Wednesday, February 17, 2010

Genèse


CAIN REFUSA LA SOUVERAINETE DE DIEU

Genèse 4 :1-5 :32
Verset Clé 4 :7

« Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »

Nous apprenons aujourd’hui, combien Caïn, le fils aîné d’Adam devint victime du péché en rejetant la souveraineté de Dieu. Le rejet de la souveraineté divine n’est pas une petite affaire, il peut amener l’homme à une faute irrévocable jusqu’à commettre un meurtre. Mais Dieu était le bon berger qui prit soin de Caïn jusqu’au bout avec patience, de sorte qu’il puisse retourner à Dieu par la repentance. La jalousie violente qui se souleva dans son cœur l’amena à tuer son frère bien-aimé. Selon un proverbe juif, la jalousie, en parallèle avec la convoitise et l’ambition, conduit l’homme au tombeau. Que Dieu nous aide à apprendre comment maîtriser le désir du péché dans nos cœurs et vivre victorieusement en dominant sur lui.

Premièrement, Caïn et Abel apportèrent leur offrande. Regardons le verset 1. « L’homme connut Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai mis au monde un homme avec l’aide de l’Eternel. » C’était le premier acte d’amour entre l’homme et la femme. Si c’était avant la chute, ce serait un grand moment où une postérité sans péché naquit au monde. Mais Hélas ! L’homme, perdant la relation pieuse avec sa femme engendra un homme dans le monde aussi souillé que lui. Quand Dieu maudit la femme, en raison qu’elle avait écouté le serpent, Dieu rendit sa grossesse pénible. Certainement, Eve portait le bébé douloureusement pendant des mois et la souffrance lors de l’enfantement aurait été très grande. C’était une expérience toute nouvelle pour l’humanité. Pourtant, quand elle vit l’homme qui naquit, Eve eut cette joie de participer à l’acte de création de Dieu. Elle eut cette joie de voir naître un homme formé à l’image de Dieu. Pendant l’accouchement, l’Eternel la soutint et finalement elle délivra un bébé bien robuste. Elle l’appela homme d’un mot hébreu iche qui signifie un être au lieu d’adam, dont l’origine hébreu est de la poussière. Eve avait certainement l’espoir que ce nouveau-né soit une création à l’image de Dieu et pourquoi pas ? Une descendance que le Seigneur a promise pour écraser la tête de Satan qui la tenta trompeusement.

Eve accoucha d’un autre fils et le nomma Abel. Dieu aimait Caïn et Abel tous les deux. L’auteur décrit ces deux frères tour à tour de façon rotative, c’est-à-dire en reprenant le dernier nom de la phrase précédente comme le sujet de la phrase suivante. Ainsi tantôt il prit compte de Caïn d’abord, tantôt il prit compte d’Abel d’abord. Dieu est le Dieu qui aime les hommes sans distinction. L’amour est une chose primordiale pour l’homme. Je trouve qu’il est déjà assez difficile de partager équitablement mon amour de père parmi mes trois fils. Une animatrice dans l’organisme qui s’occupent des jeunes en difficulté a dit que ces jeunes disent que cela n’aurait pas été arrivé, si seulement une fois leurs parents leur avait dit : « je t’aime. » Cela m’a beaucoup étonné, car je croyais qu’en France, les gens parlent beaucoup de l’amour et ils expriment leur amour très librement les uns aux autres par rapport aux gens orientaux. Un homme que je connais souffrait beaucoup dans sa jeunesse à cause de la prédilection de ses parents envers sa sœur.  Mais Dieu est celui qui sait parfaitement partager son amour parmi les hommes. Dieu aime les Juifs, Dieu aime les non Juifs. Dieu aime les Français, Dieu aime les Coréens, Dieu aime aussi les Américains et les Arabes. Dieu aime chacun de nous équitablement. Caïn avait soif de l’amour de Dieu, mais il avait le doute de l’amour équitable de Dieu ; donc il est devenu un être tragique qui malgré l’amour inconditionnel de Dieu pour lui, ne put goûter de son amour.

Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Eternel. C’est la première apparition de l’offrande dans la Bible et dans l’histoire humaine. L’Eternel a permis dès l’aube de l’histoire humaine le système de l’offrande dont le sens est double : reconnaissance et expiation. Caïn apporta selon sa profession qui était cultivateur, des fruits du sol. Caïn avait travaillé le sol et recueillit des fruits. Puis il en apporta à l’Eternel. Abel, lui aussi, apporta l’offrande à Dieu. Il apporta des premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse. En comparaison de l’offrande de Caïn, nous pouvons trouver que dans l’offrande d’Abel, il y a quelque différence non négligeable. D’abord, Abel a apporté les offrandes très précieuses. Il nous donne l’impression qu’il avait choisi la meilleure chose parmi ses productions. Il l’apporta avec leur graisse, c’est-à-dire avec abondance. Cette offrande révèle son cœur généreux, sans calcul. Mais Caïn n’apporta pas les prémices, mais des fruits du sol. Il choisit des choses arbitrairement à son gré et les apporta à Dieu. Cela montre combien son cœur n’était pas porté à Dieu, mais il fit l’offrande d’un cœur parcimonieux et mesquin. C’est à contrecœur qu’il l’apporta à Dieu.

Regardons les versets 4b et 5. Le regard de l’Eternel était différencié à l’égard de chaque apport de l’offrande. D’abord, Dieu porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande. Mais par contre, Dieu ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Ici nous pouvons remarquer que Dieu porte un regard d’abord sur la personne et ensuite sur son offrande. Ainsi le cœur de celui qui apporte l’offrande est de première importance. Dieu vit que le cœur d’Abel était plein d’empressement et de zèle de plaire à Dieu, alors qu’il vit que le cœur de Caïn était formaliste et hypocrite.

Deuxièmement, Caïn refusa la souveraineté de Dieu. Il nous importe pourtant, quelque soit la quatlité de l’offrande, de savoir que Dieu est le souverain dans son choix. Dieu est le souverain du monde et de l’homme. Dieu a une totale liberté d’accepter ou de rejeter ce qu’il veut. Dieu choisit ce qui lui plaît et rejette ce qui lui déplaît. En effet, Dieu n’est pas une personne sans sentiment. Dieu est un Dieu personnel. Quand Israël offrit le parfum dans le temple devant l’autel, ce parfum si agréable montait devant Dieu. Ce Dieu dit après avoir créé chaque création, « C’était bon » et après la création de l’homme, « c’était très bon. » Pourtant, le sentiment de Dieu n’est pas comme le sentiment humain si changeant, mais il est basé sur la justice parfaite. Donc, il agréé parfaitement le bien qui résidait en Abel, et haie parfaitement le mal qui résidait en Caïn. La propre justice de l’homme est comparable au vêtement usé. Le sentiment de l’homme selon sa propre justice ne révèle pas  sa droiture. Mais le choix de Dieu selon son sentiment est parfait et infaillible. Donc, personne ne peut s’opposer à son choix souverain.

Mais quelle était la réaction de Caïn ? Regardons le verset 5b. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Caïn était un homme égocentrique. Il ne s’ajusta pas à Dieu, mais il exigea Dieu à s’ajuster à lui-même. Il avait l’idée fixe qu’il devrait être accepté par Dieu, tant qu’il apporte l’offrande pour lui. Son cœur qui dépendait de l’œuvre extérieure était enflé d’orgueil. Cela le fit s’irriter, quand tout cela n’avait pas l’air d’être accepté. Son visage fut abattu, car il sentait que son orgueil fut blessé et cela l’a rendu extrêmement mécontent.

Que Dieu dit-il à Caïn qui s’opposait ainsi à Dieu ? Dieu aurait pu se fâcher contre lui. Mais il n’en était pas ainsi. Dieu était plein d’amour envers lui. Dieu voulut qu’il reconnaisse sa faute. Donc, il lui fit des reproches : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Puis, Dieu lui donna l’explication de sa situation spirituelle et la direction de la vie qu’il devrait gérer en face du péché. Lisons le verset 7. « Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien le péché est tapi à ta porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » Ici, le fait d’agir bien se rapporte à accepter la souveraineté de Dieu. Le comportement de l’homme en tant que créature a une étroite relation avec ses rapports avec son créateur. Donc, accepter sa souveraineté est une question vitale pour lui. Quand il accepte la souveraineté de Dieu, il peut vivre dans toute sa liberté. Mais s’il n’accepte pas la souveraineté de son créateur, mais la rejette, il subirait une souffrance intérieure indescriptible, car sa relation avec son créateur est brisée. Surtout à ce moment-là, il devient vulnérable en face de la puissance de Satan. Le péché tapi à la porte se rapporte à une bête féroce accroupie devant la porte, afin que dès que la porte s’ouvre il entre dans la pièce pour déchirer la proie. Quand nous acceptons la souveraineté de Dieu, nous pouvons nous rassurer de la protection de Dieu créateur. Mais si nous ne l’acceptons pas, il n’y a personne qui puisse nous protéger ni nous faire soulever quand nous sommes dans la chute. C’est pourquoi il est très important d’accepter la souveraineté de Dieu dans notre vie.

Dieu dit à Caïn, « ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » Le désir du péché est un instrument qu’utilise Satan pour faire tomber l’homme. Satan est comme un lion rugissant qui rode en cherchant qui dévorer. Il insuffle en l’homme le désir du péché sans cesse. Mais l’homme a besoin de lutter contre le désir du péché pour qu’il domine sur le péché. L’homme doit prendre la position offensive contre le péché, comme Apchagi, Yeupchagi et Dolyeochagi dans Taekwondo, car il est tellement attaquant que la défensive passaive ne serait pas suffisante. Il faut prendre l’initiative d’attaquant pour faire reculer et s’enfuir Satan qui épie l’occasion de s’infiltrer.

Pourtant, Caïn, ne prêta pas ses oreilles à la parole de conseil de Dieu. Il adressa la parole à son frère Abel et comme ils étaient dans les champs, Caïn se dressa contre son frère Abel et le tua. Il commit ainsi un meurtre. Il devint fratricide. Quel est le motif de son meurtre ? C’était la jalousie. Le proverbe de Salomon dit que la paix du cœur favorise la santé, mais la jalousie ronge les os. La jalousie conduit à la mort. Quand la popularité de Jésus ne cessait de monter en Judée, les Pharisiens cherchaient l’occasion d’attraper Jésus. Finalement ils le saisirent et le livrèrent entre les mains des Romains pour qu’il soit crucifié. Ils devinrent ennemis de Dieu à cause de leur jalousie. La jalousie est définie dans le Petit Robert comme « un sentiment mauvais qu’on éprouve en voyant un autre jouir d’un avantage qu’on ne possède pas ou qu’on désirait posséder exclusivement. » Caïn était très assoiffé de la bénédiction de Dieu. C’est pourquoi quand il lui semblait en être exclu, il se mit en colère et finalement commit un meurtre. La jalousie est un levain à prendre garde attentivement si quelque veut grandir spirituellement.

Regardons le verset 9. Que dit l’Eternel encore à Caïn ? Il s’adressa encore à Caïn. Caïn était un assassin fratricide. Il était digne d’une condamnation immédiate. Mais l’Eternel l’aima encore et lui adressa la parole. « Où est ton frère Abel ? » Si Dieu avait demandé à Adam précédemment « Où es-tu ? » pour qu’il s’examine devant Dieu et retrouve sa relation juste avec Dieu, si cette fois, Dieu demande à Caïn « Où est ton frère Abel ? » c’est pour que Caïn s’examine devant Dieu et retrouve sa relation juste avec ses prochains. Le caractère de l’homme déchu est l’irresponsabilité par laquelle nous avons vu que l’homme accuse la femme et la femme accuse le serpent. Mais en tant que créature, les hommes ont le devoir de se sentir responsable les uns des autres. Mais la réponse de Caïn est l’irresponsabilité totale et une arrogance elle-même. Adam avait senti une honte quand il fut questionné, mais Caïn n’avait aucune sentiment de honte mais y répond effrontément sans respect ni crainte. « Suis-je le gardien de mon frère, moi ? » Le péché a un effet accélérateur dans sa prolifération.

Troisièmement, Caïn refusa le soin d’amour de Dieu. Regardez les versets 11-12. Dieu dit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et tremblant sur la terre. » Ici, nous voyons Dieu qui est le juge. Il n’est pas indifférent à la souffrance d’un homme pieux et innocent. Quand Israël criait désespérément dans l’esclavage en Egypte sous le règne injuste de Pharaon, Dieu l’écoutait et envoya le libérateur. Abel était le premier martyr, car il offrit l’offrande à Dieu, ce qui provoqua la jalousie en Caïn. C’est à cause de Dieu qu’il subit la mort. Hébreu 11 :4 dit, « C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn ; par elle, il fut déclaré juste, Dieu lui-même rendant témoignage à ses offrandes ; et par elles, quoique mort, il parle encore. » Dieu est celui qui écoute le cri d’un martyr qui monte du sol et qui rend justice.

Le sol est maudit doublement. La première fois c’était à cause de la désobéissance d’Adam au commandement. Maintenant, le sol est maudit, parce que Caïn commit un meurtre et qu’il reçut de sa main le sang de son frère. Ainsi, le monde et la nature sont maudits doublement, car d’abord par le péché originel, puis par les péchés moraux. Les gens se demandent pourquoi on doit assumer la conséquence du péché d’Adam, alors qu’ils sont innocents. Mais cela n’est pas ainsi. La nature de l’homme est corrompue doublement par le péché originel et par les mauvais actes moraux. C’est à cause de cette double corruption de l’homme, que Dieu était en effet, obligé de chasser l’homme du jardin d’Eden. Si on lit cette partie de la Bible, il est probable que le couple d’Adam se repentit de leur faute. Mais même s’ils se repentirent de leur péché, le danger demeure à cause de la corruption de la nature humaine. Autrement dit, il n’y a pas de garantie que ses descendants soient purs. Cela est prouvé déjà depuis la première génération de progéniture dont la nature pécheresse fut aggravé. Tout espoir salutaire d’Eve en nommant son fils Caïn s’évanouit par un acte coupable meurtrissant. Dieu avait eu raison de renvoya l’homme jardin d’Eden pour qu’il ne tende pas la main pour prendre de l’arbre de vie, n’en mange pas et ne vive éternellement. Pour ainsi dire, Dieu renvoya les affaires d’Adam au tribunal ultérieur de grande instance où il rendrait à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal (2Co 5 :10). Même si nous vivons sur le sol maudit, nous avons toujours cet espoir de Dieu qui nous sauve aux derniers temps.

Regardez les versets 13, 14. Le sentiment de culpabilité de Caïn était très grand. Il dit : Le poids de ma faute est trop grand pour être supporté. Pourtant, Caïn ne se repentit pas de ses péchés, seulement il eut un sentiment de regret. Le regret et la repentance sont deux choses très différentes. Pourtant, Dieu comprit la douleur intérieure de Caïn et se promit de le protéger. La loi de Moïse promulgua pour celui qui inflige à l’autre homme : œil pour œil, dent pour dent (Ex 21 :24 ; Lév 24 :20). Mais l’esprit de Dieu est de plutôt vouloir pardonner Caïn qui commit un meurtre envers son frère. Caïn fuit devant Dieu. Il n’y a personne qui le poursuivit. Mais il se sentait toujours être poursuivi. C’est à cause de sa relation brisée avec Dieu. La seule issue de sa peur était la repentance de ses péchés. S’il disait seulement ; j’étais trop jaloux envers mon frère, Caïn aurait été sauvé. Mais Caïn ne mentionnait plus un mot de son frère Abel. Caïn s’entêta de ne pas accepter la souveraineté de Dieu jusqu’au bout. Caïn sortit de la présence de l’Eternel et partit habiter dans la terre de Nod à l’est d’Eden.

Quatrièmement, les descendants impies de Caïn. 4 :17-24 nous racontent sur les descendances de Caïn. Caïn connut sa femme ; Peut-être que Dieu créa sa femme de la même façon qu’Eve, car Eve était la seule femme. Ou comme la Bible ne précise pas toutes les filles et tous les fils d’Adam, ce serait une des ses sœurs. Elle devint enceinte et accoucha de Hénoc. Caïn bâtit ensuite une ville et donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. Caïn se plaignait de Dieu qui lui donna un si mauvais sort et se révolta contre sa volonté qu’il soit toujours errant dans le monde. Il décida de se fixer dans une ville. Puis il donna à la ville le nom de son fils. Il cherchait la gloire de sa famille en nommant ainsi la ville. Il cherchait la valeur terrestre en essayant de la perpétrer. Il ne savait pas que la gloire et l’espérance mondaines sont éphémères. Ses descendants étaient très intelligents, en inventant beaucoup de choses. Il y a des ancêtres des activités industrielle, artistique et culturelle, mais tous étaient corrompus et de génération en génération, le péché succéda, jusqu’à ce qu’aux jours de Lémek la corruption atteignit le comble. En appelant ses deux femmes, Lémek se vante de sa polygamie qui est la violation de l’institution du mariage divin. Puis il se vante de son extrême violence qu’il userait envers les gens qui lui font les dégâts. Nous pouvons nous représenter cet personnage cruel brandissant la première lance ou la première épée dont son fils Toubal-Caïn vient de lui faire hommage. Il fut rempli de l’esprit de vengeance, en sorte qu’en face des blessures, il n’hésite pas de commettre des meurtres, même si ce serait de petits enfants. Il abusa aussi de la parole de Dieu, pour fanfaronner ses actes coupables avec extravagance. Ainsi il ridiculisa la protection divine et fit l’étalage de sa propre puissane militairre.

Cinquièmement, la pieuse généalogie d’Adam. Regardez le verset 25. « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils et l’appela du nom de Seth, car dit-elle Dieu m’a donné une autre descendance à la place d’Abel, que Caïn a tué. » Le mot Seth signifie « remplacer » ou « prendre le relais » Abel, homme dévoué de Dieu étant disparu, seule la génération mauvaise de Caïn semblait rester et prospérer. Mais ce n’était pas ainsi. L’œuvre de Dieu était toujours le triomphe du bien. Dieu suscita un autre homme qui remplace le fils martyrisé Abel pour faire continuer sa bonne œuvre de salut de l’humanité.

Le chapitre 5 est la description des descendants d’Adam. Trois faits et personnages attirent spécialement notre attention. D’abord, Enoch, fils de Seth. A la différence de Hénoc, le fils de Caïn qui invoqua le nom de son fils pour dédier la ville qu’il avait constuite, Enoch invoqua le nom de l’Eternel. Ce nom, provenant du verbe araméen anasch qui signifie être faible, malade, représente un homme de faiblesse. En comparaison avec l’homme fort de la constuction d’une ville chez Caïn, Enoch paraissait trop faible. Invoquer signifie prier et rendre culte. Enoch était un homme de prière. Il connaissait qu’il était un homme faible et pécheur devant Dieu et lui demanda le pardon chaque moment. De nos jours, aux yeux des incrédules, les croyants qui prient toujours paraissent être des êtres faibles et incapables. Enoch confessa pourtant qu’il ne pouvait vivre chaque jour sans l’aide de Dieu dans ce monde déchu. Ensuite, c’est le 6e arrière petit fils d’Adam, Hénoc, 622 ans après la création du monde. Il avait vécu 300 ans, à peu près un tiers de la durée de vie des autres ancêtres. Mais sa vie était marquée par la foi en Dieu. Il marcha avec Dieu, malgré l’impiété de ses contemporains. La persécution était tellement intense que Dieu eut besoin de l’enlever au milieu de sa vie. C’est lui, selon le témoignage de Jude, apôtre du Christ, qui prêchait le jugement de Dieu et la repentance aux impies. L’élevation de Hénoc aurait été un grand encouragement pour les humains qui devaient vivre une vie maudite sur la terre. Mais Dieu prouva par là qu’il n’avait pas annulé l’arbre de vie dans le jardin céleste et y invita un homme qui gardait la fidélité jusqu’au bout. En effet, au moment où Hénoc fut enlevé, tous ses ancêtres sauf Adam, vivaient encore et déjà Méthusalem et Lemek, grand-père et père de Noé naquirent. Puis Noé, 9e descendant d’Adam naquit en 1056 ans après la création du monde. Ses contemporains étaient fort corrompus, mais il était un homme juste et intègre devant les yeux de Dieu. Son père Lémek, le même nom que le pire descendant de Caïn et peut-être son pendant, car tous deux étaient les 8e descendants d’Adam, était l’homme de Dieu. Il nomma son fils Noé en disant, « Celui-ci nous consolera de la peine que nous causent nos durs travaux manuels sur le sol que l’Eternel a maudit. » Il accepta qu’il fût digne de recevoir la malédiction de Dieu à cause de ses péchés et supporta humblement des durs travaux en attendant la consolation de la part de Dieu.

En conclusion, quand Caïn rejeta la souveraineté de Dieu, il fut amené à commettre un péché irrévocable de meurtre de son frère. Il rejeta le conseil de Dieu si précieux qui l’aurait amené à la vie. En rejetant Dieu, il choisit de vivre comme un vagabond sur la terre. Dieu préserva à côté des descendants mauvais de Caïn, une descendance pieuse partant du substitut d’Abel, Seth qui nomma son fils du nom d’Enoch qui signifie faible. Que Dieu nous aide à accepter toujours la souveraineté de Dieu envers nous, en surmontant nos propres sentiments, afin que nous ne soyons pas victime du péché mais dominions sur lui et vivions une vie triomphante tous les jours de nos vies.


















Questionnaire :

1.             Lisez le verset 1. Qui naquit entre Adam et Eve ? Que confessa Eve à son acouchement ? Pourquoi ? Quelles offrandes apportèrent-ils ? Quelles sont les descriptions de l’auteur sur leurs offrandes ? (3,4a)

2.             Lisez les versets 4b,5. Quel était le regard de Dieu envers l’offrande de chaque personne ? Que pouvons-nous savoir sur Dieu et sa souveraineté à travers le choix de Dieu ?

3.             Lisez le verset 5b. Quelle était l’attitude de Caïn ? Quel problème de Caïn fut révélé à travers cette réaction ? Lisez le verset 7. Quel conseil Dieu donna-t-il à Caïn ? Comment pouvons-nous voir l’amour de Dieu manifesté dans ce verset ? Comment pouvons-nous dominer le désir qui se soulève dans nos cœurs ?

4.             Comment Caïn reçut-il la parole de Dieu ? Que fit-il immédiatement après ? (8) Quel était le motif de son meurtre ? Comment cela nous suggère-t-il la nature de la jalousie ? (Jq 1 :15)

5.             Lisez le verset 9. Pourquoi Dieu posa-t-il la question ? Que la réponse de Caïn nous montre sur son attitude envers Dieu ? Envers son pareil ? Que le verset 10 signifie-t-il ? Dans quel sens Abel fut-il un martyr ? (Hé 11 :4)

6.             Comment le sol fut-il maudit pour la deuxième fois ? (12) Quelle est la vie maudite qu’allait mener Caïn ? Que signifie d’être errant et tremblant sur la terre ? Comment Dieu soulagea-t-il sa peur ?

7.             Lisez les versets 17-24. Quel était le motif pour construire une ville ? Que la vie de famille de Lemek nous montre sur la culture sans Dieu ? Comment Lémek utilisa-t-il la parole de grâce et de miséricorde de Dieu pour justifier ses actes coupables ?

8.             Regardez 4 :25-5 :32. Comparez les descendants d’Adam par Seth avec les descendants de Caïn. Quels sont les signe d’espoir dans la lignée de Seth ? Quelle évidence y a-t-il pour le reste spirituel du peuple de Dieu ?

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