Saturday, February 27, 2010

Questionnaire pour 7/03/10

LE JOUR DU SEIGNEUR EST PROCHE

Joël 1:1-20
Verset Clé 15


1. Lisez les 1-3. Recherchez parmi les petits prophètes qui est Joël (personnage, arrière-plan, etc...) Quel était le message de Joël? Quel était l'état de dépouillement du pays? (4) Pourquoi ce message doit être dit de la génération en génération?

2. A quel pécheur le message de Joël est-il d'abord adressé? (5) Pourquoi? A quoi ressemble les ennemis? (6,7) Que signifie la vigne? Mais comment sera-t-elle détruite?

3. Qui est la vierge du verset 8? Pourquoi fit-elle une complainte? Qui est l'époux de la jeunesse? Quel était l'état lamentable du sacerdoce? (9)

4. Lisez les 10-12. Quelle est la situation économique et morale du pays en désolation? Pourquoi l'auteur parle de nouveau des sacrificateurs du temple? Que devaient-ils faire dans cette situation? (13,14) Pourquoi ces actes? Expliquez le sens de chaque acte. Réfléchissez sur les sujets de repentance du peuple.

5. Lisez le verset 15. Que signifie 'le jour de l'Eternel'? Pourquoi est-il proche et comment sera-t-il redoutable? Expliquez la désolation réitérée du pays. Mais quel est le cris de Joël? Et pourquoi crie-t-il ainsi?

Genèse 11 :27-13 :4


DIEU APPELLE ABRAM

Genèse 11 :27-13 :4
Verset Clé 12 :1,2

« L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. »

Dieu appelle Abram, quand il était à Ours-des-Chaldéens. Abram y répondit et partit de son pays vers le nouveau monde inconnu. La promesse de Dieu à Abram qui lui obéit était grandiose : il deviendra une grande nation, il sera béni et son nom sera rendu grand et il deviendra une source de bénédiction. C’était irréalisable à ses propres yeux. Mais cette promesse se réalisait parfaitement dans l’histoire du monde, en sort qu’il n’y ait personne qui ne connaisse pas le nom d’Abraham aujourd’hui. Dieu appelle chacun de nous pour qu’après son obéissance il soit rendu heureux et pour qu’il soit une source de bénédiction pour les autres. Que Dieu donne à chacun de nous son appel si gracieux à travers cette leçon clé de la Genèse et fasse de lui une source de bénédiction pour ce monde.

I.  Appel d’Abram

La fin du chapitre 11 nous raconte sur la famille d’Abram. Avant de la scruter, si nous étudions les deux premières généalogies dans la Genèse. Nous y trouvons un fait intéressant, c’est que Noé était le dixième homme à partir d’Adam et Abram était le 10e homme à partir de Noé. Pourtant, si on calcule la durée de chacune de ces deux séries de générations en excluant Noé et Abram, elle fut extrêmement raccourcie de 1056 ans à 390 ans. C’est exactement ce que Dieu avait prédit quand la méchanceté des contemporains de Noé s’accrut, en disant que leurs jours ne seraient que de 120 ans. Abram était donc le 10e arrière-fils de Noé. Le père d’Abram s’appelait Térah. Et il avait trois fils, Abram, Nahor et Harân. Ce dernier mourut en présence de son père Térah. Ils vécurent à Our-des-Chaldéens, la contrée se situant à la rive droite de l’embouchure de l’Euphrate. Fondée vers 4000 ans av. J.-C., elle était une grande ville et une cité prospère. L’ambiance était très païenne, car selon la recherche archéologique, on a trouvé des tombes où, lors de funéraille, les courtisans et courtisanes se donnèrent la mort pour accompagner le défunt. Ils adoraient de multiples idôles dont le principal était le dieu de lune appelé Nannar. Selon le livre de Josué 24, la famille d’Abram adorait les idôles. Selon la légende, elle fabriquait ces idôles et eut du succès et menait une vie aisée.

Abram se maria avec Saraï. Mais il y avait un grave problème dans sa famille. C’était son absence d’enfant. C’était parce que Saraï sa femme était stérile. Térah prit un jour son fils Abram, son petit-fils Loth, fils de Harân et sa belle-fille Saraï, femme de son fils Abram et sortit ensemble d’Our-des-Chaldéens, pour se rendre au pays de Canaan. La raison de cette émigration conduite par Térah n’est pas précise dans le texte. Cependant, le texte nous enseigne que la destination de cette émigration était Canaan mais elle fut interrompue au milieu par leur installation à Harân. Harân était une autre ville prospère qui se situait au cours supérieur du fleuve d’Ephrate. C’était un centre commercial, situé sur l’une des principales voies de communication reliant la Babylonie et la Méditerranée. Les habitants rendaient un culte au même dieu que ceux d’Ours-des-Chaldéen, celui de la lune avec un autre nom : Sin. Probablement, attiré par la prospérité de cette ville et motivé par la même culture que leur ville natale, la famille d’Abram, décida de s’y installer. Mais après la mort de son père Térah, Abram obéit à la direction de Dieu d’aller en Canaan et sortit de Harân. Abram éait âgé de 75 ans lorsqu’il sortit de Harân.   

Lisons 12 : 1,2. « L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. » C’était le commandement et la promesse que Dieu donna à Abram quand il était en Mesopotamie avant qu’il vienne à Harân. Pourquoi Abram pour cet appel ? La Bible nous dit qu’à l’époque d’Abram, il y avait pas mal d’hommes qui vénéraient le Dieu Créateur. L’un des exemples était Melchisedek, le souverain sacrificateur de Salem. Son apparition nous suggère qu’il y avait un peuple nombreux qui craignait le seul vrai Dieu quelque part. Donc, par rapport à eux, Abram était moins qualifié pour être choisi par Dieu. Mais ce qui est étonnant, c’est que l’Eternel apparut à Abram et parla. Dieu rendit visite à ce vieil homme inconnu sans enfant à Ours-des-Chaldéens idolâtre et adressa la parole. C’était une immuable grâce pour Abram. Alors que Dieu dit-il ? Il dit d’abord, « Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » Quand nous entendons ces mots en français, « Va-t’en », il nous donne l’impression de chasser quelqu’un loin de lui. Mais pour Abram, c’était un appel irresistible par lequel Dieu lui fit venir vers lui. Il les dit pour qu’Abram quitte le milieu où il fut élevé et éduqué. Mais ces mots sont plus forts que les mots quitter ou abandonner. C’est de dire qu’on va vers la création d’une nouvelle histoire. Dieu voulut qu’Abram se retira de son ambiance idolâtre pour se trouver dans une ambiance spirituelle, pour que sa foi grandisse dans sa communion intime avec Dieu et soit un protagoniste d’une nouvelle histoire de Dieu.

Alors d’où Abram dut-il sortir concrètement ? D’abord, du pays. Ici, le pays indique le lien géographique. En vivant dans ce monde, nous nous lions de plusieurs manières avec les autres. Le premier lien, c’est le lien géographique. Ceux qui naissent dans le même lieu, ceux qui vivent dans le même lieu, ceux qui étudient dans le même lieu les anciens élèves d’une grande école par exemple se sentent une étroite relation les uns avec les autres. C’est le premier lien considéré pour l’accord de la nationalité des bébés en France. Autrefois, à cause de ce lien, quand une famille immigrait dans un nouveau village, elle avait eu du mal pour s’y intégrer. Deuxièmement, c’est de la patrie. D’autres versions de la Bible traduisent ce mot autrement soit en « famille » soit en « parenté ». C’est le lien du sang. Ce lien est basé sur l’amour et l’affection. On dit que l’industialisation des pays occidentaux contribuait à affaiblir le lien de parenté, mais qu’au contraire elle consolidait le lien du sein de la famille atomisée. Ce lien est particulièrement fort dans les pays musulmans. En Asie confucianiste, ce lien de parenté est aussi très solide. Troisièmement, c’est de la maison du père. Celle-ci s’attache souvent à la terre ancestrale, le terreau où l’on s’enracine depuis des siècles. Dans le cas d’une maison nobilaire, il y a ses armoiries, ses parchemins, surtout il y a un nom qui évoque la vie, les passions et les grandeurs des prédécesseurs, auréolant ainsi de prestige et d’honneur les petits-enfants et arrière-petit-enfants. Les membres de la famille sont ainsi dépositaires d’une tradition qu’ils sont invités à transmettre fidèlement tout comme ils l’ont reçue de leurs aïeux. Abram aurait du avoir une fierté à cause de sa généalogie qui remontait jusqu’à Sem, le plus béni de Dieu parmi trois fils de Noé.

Mais l’Eternel dit à Abram de quitter tout cela. Il dit, « Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » C’était un ordre bien difficile à obéir, comme si on déracine un arbre de la terre dans laquelle il s’était enraciné depuis longtemps. Mais c’était ce que Dieu demanda à Abram. Dieu finit son commandement par ces mots, « vers le pays que je te monterai. » Quand Dieu ordonna un commandement à Abram, il ne montra pas tout de suite sa destination. La destination se dessinera au fur et à mesure où il avance sur le chemin. La vie croyante d’un croyant est souvent ainsi. Abram dut partir en ne sachant pas où il devait aller. Ainsi, Abram apprit à compter sur Dieu seulement. 

Après l’ordre, Dieu donne la promesse. Si l’ordre donné à Abram était si austère, la promesse donnée à Abram était si éclatante, à tel point qu’on n’en croirait pas ses oreilles. Mais cela se réaliserait. Regardez le verset 2. « Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. » Cette parole dit qu’Abram sera d’abord l’objet de la bénédiction de Dieu, ensuite l’instrument de la bénédiction de Dieu. Le troisième verset explique comment il devient l’instument. « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira. Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Le mot clé de la promesse donnée à Abram est « béni » qui se répète 5 fois. Nous avons plusieurs sortes de bénédiction. Mais nous avons l’impression que la bénédiction dont Dieu parle à Abram concerne surtout la bénédiction temporelle et matérielle. Le mot « béréka » en hébreu lui-même signifie la bénédiction terrestre. L’église romaine considérait pendant longtemps la bénédiction matérielle comme une chose vile et basse et d’en parler comme un tabou. Ainsi, pendant longtemps, la mendicité fut considéré comme une vertu. Mais Dieu veut bénir ainsi matériellement dans ce monde ceux qui le craignent, en lui accordant des choses telles que la longévité, la santé, la richesse et la sagesse des enfants, etc. La vie de foi des partriarches de Genèse nous dit que Dieu est celui qui veut bénir son peuple au sens stricte du terme de la bénédiction, c’est-à-dire matériellement. La deuxième bénédiction est spirtuelle et éternelle. Elle est ultime pour l’homme. « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Quand l’Eternel dit cela, il pense au salut à long terme qui viendra pour toute l’humanité. Cela ne se fera que par le Messie qui allait naître parmi ses descendants. 

Abram exécuta l’ordre de Dieu. Voici le premier acte de notre ancêtre de foi Abram. Il est dit, « Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit. » Au sujet du grand père Noé à qui Dieu donna l’ordre de constuire une arche gigantesque, il a été dit, « Il agit en tout point comme l’Eternel le lui avait dit. » Cet acte commun d’obéissance révèle l’attitude commune de nos ancêtres de foi qui était celle d’obéissance absolue. Ils n’avaient point de relativité à l’égard de la parole de Dieu. Ils considéraient la parole de Dieu qui est sortie de la bouche de Dieu comme une vérité inébranlable qui s’appliqueraient en transcendant tout temps et tout espace. Abram ne pensait pas que la parole de Dieu serait mieux pour les autres, ni pour un temps plus propice. Il accepta la parole de Dieu maintenant et là où il était. Alors il lui obéit et partit. Son obéissance nous paraît vraiment adorable et digne de louange. Mais derrière cette acte d’obéissance, nous pouvons trouver quel est le vrai motif en Abram qui le fit obéir ainsi si volontairement et si irrésistiblement. C’est en un mot parce qu’Abram était ému de l’appel de Dieu. L’ordre de départ était certainement pour lui aussi très difficile comme nous. Mais, il se recueillit assez pour comprendre que cet appel était une grâce immuable. Abram était un vieux de 75 ans sans enfant. Il était un veillard qui avait une fatalité accomplie. En lui, le sentiment de malédiction à cause de cela le tourmenait sans cesse. Par-dessus tout, il se laissait torturer nuit et jour du sentiment de péché et de la mort et du jugement de Dieu. Il était comme ce Nicodème qui, malgré sa richesse, fut obligé de venir à Jésus à cause du sentiment de privation de la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Abram servait les idôles, parce que sa vie était remplie de peur du jugement. Il priait l’ancêtre défunt ou les saints protecteurs à cause de cette peur intérieure. Mais rien ne s’était produit, sauf que son angoisse s’accentuait. Alors, un jour Dieu apparut et lui accorda par sa parole cette certitude qu’il lui donna le salut éternel. Désormais, il n’y avait plus de sentiment de péché, ni celui du jugement, car le Seigneur se révéla comme son Sauveur qui lui pardonna tous ses péchés. Alléluia ! s’exclama-t-il. Voilà la raison fondamentale pour laquelle Abram fut amené à obéir à l’ordre de Dieu malgré que son ordre soit humainement si difficile !

Abram prit Loth comme sa brebis. Quand Abram obéit au commandement de Dieu et s’en alla de son pays, il prit Loth. Après que Harân son père mourut à Our-des-Chaldéens et que son grand-père Térah mourut à Harân, Loth devint sans appui. Abram eut compassion de lui et le prit avec lui et partit. Ainsi la vie d’un appelé est une vie de berger. Tout au long de la vie en Canaan, bien que Loth se fusse séparé de lui, il priait sans cesse pour lui. La vie d’un appelé ne peut être celle d’un solitaire, car depuis le début il sent que Dieu veut partager le salut avec les autres. Abram chercha ainsi depuis sa vie de croyant débutant une compagnie spirituelle. Abram partit aussi avec tous les biens qu’ils possédaient et le personnel qu’ils avaient acquis à Harân. Abram ne partait pas comme un marchand qui ramasse tous ses matériels dans son aire pour s’en aller. Il n’a pas laissé sa maison non plus à un de ses amis pour sa gestion future. En fait, il obéit mot à mot au commandement de Dieu de s’en aller. S’en aller du pays, de la patrie et de la maison de son père n’était pas une simple séparation corporelle. Mais c’était une décision de se détacher complètement de sa vie passée pécheresse. 

Abram bâtit l’autel où qu’il soit. Que se passa-t-il, quand ils arrivèrent en Canaan ? Abram se rendit en Canaan et y arriva finalement. Abram, en arrivant en Canaan, aurait eu un cœur enflé d’espoir et de vision, car c’était le pays que Dieu avait désigné et qu’il avait préparé pour sa future nation. Mais la réalité à laquelle il fut confronté n’était pas comme il aurait espéré. Dans ce pays, il y avait déjà des propriétaires : les Cananéens, un peuple très belliqueux qui s’y était déjà installé en maître. Abram aurait pu s’en décourager. Mais à ce moment-là, Dieu apparut à Abram et dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. » Dieu sut la faiblesse du Abram débutant et apparut à ce moment critique pour l’encourager en renouvelant sa promesse. Ainsi, Dieu est le bon berger, car il vint renouveler aux brebis faibles sa promesse. L’homme est tellement oublieux qu’il ne se souvient pas de la promesse lorsque même une petite difficulté survient. Il nous paraît judicieux d’apprendre de ce Dieu que l’un des premiers rôles du berger est de rappeler la promesse de Dieu aux brebis oublieuses. Quand Dieu lui rappelle sa promesse, que Abram fit-il ? Le verset 7b dit, « Abram bâtit là un autel à l’Eternel qui lui était apparu. » Abram bâtit un autel à l’Eternel. Bâtir un autel est une expression de remerciement envers Dieu. La réalité était si froide qu’il lui était difficile d’avoir le remerciement. Mais Abram crut en Dieu qu’il lui donnerait un jour ce pays et lui exprima sa grâce en bâtissant l’autel. Abram dut monter dans les montagnes, car il n’y avait pas de place dans les plaines. Nous pouvons imaginer Abram qui peinait pour faire monter les femmes et les animaux parmi les rochers de la montagne. Il dressa la tente sur un plateau entre Béthel et Aï, puis bâtit de nouveau un autel. Il invoqua le nom de l’Eternel, c’est-à-dire le pria. Abram mena une vie de remerciement et de prière. Abram dut repartir à la recherche de l’eau et de l’herbe. Mais la région ne lui laissa pas beaucoup de marge de manœuvre. Il se rendit par étapes vers le Negueb, la région sèche et désertique au sud de la Palestine en espérant y faire paître ses troupeaux. Mais Abram continua de bâtir son l’autel.

Le remerciement sert d’huile dans une vie sèche. Il sauve aussi une âme de la morosité de la vie. Une jeune veuve française sortie de la noblesse a dit, « Si on ne se plaint pas trop de soi et si on tire un peu de bonheur à aider les autres et à les faire rire, on peut considérer que on n’a pas gâché la vie que Dieu nous a donnée. » Ainsi, elle a lié à sa façon le remerciement et le bonheur. Combien sommes-nous aptes à nous plaindre de petites choses ? Le remerciement est aussi une force qui rend notre vie victorieuse. Il y avait un épisode d’Abraham Lincoln, le président américain le plus honoré. Quand il fut élu président, beaucoup de députés le blâmaient en raison de son origine humble et l’un des députés l’ironisait même devant le public en disant comment un fils d’un cordonnier dont les chaussures sont portées par les députés put devenir président des Etats-Unis. En fait le père de Lincoln était un excellent cordonnier dont la fabrication était préférée par beaucoup de députés. En face de ce blâme, Abraham Lincoln ferma ses yeux pendant quelque temps, puis en ouvrant ses yeux pleins de larmes, raconta combien c’était un honneur incomparable avec aucune autre chose du monde d’avoir un cordonnier qu’il appela « artiste de chaussures » comme père. Personne n’y put répondre.

II. Abram descendit en Egypte

A partir du 12 :10, le texte raconte l’histoire qu’Abram descendit en Egypte. Ce fait était un fait honteux pour notre ancêtre de foi Abraham qu’on aurait voulu caché si c’était possible. Mais l’auteur de la Genèse ne le cacha pas mais le rapporta comme tel.

Dans cette affaire, Abram révéla sa faiblesse. La famine du pays était la première difficulté à laquelle il fut confronté. Quand nous débutons notre vie chrétienne, souvent c’est la difficulté matérielle qui nous visite comme la première épreuve. En face de cette difficulté, en général les débutants ne prient pas. Abram non plus n’a pas prié. Abram était le chef de famille à qui appartenait beaucoup d’animaux et de personnes. Quand le cheptel se dissémina fortement à cause de la famine, il devait absolument faire quelque chose. Il aurait couru ici et là. Mais le problème, c’est qu’il voulut le résoudre et le surmonter par sa propre force. Il n’eut pas le loisir de venir vers Dieu. Il était encore fier de soi-même, bien qu’il fut nommé appelé de Dieu. Dieu ne l’empêchait pas de descendre, en apparaissant devant lui comme il le faisait auparavant, mais il le laissa partir. Or, en descendant vers l’Egypte, Abram perdit l’assurance de la présence de Dieu. A ce moment-là, il devint inexorablement un esclave de la peur. Il dit à sa femme une parole si honteuse qu’en tant que mari on ne pourrait pas lâcher : « Voyons donc, je sais que tu es une belle femme. Aussi, quand les Egyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Alors ils me tueront et te laisseront la vie. Tu vas dire que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et grâce à toi j’aurai la vie sauve ». Ainsi, quand ils se trouvèrent devant les Egyptiens, ce n’était pas Saraï, mais Abram qui dit le premier : « Oh ! elle est ma sœur ! » Ainsi Abram vendit sa femme, la clé de l’héritage de la promesse de Dieu au Pharaon en échange de sa vie sauve. Quelle lamentable parole de la bouche de notre ancêtre de foi Abraham. Mais c’était comme ça. C’est parce qu’Abram n’avait pas prié et qu’il devint esclave de peur.

Dieu aurait certainement beaucoup de souci à cause de cette affaire. Mais Dieu était gracieux. Il ne punit pas Abram. Mais plutôt il punit Pharaon qui était innocent dans cette affaire. Eternel frappa le Pharaon et sa maison de grandes plaies à cause de l’affaire de Saraï, femme d’Abram. En général, dans l’histoire, le Pharaon était tellement têtu qu’il n’osait jamais relâcher sa victime, à plus forte raison une des plus belles femmes du monde. Mais quand la main de Dieu s’abattit sur lui, le Pharaon devint sans appui et il fut obligé de relâcher sa proie. Il se sentit démuni devant le jugement redoutable de Dieu. Il ne put que dire comme un inculpé innocent dans le tribunal, « Pourquoi ? » Il ne put pas trouver la réponse, et nous aussi n’avons pas facilement la réponse là-dessus. Mais, ce n’était que parce qu’Abram était un élu et le Pharaon était non-élu. Dieu ne peut se contredire lui-même. Dieu a promis de bénir Abram et ne put faire autrement que de le bénir. Cet événement ne nous montre pas qu’un appelé peut agir n’importe comment en raison de la bénédiction promise de Dieu. Mais il nous enseigne que Dieu est toujours du côté de l’appelé, en tournant même sa faute en sa faveur.

En tout cas, le dénouement de l’événement était une sorte de happy ending. Abram devint riche. La liste des possessions que le Pharaon, extasié par la beauté de Saraï, avait accordé était infiniment longue. A cause de son autorité et l’honneur royal, il ne put récupérer dans son trésor ce qu’il avait une fois accordé à Abram. Donc, il fit partir Abram avec toutes ses possessions. Ainsi 13 : 2 constata sa richesse en disant, « Abram était très riche en cheptel, en argent et en or. »

Mais en traversant cet événement, Abram reçut une leçon humiliante. C’est le fait qu’il eut abandonné sa femme pour garder sa vie sauve. Ce n’est pas différent que le fait qu’il eut abandonné Dieu lui-même et sa promesse. Abram se sentit profondément coupable tout d’abord envers sa femme, puis envers son entourage et notamment envers un jeune homme qui le suivait comme une brebis, appelé Loth et enfin envers Dieu qui avait fait l’alliance avec lui. Mais en Dieu, il n’y a pas d’échec, jamais d’échec. Plutôt toutes choses coopèrent au bien pour ceux qui sont appelés selon son dessein (Rm 8 :28). Dieu utilisa cet événement afin que la relation d’amour avec Abram fût approfondie. Abram se rendit par étape silencieusement jusqu’à Béthel et revint à l’endroit où il avait dressé sa tente entre Béthel et Aï. Là il y restait encore l’autel qu’il avait érigé précédemment. A cette vue, des yeux d’Abram auraient coulé d’abondantes larmes dues à son cœur de pénitence. Alors Abram eut le courage d’invoquer de nouveau le nom de l’Eternel.

En conclusion, Dieu appela Abram quand il était à Our-des-Chaldéens. C’était pour Abram une assurance du salut. Il quitta son pays sans regret, car la promesse que Dieu lui avait donnée était bien plus grande que la difficulté de rompre avec son passé. Quand Dieu lui mit son espoir, lui qui n’avait point d’espoir, il ne disait pas : c’est impossible voire insensé ! Mais il l’accepta humblement et s’en alla pour s’emparer de la bénédiction que Dieu avait promise. Que Dieu nous aide à accepter l’appel de Dieu pour chacun Dieu selon l’espoir grandiose de Dieu mit sur nous et vivre comme une source de bénédiction pour ce monde périssant. Amen !












Questionnaire :

1.     Lisez 11 :27-32. Dessinez la généalogie d’Abram. Où habitait sa famille ? Que nous dit la Bible sur elle ? (cf. Ac 7 :2 ; Jos 24 :2) Dessinez l’itinéraire de la famille d’Abram. Quel était le problème sérieux au sein de sa famille ?
2.     Lisez 12 :1-3. Comment Dieu appela-t-il Abram ? Réfléchissez sur deux éléments qui constituent cet appel : 1) Commandement, 2) Obéissance. Pourquoi s’en aller du pays était-il nécessaire pour Abram ? Quel est le dessein ultime de Dieu quand il appelle quelqu’un ? (2,3b) Quelle doit être l’assurance de ceux qui sont appelés ? (3a ; Mt 16 :19 ; 1P 2 :9)
3.     Qui Abram accompagna-t-il au départ ? (11 :31 ; 12 :4) En quel sens cela caractérise-t-il la vie des appelés ? Quelle vie pouvons-nous imaginer qu’Abram et sa famille vécurent à Haran ? Que signfie aussi le fait qu’il vint avec ses possessions  et ses hommes ?
4.     Quelle est la situation de la terre à laquelle Dieu l’avait conduit ? Quel sentiment Abram aurait-il pu avoir face à cette situation ? Qu’apprenons-nous de ce qu’il établit l’autel ? Comment Dieu renouvela-t-il sa promesse ?
5.     Lisez 12 :10-20. A quelle première épreuve Abram fut-il confronté ? Quelle était son attitude quand il descendit en Egypte ? Quelle erreur commit-il ? Quel était le dénouement de l’événement ?  Que pouvons-nous apprendre ici de Dieu ?
6.     Où se dirigea Abram après le séjours en Egypte ? Que fit-il à Bethel ? Que pouvons-nous apprendre de son itinéraire sur la vie qui retourne au point d’origine ? Que pouvons-nous apprendre pourtant de cet itinéraire peu bénéfique sur la leçon probable que Dieu voulut donner à Abram ? 

Genèse 6 :1-11 :32


JUGEMENT ET SALUT DE DIEU

Genèse 6 :1-11 :32
Verset Clé 6 :9

« Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre parmi ses contemporains ; Noé marchait avec Dieu. »

Je rends grâce à Dieu de ce qu’il nous aide à reprendre l’étude de la Genèse après un long arrêt. Je prie que Dieu nous aide continuellement à fonder notre foi de la création à travers l’étude de la Genèse. Aujourd’hui, nous allons apprendre le déluge qui survint à l’époque de Noé. Qui est Dieu qui envoya le déluge sur la terre ? Comment était la terre pour le subir ? Qui est alors Noé qui obtint la faveur de l’Eternel parmi ses contemporains ? Que Dieu bénisse abondamment cette étude pour que nous puissions suivre le pas de notre encêtre de foi Noé, quand nous vivons dans un monde sombre et pécheur.

Premièrement, Noé descendant de Seth. Regardons le verset 1 et 2. « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface du sol, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ce fut parmi elles qu’ils choisirent leurs femmes. » Selon la volonté initiale de Dieu envers la création, la multiplication par le mariage saint devait engendrer un monde paradisiaque. Mais l’histoire courait dans un tout autre sens. Ces versets nous montrent qu’il y avait une compromission dans le mariage. Selon certains savants bibliques et la lecture de ces deux premiers versets nous fait penser que les fils de Dieu se réfèrent aux anges et les filles des hommes aux hommes. Mais si nous voyons les mots de Dieu qui viennent derrière et concernent toujours les hommes, il nous paraît plus adéquat d’accepter comme certains savants le disent que les fils de Dieu étaient les descendants de Seth et les filles des hommes, les descendants de Caïn. Nous avons vu la rapidité et la puissance de prolifération du mal qu’avaient engendré les descendants de Caïn. Elles se révélaient dans la parole de vantardise de Lémek, 4e descendant de Caïn, « Caïn sera vengé sept fois, et Lémek soixante-dix-sept fois. » Pourtant, Dieu a suscité un descendant à la place d’Abel un homme juste qu’avait tué Caïn. Il s’appelait Seth, et les descendants de Seth se multipliaient à côté des descendants de Caïn. Son fils était Enoch et à partir de lui, on commença à invoquer l’Eternel. Cette généalogie de Seth était une absolue minorité qui gardait la foi en Dieu. Parmi ses descendants, il y avait ce célèbre homme de foi Hénoc. Il fut persécuté tellement par ses contemporains que Dieu décida de l’enlever, car ce serait trop cruel s’il le laisserait vivre jusqu’à la fin de sa vie dans son état. Quand Noé naquit, la plupart de ses ascendants étaient encore vivant sauf Seth et Hénoc. Puis, quand Noé engendra ses fils Sem, Cham et Japhet, il vivait avec son grand-père Mathusalem et son père Lémek. Et à son âge de 95 ans Lémek mourut et dans son 100e anniversaire, l’année du commencement du déluge, son grand-père, le plus long vécu, Mathusalem fut éteint.

Deuxièmement, la méchanceté grandissante de l’homme. Les hommes se mirent à se multiplier. Mais ce n’était pas pour l’obéissance au commandement de Dieu de se multiplier sur la terre. Alors les hommes choisissaient leurs femmes selon leur critère qui était la beauté physique de la femme. Cela implique l’exclusion totale de la valeur spirituelle dans leur mariage. Un journaliste disait qu’aujourd’hui, le culte de l’apparence tourne à la tyrannie et les femmes poursuivent à l’aveuglette le corps parfait. En France, il y a 300000 opérations esthétiques. Les femmes sont ainsi parce que le critère de la société change de plus en plus de façon à accentuer la beauté extérieure. A cause de ce mariage compromis, les fils de Dieu ne réussissaient pas à garder la pureté spirituelle. L’auteur mentionne le mariage, car celui-ci est un facteur fondamental pour le maintien de la société dans la pureté spirituelle de Dieu. Dans l’histoire d’Israël, il y a un bon exemple de cela. C’est le cas du roi Salomon. Au début, il était un homme de pleine sagesse, aucun homme sur la terre n’était égalable à sa sagesse. Mais il était trop fier de sa sagesse qu’il accepta de se marier avec de multiples femmes originaires des pays idolâtres. Le résultat était qu’il fut influencé par elles, en sorte qu’il en vint à offrir des holocaustes devant les idoles de ces femmes, et la nation fut amenée à se corrompre petit à petit. Quand les fils de Dieu se marièrent avec les filles incrédules des hommes, le premier résultat ne semblait pas être si mauvais, car il naquit des géants qui devinrent héros du temps anciens. Leur apparence était belle et robuste d’une belle carrure. Mais comment Dieu jugea-t-il cette époque ? Regardons le verset 3. « Alors l’Eternel dit : Mon Esprit ne restera pas toujours dans l’homme, car celui-ci n’est que chair, et ses jours seront de 120 jours. » Puis, le verset 5 dit, « l’Eternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvaises. » Si les hommes regardaient l’apparence physique, Dieu regardait le motif de l’intérieur de l’homme. L’homme est toujours extasiés par ce qui frappe les yeux. Mais Dieu s’émeut et juge selon le cœur de l’homme. Ainsi Rm 2 :7,8 dit, « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité ; mais la colère et la fureur à ceux qui, par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. » Jésus dit à propos des leaders religieux qui étaient devenus agents de Satan à cause de leur hypocrisie, « Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui le rend impur. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes qui sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres, etc. » C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas vivre selon l’apparence, mais en luttant de garder le cœur pur devant Dieu.

Troisièmement, Noé obtint la faveur de l’Eternel. Le monde est tellement corrompu car les habitants du monde étaient remplis de la méchanceté. Quand la Bible parle de la méchanceté, elle indique souvent le péché des hommes qui ne croient pas en Dieu. Si nous parlons du péché, nous nous imaginons qu’ils sont des actes moraux qui sont mauvais comme vols ou meurtres. Mais le péché est plus fondamentalement le rejet de Dieu dans les pensées. De nos jours, beaucoup se disent athées ou agnostiques. L’athéisme est le reniement total de l’existence de Dieu et l’agnosticisme est la croyance ayant une teinte apparente de l’humilité que Dieu est tellement grand que l’homme ne peut pas reconnaître son existence. Mais si on étudie attentivement la Bible et tourne nos regards autours de nous, Dieu a montré suffisamment de preuves de son existence. De telles attitudes sont une atteinte contre un Dieu saint et plein de bonté, donc elles constituent un péché flagrant. Quand la terre est souillée par l’impiété et l’injustice, le cœur de Dieu fut brisé. Le verset 6 dit, « l’Eternel regretta d’avoir fait l’homme sur la terre, et son cœur fut affligé. » Puis il dit, « J’effacerai de la surface du sol l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel, car je regrette de les avoir faits. » Le sentiment de Dieu était un dégoût total à cause du péché de l’homme, ce qui l’amena à regretter même son acte sublime de la création. Combien étions-nous émerveillé à cause de sa création parfaite ! La terre pleine de verdure, le ciel plein d’étoiles, les poissons dans la mer, les oiseaux du ciel et les animaux qui paissent dans les champs, tous ceux-ci louaient la grandeur de l’Eternel. Puis quand nous avons vu l’homme crée à l’image de Dieu, nous avons pu nous extasier comme Dieu le fit, « Oh, que c’est bon ! » Mais maintenant le créateur eut du regret de tout cela, parce que l’homme est trop souillé, jusqu’à chuter dans l’état animal et qu’en lui il n’y avait aucune trace de l’Esprit de Dieu. Le monde était désespérant à cause de l’état de l’homme. Mais au milieu de ce désespoir, il est dit, « Noé obtint la faveur de l’Eternel. » Ici, l’auteur met en avant la faveur de l’Eternel avant de souligner le mérite de Noé. L’expression « il obtint la faveur de l’Eternel » a un sent très significatif. Pour un pécheur, la faveur de Dieu est indispensable sans quoi il ne peut se tenir même une seconde sur la terre. Cette faveur est apparentée à la grâce qui a été faite à la vierge Marie. Marie reconnaît qu’elle était indigne, mais l’Eternel eut jeté son regard favorable à sa bassesse dans son cantique de louange. La faveur de Dieu vient avant la justice de l’homme. Ainsi, quand nous étions pécheurs, le Christ est mort pour nous (Rm 5 :8), ce qui est une grâce immuable pour nous. Il en était de même pour les disciples qui étaient à la fois des pêcheurs de poissons malodorants et des pécheurs pleins de fautes. Mais Jésus leur dit, « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisi et établi, afin que vous en alliez et portiez du fruit. »

Noé aussi vécut une vie ordinaire en apparence comme ses contemporains. Il se maria avec une femme et engendra trois fils mignons comme des petits cœurs. Mais en quoi était-il différent de ses contemporains ? Le verset 9b dit qu’il était un homme juste et intègre parmi ses contemporains. Il n’était pas souillé ni influencé de la corruption de ses contemporains. Comment cela aurait-il été possible ? L’auteur écrit qu’il marchait avec Dieu. Marcher signifie quel mode de vie qu’on mène. Noé vit dans la constante communion avec Dieu. Dieu était le centre de sa vie, de sorte qu’il n’était ni égocentrique, ni famille-centrique. Ces mots marcher avec Dieu nous rappelle aussi un ami qui fait un long chemin avec son ami intime avant qu’il prenne congé de lui. Dieu lui donna le conseil et écouta sa requête. Noé était l’ami de Dieu, comme il marchait avec Dieu tout au long de sa vie.

Comment l’époque de Noé fut-elle caractérisé ? Le verset 11 dit, « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » La corruption et la violence étaient deux aspects représentatifs du monde où vécut Noé. La France se réjouit récemment de la diminution de la délinquance de 3,4%, mais les actes de violence contre les personnes marquaient une hausse sensible de 7,3%. C’est un phénomène grave qui reflète les psychologies de nos contemporains. Pourquoi l’homme devient-il violent ? C’est parce que le respect de la vie des autres et de soi diminue. Mais plus fondamentalement, c’est à cause de l’absence de l’espoir dans la vie humaine. Quand l’espoir en l’homme disparaît, l’homme devient de plus en plus mondain et il se donne au matérialisme, au pragmatisme et au nihilisme. Le mode de vie des nihilistes est, « mangeons, buvons, car demain nous mourons » et leur pensée est plein de violence.

Quatrièmement, Dieu donna les instructions détailles à Noé pour construire une arche. Donc, Dieu décida de détruire le monde. Il dit alors à Noé de constuire une gigantesque arche. Puis il lui donna les instructions bien détaillées pour la construction. D’abord, il dut utiliser le bois de gopher ; il dut ensuite diviser le bateau en cellules. Puis il le couvrit de l’enduit en dedans et en dehors. La taille était de 300 coudées de longueur et 50 coudée de largeur et 30 coudée de hauteur. De nos jours, la construction française du paquebot Queen Mary 2 a fait couler beaucoup d’encre. Sa taille était énorme de plus de 600 coudées de longueur. Cela était possible en 2 ans par une équipe de 2000 personnes et la sous-traitance étrangère. Mais la construction de l’arche de Noé prenait plus de 120 ans, car c’était une construction artisanale et familiale. Par cette construction, nous pouvons apprendre plusieurs choses. D’abord, la sagesse de Dieu est meilleure. Dieu a donné aux hommes le libre arbitre et leur a donné aussi l’intelligence. Si nous examinons l’intelligence de l’homme, nous en sommes émerveillés. Les oiseaux avaient toujours leur nid sur les arbres, mais il est le même, il y a 5 mille ans, 3 mille ans et aujourd’hui. Cela ne changera pas. Mais la maison de l’homme ne cessait de se développer, jusqu’à arriver à la construction du gratte-ciel. Maintenant, on envisage un habitat sur la lune. Mais Dieu ne laissa pas l’homme construire à son gré le bateau, il lui donna des détails remarquables pour la construction. C’est que la sagesse de Dieu est la meilleure qui est incomparable avec celle des hommes. Car par exemple, l’homme pourra concevoir scientifiquement la meilleure dimension du bateau, mais il ne saura mesurer le temps qui sera suffisant pour amener les gens à la repentance. Dieu a donné à Noé la dimension qui était nécessaire à la fois pour la construction du bateau et pour la durée du message du jugement de Dieu. La science ne cesse de se développer de nos jours, mais nous devons savoir qu’au fond des choses l’homme doit se plier à la sagesse de Dieu qui est toujours la meilleure. Ensuite, l’endurance de la foi de Noé. Noé dut construire l’arche pendant de longues années. Préparer l’avenir incertain et prêcher l’avenir imperceptible en construisant un grand bateau n’aurait pas été facile. Ses contemporains se seraient moqués de lui, en disant, « la pluie ? Hum, avec ce si beau temps ? » Mais Noé crut en Dieu absolument, parce que la parole de Dieu est la parole de Dieu. Le texte répète « Il agit en tout point comme Dieu le lui avait ordonné. » Noé était un homme obéissant. Il était obéissant à la direction de Dieu, en le croyant comme meilleure. Et son obéissance n’était pas superficielle ni approximative, car il y obéissait en tout point, de fond au comble. Noé était solitaire parmi ses contemporains. Mais il vivait selon la parole de Dieu en la mettant en pratique chaque jour de sa vie. Alors il fut inspiré de la victoire de Dieu qui circulait dans ses veines. Quand il vivait ainsi une vie de total engagement, Dieu lui donnait une joie indicible dans son âme, malgré beaucoup de rejet des hommes.

Cinquièmement, le déluge. A l’âge de 600 ans de Noé, le déluge survint sur la terre. Noé entra dans l’arche, avec ses fils, sa femme, et ses belles-filles, avec les couples des bêtes pures et impures , les couples de male et femelle. Il y eut de la pluie sur la terre quarante jours et quarante nuits. A ce jour-là, Noé entra dans l’arche avec toute chair que Dieu lui avait ordonné de faire accompagner. Puis l’Eternel ferma la porte sur lui. Ainsi à un moment précis, la porte du bateau de salut de Dieu fut définitivement fermé. Le jugement que longtemps les contemporains de Noé avaient raillé devint un fait irrévocable. Le sol de la terre perdit la fonction d’absoption et toutes les sources du grand abîmes jaillirent et tous les écluses du ciel s’ouvrirent pour verser les eaux. Pendant 150 jours, les eaux grossirent et montèret énormément, jusqu’à ce que tous les sommets des montagnes fussent couverts. Pendant ce temps, Noé et sa compagnie restèrent à l’intérieur de l’arche. Noé avait certainement entendu des cris des hommes et des animaux périssant, c’était effroyable. Mais c’était le Dieu de jugement qui leva son bras pour effacer tous les êtres vivants qui étaient à la surface de la terre ; tous ceux qui commettaient le mal en prétendant qu’il n’y avait pas de Dieu périrent. Après qu’un temps de silence long et redoutable eut passé, Dieu se souvint de Noé. Dieu envoya le vent et les eaux se mirent à se retirer. D’abord l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Les eaux continuèrent de diminuer. Vers l’onzième mois, Noé ouvrit la fenêtre et lâcha un corbeau qui sortit et revint à plusieurs reprises. Il lâcha aussi la colombe trois fois. La première fois, elle revint comme elle fut partie et la deuxième fois, elle revint en tenant dans son bec une feuille d’olivier. C’était une bonne nouvelle de la grâce de Dieu qu’il n’avait pas détruit la terre et les végétaux. Et la troisième fois, elle ne revint pas, ce qui signifiait que la terre était sèche. L’oiseau, s’envola si librement comme s’il ne connaissait pas que toute sa race fut détruite. Le déluge fut terminé au bout d’1 ans et 10 jours. Pendant ce déluge, tout ce qui sous le ciel avait souffle de vie périt. Le jugement de Dieu était vraiment redoutable.

Sixièmement, Dieu noua une alliance avec Noé. Dès que Noé sortit de l’arche, il bâtit un autel à l’Eternel. Il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. L’Eternel se plut de l’odeur de parfum des holocaustes que Noé offrit. Puis, il dit, « Je ne maudirais plus le sol, à cause de l’homme, parce que le cœur de l’homme est disposé au mal dès sa jeunesse. » Ici, on risque de se poser la question : Dieu avait-il fait une erreur ? Ne savait-il pas que le cœur de l’homme était toujours enclin au mal ? Si le déluge n’avait pas changé la nature de l’homme, à quoi cela servait-il ? Mais le jugement de Dieu par le déluge nous révèle son caractère non compromettant avec le péché. En effet, le sort de la mort de l’homme n’a pas changé par le déluge. Le déluge ne faisait que raccourcir la durée de vie des hommes qui, étant privés de la gloire de Dieu à cause du péché, était destinés à la mort et au jugement. Même Noé dont la vie a été épargnée par l’arche est mort après avoir vécu la vie désignée par Dieu. Alors quelle leçon nous donne le déluge ? Alors ici nous apprenons que la seule chose valable est l’alliance que Dieu établit avec son peuple pendant la calamité du déluge. Déjà avant le déluge, Dieu donna une promesse à Noé sur son alliance. 6 : 18 dit, « Mais avec toi j’établirai mon alliance ; tu entreras dans l’arche, avec tes fils, ta femme et tes belles filles. » De nouveau 9 : 9 dit, « Quant à moi, j’établis mon alliance avec vous et avec votre descendance après vous. » Cette alliance consiste au premier plan à ne pas détruire l’homme par un nouveau déluge. Mais à plus long terme, c’est d’épargner l’homme de son jugement éternel. Dieu nous a donné cette promesse d’établir son alliance avec nous par son Fils Jésus. Il est mort sur la croix à notre place, et par lui nous sommes sauvés, passés de la mort à la vie. C’est uniquement lorsque nous sommes réfugiés en Jésus que nous serons sains et sauf du jugement de Dieu. L’homme a beau débattre pour être sauvé du jugement de Dieu, car dès sa jeunesse son cœur est enclin au mal et personne ni aucun acte ne peut le sauver du péché et de ses conséquences. Mais dès que nous acceptions Jésus, Jésus devient une arche de salut pour nous, car il se plut de mourir sur la croix pour nous sauver de nos péchés.

Avant de nouer l’alliance avec Noé, Dieu s’efforça de rétablir l’ordre de la création qui avait été rompu à cause du péché des hommes. Par rapport au premier ordre qui était basé sur l’amour et l’harmonie, le nouvel ordre se basait sur la relation de terreur et de peur. Ici, on voit ce qu’on appelle le mal nécessaire dans un monde déchu. Dieu permit aux hommes qu’ils mangent de la viande. Mais il interdit de manger avec le sang, car dans le sang il y a la vie. Dieu restaure la valeur de la vie de l’homme qui avait été détérioré par la violence accrue des hommes. Il dit, « je réclamerai à chaque homme la vie de l’homme qui est son frère. Celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. » L’homme fut créé à l’image de Dieu et Dieu lui a donné sa vie. Donc nous devons la respecter du fond de notre cœur. Dieu restaure enfin la mission de l’homme qu’il soit fécond, se multiplie et remplisse la terre.

Septièmement, la tour de Babel (11 : 1-9). Le chapitre 10 parle de la généalogie des descendants de Noé par ses trois fils, Sem, Cham et Japhet. Cham fut maudit par Noé, car il montra son irrespect à l’égard de son père qui montra sa faiblesse en s’enivrant de vin. Sem serait une descendance spirituelle sous les tentes de laquelle demeurerait Japhet, son aîné qui jouirait de la bénédiction matérielle comme un bâtiment au large. Les descendants de Japhet se dirigèrent vers l’Occident à travers des îles de Méditerranée.

Or, parmi les descendants de Cham, il y avait Nimrod. Il était appelé « vaillant chasseur devant l’Eternel. » C’est lui qui construisit la tour de Babel au pays de Chinéar. C’est le chef-lieu de l’Assour dont le capital est Ninive. Or, il arriva un événement significatif dans l’histoire de l’homme. A ce moment, toute la terre parlait un même langage avec les mêmes mots. Parties de l’orient, les tribus arrivèrent à cet endroit et voulurent s’y installer. Donc elles se disaient : Cuisons–nous des briques et construisons une grande et haute tour. Mais ce n’était pas une simple tour qui reflète la haute technologie des temps modernes. Derrière cette construction fut cachée un motif impur. D’abord, l’homme était arrogant en voulant atteindre le ciel par cette tour. C’était un défi contre Dieu. Comme le nom Nimrod qui signifiait le vaillant chasseur contre l’Eternel, l’homme cherchait à s’égaliser avec Dieu. C’était l’œuvre de Satan. Ensuite, l’homme voulut se faire un nom. Il ne voulut pas glorifier Dieu à travers son exploit, mais se glorifier lui-même. Quand Caïn construisit la première ville, il la nomma selon son fils Hénoc. Enfin, l’homme s’opposait à la volonté de Dieu qui était de peupler la terre en allant partout dans le monde. L’homme eut peur de se disséminer à la surface de toute la terre. Il voulut habiter dans un même endroit. C’est ainsi que leur désobéissance à Dieu fut manifestée. L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour et trouva que leur motif était impur. Dieu n’avait pas peur des hommes, quoi qu’ils l’aient défié. Simplement, Dieu ne voulut pas que les hommes commettent de pires péchés pour souiller la terre. L’Eternel résolut ce problème de façon singulière, c’est-à-dire en mélangeant la langue. Depuis lors se produisirent beaucoup de problèmes de communication. La maîtrise de la langue est devenue une tâche laborieuse pour les hommes. Enfin, les hommes en vinrent à se séparer et aller vers des mondes inconnus, car essayer de communiquer entre les différentes langues est vraiment pénible. Dieu utilisa le mauvais dessein de l’homme pour que la terre soit peuplée d’une marnière ou d’une autre.

En conclusion, quand les contemporains de Noé n’avaient cherché que le plaisir de la chair, le cœur de Dieu fut profondément affligé. Il s’obligea de détruire les gens avec les animaix qui étaient innocents mais qui étaient souillés à cause des hommes, leur intendants. Le jugement de Dieu était vraiment redoutable, car tous les êtres qui étaient à la surface de la terre furent effacés et balayés. Mais comme le cœur de l’homme est enclin au mal, le déluge n’avait pu servir d’une leçon à l’homme, sinon de lui inspirer la profonde peur du jugement. Parmi la calamité, Dieu établit une alliance de salut avec Noé et sa famille en les faisant entrer dans l’arche de salut. Ecrire et offrir à Dieu un temoignage d’obéissance à la parole à Dieu chaque semaine peut être considéré soit comme une chose laborieuse ou comme une chose négligeable. Mais je crois que c’est un des exemples des actes qui construisent une arche de foi pour mon salut, moi et ma famille et celui du monde. Que Dieu vous bénisse quand vous constuisez votre petite arche de foi dans votre vie, Amen !











Questionnaire :
1.     Lisez 6 :1-7. Quel était le critère du mariage au temps de Noé ? Quel en était le résultat ? Qu’en pensa Dieu ?
2.     Pourquoi Dieu eut-il du regret d’avoir créé l’homme ? Que Dieu vit-il comme la racine du mal ? Décrivez le temps de Noé. Que Dieu décida-t-il de faire au monde mauvais ?
3.     En quel aspect Noé était-il différent de ses contemporains ? (6 :8,9,22) Que Dieu dit-il sur son plan pour le monde ? Et que dit-il à Noé de faire ? Décrivez l’arche. Pourquoi Dieu donna-t-il de telles instructions détaillées ?
4.     Quelle était l’alliance de Dieu avec Noé ? (18) Comment Noé y répondit-il ? Quel était le caractère principal de la foi de Noé ? En quel point était-il juste devant Dieu ? Que nous enseigne cette alliance sur Dieu ?
5.     Qui entra dans l’arche ? Pendant combien de temps pleuvait-il ? Quel était le résultat du déluge ? Pendant combien de temps était Noé dans l’arche ? (7 :11 ;8 :14) Que Noé apprit-il du corbeau et de la colombe ?
6.     Lisez 8 :15-22. Que fit Noé comme le premier acte après la sortie de l’arche ? Quel était le témoignage de Dieu après la fin du déluge ? Est-ce que le déluge résoud le problème du péché de l’homme ? Quelle promesse Dieu donna-t-il ?
7.     Dans le chapitre 9, nous voyons comment Dieu fit un nouveau départ avec Noé. Notez comment il établit l’ordre (2,3) Notez trois façons par lesquelles il enseigna la valeur de la vie de l’homme (4,5,11), et pourquoi la vie humaine est précieuse (6).
8.     Lisez le chapitre 11 :1-9. Quel était le motif de l’homme dans sa construction de la tour de Babel ? Pourquoi Dieu s’en déplut-il ? Comment Dieu traita-t-il ce problème ?

Wednesday, February 17, 2010

Genèse


CAIN REFUSA LA SOUVERAINETE DE DIEU

Genèse 4 :1-5 :32
Verset Clé 4 :7

« Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »

Nous apprenons aujourd’hui, combien Caïn, le fils aîné d’Adam devint victime du péché en rejetant la souveraineté de Dieu. Le rejet de la souveraineté divine n’est pas une petite affaire, il peut amener l’homme à une faute irrévocable jusqu’à commettre un meurtre. Mais Dieu était le bon berger qui prit soin de Caïn jusqu’au bout avec patience, de sorte qu’il puisse retourner à Dieu par la repentance. La jalousie violente qui se souleva dans son cœur l’amena à tuer son frère bien-aimé. Selon un proverbe juif, la jalousie, en parallèle avec la convoitise et l’ambition, conduit l’homme au tombeau. Que Dieu nous aide à apprendre comment maîtriser le désir du péché dans nos cœurs et vivre victorieusement en dominant sur lui.

Premièrement, Caïn et Abel apportèrent leur offrande. Regardons le verset 1. « L’homme connut Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai mis au monde un homme avec l’aide de l’Eternel. » C’était le premier acte d’amour entre l’homme et la femme. Si c’était avant la chute, ce serait un grand moment où une postérité sans péché naquit au monde. Mais Hélas ! L’homme, perdant la relation pieuse avec sa femme engendra un homme dans le monde aussi souillé que lui. Quand Dieu maudit la femme, en raison qu’elle avait écouté le serpent, Dieu rendit sa grossesse pénible. Certainement, Eve portait le bébé douloureusement pendant des mois et la souffrance lors de l’enfantement aurait été très grande. C’était une expérience toute nouvelle pour l’humanité. Pourtant, quand elle vit l’homme qui naquit, Eve eut cette joie de participer à l’acte de création de Dieu. Elle eut cette joie de voir naître un homme formé à l’image de Dieu. Pendant l’accouchement, l’Eternel la soutint et finalement elle délivra un bébé bien robuste. Elle l’appela homme d’un mot hébreu iche qui signifie un être au lieu d’adam, dont l’origine hébreu est de la poussière. Eve avait certainement l’espoir que ce nouveau-né soit une création à l’image de Dieu et pourquoi pas ? Une descendance que le Seigneur a promise pour écraser la tête de Satan qui la tenta trompeusement.

Eve accoucha d’un autre fils et le nomma Abel. Dieu aimait Caïn et Abel tous les deux. L’auteur décrit ces deux frères tour à tour de façon rotative, c’est-à-dire en reprenant le dernier nom de la phrase précédente comme le sujet de la phrase suivante. Ainsi tantôt il prit compte de Caïn d’abord, tantôt il prit compte d’Abel d’abord. Dieu est le Dieu qui aime les hommes sans distinction. L’amour est une chose primordiale pour l’homme. Je trouve qu’il est déjà assez difficile de partager équitablement mon amour de père parmi mes trois fils. Une animatrice dans l’organisme qui s’occupent des jeunes en difficulté a dit que ces jeunes disent que cela n’aurait pas été arrivé, si seulement une fois leurs parents leur avait dit : « je t’aime. » Cela m’a beaucoup étonné, car je croyais qu’en France, les gens parlent beaucoup de l’amour et ils expriment leur amour très librement les uns aux autres par rapport aux gens orientaux. Un homme que je connais souffrait beaucoup dans sa jeunesse à cause de la prédilection de ses parents envers sa sœur.  Mais Dieu est celui qui sait parfaitement partager son amour parmi les hommes. Dieu aime les Juifs, Dieu aime les non Juifs. Dieu aime les Français, Dieu aime les Coréens, Dieu aime aussi les Américains et les Arabes. Dieu aime chacun de nous équitablement. Caïn avait soif de l’amour de Dieu, mais il avait le doute de l’amour équitable de Dieu ; donc il est devenu un être tragique qui malgré l’amour inconditionnel de Dieu pour lui, ne put goûter de son amour.

Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Eternel. C’est la première apparition de l’offrande dans la Bible et dans l’histoire humaine. L’Eternel a permis dès l’aube de l’histoire humaine le système de l’offrande dont le sens est double : reconnaissance et expiation. Caïn apporta selon sa profession qui était cultivateur, des fruits du sol. Caïn avait travaillé le sol et recueillit des fruits. Puis il en apporta à l’Eternel. Abel, lui aussi, apporta l’offrande à Dieu. Il apporta des premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse. En comparaison de l’offrande de Caïn, nous pouvons trouver que dans l’offrande d’Abel, il y a quelque différence non négligeable. D’abord, Abel a apporté les offrandes très précieuses. Il nous donne l’impression qu’il avait choisi la meilleure chose parmi ses productions. Il l’apporta avec leur graisse, c’est-à-dire avec abondance. Cette offrande révèle son cœur généreux, sans calcul. Mais Caïn n’apporta pas les prémices, mais des fruits du sol. Il choisit des choses arbitrairement à son gré et les apporta à Dieu. Cela montre combien son cœur n’était pas porté à Dieu, mais il fit l’offrande d’un cœur parcimonieux et mesquin. C’est à contrecœur qu’il l’apporta à Dieu.

Regardons les versets 4b et 5. Le regard de l’Eternel était différencié à l’égard de chaque apport de l’offrande. D’abord, Dieu porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande. Mais par contre, Dieu ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Ici nous pouvons remarquer que Dieu porte un regard d’abord sur la personne et ensuite sur son offrande. Ainsi le cœur de celui qui apporte l’offrande est de première importance. Dieu vit que le cœur d’Abel était plein d’empressement et de zèle de plaire à Dieu, alors qu’il vit que le cœur de Caïn était formaliste et hypocrite.

Deuxièmement, Caïn refusa la souveraineté de Dieu. Il nous importe pourtant, quelque soit la quatlité de l’offrande, de savoir que Dieu est le souverain dans son choix. Dieu est le souverain du monde et de l’homme. Dieu a une totale liberté d’accepter ou de rejeter ce qu’il veut. Dieu choisit ce qui lui plaît et rejette ce qui lui déplaît. En effet, Dieu n’est pas une personne sans sentiment. Dieu est un Dieu personnel. Quand Israël offrit le parfum dans le temple devant l’autel, ce parfum si agréable montait devant Dieu. Ce Dieu dit après avoir créé chaque création, « C’était bon » et après la création de l’homme, « c’était très bon. » Pourtant, le sentiment de Dieu n’est pas comme le sentiment humain si changeant, mais il est basé sur la justice parfaite. Donc, il agréé parfaitement le bien qui résidait en Abel, et haie parfaitement le mal qui résidait en Caïn. La propre justice de l’homme est comparable au vêtement usé. Le sentiment de l’homme selon sa propre justice ne révèle pas  sa droiture. Mais le choix de Dieu selon son sentiment est parfait et infaillible. Donc, personne ne peut s’opposer à son choix souverain.

Mais quelle était la réaction de Caïn ? Regardons le verset 5b. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Caïn était un homme égocentrique. Il ne s’ajusta pas à Dieu, mais il exigea Dieu à s’ajuster à lui-même. Il avait l’idée fixe qu’il devrait être accepté par Dieu, tant qu’il apporte l’offrande pour lui. Son cœur qui dépendait de l’œuvre extérieure était enflé d’orgueil. Cela le fit s’irriter, quand tout cela n’avait pas l’air d’être accepté. Son visage fut abattu, car il sentait que son orgueil fut blessé et cela l’a rendu extrêmement mécontent.

Que Dieu dit-il à Caïn qui s’opposait ainsi à Dieu ? Dieu aurait pu se fâcher contre lui. Mais il n’en était pas ainsi. Dieu était plein d’amour envers lui. Dieu voulut qu’il reconnaisse sa faute. Donc, il lui fit des reproches : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Puis, Dieu lui donna l’explication de sa situation spirituelle et la direction de la vie qu’il devrait gérer en face du péché. Lisons le verset 7. « Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » Ici, le fait d’agir bien se rapporte à accepter la souveraineté de Dieu. Le comportement de l’homme en tant que créature a une étroite relation avec ses rapports avec son créateur. Donc, accepter sa souveraineté est une question vitale pour lui. Quand il accepte la souveraineté de Dieu, il peut vivre dans toute sa liberté. Mais s’il n’accepte pas la souveraineté de son créateur, mais la rejette, il subirait une souffrance intérieure indescriptible, car sa relation avec son créateur est brisée. Surtout à ce moment-là, il devient vulnérable en face de la puissance de Satan. Le péché tapi à la porte se rapporte à une bête féroce accroupie devant la porte, afin que dès que la porte s’ouvre il entre dans la pièce pour déchirer la proie. Quand nous acceptons la souveraineté de Dieu, nous pouvons nous rassurer de la protection de Dieu créateur. Mais si nous ne l’acceptons pas, il n’y a personne qui puisse nous protéger ni nous faire soulever quand nous sommes dans la chute. C’est pourquoi il est très important d’accepter la souveraineté de Dieu dans notre vie.

Dieu dit à Caïn, « ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » Le désir du péché est un instrument qu’utilise Satan pour faire tomber l’homme. Satan est comme un lion rugissant qui rode en cherchant qui dévorer. Il insuffle en l’homme le désir du péché sans cesse. Mais l’homme a besoin de lutter contre le désir du péché pour qu’il domine sur le péché. L’homme doit prendre la position offensive contre le péché, comme Apchagi, Yeupchagi et Dolyeochagi dans Taekwondo, car il est tellement attaquant que la défensive passaive ne serait pas suffisante. Il faut prendre l’initiative d’attaquant pour faire reculer et s’enfuir Satan qui épie l’occasion de s’infiltrer.

Pourtant, Caïn, ne prêta pas ses oreilles à la parole de conseil de Dieu. Il adressa la parole à son frère Abel et comme ils étaient dans les champs, Caïn se dressa contre son frère Abel et le tua. Il commit ainsi un meurtre. Il devint fratricide. Quel est le motif de son meurtre ? C’était la jalousie. Le proverbe de Salomon dit que la paix du cœur favorise la santé, mais la jalousie ronge les os. La jalousie conduit à la mort. Quand la popularité de Jésus ne cessait de monter en Judée, les Pharisiens cherchaient l’occasion d’attraper Jésus. Finalement ils le saisirent et le livrèrent entre les mains des Romains pour qu’il soit crucifié. Ils devinrent ennemis de Dieu à cause de leur jalousie. La jalousie est définie dans le Petit Robert comme « un sentiment mauvais qu’on éprouve en voyant un autre jouir d’un avantage qu’on ne possède pas ou qu’on désirait posséder exclusivement. » Caïn était très assoiffé de la bénédiction de Dieu. C’est pourquoi quand il lui semblait en être exclu, il se mit en colère et finalement commit un meurtre. La jalousie est un levain à prendre garde attentivement si quelque veut grandir spirituellement.

Regardons le verset 9. Que dit l’Eternel encore à Caïn ? Il s’adressa encore à Caïn. Caïn était un assassin fratricide. Il était digne d’une condamnation immédiate. Mais l’Eternel l’aima encore et lui adressa la parole. « Où est ton frère Abel ? » Si Dieu avait demandé à Adam précédemment « Où es-tu ? » pour qu’il s’examine devant Dieu et retrouve sa relation juste avec Dieu, si cette fois, Dieu demande à Caïn « Où est ton frère Abel ? » c’est pour que Caïn s’examine devant Dieu et retrouve sa relation juste avec ses prochains. Le caractère de l’homme déchu est l’irresponsabilité par laquelle nous avons vu que l’homme accuse la femme et la femme accuse le serpent. Mais en tant que créature, les hommes ont le devoir de se sentir responsable les uns des autres. Mais la réponse de Caïn est l’irresponsabilité totale et une arrogance elle-même. Adam avait senti une honte quand il fut questionné, mais Caïn n’avait aucune sentiment de honte mais y répond effrontément sans respect ni crainte. « Suis-je le gardien de mon frère, moi ? » Le péché a un effet accélérateur dans sa prolifération.

Troisièmement, Caïn refusa le soin d’amour de Dieu. Regardez les versets 11-12. Dieu dit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et tremblant sur la terre. » Ici, nous voyons Dieu qui est le juge. Il n’est pas indifférent à la souffrance d’un homme pieux et innocent. Quand Israël criait désespérément dans l’esclavage en Egypte sous le règne injuste de Pharaon, Dieu l’écoutait et envoya le libérateur. Abel était le premier martyr, car il offrit l’offrande à Dieu, ce qui provoqua la jalousie en Caïn. C’est à cause de Dieu qu’il subit la mort. Hébreu 11 :4 dit, « C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn ; par elle, il fut déclaré juste, Dieu lui-même rendant témoignage à ses offrandes ; et par elles, quoique mort, il parle encore. » Dieu est celui qui écoute le cri d’un martyr qui monte du sol et qui rend justice.

Le sol est maudit doublement. La première fois c’était à cause de la désobéissance d’Adam au commandement. Maintenant, le sol est maudit, parce que Caïn commit un meurtre et qu’il reçut de sa main le sang de son frère. Ainsi, le monde et la nature sont maudits doublement, car d’abord par le péché originel, puis par les péchés moraux. Les gens se demandent pourquoi on doit assumer la conséquence du péché d’Adam, alors qu’ils sont innocents. Mais cela n’est pas ainsi. La nature de l’homme est corrompue doublement par le péché originel et par les mauvais actes moraux. C’est à cause de cette double corruption de l’homme, que Dieu était en effet, obligé de chasser l’homme du jardin d’Eden. Si on lit cette partie de la Bible, il est probable que le couple d’Adam se repentit de leur faute. Mais même s’ils se repentirent de leur péché, le danger demeure à cause de la corruption de la nature humaine. Autrement dit, il n’y a pas de garantie que ses descendants soient purs. Cela est prouvé déjà depuis la première génération de progéniture dont la nature pécheresse fut aggravé. Tout espoir salutaire d’Eve en nommant son fils Caïn s’évanouit par un acte coupable meurtrissant. Dieu avait eu raison de renvoya l’homme jardin d’Eden pour qu’il ne tende pas la main pour prendre de l’arbre de vie, n’en mange pas et ne vive éternellement. Pour ainsi dire, Dieu renvoya les affaires d’Adam au tribunal ultérieur de grande instance où il rendrait à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal (2Co 5 :10). Même si nous vivons sur le sol maudit, nous avons toujours cet espoir de Dieu qui nous sauve aux derniers temps.

Regardez les versets 13, 14. Le sentiment de culpabilité de Caïn était très grand. Il dit : Le poids de ma faute est trop grand pour être supporté. Pourtant, Caïn ne se repentit pas de ses péchés, seulement il eut un sentiment de regret. Le regret et la repentance sont deux choses très différentes. Pourtant, Dieu comprit la douleur intérieure de Caïn et se promit de le protéger. La loi de Moïse promulgua pour celui qui inflige à l’autre homme : œil pour œil, dent pour dent (Ex 21 :24 ; Lév 24 :20). Mais l’esprit de Dieu est de plutôt vouloir pardonner Caïn qui commit un meurtre envers son frère. Caïn fuit devant Dieu. Il n’y a personne qui le poursuivit. Mais il se sentait toujours être poursuivi. C’est à cause de sa relation brisée avec Dieu. La seule issue de sa peur était la repentance de ses péchés. S’il disait seulement ; j’étais trop jaloux envers mon frère, Caïn aurait été sauvé. Mais Caïn ne mentionnait plus un mot de son frère Abel. Caïn s’entêta de ne pas accepter la souveraineté de Dieu jusqu’au bout. Caïn sortit de la présence de l’Eternel et partit habiter dans la terre de Nod à l’est d’Eden.

Quatrièmement, les descendants impies de Caïn. 4 :17-24 nous racontent sur les descendances de Caïn. Caïn connut sa femme ; Peut-être que Dieu créa sa femme de la même façon qu’Eve, car Eve était la seule femme. Ou comme la Bible ne précise pas toutes les filles et tous les fils d’Adam, ce serait une des ses sœurs. Elle devint enceinte et accoucha de Hénoc. Caïn bâtit ensuite une ville et donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. Caïn se plaignait de Dieu qui lui donna un si mauvais sort et se révolta contre sa volonté qu’il soit toujours errant dans le monde. Il décida de se fixer dans une ville. Puis il donna à la ville le nom de son fils. Il cherchait la gloire de sa famille en nommant ainsi la ville. Il cherchait la valeur terrestre en essayant de la perpétrer. Il ne savait pas que la gloire et l’espérance mondaines sont éphémères. Ses descendants étaient très intelligents, en inventant beaucoup de choses. Il y a des ancêtres des activités industrielle, artistique et culturelle, mais tous étaient corrompus et de génération en génération, le péché succéda, jusqu’à ce qu’aux jours de Lémek la corruption atteignit le comble. En appelant ses deux femmes, Lémek se vante de sa polygamie qui est la violation de l’institution du mariage divin. Puis il se vante de son extrême violence qu’il userait envers les gens qui lui font les dégâts. Nous pouvons nous représenter cet personnage cruel brandissant la première lance ou la première épée dont son fils Toubal-Caïn vient de lui faire hommage. Il fut rempli de l’esprit de vengeance, en sorte qu’en face des blessures, il n’hésite pas de commettre des meurtres, même si ce serait de petits enfants. Il abusa aussi de la parole de Dieu, pour fanfaronner ses actes coupables avec extravagance. Ainsi il ridiculisa la protection divine et fit l’étalage de sa propre puissane militairre.

Cinquièmement, la pieuse généalogie d’Adam. Regardez le verset 25. « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils et l’appela du nom de Seth, car dit-elle Dieu m’a donné une autre descendance à la place d’Abel, que Caïn a tué. » Le mot Seth signifie « remplacer » ou « prendre le relais » Abel, homme dévoué de Dieu étant disparu, seule la génération mauvaise de Caïn semblait rester et prospérer. Mais ce n’était pas ainsi. L’œuvre de Dieu était toujours le triomphe du bien. Dieu suscita un autre homme qui remplace le fils martyrisé Abel pour faire continuer sa bonne œuvre de salut de l’humanité.

Le chapitre 5 est la description des descendants d’Adam. Trois faits et personnages attirent spécialement notre attention. D’abord, Enoch, fils de Seth. A la différence de Hénoc, le fils de Caïn qui invoqua le nom de son fils pour dédier la ville qu’il avait constuite, Enoch invoqua le nom de l’Eternel. Ce nom, provenant du verbe araméen anasch qui signifie être faible, malade, représente un homme de faiblesse. En comparaison avec l’homme fort de la constuction d’une ville chez Caïn, Enoch paraissait trop faible. Invoquer signifie prier et rendre culte. Enoch était un homme de prière. Il connaissait qu’il était un homme faible et pécheur devant Dieu et lui demanda le pardon chaque moment. De nos jours, aux yeux des incrédules, les croyants qui prient toujours paraissent être des êtres faibles et incapables. Enoch confessa pourtant qu’il ne pouvait vivre chaque jour sans l’aide de Dieu dans ce monde déchu. Ensuite, c’est le 6e arrière petit fils d’Adam, Hénoc, 622 ans après la création du monde. Il avait vécu 300 ans, à peu près un tiers de la durée de vie des autres ancêtres. Mais sa vie était marquée par la foi en Dieu. Il marcha avec Dieu, malgré l’impiété de ses contemporains. La persécution était tellement intense que Dieu eut besoin de l’enlever au milieu de sa vie. C’est lui, selon le témoignage de Jude, apôtre du Christ, qui prêchait le jugement de Dieu et la repentance aux impies. L’élevation de Hénoc aurait été un grand encouragement pour les humains qui devaient vivre une vie maudite sur la terre. Mais Dieu prouva par là qu’il n’avait pas annulé l’arbre de vie dans le jardin céleste et y invita un homme qui gardait la fidélité jusqu’au bout. En effet, au moment où Hénoc fut enlevé, tous ses ancêtres sauf Adam, vivaient encore et déjà Méthusalem et Lemek, grand-père et père de Noé naquirent. Puis Noé, 9e descendant d’Adam naquit en 1056 ans après la création du monde. Ses contemporains étaient fort corrompus, mais il était un homme juste et intègre devant les yeux de Dieu. Son père Lémek, le même nom que le pire descendant de Caïn et peut-être son pendant, car tous deux étaient les 8e descendants d’Adam, était l’homme de Dieu. Il nomma son fils Noé en disant, « Celui-ci nous consolera de la peine que nous causent nos durs travaux manuels sur le sol que l’Eternel a maudit. » Il accepta qu’il fût digne de recevoir la malédiction de Dieu à cause de ses péchés et supporta humblement des durs travaux en attendant la consolation de la part de Dieu.

En conclusion, quand Caïn rejeta la souveraineté de Dieu, il fut amené à commettre un péché irrévocable de meurtre de son frère. Il rejeta le conseil de Dieu si précieux qui l’aurait amené à la vie. En rejetant Dieu, il choisit de vivre comme un vagabond sur la terre. Dieu préserva à côté des descendants mauvais de Caïn, une descendance pieuse partant du substitut d’Abel, Seth qui nomma son fils du nom d’Enoch qui signifie faible. Que Dieu nous aide à accepter toujours la souveraineté de Dieu envers nous, en surmontant nos propres sentiments, afin que nous ne soyons pas victime du péché mais dominions sur lui et vivions une vie triomphante tous les jours de nos vies.


















Questionnaire :

1.             Lisez le verset 1. Qui naquit entre Adam et Eve ? Que confessa Eve à son acouchement ? Pourquoi ? Quelles offrandes apportèrent-ils ? Quelles sont les descriptions de l’auteur sur leurs offrandes ? (3,4a)

2.             Lisez les versets 4b,5. Quel était le regard de Dieu envers l’offrande de chaque personne ? Que pouvons-nous savoir sur Dieu et sa souveraineté à travers le choix de Dieu ?

3.             Lisez le verset 5b. Quelle était l’attitude de Caïn ? Quel problème de Caïn fut révélé à travers cette réaction ? Lisez le verset 7. Quel conseil Dieu donna-t-il à Caïn ? Comment pouvons-nous voir l’amour de Dieu manifesté dans ce verset ? Comment pouvons-nous dominer le désir qui se soulève dans nos cœurs ?

4.             Comment Caïn reçut-il la parole de Dieu ? Que fit-il immédiatement après ? (8) Quel était le motif de son meurtre ? Comment cela nous suggère-t-il la nature de la jalousie ? (Jq 1 :15)

5.             Lisez le verset 9. Pourquoi Dieu posa-t-il la question ? Que la réponse de Caïn nous montre sur son attitude envers Dieu ? Envers son pareil ? Que le verset 10 signifie-t-il ? Dans quel sens Abel fut-il un martyr ? (Hé 11 :4)

6.             Comment le sol fut-il maudit pour la deuxième fois ? (12) Quelle est la vie maudite qu’allait mener Caïn ? Que signifie d’être errant et tremblant sur la terre ? Comment Dieu soulagea-t-il sa peur ?

7.             Lisez les versets 17-24. Quel était le motif pour construire une ville ? Que la vie de famille de Lemek nous montre sur la culture sans Dieu ? Comment Lémek utilisa-t-il la parole de grâce et de miséricorde de Dieu pour justifier ses actes coupables ?

8.             Regardez 4 :25-5 :32. Comparez les descendants d’Adam par Seth avec les descendants de Caïn. Quels sont les signe d’espoir dans la lignée de Seth ? Quelle évidence y a-t-il pour le reste spirituel du peuple de Dieu ?

Tuesday, February 16, 2010

Questionnaire pour 28/02/10

DIEU CRÉATEUR

Genèse 1:1-25
Verset Clé 1:1

1. Lisez le verset 1. Que la Bible déclare-t-elle d'emblée? Quelles sortes de pensées ou théories hypothétiques y a-t-il dans le monde en ce qui concerne l'origine du monde? En quoi cette 'prémisse' de la Bible offre-t-elle l'ordre au monde et aux hommes?

2. Lisez le verset 2. Que décrit ce verset au sujet de l'état d'avant de la création de Dieu? Lisez le verset 3. Que Dieu créa-t-il le premier? Quelle importance porte-t-elle dans l'oeuvre de la création de Dieu? En quoi cette lumière est-elle différente des corps luminaires du 4e jour de la création? (17)

3. Divisez le reste de la création selon les jours de la création. En le divisant, pouvez-vous trouver quelques ordres ou principes évolutives dans la création divine? En lisant les objets créés, pouvez-vous entrevoir quelques attributs du Dieu Créateur?

4. Pouvez-vous trouver un verbe le plus récurrent dans le texte? Que signifie ce verbe? Réfléchissez des points de vue suivants : 1° puissance et 2° intimité. Prenez un autre verbe décrivant l'action de Dieu qui vient le plus dans votre esprit.

5. Pouvez-vous trouver des phrases récurrentes à chaque jour de la création? Que signifient ces phrases? Méditez, de leur point de vue, la sublimité de la création et la régularité de la création.

6. Quelle était le but de la création marquée dans le verset 22. Comment cela est-il implicite pour la création des animaux et pointe-il à la bénédiction divine pour l'homme? (28)

Saturday, February 13, 2010

Message de 21/02/10


L’ŒUVRE DU SAINT-ESPRIT AU MILIEU DU MONDE

Jean 15 :16-16 :15
Verset Clé 16 :8

« Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : »

La semaine dernière, nous avons appris la sainte cène instituée par Jésus. Et nous l’avons pratiqué en mangeant le pain et buvant le vin. Le sang de Jésus coulant en nous, il nous délivre de tout péché. Par force humaine, personne ne peut s’en libérer. Mais comme un mensonge, quiconque reçoit son sang voit qu’une nouvelle vie surgit en lui en enterrant tous ses péchés, à voire même les souvenirs du péché. Accepter le sang de Jésus est vraiment l’œuvre puissante du Saint-Esprit. L’alliance de sang est forte, plus forte que celle échangée entre le marié et la mariée dans le mariage. Jésus se fit marier avec nous, en répandant son sang précieux. A la place de la doctrine de transsubstantiation selon laquelle le pain se transforme en la vraie chair de Jésus, nous devons venir plutôt à Jésus pour confesser nos péchés et accepter entièrement son pardon. Aujourd’hui, continuons avec une autre leçon, la partie de divine biographie de Jésus, le serviteur souffrant. Dans cette partie de l’évangile, Jésus enseigne d’abord aux disiples sur la haine du monde, après quoi il donna la promesse du Saint-Esprit. Jésus lui-même était haï du monde. Il en sera de même pour les disciples. Mais le Saint-Esprit est plus puissant que la haine du monde. L’œuvre du Saint-Esprit au milieu du monde est plusieurs. Que Dieu nous aide à ouvrir nos cœurs pour la connaître personnellement ce matin !

Lisons le verset 16 du chapitre 15. Ce chapitre est très célèbre à cause d’une belle parabole. Au début de ce chapitre, Jésus a donné une parabole de très belle image d’une vigne composée par un cep et des sarments. Puis il dit que si on demeure dans le cep, les sarments portent beaucoup de bons fruits. Dans la parabole, le cep est Jésus. Or, si un sarment qui est l’homme est détâché du cep, il a ce sinistre sort d’être coupé un jour puis d’être ramassé et brûlé. Dans cette parabole un verbe se trouve récurrent. C’est demeurer. Il apparaît plus de dix fois. Demeurer signifie obéir. Comme nos enfants Priska et Victoire obéissent aux paroles des parents et qu’elles sont joyeuses, si nous demeurons dans la parole ou obéissons à la parole de notre Père céleste, nous nous sentons fort aimés par lui, et nous sommes si joyeux. Mais le point principal de Jésus ici est que l’obéissance amène à la vie fructueuse. Sans l’obéissance à lui nous périssons un jour sans fruit, ce sort étant pour les minables aussi bien que pour les grands. Jésus prenait à cœur vraiment ce fait important que la vie humaine est à porter du fruit spirituel. Après avoir abordé de plusieurs sujets, dans le verset tardif de 16 Jésus rappelle de nouveau cette vérité. Lisons-le donc ensemble. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Ici, nous apprenons deux choses : d’abord, celui qui choisit est Jésus. Il s’agit de la souveraineté de Dieu sur l’appel de ses serviteurs. Dans la vie, c’est vrai, nous choisissons beaucoup de choses tels, portable, métier, éventuellement conjoint, etc. Mais il y en a qui ne peut être choisi par nous. Par exemple, notre vie n’est pas choisie par nous pour être vécue sur la terre. Il y en a beaucoup qui pensent que la vie appartient à eux-mêmes. Mais ce n’est pas le cas. Au moment d’appel, l’homme doit quitter le monde. L’appel de Dieu en est un autre exemple. Nous n’avons pas choisi pour être disciple de Jésus. C’est Jésus qui nous a appelé pour être son disciple. Si nous avons choisi l’appel de Dieu par nous-mêmes, nous pouvons l’abandonner quand nous semble bon. Mais comme c’est Jésus qui nous a choisis, nous ne pouvons abandonner son appel malgré mon déplaisir. Ensuite, le choix est lié au port de fruit dont Dieu se réjouit pleinement. Quel est le fruit ? Galates 5 :22 dit, « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soir. » L’amour est le numéro 1 dans cette liste. C’est pourquoi avant et après ce verset 16, c’est-à-dire dans les verset 12 et 17, Jésus répète deux fois : Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. L’amour est la vertu la plus noble, mais l’amour est une matière la plus difficile à maîtriser pour l’homme. Parfois nous nous désepérons à cause de cette matière difficile, à force d’en être raté. Mais pensons autrement, si Jésus nous a choisi et qu’il a voulu que nous portions du fruit. N’est-ce pas qu’il y a tant de gens sur la terre : 6,8 milliard d’individus. Qui choisirai-je, se serait dit le Seigneur. Mais j’imagine que Jésus aurait dû choisir parmi tant de gens les hommes les plus plausibles de porter du fruit. Donc, soyez fiers de vous, si vous êtes maintenant ici pour être disciples de Jésus. Vous pouvez même vous dire les uns aux autres, « sois fier de toi, rare élu de Dieu. » Moi et vous, nous sommes choisis, car aux yeux de Dieu, nous sommes des personnes les plus plausibles de porter du fruit, y compris le fruit d’amour. Peut-être à cette heure, vous vous dites, « Seigneur, je peux pardonner tous, sauf celui-ci. » C’est pas grave, je vous dis, « vous êtes la personne la plus plausible d’aimer les autres parmi 6,8 milliard d’individus. » De plus, Jésus ne nous a pas laisser aller tout seul, mais nous a équipés d’un outil si efficace : la prière. Il dit que tout ce que nous demandons au Père en son nom nous sera accordé. S’il y a donc quelqu’un que vous ne pouvez aimer, priez.

Jésus se met à enseigner aux disciples la haine du monde. Il dit dans le verset 18. « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. » Jésus lui-même était haï par les hommes, et ce incessamment et impitoyablement. Soit la maltraitance du monde, soit la pression des pairs, elle nous cause la peine. Vous dites : Mon geste de bonté n’est pas compris ou mal interprété. A ce moment-là, nous devons nous souvenir qu’avant nous, il y en a un qui a été maltraité ou malcompris de la même manière. Jésus était venu auprès les siens, mais les siens ne l’avaient pas accueilli. Le Dieu Créateur est venu auprès de sa créature, mais celle-ci tourna le dos contre lui et finit par le crucifier. Vraiment la haine que subit Jésus est inexplicable. Une fois Jésus guérit un homme à la main sèche. Les Pharisiens et les Hérodiens qui étaient d’habitudes les ennemis les uns contre les autres se complotèrent pour le faire mourir. C’était parce qu’il a travaillé le jour de sabbat en guérissant un malade. Jésus dit que les disciples auront la haine du monde, alors qu’eux, en débutant la vie de foi, auraient dû espérer une vie meilleure pleine de tranquillité et de bonheur. Cela aurait dû réchigner certainement les oreilles des disciples. Pourtant, Jésus le dit clairement dès le début. Par ailleurs, le fait que le Seigneur est haï avant nous, en dit long que nous sommes privilégiés de Dieu pour participer à sa souffrance. Précédemment, Jésus dit : « je ne vous appelerai plus serviteurs, mais je vous appelerai amis. » Un axime anglais dit « the friend indeed is the friend in need. » ce qui est traduit en français, « le vrai ami est l’ami dans le besoin. » Le Christ sauveur n’a pas besoin de tonnes de titulaires chrétiens, mais ceux qui veulent participer à sa souffrance. Nous pouvons être amis du Christ, quand nous participons à la même haine que Jésus dans ce monde. Ce monde est dur, mais Jésus ne rate pas de donner sa récompense à ceux qui y participent. Ce bonheur que nous éprouvons au milieu de la haine du monde à cause de son nom est incomparable à toutes les joies que nous propose le monde d’ici-bas. 

D’où vient alors la haine du monde ? Pourquoi le monde va-t-il nous haïr ? N’est-ce pas trop cruel que je pense que ceux qui me sont si chers s’en retournent pour me haïr. C’est à cause de l’appartenance. Jésus l’explique. Le verset suivant 19 dit, « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous. » Le monde n’a pas de raison de haïr quelqu’un, si celui-ci partage sa valeur. Mais dès qu’il trouve quelqu’un qui adopte une autre valeur, il le hait ou au moins l’exclut, car il est différent et cette différence le condamne. C’est un peu comme cette fameuse histoire d’enfant où le cygne blanc est haï sans cause parmi les canards gris. Le monde aime ceux qui ont la dextérité d’adaptation. Un célèbre politicien américain est loué par ses compatiotes par sa dextérité de s’adapter aux gens pour qui il travaille, si bien qu’il est comparé par un journaliste à un caméléon. Il est choisi comme haut fonctionnaire malgré le changement de parti du président. Mais si on est chrétien, ce n’est pas un mode de vie très recommandé par Jésus.

Regardons le verset 20. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » Jésus avait dit déjà cette parole lors du lavement des pieds des disciples, pour indiquer que le serviteur doit sans cesse grandir à son maître par son apprentissage de l’humilité. Jésus répéte ici la même parole pour dire que le serviteur doit grandir à son maître par sa participation à la souffrance du maître. Pierre dit, « Au contraire, réjouissez-vous de participer aux souffrances du Christ, afin de vous réjouir aussi avec allégresse, lors de la révélation de sa gloire. » Etre haï du monde est un apprentissage d’un pèlerin chrétien.  

Quand nous sommes confrontés au monde haineux et hostile, nous sommes apeurés. Si nous sommes apeurés, nous perdons courage et sommes tentés de trouver un trou pour y réfugier. Mais toute peur est l’œuvre de Satan, car dit la Bible, en Dieu, il n’y a pas de crainte. Mais si nous sommes enfants de Dieu, il est nécessaire pour nous de nous habituer en quelque sorte à la haine du monde. C’est un apprentissage. Alors Dieu nous bénit. Les membres de notre entreprise de mission LIKE doivent lutter fort avec audace pour aller affronter à la haine et au rejet du monde. Car dans cette entrprise qui est familiale il n’y a pas de haine ni persécution, alors que tous nos collaborateurs qui travaillent dans le monde sont confrontés à la haine du monde d’une manière ou d’une autre. Dieu donne du fruit à ceux qui sont habitués à la haine du monde. N’est-ce pas que quand Pierre et Jean furent confronté à l’écrasante haine du monde après l’ascension de Jésus, il y eut une grande œuvre de Dieu telle 3000 âmes converties une fois et 4000 âmes converties l’autre fois. Missionnaire Clotilde, pendant ses trois années universitaires, malgré l’ambiance hostile à Dieu dans son universitaire, invita beaucoup de ses copines à l’étude de la Bible et les présenta à sa bergère, jusqu’à ce qu’elle fut reconnue comme entremetteuse de foi. A mon avis, elle-même, à cause de son caractère timide, n’a pas pu si audacieusement témoigner, mais c’est le Saint-Esprit qui la rendit capable de le faire. Un de nos ados confesse qu’il avait naturellement peur quand il voulut témoigner de Jésus parmi ses camarades, mais qu’il put enfin la surmonter par l’aide de Dieu. Cette aide de Dieu n’est autre que l’action du Saint-Esprit, envoyé par Jésus. Comme eux, nous aussi, accueillons avec les bras ouverts la haine du monde. 

Dans le chapitre 16, Jésus continue de parler de la haine du monde. Comme nous avons appris de façon réitérée pendant quelques leçons dernières, la raison pour laquelle Jésus parla des choses néfastes, telle la trahison de Juda, était pour que les disciples de Jésus soient avertis à l’avance, afin qu’au moment où cela arrive, ils y soient prêts. Il en est de même pour ses dires de la haine du monde. Regardez le verset 1 du chaptire 16. « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ne soyez pas scandalisée. » Puis Jésus répéta au 4, « je vous ai parlé ainsi, pour que l’heure venue, vous vous souveniez que je vous l’ai dit. » Puis, Jésus énuméra comment le monde maltraitera le peuple de Dieu concrètement. D’abord, ils vous exclueront des synagogues. Cela se rapporte à l’acte d’interdiction du culte infligé aux élus. Ensuite, l’apostasie. Jésus dit que l’heure viendra où quiconque fera mourir le peuple de Dieu pensera offrir un culte à Dieu. Au moment de la réforme, beaucoup de chrétiens réformés en France furent banis de la liberté de culte. Ils étaient exclus et chassé au désert. Si nous voyons le tableau décrivant leur culte, ils rendirent un culte en plaçant une vigie à la hauteur et que la chair du pasteur était démontable pour être prêt à s’enfuir. Et non seulement cela, le massacre de Barthélemy en dit long qu’il fut fait au nom de la religion. Missionnaire Clotilde, après avoir visité le musée du protestantisme français, a changé son opinion sur la France et les Français et se dit très fière. Ces jours-ci j’ai vu et entendu que les Français envient le reveil sans précédent des églises coréennes. Mais les Français doivent avoir la grande fierté, car ils ont un héritage de la foi de leurs ancêtres qui surmontaient par excellence la persécution la plus accablante dans l’histoire de l’église.  

Quand Jésus parla de la haine du monde et de la persécution indescriptible, le cœur des disciples fut désappointé. La pensée de surmonter seuls ces persécutions sans maître les terrorisait. Que faire ? Jésus sachant leur faiblesse de cœur, parla d’un agent céleste qui serait envoyé auprès d’eux pour les soutenir. Ainsi le Saint-Esprit viendra vers eux. Qu’est-ce qu’alors le Saint-Esprit ? Quelle est son action ? Comme nous le verrons, son action est triple. D’abord il console. A part la persécution du monde, le départ immident de Jésus était le sujet qui rend leur cœur gros. Ils se sentirent comme des orphelins. Mais regardons le verset 7. « Cependant, je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateurs ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. » Le Saint-Esprit est celui qui console, si bien qu’il a ce surnom de Consolateur. Si sinistre soit le cœur, Dieu peut lui donner la vie. Si grande soit la trestesse du cœur, le Saint-Esprit peut le changer en un cœur rempli de joie et d’allégresse. Les femmes pleuraient toute la nuit, parce que leur si bon Jésus fut impitoyablement crucifié par les mains des méchants hommes. Elles allèrent à l’aube au tombeau du Seigneur avec le parfum pour lui rendre leur dernier service. Mais tout à coup leur cœur comme mort fut vivifié et la joie circulait dans leurs veines. Qu’est-ce qui se passa ? Le Saint-Esprit vint vers elle à travers Jésus Ressuscité. Romain 8 :11 dit, « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » Quand un jour Jésus fut arrivé à Béthanie, beaucoup de gens surtout les professionnels de pleurs furent réunis pour faire une cérémonie de funérailles. C’était pour son ami Lazare, frère de Marthe et Marie qui venait de mourir. Marthe dit à Jésus avec les larmes aux yeux, « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Jésus lui dit, « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » « Oui, Seigneur, Rabboni. Je crois. » Une petite lueur se leva dans son cœur. L’Esprit Saint appelé Consolateur insuffle ainsi la vie aux cœurs morts et froids des hommes.  En ce qui concerne la consolation, Méllibé dans le roman « les Contes de Canterbury » de Chaucer en parle. Je vous le cite. J’admets qu’il n’est pas interdit de montrer un chagrin raisonnable quand on est dans la peine, parmi d’autres gens dans la peine ; il est alors permis de pleurer. Or, s’il est permi de pleurer raisonnablement, pleurer avec excès est à coup sûr illégitime. On doit modérer son chagrin, selon l’enseignement de Sénèque : « A la mort de ton ami, dit-il, tes yeux ne doivent pas plus se noyer de larmes que rester secs. Tu sens monter les larmes ? contrôle-les. Une fois disparu ton ami, tâche d’en trouver un autre, c’est plus raisonnable que de pleurer l’ami perdu car cela ne sert à rien. » Chaucer cite la parole de Salomon, « de même que les mites dans la toison du mouton détériorent l’etoffe ou que les vermisseaux pourrissent l’arbre, de même le chagrin abîme le cœur. » Il me semble que le propos de cet auteur anglais de 14e siècle en dit long des efforts humains de surmonter le chagrin de cœur. Mais le Saint-Esprit est le Consolateur. Quand il visite le cœur de l’homme, on ne sait d’où, la pleine consolation lui arrive, et chasse tout le chagrin de son cœur.

Quelles actions fait le Saint-Esprit de plus ? Deuxième action du Saint-Esprit est celle de convaincre. Jésus dit, « Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement. » Jésus parle ici des actions du Saint-Esprit qui convainc sur trois sujets. D’abord, il convainc du péché. Qu’est-ce que le péché ? Les gens pensent du péché quand on désobéit aux règles moraux ou à dix commandements de Moïse. C’est vrai que cela est aussi le péché. Mais Jésus dit plus fondamentalement, « parce qu’ils ne croient pas en moi. » L’incoyance consiste au péché selon Jésus. Ne pas accepter Jésus est un péché. C’est une conception très bouleversant à voire révolutionnaire au temps postmoderne et multuculturel où nous vivons. Mais c’est la vérité que ne pas croire en le Fils unique du Père est un péché, car ainsi on refute l’amour immuable du Dieu Créateur.

Le Saint-Esprit convainc le monde aussi de justice. Le monde poursuit la justice, parfois pour accuer les innocents. Mais le Saint-Esprit vient pour établir la véritable justice. Il le convainc de la justice. Qu’est-ce que la justice divine ? Jésus dit que la justice consiste au fait que Jésus va vers le Père et que les disciples ne le verront plus. Les haisseurs de Dieu pensaient que s’ils éliminaient le peuple de Dieu, tout irait bien. Mais il n’en était pas ainsi. Jésus fut ressuscité d’entre les morts. Puis il retourna vers le Père. Le plus grand mal de l’homme, l’ultime création de Dieu, c’est qu’il retourne à la poussière du sol. Job dit, « Si on coupe l’arbre, il repousse, si son trônc meurt il refleurit. Mais où est l’homme qui expire ? » Mais la mort n’est pas la fin de toutes choses comme le pensent nos contemporains. Dieu aima l’homme et envoya vers lui son Libérateur, afin qu’en croyant en lui, il ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3 :16 dit, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Le Saint-Esprit vient assurer l’homme de la vie éternelle. Il convainc les gens qu’ils ne succomberont pas dans l’enfer, mais qu’ils sont adoptés par Dieu et qu’ils retourneront vers lui. Il y avait une fille qui souffrait sans cesse de l’injustice du monde. Mais cette parole était tellement puissante pour la sauver d’emblée de son optique pessimiste du monde. Il vit une grande lumière resplendir sur sa vie.  

Troisièmement, le Saint-Esprit convainc le monde du jugement. Jésus dit parce que le prince de ce monde est jugé. Quand on parle du jugement, on se rappel jugement dernier. Quand le jugement dernier vient, Jésus dit qu’il séparera les boucs qui vivraient égoïstement d’avec les brebis qui vivraient sacrificiellement et celles-ci iront au royaume de Dieu alors que ceux-là iront dans l’enfer. Mais la conviction du jugement se lie toujours à la personne  du Malin. Nous pensons que nous sommes conduits aux mauvaises pensées à cause d’un mauvais rêve ou cauchemar. Mais nous devons savoir que Satan est un malin qui conduit l’homme au péché. Nous ne serons pas jugés si nous sommes portés par le nom puissant de Jésus, car Jésus a vaincu Satan et l’a jugé. Nous n’avons qu’à croire en Jésus et nous relever du désir du péché. Nous serons plus que vainqueurs, car nul ne nous séparera de l’amour du Christ. Seul Satan va être jugé et les gens qui ont sa marque sur le front.    

Troisième action du Saint Esprit est celle de conduire. Lisons le verset 13. « Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. » Les gens développent et écrivent de multiples livres concernant la méthode de se bien conduire dans le monde concurrentiel et de bien réussir. Mais le chrétien est celui qui se sensibilise par l’Esprit Saint pour vivre la vie de tous les jours. Souvent au matin, nous partons avec beaucoup d’espoir, mais au soir, à vrai dire, nous nous couchons avec beaucoup de regret. Mais la vie conduite par l’Esprit Saint est différente. Elle inspire pleinement les gens qui s’agenouillent et les fait sentir le sourire de Dieu. Sans que le peuple soit conduit par l’Esprit, il risque d’être malconduit. S’il y a la ligne de conduite de l’Esprit, il y a une autre ligne de conduite inspiré par Satan et le monde qui tentent sans cesse les gens vers ce chemin. Par le récent événement de rappel des véhicules, la rénommé société japonaise tombe dans le trouble. Non seulement elle proévoit une érnome perte du profit, mais une amende gouvernemental à cause du retard de la mise en œuvre d’une mesure appropriée. De même, quand nous avons l’échec, nous devons l’encaisser rapidement et faire un nouveau départ. Pour la même société, un spécialiste de gestion disait que le problème arrive du fait qu’étant le premier constructeur automobile, elle ne put gérer la tention engendrée. Il est difficile de devenir le premier. Il dit à propos, « Si la qualité est le premier, cela conduit à un certain nombre de comportement. Si la part de marché est le but, cela conduit à un différent nombre de comportement. » Cela me paraît vrai, car selon le but qu’on fixe, la conduite sera différente. Pour le peuple de Dieu, la conduite se détermine par la parole de vérité comme critère enseignée par le Saint-Esprit. Il est bon de se poser la question si ma conduite est selon la parole. Cette année parmi nous, certains se posent la question si nous accentue sur la multiplication du nombre, nous ne pouvons pas soigner les âmes proprement, c’est-à-dire pour la guérison de leur intérieur souffrant. Nous prions que cette année nous défions pour la double œuvre de Dieu. Si nous référons à la parole de Dieu, nous pouvons recevoir cette direction dont je suis assurés, que Dieu veut que nous doublons d’audace comme Luther disait dans son chant, quand l’ennemi redouble d’effort. Dieu veut que nous haussons la double voix vers le ciel pour crier jour et nuit, et que nous soyons vigilent le matin et le soir ou 7j/7 24h/24 en vue de venir au secours des brebis. Jésus dit, « jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit complète. » Puis il dit, « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Puis, « Dieu le bénit et dit : Soyez féconds et multipliez-vous. Remplissez la terre, Dominez sur les poissons de la mer, etc. » Comme il y a trop de promesses, j’en passe. Il est certain que Dieu veut que nous ne nous affaissons pas devant les épreuves, mais que nous défiions l’œuvre de multiplication du salut des âmes. Prions donc constamment que Dieu nous accorde 80 participants à la conférence d’été et 120 personnes au culte de Noël. Que Dieu nous aide à obéir à sa parole et à sa vision toutes les fois que nous prions. Amen !