Sunday, February 7, 2010

Message de 07/02/10


JESUS INSTITUA LA SAINTE CÈNE

Marc 14 :12-31
Verset Clé 14 :24

« Et il leur dit : Ceci est mon sang (le sang) de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup. »

            La semaine dernière, nous avons appris avec étonnement que l’humilité est une facteur inhérante à l’amour. Autrement dit, sans humilité, nous ne pouvons vraiment aimer quiconque. Donc, si nous sommes peuple de Jésus, nous devons apprendre l’humilité. Mais la vraie humilité est différente de l’humilité humaine. Elle se réfère à Jésus incarné. Paul disait que nous devons avoir en nous la pensée en Christ-Jésus, car sa condition était égale à Dieu, mais il descendit sur la terre sous forme d’un homme. Qu’un homme devient un cafard est impossible. De même Dieu ne peut devenir homme. Jésus le fit pourtant. Que suis-je, dit le psalmiste, pour qu’il m’aime ? Il est juste que chacun se dise : Je suis moins qu’un ver. Non parce que je suis habillé en haillons, mais parce que ma nature est si corrompue. Mon sort ne sera que la condamnation éternelle dûe au péché. Cela est impensable selon le conception moderne du droit de l’homme. Mais c’est ce que nous sommes. Que notre bon Dieu ouvre nos yeux pour voir ce fait ! Aucun mérite ni vertu en nous ne se tiendra en face de Dieu, notre nature étant si corrompue. A cette heure, Jésus institue la sainte cène. Nous pouvons dire que le lavement de Jésus des pieds de ses disciples peut être considéré aussi comme institution du Seigneur. Jésus dit, « Comme je vous ai lavé les pieds, lavez-vous pieds les uns les autres. » Parfois je vois dans le petit écran un Pape laver les pieds des cardinaux. Jésus veux vraiment instituer l’amour réciproque sous ce symbole du lavement des pieds. Mais la Cène a une autre dimension. C’est une institution qui se rapporte à la croix de Jésus qui sauve le monde. Qu’à cette heure Dieu nous invite à participer à la Sainte Cène. Celle-ci a deux sens à moin avis : D’abord, Jésus veut montrer la nature du sacrifice et Ensuite, il institue la Cène pour l’homme. Que Dieu ouvre à cette heure votre cœur pleinement, pour comprendre ce que signifie la Cène pour vous.

            D’abord, la préparation de Pâque des disciples de Jésus. Regardez le verset 12. C’était le premier jour des pains sans levains dont on dit aussi fête du pain mince à l’époque de Jésus à cause de la forme du pain. Il s’agit de la Pâque des Juifs. La Pâque des Juifs est l’arrière-plan de la Sainte Cène de notre Seigneur, donc il est important de connaître cette fête des Juifs. L’histoire de Pâque remonte à environ 15e siècle avant Jésus lorsque Moïse amena son peuple hors de l’Egypte. Après 40 ans dans le désert où il avait passé avec les moutons de son beau-père, Moïse fut envoyé au palais du Pharaon pour lui demander de laisser partir son peuple. Le Pharaon s’opposa violemment en disant « qui est Dieu, pour que je lui obéisse ? » Dieu ne le laissa pourtant pas rester, cœur endurci. Après 9 fléaux, Dieu envoya enfin la dernière plaie qui était la mort de tous les premiers nés dans le royaume. Au milieu de la nuit, l’ange de mort fut envoyé et détruisit tous les premiers nés en Egypte. Mais, la veille, selon l’ordre de Moïse, le peuple d’Israël fit immoler l’agneau sans tâche et appliqua son sang sur les poteaux et linteaux de la porte de leur maison. En regardant cette trâce de sang, l’ange de mort épargna les maison d’Israël. Tous leurs premiers-nés étaient sain et sauf, alros que tous les premiers-nés, hommes et animaux, périrent en Egypte. Dieu courba le cœur du Pharaon pour faire sortir son peuple de son esclavage. Le peuple marcha dans le désert pour atteindre le pays promis de Canaan. Au seuil du Canaan, Moïse dit aux Israélites : Vous enseignerez la Pâque à vos enfants. Un jour les enfants vous demanderez ce que signifient tous ces rites, alors vous leur répondrez que c’était par le sang de l’agneau que vos ancêtres furent épargés de la mort et que par la main puissante de Dieu ils sortirent de l’esclavage en l’Egypte. Après quoi, ils mangeront le repas.  

            Selon la tradition juive, il était une obligation que tout mal venait en pèlerinage à Jérusalem pour commémorer cette fête traditionnelle de la libération d’antan. Durant la fête de Pâque, un agneau dut être tué, rotti, et mangé. Le sang de l’agneau était un rappel du sang que les Israélites mirent sur leur porte avant que Dieu eut envoyé une plaie finale sur l’Egypte. Le pain mince sans levain qui était à manger durant la Pâque et pendant 7 jours suivants de la fête du pain mince était un rappel de combien rapidement le peuple dut quitter l’Egypte. Ils n’avaient pas de temps de laisser le levain de leur pain monter, donc ils firent leur pain sans levain. Le pain fait de cette façon sera toujours plat, comme un biscuit. La fête du pain mince devint aussi un temps pour faire une action de grâce à Dieu pour leur récolte annuelle de grain, qui pourvoit la nourriture à tout le peuple. Plus tard, ces deux fêtes furent jointes et célébrées en partie dans le temple à Jérusalem et en parti dans la maison de chacun. Les rapports de la célébration de ces repas au temps de Jésus incluent à la fois l’acte d’offrir et manger l’agneau sacrifié, et manger le pain mince et boire du vin. Les enfants sont enseignés sur le sens du repas comme ils le mangeaient. Les Juifs d’aujourd’hui dans le monde entier continuent de célébrer ces fêtes importants de la même mannière.

Or, cette Pâque fut la dernière Pâque pour Jésus, car lui-même sera immolé comme l’Agneau sur la croix. Alors, les disciples de Jésus lui dirent, « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? » Pour cet important rite traditionnel de partage du repas traditionel entre maître et disciples, Jésus n’en mentionna pas encore, ayant une pensée accablante de sa mort. Les disciples s’impatientèrent à le préparer. Ils eurent encore ce gracieux souvenir d’enfant de manger le repas de Pâque avec ses parents. Ils mangeront le repas cette fois avec leur maître. En surmontant leur timidité, ils posa la question à Jésus audacieusement, ce qui marque un point d’encouragement en leur faveur. Jésus leur donna les instructions. Il dit à deux disciples d’aller à la ville et de trouver un homme portant une cruche d’eau et le suivre jusqu’à entrer dans sa maison, après quoi de lui demander où ils devaient préparer le repas et de préparer le repas là où cet homme leur fournit. Les disciples partirent et trouvèrent exactement ce que Jésus avait dit. Ils préparèrent ainsi la Pâque.

            Dans cette déscription de la préparation du repas de Pâque, nous trouvons que Jésus est le maître de l’univers. Il dispose des hommes et des objets selon sa volonté pour que les hommes puissent le célébrer convenablement. Il y a quelques jours lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem, les disciples étaient parti et quand ils avaient dit, « Le Seigneur en a besoin » le propriétaire de l’ânon les avait laissé partir avec l’animal. Notre Seigneur Jésus est si merveilleux, car il n’épargne pas les choses du monde afin qu’ils célébrent son nom convenablement. Selon le rapporteur, parmi tous les conférences de la nouvelle année, la conférence de l’amérique latine était la moins nombreuse en nombre de participant, mais sa place était la plus spacieuse. M. Timothée Lee, quand les gens du pays ne voulaient pas louer la moindre salle de conférence, pria, alors Dieu lui a donné la direction de construire lui-même la salle de conférence. Mais il s’est dit, « Comment Seigneur ? » Dieu bénit son entreprise de commerce de chaussettes pour avoir assez de fond pour la constuire. Les disciples étaient d’un cœur simple et obéissant. Ils étaient comme des enfants qui questinnaient leur père sur tout ce qui leur paraît nouveau. Puis quand ils reçurent la direction, ils ne calculaient pas la difficulté ni raisonnaient l’obstacle, mais ils s’en allèrent dans l’obéissance. Par ailleurs, le fait que Dieu envoie deux disciples nous en dit long de l’importance de la collaboration. Si l’un tombe, comme le dit Proverbe, l’autre le relèvera. L’œuvre de Dieu n’est pas l’œuvre de one-man show, ni l’œuvre de débrouillard. Il y en a qui pensent toujours qu’ils travailleraient mieux seul qu’à deux, car à deux c’est trop gênant à cause de la différence. Alors, il cherche à se débarrasser de l’autre. Ce n’est pas la façon qu’emploie Jésus. 

Deuxièmement, Jésus institue la cène. Le soir venu, il arriva avec les douze. Or, Jésus annonça une nouvelle triste, c’est la trahison de Judas. Regardez le verset 18. « Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : En vérité, je vous le dis, l’un de vous qui mange avec moi me livrera. » Nous avons appris déjà dans la précédente leçon, Jésus annonça cette nouvelle trois fois même dans un chapitre de Jean 13. L’objectif était double. Faire se repentir le protagoniste et prévenir le reste. A cette parole, les disciples commencèrent à s’attristrer et à lui dire l’un après l’ature : Est-ce moi ? Nous pouvons imaginer par ces mots que dans le cœur de chacun se trouve cette motivation de la trahison. Dieu a mis ce mouvement de conscience dans le cœur de chacun, en sorte que chacun se rende coupable en face d’un événement néfaste. On ne peut dire que c’est toujours mauvais, car par cela, l’homme est amené à la repentance, sinon l’homme sera trop effronté de son acte. Jésus ne les juge pas à cause de cela. Nous avons tous les coins culpabilisants dans nos cœurs. Judas seul gardait le silence. Jean, fort angoissé, finit par demander : « Seigneur, qui est-ce ? » Alors Jésus répondit, « C’est celui pour qui je tremperai le morceau et à qui je le donnerai. » « Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme ne pas être né. » Les disciples s’étaient interrogés des yeux en demandant : « Seigneur, est-ce moi ? » Le silence de Judas attira l’attention de tous. Au milieu de la confusion provoquée par les questions et les expressions d’étonnement, Judas n’avait pas entendu les paroles prononcés par Jésus en réponse à la question de Jean. Mais maintenant, pour échapper aux regards inquisiteurs des autres disiples, il demanda, lui aussi, « Maître, est-ce moi ? » Jésus affirma avec solennité, « Tu l’a dit. » M. Rébecca, avec les larmes aux yeux m’a dit, « la puissance de l’Evangile n’est-elle pas plus grande que la puissance du diable ? ou la puissance de la drogue ? Ne pouvons-nous pas sauver cette âme ? » « Pourquoi le dis-tu ? » l’ai-je ironisé. Elle répondit à une voix tremblante : « C’est parce que je sens que c’est trop injuste d’être vaincu comme ça. » Il est vrai que l’Eglise est appelé à la vocation d’un église triomphante. Si notre Eglise est parfaite et chacun possède la foi parfait en évangile de Jésus, nous vaincrons le monde et Satan et la maladie. Il est vrai : sachant notre faiblesse, Jésus ne condamnera pas forcément chacun qui se disait, « est-ce moi ? » Mais le raisonnement de M. Rébecca n’était pas tout à fait faux, car Dieu a ordonné à son peuple à être parfait comme il est parfait. Maintenant chacun se dit devant l’événement de la mort de notre frère, « est-ce moi ? » (n’est-ce pas moi qui dut l’accueillir au culte ? mais lui qui m’eut accueilli avec sourire ? n’est-ce pas moi qui la manqua de diverse raison, alors qu’il y était ? – j’ai lu son dernier témoignage sur le grain de blé devant toute la famille lors du repas ; je n’ai même pas lu le message le concernant. N’est-ce pas moi ? Or, voilà, un de mes collaboratrices dit l’affimratif : c’est moi. L’angoisse de souffrance de mon conducteur est évidente. Si j’ai pris moins de place dans son cœur, il ne serait pas ainsi.) Nous ne savons tout exactement. Ce n’est pas la peine de trop nous culpabiliser, non plus. Mais ce que Dieu veut de nous me paraît certain. Si vous sentez dans vos conscience que ce que je dis est vrai, je voudrais faire appel à votre conscience. Ou plutôt, c’est Dieu qui vous interpelle. Il veut que nous améliorions, en nous corrigeant. Si nous lisons la Bible, l’Eglise de Corinthe était une église affaiblie par la division. Il dit, « Il y a tant de malades, d’infirmes et qu’un certain nombre sont morts ! » Dieu veut que son Eglise soit triomphante et c’est par notre union parfaite qu’elle le sera. Voilà la raison princiaple de la Cène. Que chacun s’éprouve soi-même, comme le dit Paul !

            Regardons le verset 22. « Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : prenez, ceci est mon corps. » C’est le début de l’institution du repas du Seigneur, appelé cène. Jésus dit que le pain qu’il distribua était son corps. A chaque cène, les catholiques disaient d’un dogme appelé transsubstantiation, c’est-à-dire la transformation des matières du pain en le vrai corps de Jésus-Christ. Mais si c’était ça, cette cène est ironique, car Jésus est en train de prendre son propre corps, à moins que ce dogme s’applique seulement à la cérémonie après la mort de Jésus. En tout cas, la théologie chrétienne et protestante s’oppose à cette théorie. Jésus dit que nous le célébrons en guise du mémoire. Nous devons nous souvenir de sa mort à chaque institution de la cène, à voire à chaque repas de la maison, comme le fit par la fraction du pain les chrétiens primitifs.

Regardez les 23-24. Lisons-les. « Il prit ensuite une coupe, et après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Il leur dit : Celui est mon sang le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup. » Le verset 25 continue. « En vérité, je vous le dis, je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau, dans le royaume de Dieu. » Le vin représente le sang de Jésus. Il est le sang de l’alliance. L’alliance que Jésus fit avec nous est l’alliance de sang. Cette alliance est forte, car elle était scellée par le sang de Jésus. Lors du mariage, le marié et la mariée échanges leur alliance, pour un scellement du commandement de Dieu, « ce que Dieu a noué, l’homme ne pourra pas le séparer. » De même, cette alliance est une union de deux parties : Jésus et l’homme. Or, Jésus a donné son sang pour l’homme pour le pardon de ses péchés, car l’homme fut vendu par ceux-ci. Par conséquent, l’homme est appelé à lui rendre par sa vie.

Cette efficacité est grande. Le sang efface tout. Il efface la tâche. Il rend l’homme blanc, plus blanc que la neige. La Bible dit, « Sans effusion du sang, il n’y a pas de pardon. » Dès qu’un homme lève les yeux et regarde le sang de Jésus, tout son corps se lave de toute sa souillure. Il n’y a plus de tristesse du péché. Péché après péché, l’homme n’a pas d’espoir de se voir blanchir. Mais le sang de Jésus le rend possible. L’homme est complètement dégagé de la puissance du péché. L’homme qui vivait une vie corrompue et adultère se met à vivre une vie glorieuse cherchant la sainteté de Dieu. L’homme qui vivait une vie égoïste se met à vivre une vie toute à fait altruiste et pleinement sacrificielle pour Dieu et pour les autres. Le cas de saint Mattieu nous en dit long. Il n’était pas depuis le début si saint. Il était un collecteur d’import surnom d’un renégat national. Mais Jésus appela cet homme anciennement Lévi en disant, « Suis-moi. » Lévi se leva et le suivit. La grâce envahissant son cœur, il fit un grand festin, pour la première fois de sa vie et invita toutes sortes de pécheurs pour le partager. Il fit de grosses courses pour acheter des approvisionnements de viandes et légumes. Un de nos ados dit qu’il n’avait jamais vraiment confessé les péchés, car il en avait honte. Mais une nuit récente, il décida de confesser tous ses péchés et Dieu lui donna la force. La mort d’un frère le fit voir l’importance de comment vivre sur la terre, car à la fin des jours, chacun sera traité sans pitié les brebis étant séparé des boucs. Ainsi la pieuse crainte le frappa et quand il confessa tous ses péchés, Dieu le rendit blanc, non seulement cela, Dieu le rendit fort dans sa prière. Autrfois, il trainait ses pas, mais maintenant il se sent envoler dans l’air à force de ce qu’il crie, « Oh ! Le sang de Jésus m’a libéré ! »  

Chaque matin, quand j’entre dans le centre à 6h moins 10, je sens le royaonnement de soleil à cause du sourire d’une de nos sœurs. Autrefois, elle était une femme triste, mais le Seigneur Jésus a changé son cœur par le sang de Jésus. Alors son foyer commence à briller de joie et les visages de ses enfants aussi. « Dans mon âme un beau soleil brille, son raoyon doux et joyeux Répand un éclat qui scintille : C’est la sourire de Dieu. Oh quel beau soleil dans mon âme Il éclaire, illumine tout. A ses rayons mon cœur s’enflamme, Et je vais chantant partout. » (n° 347 de A toi la gloire)

L’alliance de sang est une nouvelle alliance selon l’autre évangile (Lc 22 :20). Elle fit contraste avec l’ancienne alliance que Dieu avait noué avec son peuple d’Israël. La Pâque qu’Israël entier fêtait était sur l’ancienne alliance. Mais Jésus est la nouvelle Pâque (1Co 5 :7). Car il est lui-même l’Agneau immolé pour le péché des hommes. Jésus enseigna à ses disciples la semaine dernière le nouveau commandement : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Jamais l’homme s’imaginer que Dieu viendrait se sacrifier pour les pécheurs misérables, car il est haut placé et trop saint. Mais ce qui a été fait. Le Seigneur des seigneurs s’abaissa pour laver les pieds sales des disciples. C’est une sorte de jamais vu. Jésus veut nous offrir quelque chose qu’on n’a jamais vu jusqu’à maintenant. Les jeunes aiment toujours la nouveauté. Mais Jésus est justement la nouveauté. Jésus veut nous offrir quelque chose que jamais jusqu’ici les hommes pensaient être possible. Jésus sacrifia sa vie entière en répandant son sang en se laissant déchirer son corps, et ce en vue de sauver un pécheur misérable sans valeur que nous sommes. 

Ici, par la Cène, nous apprenons deux choses : d’abord, Jésus a sacrifié sa vie entièrement pour les pécheurs. On peut dire, c’est la nature du sacrifice. La nature du sacrifice de Jésus est entière. Il n’a rien épargné pour les pécheurs. Il fut mangé et il fu bu par les hommes. Son corps sera déchiré et son sang sera coulé en entier ; rien ne sera resté. « Prenez. Ceci est mon corps. Ceci est mon sang répandu pour beaucoup. » Comme l’agneau pascal qui fut immolé et consommé entièrement, Jésus sera immolé entièrement pour nous. Gloire à Dieu qui a donné son Fils de la sorte pour que nous soyons sauvés de nos péchés. Or, comme c’est un sacrifice entier du Seigneur, ceux qui en mangent doivent aussi le recevoir dignement, c’est-à-dire avec une entière disposition du cœur. Alors Jésus vient avec puissance.

Ensuite, nous trouvons que Jésus institue la Cène pour le souvenir. Paul dit dans 1 Co 11 :24, « et après avoir rendu grâces, le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » Ensuite, il dit, « De même après avoir soupé il prit la coupe et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. » Jésus voulut instituer la Cène, afin que les disciples se souviennent du sacrifice de Jésus chaque fois. Jésus sut que l’homme est oublieux. Jésus voulut suppléer à leur faiblesse de la chair en les faisant célébrer régulièrement ce rite. D’autre part, Jésus institue ce rite pour le but éducatif. A vrai dire, Jésus n’avais pas trop besoin d’en parler à l’avance, car tôt ou tard, ils subirons la crucifixion. Mais Jésus voulut que les disciples comprennent bien le sens de sa croix. Alors au moment de l’événement, ils ne seront pas étonnés, mais ils comprendront que c’était pour eux et pour beaucoup dans le monde.

            Jésus dit qu’il ne boira plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où il en boira dans le royaume de Dieu. Il refusera de boire le vinaigre que le soldat romain lui donnera pour apaiser sa douleur. Mais au fond, c’était son dernier adieux pour les disciples. C’est aussi la promesse qu’il les inviterait au royaume de Dieu où il y aura la table établie sur laquelle le vin et le pain sera abondant et débordant. C’est le festin de noces de l’Agneau décrit dans l’Apocalypse. Alors tous nos larmes seront essuyées. Le deuil ne sera plus. Nous nous réjouirons éternellement de la présence de notre Seigneur Jésus. Là nous rencontrerons tous les élus que nous aurons bien voulu rencontré, tel Moïse et Elie et David. Cette parole nous en dit long que pour jouir de la félicité du ciel, il faut passer par la souffrance de la croix. Les gens aiment avoir le résultat sans peine. Mais sans peine, sans couronne. Comme la parole de ‘C’est un rempart que notre Dieu’ de Luther, il semble que notre ennemi mortel, rusé, fot et cruel, rugit et menace. Alors nous sommes invités à redoubler d’audace, dans cette année 2010 où nous espérions la double œuvre. Divisez en moitié vos temps au loisir tels jeu ou chat, mais doublez vos temps consacrés à vos devoirs et à la mission. Si nous persévérons ainsi dans la croix, Dieu nous couronnera avec le succès et versera sur nous ses bénédictions. Pierre Clio pourra être admis à STI en même temps d’inviter une âme à la conférence d’été, Amen !

Troisièmement, La résurrection de Jésus fut annoncée. Regardez le verset 26. Le fait que Jésus et la compagnie chantait n’apparaît pas souvent dans le nouveau testament. Mais cette fois, avant que le moment de la crucifixion arrive, Jésus ainsi que ses disciples chantèrent. >Il semble que l’auteur fit allusion aux chants des Hébreux Hallal dont ils chantaient à la fête des pains minces sans levain pour commémorer la délivrance. Autrefois, les hugnots chantaient les psaumes et en dehors des psaumes, ils se défendaient de chanter. Après avoir chanté les psaumes, Jésus et ses disciples se rendirent au mont des Oliviers. C’était l’endroit où Jésus et ses disciples se réunissaient souvent, surtout au moment de la prière instante. C’est là que Jésus fera sa fameuse prière de Gethsémané. Il est très significatif de voir marquer les chants de Jésus dans cette partie seulement. Jésus eut besoin de la consolation à ce moment critique. Les chants encouragent les gens affligés à avoir une nouvelle espérance. Le chant n’est pas la jouissance sentimental de la mélodie, mais sert de la consolation de la souffrance par la parole efficace. Or, la méditation de la passion de Jésus est propre à donner la consolation.

« Sur le mont du Calvaire, il était une croix
Où Jésus souffrit tant de douleur
Oui, c’est là qu’il mourut, sur cet infâme bois
Pour sauver le plus vil des pécheurs
Cette croix, cette croix me sera toujours chère,
Elle est gloire et victoire pour moi ;
Et par elle, et par elle, en la maison du Père,
La couronne est offerte à ma foi, Cette croix. 
M’appuyant avec foi, sur la croix de Jésus,
Son opprobre je veux le porter
Jusqu’au jour bienheureux où, parmi les élus,
Dans le ciel je pourrai l’exalter.
(refrain)
.
.
»


            Jésus cita l’ancienne parole, « Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. » C’est vrai que selon cette prophétie, tous les disciples furent dispersés. Même le premier disciple qui était Pierre s’enfuya lors de la crucifixion. Mais Jésus n’en fut pas attristé. Il se souvint de la parole de Dieu et s’en contenta. Mais au fond, Jésus avait une espérance, celle du royaume de Dieu. D’où sa joie inaltérable par quoi que ce soit de triste sur la terre. Lisons le verset 28. « Mais après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. » Jésus fut angoissé à cause de la mort cruelle de la croix. Mais il ne douta pas que Dieu réussisciterait d’entre les morts. Puis il implanta l’espoir de Dieu dans le cœur des disciples. Ainsi, Jésus invite tous les hommes à avoir cette espérance vivante de la résurrection. Mais les hommes ne sont pas aptes à avoir la foi de résurrection, car la vie semble être éphémère et triste. Pierre ne comprenait pas la parole de Jésus et s’y opposa violemment, en disant, « Quand tous trouveraient une occasion de chute, moi pas. » Mais Ses efforts d’être fidèle à Jésus échouera inexorablement, car il reniera trois fois devant une servante. Sa décision fanfaronne sans avoir la foi de résurrection est sa limite. Mais Jésus l’aimait. Il croyait qu’il graindirait pour avoir un jour la foi de résurrection. Quand il délaisse sa fidélité humaine, il se revêtira de la foi de résurrection de Jésus. Il rencontrera en Galilée, après la résurrection et restaurera sa relation d’amour avec lui quand il monta au rivage après la natation de 10 stade par minute. Ainsi l’institution de la Cène était prélude de la glorieuse résurrection. Quand nous mangeons et buvons devant le Seigneur, nous devons savoir que c’est la prélude de la glorieuse résurrection.

            Nous avons appris le but du Seigneur quand il insituait la Cène. Jésus voulut révéler la nature de son sacrifice. Jésus voulut aussi consoler les hommes par cette cérémonie. Mais la raison principale était ailleurs. C’est si vous vous en souvenez à la fin de ce message : l’union parfait de son assemblée. Que Dieu vous bénisse par la Cène du Seingneur. 

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