitution originally oriented to the earth to the constitution of a citizen of heaven, we come to pay our more attention to other souls. We begin to feel sorry for our fellow man and cry for them and pray for them, as again this Phoebe crying one day each to his sisters: Oh Poor Nabby! Oh poor Eunice! Oh poor Amy! At the request of why these tears, she said, because I'm afraid they go to hell. But, if we have in our heart the love of world, our amour toward one soul will cool down easily, which is very logic, like mixed ore lost rapidly it’s brillance.

Jesus told the rich man that it’s not worth that Lazarus go to his brothers because they had Moses and the Prophets. If they do not accept the Bible, he says, they will not accept either the testimony, even if the deceased returned to them alive. In logic, there is the term necessary condition and that sufficient condition. For example, in the geometry, (ppt3) when we told "ABCD is a parallelogram, it is a necessary condition for" ABCD is a rhombus. "That is to say, if ABCD is a rhombus, ABCD is a parallelogram necessarily. (ppt4) But when we say, "ABCD is a square" is a sufficient condition for ABCD is a rhombus, that is to say, a square is always a rhumbus. What Jesus says is that the existence or possession of the Bible is a necessary condition that they may have salvation. To be a sufficient condition, there must have the part of man, that is to say, the ears that listen and the heart that is willing. That is why Abraham said, "If they hear not Moses and the Prophet, they will not let persuade, even if someone rises from the dead. "Whoever does not listen don’t listen however, and whoever listens listen finally. 

In conclusion, if we study John 9, the disciples, seeing a man born blind, said to Jesus, "Who sinned?” According to the psychology of all people, the disciples associated this illness or misfortune to hidden sin somewhere. This mental phenomenon is called "causal association". The Buddhists say that this misfortune has its origin in the evil they committed in their previous life. The disciples combine the suffering of a blind to sin either of himself or of his parents. But for Jesus, there is no such logic. The logic of Jesus is not as complicated as that. Jesus did not condemn even the woman who was caught in committing adultery. Men are apt to condemn according to their logic that any fault shouldn’t be remain unrepaired. But everything that happens on earth does not follow this logic of cause and effect in the eyes of Jesus. For God, there is only one valid logic - it is very simple - those who live well in this world suffer and those who suffer in this evil world live well in the sky. 


Tuesday, April 12, 2011

LA FIXITE D’IDEE N’EST PAS SEULEMENT UNE MENTALITE


1S 2 :1-10

Récemment Jean-Louis Trintignant a retiré sa participation à un programme du prochain Festival d’Avignon. La raison, c’est que Bertrand Cantat, son ennemi n° 1 participera au même programme. En effet, le premier, acteur connu était le beau-père du second, jusqu’à ce que celui-ci, à l’époque un célèbre chanteur, a frappé à mort la fille du premier, Marie Trintignant. Judiciairement, après avoir vécu 4 ans en prison – la moitié de sa peine initiale – Cantat est en pleine période de réintégration. Dans un interview, Trintignant a confessé que l’autre est l’homme qu’il déteste le plus au monde. Nous constatons que la violence meurtrière dans la scène de ménage est de plus en plus fréquent, en Occident et en Orient. La peine purgée par le chanteur m’a étonné dans sa courté ; cependant nous comprenons cette haine du père pour renoncer à un programme avec une personne qui a tué sa fille. Mais par cet événement, nous trouvons qu’il est très difficile de changer une idée qui s’est installé dans le cœur de l’homme. L’homme s’obstine à une idée fixe et a tendance à ne pas la lâcher jusqu’à la mort. En lisant cet article, je me suis dit que c’est une peu mesquin d’agir ainsi. Mais, un instant après, je me suis dit de nouveau que ce pourrais une réaction normale à laquelle je me serais peut-être associée si je n’avais pas accepté l’amour du Christ.

Oh ! pourtant quelle contraste avec cette femme missionnaire appelé Darline qui priait pour le geôlier japonais si cruel de la prison où elle fut enfermé, malgré que cette race avait tué son mari qui fut enfermé dans l’autre camp masculin. Oh ! quelle contraste avec Pasteur coréen Sohn qui avait adopté un des communistes qui avaient tué son fils, afin de sauver la vie de celui-ci. Suis-je encore un Trintignant ou suis-je devenu un Sohn. Je ne sais, car je n’ai pas passé la pareille expérience. Mais, je veux réfléchir quand-même ce matin avec vous sur ce thème assez singulier du titre : la fixité d’idée n’est pas seulement une mentalité.

Pathologiquement, la personne qui se fixe une idée mégalomane ou masochiste etc. et qui ne la relâche pas facilement est nommé paranoïa. C’est une sorte de malade mentale. Le symptôme de cette personne est la colère fréquente, la déprime ou le changement d’humeur radicale rapide. On peut constater que ses pensées sont étroites et son cœur serré et tendu très fréquemment.

Mais spirituellement parlant, cette personne est encerclée par une puissance quelconque invisible. Ce n’est pas uniquement le démoniaque comme nous le voyons dans Marc 5 qui se meurtrit et hurle qui est contrôlé par le démon, mais il y en a qu sont contrôlés par les démons dans leur mouvement mental, quoi que ce paranoïa ou le déprime sont considéré par la médicine moderne comme une simple maladie. Si on commence par la conclusion, nous pouvons dire que ces mouvements mentaux, la fixation des idées singulières condit à l’esclavage et cet esclavage est le but ultime des êtres malins spirituels appelé démons, dont le chef est Satan.

Mais une attention est exigé, quand on parle de la présence des démons ou de Satan, c’est que même si l’agent principal est Satan, l’homme est censé être toujours le responsable, car c’est lui qui se laisse emporter par Satan, en ouvrant sa porte vers lui. Donc, ce n’est pas une bonne attitude d’imputer toutes les choses à Satan et de s’extirper de toute la condamnation. L’homme doit savoir s’imputer à lui-même la responsabilité des affaires de la vie. Jésus dit de trouver la poutre dans son œil avant de trouver la paille dans l’œil des autres, car l’homme a toujours cette tendance d’imputer la responsabilité sur les autres et de se justifier devant Dieu et devant les hommes ; Il en est de même vis-à-vis des démons.

En tout cas, la fixité d’idées conduit l’homme à l’esclavage. Nous pouvons le voir bien, si nous voyons le cas d’Israélites dans le désert. Même si leur condition physique était la liberté de la main des Egyptiens, les Israélites étaient encore dans l’esclavage. Ils ne se contentaient jamais de leur condition, mais étaient, autant qu’ils aient l’occasion, portés à se plaindre ; ils languissaient sans cesse la viande dans les marmites en Egypte.Leur situation était comparable à la femme de Loth qui était sorti avec son mari de la ville de Sodome, mais qui ne put se débarrasser vite de sa vie confortable de Sodome dans son fauteuil de coussin doux et la cuisine pleine d’armoire et qui devint un statue du sel.

Nous pouvons trouver que l’un des plus excellents exemples de cet esclavage est celui des leaders religieux à l’époque de Jésus. Si nous voyons les récits bibliques, nous nous apercevons que ces religieux poursuivaient Jésus et ses disciples de façon vraiment harcelante. Ils étaient tellement opiniâtre qu’on peut les nommer paranoïaques.Quand même les disciples se promenèrent au milieu du champs de blé, ils étaient là à guet-apens et dès qu’ils arrachèrent les épis pour les frapper, ils firent l’apparition de je ne sais d’où et se mirent à les accuser ; ces jours-ci, en venant au centre le matin, comme c’est le printemps, les oiseaux se mettent à changer, dès que je sors de mon appartement, ce qui m’a beaucoup étonné, car je ne savais pas que les oiseaux chantent si joyeusement en plein milieu de la ville. Mais en marchant dans la rue, en arrivant au centre, de plus en plus le chant disparaît et fait place au bruit des moteurs des voitures. Les disciples se réjouissaient du chant d’oiseaux en plein milieu de la campagne en compagnie de leur bien-aimé Maître. Mais tout à coup une voix harcelante de je ne sais d’où qui se fit retentir, « Pourquoi mangez-vous en faisant ce qui est interdit le jour de Sabbat, Hein ? » C’était terrible et surtout terrifiant. Ils étaient ainsi surpris par les leaders religieux. Ces gens méchants étaient les gens qui n’auraient pas été émus, même si les oiseaux chantaient et les bébés leur souriaient. Le sang même ne serait pas sorti de leur peau qui aurai été encroûté comme celle de crocodile ou de dinosaure. Quels malheureux êtres !

Pendant toute sa vie ministérielles, Jésus essayait de casser leur donjon si dure, mais en vain. Jean 8 nous raconte la rencontre de Jésus avec ces gens-là. Alors Jésus dut se donner de nouveau la peine inlassable pour combattre ces insecourables gens. Comment dans le filme, « il faut sauver le soldat Ryan, » Jésus vint de secourir une femme tombée dans le piège des religieux. En effet, d’un moment à l’autre, ces religieux se transformèrent comme les caméléons, en les policiers civils et ainsi ils se promenèrent dans le quartier des lanternes rouges parmi les filles de mauvaises mœurs, puis après avoir satisfait leurs vues concupiscentes, ils tombèrent dans un endroit où une femme mariée était en train de s’amuser avec un homme qui était lui aussi marié. Quand ils surprirent l’endroit, l’homme malin a déjà foutu le camps, mais la femme resta seule, faute du temps de se revêtir. Ils la prirent ainsi en flagrant délit d’adultère, et la traînèrent jusqu'au milieu du temple, à mi-vêtue, mi-nue. Jésus sut que cette femme était doublement piégées, premièrement par son désir coupable de péché : le péché est toujours savoureux, si ce n’est qu’il laisse ce arrière-goût amer, puis deuxièmement par la loi des Juifs qui est impitoyable à l’égard d’une adultère. Elle sera lapidé. Donc, cette femme a été esclave en double. Jésus, partant de sa compassion, décida de la sauver.Quand il pria en écrivant quelques lettres sur le sol, Dieu lui donna une idée divine pleine de sagesse. Il se leva et dit aux religieux qui l’entouraient : « Celui qui n’a pas de péché lui jette le premier la pierre. » La femme fut délivrée des ennemis en un instant, car du plus vieux au plus jeune, piqué dans leur conscience, laissèrent tomber la pierre et s’en allèrent. C’était la victoire totale de Jésus-Christ. Jésus avait qu’il a gagné la loi des Juifs. Mais il ne savait pas qu’il ait gagné Satan complètement, car cette victoire dépendait aussi de la femme. Jésus lui dit donc : « Va, désormais, ne pèche plus. » Pour cette femme, le combat a commencé.

Un peu plus tard, Jésus enseigne aux Juifs qui crurent en lui le chemin de la vraie liberté. Cette femme devra se libérer de son désir maudit et coupable. C’est le chemin que chaque homme doit s’efforcer d’obtenir dans sa vie. Nous sommes en quelque sorte, dans la bifurcation soit vers la liberté soit vers l’esclavage et, nous devons choisir un de ces 2 chemins. Que ce soit cette femme sauvée de ses accusateurs ou ces Juifs qui vinrent de croire en lui, c’est-à-dire les chrétiens débutants, tous sont invités à emprunter le chemin de la liberté. Devant nous, il y a toujours un alternative. C’est la bifurcation quotidienne en face. C’est pourquoi, la phrase de Jésus début souvent avec la préposition « si. » « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Pour être disciple de Jésus, il faut savoir renoncer à la fierté et à l’orgueil, et se charger de la croix de mission. Mais, si nous ne le choisissons pas, nous prenons un autre chemin qui est celui de l’esclavage ; la vie pleine d’orgueil et d’égoïsme. Alors on est garrotté dans la vie de tous les jours.

Jésus débuta une autre phrase avec « si. » « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendrait libres. » Tout ce chemin de vérité commence par le fait qu’on demeure dans la parole. Et le reste bien heureux s’ensuivent presque automatiquement. Que signifie alors de demeurer dans la parole ? C’est d’avoir une relation bien organico-biologique avec la parole de Dieu, comme le sarment s’est attaché au cep. Alors, le disciple reçoit sans cesse la sève nécessaire pour sa croissance et son épanouissement. Dans la chrétienté, il y a pas mal de gens qui vivent pendant la semaine toute à fait comme les gens du monde et se réveillent le dimanche matin pour réfléchir sur la parole oubliée, puis qui oublient de nouveau la parole entendu du pasteur dès qu’ils quittent leur église pour vivre encore parmi les gens du monde comme eux pendant une semaine. C’est un cycle vicieux et un engrenage qui accumule les regrets dans la lie de l’âme. Ils viennent à l’église comme un élève qui fait son devoir, et après avoir l’accompli, un soulagement. Non ! ce n’est pas ainsi qu’on acquérait la liberté. Il faut demeurer dans la parole de Dieu 7 jours/7, depuis le matin jusqu’au soir.

Mais demeurer dans la parole n’est pas facile, d’autant plus que nous vivons dans l’époque où la haute mobilité est pleinement appréciée. Les modernes n’arrivent pas demeurer dans un endroit. Ils meuvent sans cesse.Mais, même si la parole nous donne moins de goût, nous devons y rester et creuser la sève qu’elle nous donne. Le fléau des modernes est le portable. A cause de ce monstre, les gens n’arrivent pas à demeurer. Les gens sont tellement attachés à cet outil – je ne nie pas son gigantesque avantage : nous pouvons signaler notre retard lors de l’embouteillage, nous rencontrer dans le point de rendez-vous en se rapprochant au téléphone, etc. – qu’ils ont parfois les hallucinations auditives. Il arrive parfois que quelqu’un entend quelque chose, alors que nous n’entendons rien. Alors à ce niveau-là, il est impossible de demeurer dans la parole. Nous devons savoir parfois éteindre le portable pour que nous contempler la parole de Dieu.

Comme je viens de le dire, j’attire votre attention à ce mot, « contempler ». A mon avis, il est le synonyme de « demeurer. », car il est un verbe composé, c’est-à-dire con (avec) + templer (origine « temple »). Il s’agit de s’unir avec le temple. L’avantage et le bénéfice de s’associer au temple est au-delà de notre imagination. Il est primordial pour la vie d’un chrétien. Il y en a qui franchit jamais le seuil du temple, en raison de la relation humaine. Ce n’est pas bon pour leur vie spirituelle. Hébreux 10 :25 dit, « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns »… pour ceux-ci, dit la Bible continuellement, « une attente terrifiante du jugement et l’ardeur du feu prêt à dévorer les rebelles ! » Donc, demeurer dans l’assemblée est comparable au fait qu’un naufragé tient la ligne de vie qu’il ne faut jamais relâcher s’il veut vivre. Ainsi, demeurer dans la parole et dans sa maison qui est l’église est pour quiconque une question de vie ou de mort.

Si nous demeurons ainsi dans la parole et dans la maison de Dieu, Jésus promet de nous offrir la pleine liberté. Mais quelle était la réalité des leaders religieux ? J’en ai déjà mentionné, mais à mon avis, il est judicieux d’approfondir nos réflexions à ce sujet.

En un mot, les religieux avaient des idées fixes au sujet de leur religion. Ils avaient ces idées fixes qu’ils étaient les hommes qui sont déjà sauvés. Ce fait est vraiment pour eux un acquis intouchable. Ils sont sauvés et point. C’est indiscutable. Ils pensaient ainsi parce qu’ils étaient enfants d’Abraham. Pour eux, naître dans la lignée d’Abraham garantissait qu’ils étaient la race élue pour lequel le salut état plus qu’évident. Cette idée était tellement fixe dans leur esprit que personne ni nul ne peut la mettre en cause par quelque cause que ce soit. Mais en réalité, cette idée était le chemin direct vers la perdition, car c’est rien d’autre que le piège tendu par le diable.

Jésus leur dit, « quiconque commet le péché est esclave du péché. » Celui qui s’enferme dans son idée, ne serait-ce qu’elle a l’aspect de spiritualité noble, par exemple, si un chrétien noble juge un autre chrétien vile, est un esclave de ce jugement et ce jugement est un péché devant Dieu. Or, l’agent principal de tous ces choses est le diable. Cet agent a cet étrange plaisir de voir un homme qui se fixe son idée s’enfoncer de plus en plus dans cette idée jusqu’à ce qu’il n’arrive plus se défaire d’elle. Jésus dit au sujet de cet agent qui manipulait ainsi les âmes religieuses et en avertit à celles-ci : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désir de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même, car il est menteur et le père du mensonge. » Il chuchote sans cesse dans les oreilles des faibles âmes, afin que celles-ci s’entête dans le chemin de perdition et qu’elles soient perdue finalement.Comme je vous ai dit précédemment, on ne peut imputer toute la responsabilité au seul diable, car ce sont les enfants qui choisissent d’être ses enfants et d’être sous son égide. En tout cas, le but ultime du diable est qu’il garde ses victimes, pour faire perdre leur âme dans la géhenne lors du jugement dernier.

Mais Jésus libère tout homme qui vient humblement en se repentant de ses péchés. Jésus dit en parabole, « l’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libre. » Les disciples seront amenés à connaître la vérité et la vérité les rendra libres. Mais au fond, celui qui rend libre, c’est Jésus, le Fils de Dieu. Si nous avons le Fils de Dieu dans notre cœur, nous seront tôt ou tard libres, entièrement libres.

Le diable rendait les Juifs ses esclaves à travers leur idée fixe de la descendance d’Abraham. Il y a vraiment beaucoup de sorte d’esclavage. J’ai lu récemment que 10 % des cancérogènes sont dûs à l’alcoolisme. Satan rend esclave les hommes par leur attachement à l’alcoolisme. Un autre article m’a dit qu’un scientifique a inventé un médicament qui fait oublier la pensée traumatisante d’un accident en enlevant une protéine dans une partie du cerveau qui se produit lors de l’accident. Beaucoup de sinistré des accidents graves sont esclaves des traumatismes. Que ce sera bon si nous arrivons à oublier toutes les mauvais souvenirs ! Le mot « vergessen » allemand dont le sens est oublier – vous vous souvenez du maxime : vergeben et vergessen – a une même racine du mot « Gasse » qui signifie le chemin. Si nous perdons le chemin, nous nous disons que nous sommes égarée. C’est un état très embêtant. Mais, oublier le mauvais chemin que nous avons emprunté est aussi une grande délivrance. Paul dit : oubliant ce qui est en arrière, et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but. Si nous oublions le chemin mauvais du passé, nous pouvons ouvrir un nouveau chemin prometteur. Mais le problème, c’est que rien ni personne nous aide à oublier ce qui est en arrière, le mauvais chemin. La guerre est donc toujours là. Nous serons toujours resté esclaves du passé. Malheureux que je suis ! Qui nous délivrera de ce maudit passé ! si j’emprunt les mots de Paul. Seul Jésus en est capable. C’est l’Eternel Dieu, le Tout-puissant le rend possible. Cela devient possible, quand nous demeurons dans la parole et dans la maison de notre Dieu.

Avant d’aborder le texte d’aujourd’hui qui est le cantique d’Anne, donc, je pense qu’il est judicieux de vous proposer de faire une sorte d’anti-thèse de la parole de Jésus pour que celle-ci soit plus clairement ancré dans notre esprit : c’est-à-dire, que le diable aurait-il dit à la place de Jésus ? On dit que spirituellement chaque individu a une faiblesse particulière à laquelle il se soumet ou un point particulièrement vulnérable auquel le diable s’attaque facilement pour le faire tomber. Prenons un exemple d’un jeune qui a une faiblesse de désir charnel qui le fait souvent tomber, que le diable de ce nom lui aurait-il dit ? Je crois que cela sera comme suit : « Si tu demeure dans ton désir charnel, tu sera mon disciple, tu connaîtra la vérité – mais en fait c’est un mensonge, par exemple, la beauté corporelle est meilleure) – et cette vérité te rendre libre, mais en réalité esclave.Donc, selon chacun, vous pouvez remplacer le désir charnel par d’autre point fatale par exemple, le pharisaïsme, c’est-à-dire, la propre justice, le sentimentalisme, tel chagrin, tristesse, apitoiement, etc., ou même les philosophies telles humanisme, pragmatisme, matérialisme, communisme, capitalisme, etc.

Si on lit le chapitre 1 du premier livre de Samuel, nous trouvons qu’un certain Elqana de la tribu de Juda avait deux femmes dont l’une était Penina qui avait plusieurs enfants et l’autre Anne qui n’avait point d’enfant. La première ne cessa de causer du chagrin à la second, en raison de la stérilité de cette dernière. A cause de cette persécution, Anne était triste, quoique son mari l’aima plus que l’autre. Elle était surtout triste, parce qu’il lui semblait que Dieu tout-puissant l’avait oublié et abandonné. Elle avait plein de sentiment coupable, car on disait que la stérilité venait du péché. 'était son idée fixe selon la coutume des Juifs.Mais d’un autre côté, Anne savait que l’Eternel Dieu d’Israël était puissant et omnipotent. Alors, elle fit un vœu, en disant : « Oh Eternel des armées ! si ton regard s’arrête sur l’humiliation de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublie pas ta servante et si tu donnes un garçon à ta servante, je le donnerai à l’Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. » Elle contempla, c’est-à-dire elle était dans le temple et pria Dieu sincèrement. Le serviteur Eli la méprisa, car elle ne pria pas à vive voix selon la coutume, mais murmura dans son intérieur et Elie considéra ceci comme un signe de l’ivrognerie. Mais, Anne ne se laissa pas affecté par ce traitement injuste, mais se défendait humblement devant le serviteur, qui la bénit en contrepartie. Cette parole de bénédiction prononcée par le serviteur du temple était tellement puissante qu’en la gardant dans son cœur, Anne ne sentit plus le même sentiment qu’auparavant. 1 :18 dit, « Cette femme poursuivit sa route. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même. » Ce phénomène peut être nommé changement de paradigme. Maintenant le chagrin que sa rival lui causa sans cesse ne lui fit rien. La parole du serviteur dans le temple la délivra de toute entrave humaine, familiale et sociale, si bien qu’elle devint tout à fait une nouvelle personne et la plus heureuse femme du monde de triste qu’elle était.

Ainsi, Anne a expérimenté un accès à un monde spirituel profond et mystérieux de Dieu qui est au-delà de toutes les limites humaines. Son monde n’est plus un monde étroit et mesquin, mais s’élargit comme un océan. Elle devint mère de la nation, non seulement parce qu’elle a offert son fils Samuel à Dieu, mais parce que désormais elle partage le même cœur si large de Dieu. Il est évident que derrière les grandes œuvres de Samuel dans son temps, il y avait cette grande dame qui priaient pour le bien de son enfant, pour le bien, et la justice de sa nation d’Israël.

Or, ce large cœur d’Anne, sa délivrance de la limite humain est bien décrit dans les versets de son cantique. Surtout, Anne sut maintenant que l’homme n’a pas besoin de rester enfermé dans son optique myope de la relation humaine, mais d’élargir ses regards vers Dieu tout puissant, car en Dieu tout peut devenir possible. Dieu est celui qui peut renverser tout, c’est pourquoi si bas, démuni, impuissant, échoué soit-il, l’homme a tout lieu de lever les yeux vers le haut et espérer un avenir meilleur.

Les versets 4-10 disent, « l’arc des héros est brisé, et ceux qui trébuchaient ont la vaillance pour ceinture. Ceux qui était rassasiés cherchent un gagne-pain, mais ceux qui étaient affamés ont du répit ; Même la femme stérile enfante sept fois, mais celle qui avait beaucoup de fils est flétrie. L’Eternel fait mourir et il fait vivre, Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. L’Eternel appauvrit et il enrichit. Il abaisse et il élève. De la poussière, il redresse l’indigent, du fumier il relève le pauvre, pour les faire siéger avec les notables ; Et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car à l’Eternel sont les colonnes de la terre, et c’est sur elles qu’il a posé le monde. Il gardera les pas de ses fidèles.Mais les méchants se perdront dans les ténèbres ; car l’homme ne triomphera point par la force. Ceux qui conteste avec l’Eternel seront terrifiés ; contre eux, dans les cieux, il tonnera : l’Eternel jugera les extrémité de la terre. Il donnera la puissance à son roi, et relèvera la force de son messie. »

Les pensées d’Anne s’envolèrent et allèrent jusqu’aux extrémités de la terre et déjà son cœur contint la terre entière qui fut en ce moment dans le ténèbres mais qui recevait bientôt le salut éternel par la venu de son messie, quoi qu’elle ne sut pas encore son nom Jésus-Christ.

En conclusion, il est vrai que la fixité d’idées est considéré en général comme une mentalité. Les hommes sont tentés toujours à se fixer le idées de façon conventionnelle et traditionelle. Par exemple, après la révolution française qui a été marqué par sa tendance de défaire la politesse et les bienséances traditionnelles, qui était l’héritage de la royauté, les gens sont retournés aux manières traditionnelles 19e siècle durant. Une statistique est encore plus parlant : en 1981, donc il y a 30 ans, selon une enquête faite par Madame Figaro, les bonnes manières ont été jugés importantes seulement par 21% des sondés, en 1996, 15 ans après ce chiffre a monté à 53%, en 2003, la même sorte d’enquête nous a révélé que ces bonnes manières, autrement dit la poliesse sont jugées particulièrement importante par 70% de la population. Nous nous souvenons du défi énergétique des 4 amis du paralytique qui démolit l’idée fixe de la bienséance pour faire déscendre leur ami devant Jésus par la foi libératrice. Mais nous apprenons que même si nous ne savons pas où est la frontière entre deux domanes, la fixité d’idées dépasse à un certain moment cette frontière pour atteindre au domaine qui est celui d’un esprit mauvais, comme nous l’avons vu dans le cas des leaders religieux qui sont devenu, à cause d’elle, esclaves des diables. Anne était dans le mauvais esprit au début à cause de l’harcellement de sa rivale, mais quand elle pria dans le temple, elle en vint à se libérer de l’esprit mauvais et aborder la magnificence de Dieu, et put enfin devenir une mère de prière pour la nation. 

THE FIXITY OF IDEA IS NOT JUST A MENTALITY

1S 2 :1-10

Jean-Louis Trintignant recently withdrew its participation in a program of the next Avignon Festival. The reason is that Bertrand Cantat, his enemy Nb 1 will participate in the same program. Indeed, the first one, known as famous actor was the father-in-law of the second one, until this one, at the time a famous singer, beat to death the daughter of the first, Marie Trintignant. Judicially, after living 4 years in prison - half of his original sentence - Cantat is in the midst of reinstatement. In an interview, Trintignant has confessed that the other is the man he hates most in the world. We note that the murderous violence in the domestic scene is increasingly common in the West and the East. The penalty purged by the singer surprised me in his short term, yet we understand this hatred of the father to give up a program with someone who killed his daughter. But this event, we find it is very difficult to change an idea that was installed in the heart of man. The man insists on a fixed idea and tends to not let go until death. By reading this article, I told myself that it's a little petty to do so. But a moment later, I told myself again that this could a normal reaction to which I would perhaps associate if I had not accepted the love of Christ.

Oh! Yet what a contrast with what this woman named Darlene missionary had done praying for the Japanese so cruel jailer of the prison where she was imprisoned, even though this race had killed her husband who was imprisoned in another male camp. Oh! What a contrast with Korean Pastor Sohn who had adopted one of Communists who killed his son to save his life. Am I still a Trintignant or am I become a Sohn. I do not know, because I did not spend such expérience. However, I would like this morning with you think about this subject quite singular: the fixity of idea is not just a mentality.

Pathologically, the person who sets a megalomaniac or masochistic idea etc.. and who does not release it easily named paranoia. It is a kind of mental illness. The symptom of this person is often anger, depression or rapidly changing mood. We can see that his thoughts are narrow and his heart tight and tense very often.

But spiritually speaking, that person is surrounded by
any invisible power. It’s not only the demoniac as we see in Mark 5, who is bruising himself and screaming who is controlled by the devil, but there are who are controlled by the demons in their mental movement, whatever the paranoia or depression are treated by modern medicine as a simple disease. If we start with the conclusion we can say that these mental movements, setting the singular ideas conduct to the slavery and that slavery is the ultimate purpose intended by the evil spiritual beings called demons, whose leader is Satan.

But attention is required when one speaks of the presence of demons or Satan, i.e. that even if Satan is the chief agent, the man is supposed to be always in charge, because it’s he who gets carried away by Satan, opening the door to him. So it's not a good attitude to attribute all things to Satan and drag himself out of condamnation. Man must know to impute a responsibility to himself for the affairs of life. Jesus said to find the beam in his eye before finding the straw in the eyes of others, because man has always this tendency to blame on others and to justify himself before God and men; It’s the same and true with regards to the demons.

In any case, the fixity of ideas leads man to slavery. We can see that well, if we see the case of the Israelites in the desert. Even if their physical condition was the freedom of the hand of the Egyptians, the Israelites were still in slavery. They will never be satisfied of their condition, but were, as long as there were occasions, carried away to complain ; they languished ever meat in pots in Egypte. Their situation was similar to Lot's wife who had left with her husband the city of Sodom, but could not quickly get rid of her comfortable life of Sodom in her soft cushion chair and kitchen filled with cupboard and who became a statue of salt.

We can find that one of the finest examples of this slavery is that of religious leaders in Jesus' time. If we see the biblical accounts, we find that these religious were pursuing Jesus and his disciples really so harassingly. They were so stubborn that we can name them paranoïacs. When even the disciples walked to the middle of cornfields, they were there to trap and when they tore the ears of wheat and hit them, they appeared from I do not know where and began to accuse them. These days, coming to the center in the morning, as it is spring, the birds began to sing as soon as I leave my apartment, which surprised me much, because I did not know that birds sing so merrily in the middle of the city. But walking down the street, arriving at the center, increasingly the song disappears and is replaced by the sound of car engines. The disciples rejoiced the birds singing in the middle of the countryside in the company of their beloved Master. But suddenly a voice of nagging from I do not know where is uttered, "Why do you eat in doing what is forbidden on the Sabbath day, eh? "It was terrible, and especially terrifying. They were so surprised by the religious leaders. They were wicked people who wouldn’t have been touched, even if the birds were singing and even if the babies are smiling at them. Even the blood wouldn’t come out from their skin which was crustated like crocodile or dinosaur. What wretched beings!

Throughout his ministerial life, Jesus was trying to break their dungeon so hard, but in vain. John 8 tells the encounter of Jesus with these people. Then Jesus had to newly give to himself the tireless effort to combat these insecourables people. Like the film, "Saving the soldier Ryan," Jesus came to save a woman fell into the trap of religion. Indeed, from one moment to another, these monks were transformed as chameleons, in the civilian police and so they walked in the neighborhood of red lanterns quartier among the girls of bad lives, and after satisfying their lecherous sight, they fell into a place where a married woman was having fun with a man who was also married. When they surprised the place, smart man has already gone, but the woman was left alone for lack of time to dress. They took her well in the act of adultery and dragged her unto the middle of the temple, half-dressed, half-naked. Jesus knew that this woman was trapped twice, first by her guilty desir of sin: sin is always tasty, except that it leaves a bitter aftertaste, and secondly by the Jewish law that is ruthless in respect of adultery. She will be stoned. So, this woman was a slave in double. Jesus, starting from his compassion, decided to save her. When he prayed by writing a few letters on the ground, God gave him an idea full of divine wisdom. He stood up and told the monks who surrounded him: "He who has no sin cast the first stone. » The woman was freed from the enemies in an instant, as from the oldest to the youngest, pricked in their conscience, let fall the stone and left. It was the complete victory of Jesus Christ. Jesus knew he won the Jewish law. But he did not know that Satan has been beaten completely by this woman, because this victory also depended on the woman herself. So Jesus said to him: "Go, now sin no more. "For this woman, the fight began.

A little later, Jesus teaches the Jews who believed in him the path of true freedom.This woman should be free of her cursed and guilty desire of sin. This is the path that every man should strive to achieve in his life. We're before a kind of bifurcation or to freedom or to slavery, we must choose one of these two paths. Whether this woman who was saved from his accusers or those Jews who came to believe in him, that is to say Christians beginners, all are invited to take the path of freedom. Before us, there is always an alternative. It is the daily bifurcation in our face. Therefore, the phrase of Jesus often begin with the preposition "if. "If anyone would come after me, let him deny himself, let him take up his cross and follow me. "To be a disciple of Jesus, we need to know to renounce pride and haughtiness, and take over the mission crosses. But if we do not choose it, we take another path which is that of slavery, the life full of pride and selfishness. Then one is garrotted in the everyday life.

Jesus began another sentence with "if. "If you remain in my word, you are truly my disciples. You shall know the truth and the truth shall make you free. " Whatever path of truth begins with the fact that we remain in the word. And the happy rest ensue almost automatically. What does it mean to remain so in the word? Is to have a good relationship organic-biologicly with word of God as a branch is related to the vine itself. Then, the disciple receives constantly sap needed for their growth and development. In Christianity, there are many people who live during the week just like the people in the world and wake up Sunday morning to reflect on the word forgotten, and forget again the word heard from the pastor as as soon as they leave their church to live again among the world's people like them for a week. It's a vicious cycle and a cycle that accumulates the regrets in their soul. They come to church as a student who did his duty, and after accomplishing it, they feel relief. No! this is not the way to acquiring freedom. We must remain in the word of God 7 days / 7, from morning till evening.

But remaining in the word is not easy, especially since we live in times where high mobility is fully appreciated. The moderns do not stay in one place. They move without cesse. But, even if the word gives us less taste we must stay there and dig it until it gives us the sap. The scourge of the modern age is the handy. Because of this monster, people can not remain. People are so attached to this tool - I do not deny his enormous advantage: we can point our delay in the traffic jam, we meet at the point of rendezvous, approaching the phone, etc.. - They sometimes have auditory hallucinations. Sometimes someone hears something, while we hear nothing. So at the level like this, it is impossible to remain in the word. We need to know sometimes turn off the phone so that we contemplate the Word of God.

As I say it now, I draw your attention to this word, "contemplate". In my opinion it is a synonym for "remain. "Because it is a compound verb, that is to say con (with) + template (originally " temple "). It’s a question about to unite with temple. The advantage and benefit of joining the temple is beyond our imagination. It is essential for the life of a Christian. There are some who never crossed the threshold of the temple, because of human relationships. This is not good for their spiritual life. Hebrews 10: 25 says, "Not forsaking the our assembly, as is the custom of some" ... for them, does the Bible say continually, "a terrifying expectation of cases and the heat of the fire ready devour the rebels! Apart from the corporal remaining in the assembly, the author underlines the union of heart with it.
 
If we remain in words and in the house of God, Jesus promises to give us complete freedom. But what was the reality of religious leaders? I have already mentioned, but I think it makes sense to expand our thinking on this subject.

In short, the religious had fixed ideas about their religion. They had these fixed ideas that they were the men who are already saved. This is really an untouchable achievement for them. They are saved and point. This is indisputable. They thought so because they were children of Abraham. For them, being born in the lineage of Abraham ensured they were the chosen race for whom the salvation was more than obvious. This idea was so fixed in their minds that nobody and nothing can put it in question by whatsoever cause. But in reality, this idea was the direct path to the perdition, for it is nothing but a trap set by the devil.

Jesus said, "whoever commits sin is a slave to sin. "He who locks himself in his idea, even if he looks like noble spiritually, for example, if a noble Christian judge another vile Christian ; he is a slave to this jugement and this jugement is a sin before God. However, the principal agent of these things is the devil. This agent has the strange pleasure of seeing a man who fix his idea ​​sink deeper and deeper into this idea until he can get no longer rid of it. Jesus said about the agent who handled religious souls and warned them: "You are of your father the devil, and you want to accomplish the desire of your father. He was a murderer from the beginning, and he does not stand in the truth. When he lies, his words come from himself, because he is a liar and the father of lies. » He whispers constantly in the ears of the weak souls, that they stubbornly in the path of perdition and are lost finaly. As I've said before, we can not attribute all the responsibility to the devil because it is the children who choose to be his children and be under his aegis. In any case, the devil's ultimate goal is that he keeps his victims to lose their souls in hell at the last Judgement.

But Jesus frees everyone who comes humbly to him repenting of their sins. Jesus told a parable, "the slave does not remain forever in the house, the son remains forever. So if the Son sets you free, you will be truly free. » The disciples will come to know the truth and the truth will make them free. But fondamentaly, the one who sets free, is Jesus, the Son of God. If we have the Son of God in our heart, we will eventually be free, totally free.

The devil made the Jews slaves through their obsession of the descendants of Abraham. There are really many kind of slavery. I read recently that 10% of carcerous are due to alcoholism. Satan enslaves men by their attachment to alcoholism. Satan enslaves men by their jealosy, so that they beat their girlfriend to death. Many are esclave of the past. Another article said that a scientist has invented a drug that makes you forget the thought of a traumatic accident by removing a protein in a part of the brain that occured during the accident. Many victimes of serious accidents are slaves of trauma. How it will be good if we can forget all the bad memories! The German word "vergessen" whose meaning is forget - you remember the maxim: vergeben and vergessen - has the same root with the word "Gasse" which means the path. If we lose the way we say we are lost. It is a very annoying condition. But forget the bad path we have taken is also a great relief. Paul says: « Forgetting what is behind, and tending toward what is ahead, I press toward the goal. » If we forget the bad path of the past, we can open a promising new path. But the problem is that nothing and no one helps us forget what is behind, the wrong way. So, the war is still occuring. We'll still remained slaves of the past. Wrethed man I am! Who will deliver me from this wretched past! if I borrow the words of Paul. Only Jesus can. It is the Lord God Almighty who makes it possible. This becomes possible when we remain in the word and in the house of our God.

Before addressing the today’s text which is the song of Hannah, I think it is wise to offer a sort of antithesis of the word of Jesus so that this latter is more clearly rooted in our minds: that is to say, what would devil say instead of Jesus? They say each individual has a spiritually particular weakness to which he submits or a particularly vulnerable point which the devil tackles to make him fall easily. Take an example of a youth who has a weakness for lust that often does fall him, what would the devil of this name say? I think it will be as follows: "If you remain in your lust, you can be my disciple, you will know the truth - but in fact is a lie, for example, physical beauty is best) - and the truth will set you go free, but in reality esclave. So, according to each, you can replace the lust for another fatal point for example, sanctimoniousness, that is to say, self-righteousness, sentimentality, as grief, sadness , pity, etc.. or even philosophies like humanism, pragmatism, materialism, communism, capitalism, etc..

If you read Chapter 1 of the first book of Samuel, we find that some Elkanah from the tribe of Judah had two women, of whom one was Penina who had several children and another Hannah who had no children. The first did not cease to cause grief to the second, because of the sterility of the latter. Because of this persecution, Hannah was sad, though her husband loved her more than the other. It was especially sad because it seemed to her that God Almighty had forgotten and abandoned her. She was full of guilty feeling because they said that infertility had come from sin.' It was her fixed idea from ​​the Jewish custom. But in other hand, Hannah knew that the Lord God of Israel was powerful and omnipotent. Then she made a vow, saying, "Oh Lord of hosts! if your gaze falls on the humiliation of thy servant, if you remember me and do not forget your servant but if you give unto thine handmaid a boy, I’ll give him to the Lord all the days of his life, and no razor come upon his head. "She contemplate, that is to say she remained in the temple and prayed to God sincerely. Eli despised the servant, because she did not pray verbally as usual, but whispered in his interior and Elijah looked at this as a sign of drunkenness. But Hannah was not to be affected by this unfair treatment, but defended herself humbly before the servant of God, who blessed finally in return. The word of blessing pronounced by the servant of the temple was so powerful that in keeping it in his heart, Hannah no longer felt the same feeling as before. 1: 18 says, "This woman went on. She ate, and her countenance was no longer the same. » This phenomenon can be called a paradigm shift. Now the grief that his rival gave her ever did her nothing. The word of the servant in the temple freed her from any human, familial and social contraints, so that she became quite a new person and the happiest woman in the world from the sad woman she was.

Thus, Hannah experienced access to a deep and mysterious spiritual world of God which is beyond all human limitations. Her world is not any more narrow and petty world, but stretches like an ocean. She became the mother of the nation, not only because she offered her son Samuel to God, but because she now shares the same heart of God which is wide and deep. It is obvious that behind the great works of Samuel in his time, there was this great lady who prayed for the warfare of her child, for good and justice of his nation of Israel.

However, this large heart of Hannah, her relief from the human limitation is well described in the verses of her song. Above all, Hannah now knew that the man does not need to stay locked in his myopic view of human relationships, but to extend his eyes to God Almighty, because in God anything can become possible. God is one who can defeat all, so low, helpless, powerless, stranded as he may be, man has every reason to look up at the top and hope for a better future.

Verses 4-10 say, "the bows of the mighty are broken, but the feeble gird on strength. Those who were full have hired themselves out for bread, but those who were hungry have ceased to hunger. The barren has borne seven, but she who has many children is forlorn. The Lord kills and bring to life ; he brings down to Sheol and raises up. The Lord makes poor and makes rich ; he brings low, he also exalts. He raises up the poor from the dust ; he lifts the needy from the ash heap, to make them sit with princes and inherit a seat of honour. For the pillars of the earth are the Lord’s, and on them he has set the world. He will gard the feet of his faithful ones ; but the wicked shall be cut off in darkeness ; for not by might shall a man prevail. The adversaires of the Lord shall be broken to pieces ; against them he will thunder in heaven. The Lord will judge the ends of the earth ; he will give strenghth to his king, and exalt the power of his anointed. "

Hannah’s thoughts flew away and went to the ends of the earth and his heart already contained the whole world which was now in the darkness but soon would receive the eternal salvation through the Messiah who was coming, even though she did not know yet his name Jesus Christ.

In conclusion, it is true that the fixed ideas is generally regarded as a mentality. Men are always tempted to set the ideas in a conventional and traditional manner. For example,after the French Revolution that was marked by his tendancy to dicard the traditional politeness and propriety, which was the legacy of royalty, people returned to traditional manners during the 19th century. A statistic is even more telling : in 1981, so 30 years ago, according to a survey conducted by Madame Figaro, good manners were considered important by only 21% of respondents ; in 1996 after 15 years this figure rose to 53 % and in 2003, the same kind of investigation we found that these good manners, in other words poliesse are considered particularly important by 70% of the population. But we learn that even if we do not know where is the boundary between two domains, fixity of ideas, at a certain time, beyond that border, go to reach the area which is that of an evil spirit, as we have seen in the case of religious leaders who are now, because of it, the slaves of devils. Hannah wa in the evil spirit at first because of the harassment of his rival, but when she prayed in the temple, she came to liberate herself from the evil spirit and approach the manificence of God, and could finally become a mother of prayer for the nation.