Wednesday, April 10, 2013

Aujourd’hui, nous apprenons


METTEZ EN PRATIQUE CES PAROLES
Matthieu 7 :1-29
Verset Clé 7 :24

Aujourd’hui, nous apprenons la dernière leçon du sermon sur la montagne. Grâce à Matthieu, nous recevons ce message si merveilleux du Seigneur. Par cette transcription, Matthieu devint un des plus grands enseignants de la Bible. Toujours celui qui est touché par le message divin ou autrement dit qui se laisse toucher par ce message en vient à exercer une grande influence sur le monde. En écrivant ce sermon, Matthieu peut être considéré comme la meilleure personne qui applique sa propre parole de 5 :13, 14, « C’est vous qui êtes le sel de la terre, ... c’est vous qui êtes la lumière du monde. » Donc, ce matin, ce que je souhaite, c’est que nous tous devant Dieu nous laissions toucher par la leçon divine que Matthieu nous transcrit, le Saint-Esprit nous aidant.  
Matthieu commence cette dernière leçon par ces mots : « ne jugez pas. » Quoi ! nous jugeons toujours ! Mais tout de suite les mots vraisemblablement contradictoires s’ensuivent : ne donnez pas ce qui est saint aux chiens. Comment réaliser cet acte sans juger les autres. Alors Matthieu conclut la première partie de son exposé avec ces mots, « demandez et l’on vous donnera. » Quoi que ces mots concernent toute l’activité de prière, la prière est toujours quelque chose qui joue de l’intermédiaire entre deux extrémités. Quand on est entre deux réalités opposées, on est confus. Mais si on prie, Dieu donne la vérité intermédiaire et réconciliatrice. Jacques dit, « si quelqu’un entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu. » Comme nous avons déjà appris, Matthieu était l’un de ceux qui mettaient le plus grand accent sur la prière. Précédemment, souvenons-nous en, il insère la prière du Seigneur « notre Père » au cœur du sermon sur la montagne. Dans cette dernière leçon, il n’oublie toujours pas de mentionner la prière, et ce cette fois avec beaucoup de précision.
La deuxième partie de son exposé commence par une déclaration solennelle de ce qu’on appelle la règle d’or. Puis il développe la partie en soulignant l’importance de la mise en œuvre pratique de la parole de Dieu dans la vie humaine. Il énumère quatre paraboles pour ce but : chemin large et chemin étroit, bon arbre portant du fruit, la frappe des hypocrites à la porte du ciel et la maison bâtie sur le roc. Ces quatre images hyperboliques nous en disent long comment ce règle d’or détermine la qualité de la vie humaine et son sort à venir. Que Dieu vous bénisse abondamment ce jour de sabbat avec cette leçon de Matthieu.    
I.                    Ne jugez pas mais priez  
Jésus dit de ne pas juger. Le méfait du jugement est qu’il fait oublier le fait qu’on est le pécheur qui a besoin de pardon. En plus, son acte équivaut à s’égaler avec Dieu, car c’est Dieu seul qui puisse juger les hommes. Pour expliquer l’aberration de cet acte, Jésus donna une parabole de paille et poutre. Celui qui a la poutre dans l’œil oublie cette réalité et s’attaque à trouver la paille dans l’œil des autres. « Voyons, voyons. » C’est drôle que quelqu’un qui a la grande poutre dans l’œil se prend à chercher une minime paille dans l’œil des autres. Or, ceci n’est pas dit parce qu’il y a la différente taille de péché dans l’œil de chacun, mais parce que chacun a un péché et ce péché a un poids énorme pour soi s’il n’est pas reconnu proprement, alors que le péché chez un autre ne porte pas un grand intérêt pour celui qui juge. J’ai entendu d’un homme qui s’indigne de l’injustice commis par tous les autres de son église, quoi qu’en réalité, cela n’ait pas de très grand intérêt pour lui. Son attitude était plutôt celle d’un justicier.
D’où notre grande prudence, quand nous portons un jugement. Nous devons faire des efforts d’abord pour trouver le péché en nous-même et nous en repentir, et ce minutieusement comme ce hypermétrope qui lit le journal à la loupe. Je trouve que le témoignage usité en CCU est pour ce but un très bon outil. Cette semaine, un jour où je n’ai pas pu trop préparer le message du matin, je doutais du pouvoir de nourrir l’ouaille. Mais, étonnamment, comme un record de Guinness, ce jour, 4 personnes accouraient à la chaire comme s’ils se disputaient pour présenter leurs témoignages. Le témoignage donne parfois une impression répétitive des péchés passés. C’est vrai. Mais il a un rôle important de trouver nous-mêmes devant Dieu, chaque jour, et en cela il nous bénéficie grandement.   
Jésus donne une autre parabole pour indiquer l’inutilité et même le désastre de l’action de donner une leçon aux gens indignes. Il s’agit de donner ce qui est saint aux insensés. Ici, ce qui est saint se réfère à la fois aux vérités de la parole de Dieu et aux expériences produites dans l’âme par l’Evangile.  Ce qui est saint est comparé par Jésus aux perles. Il ne doit pas être jeté à n’importe qui surtout aux hommes corrompus, de peur qu’il le profanent, ou que il excite plutôt en eux la haine et les persécutions violentes.
Cette parabole nous en dit long qu’il y a plusieurs façons de recevoir l’enseignement de Dieu. Comme Bonhoeffer a dit, dans la communauté chrétienne, il y a toujours les serviteurs qui dispensent la parole, et que la communauté ne tire son existence que par leur intermédiaire. Là où est la bonne manière de recevoir et vivre la vérité, la communauté se fortifie et la foi de chaque membre se renforce. De même que les tiges de l’arbre planté au bord du courant d’eau reçoivent la sève nourrissante de la racine pour leur croissance, de même ceux qui apprécient l’enseignement et le reçoivent de manière digne se voient sans cesse engraisser dans son âme.  
Bien recevoir la parole de Dieu ne nous demande pas un long cursus de la spécialisation. Jésus dit, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. » Si nous avons l’humilité de cœur, nous pouvons recevoir la parole proprement et dignement. Par rapport à la parole précédente, en général, celui qui juge quelqu’un, reçoit l’enseignement de façon tordue. Donc les deux paraboles se sont étroitement liées. Si nous dégageons le préjugé en nous repentant de nos propres péchés, nos cœurs humiliés peuvent être nourris pleinement de la vérité.  
Maintenant, Matthieu énumère trois actions ayant trait à la prière sous forme injonctive : Demandez, Cherchez et Frappez. Ici, nous voyons qu’il y a un certain degré progressif en ce qui concerne l’intensité de la supplication. Cette progression de degré est d’autant plus nécessaire, que si la réponse de Dieu s’attarde à venir. Parfois dans ce dernier cas, la patience le pompant, l’homme abandonne la prière. Mais Jésus dit de prier incessamment et de plus en plus ardemment. Alors vient le temps où Dieu incline ses oreilles pour exaucer nos prières.
Donc, il faut savoir qu’on ne peut ni doit pas brûler l’étape. Il faut beaucoup demander avant de chercher, puis il faut beaucoup chercher avant de frapper. J’ai vu une personne qui frappe précipitamment sans être suffisamment préparé dans son cœur. Alors la porte se fermait à grand fracas. Nous avons besoin de communier assez avec Dieu avant d’entamer nos requêtes. Per exemple, nous devons demander à Dieu si ce que je lui demande est vraiment ce qu’il désire que je lui demande. Puis, si Dieu dit « Okay », nous devons nous foncer dans la requête, partout frappant la porte.
Un serviteur a proposé aux membres de son église d’envoyer un missionnaire à l’étranger, alors qu’à l’époque le régime de son pays n’a pas permis à ses ressortissants de sortir de ses frontières. Nous sommes en 70s du siècle dernier. En voyant les membres se courber chaque matin sans changement malgré le temps passait, ce serviteur fut excédé, en se disant « pourquoi n’arrêtent-ils pas de prier pour un tel sujet idiot ? » Puis, il ne put s’empêcher d’avoir cet envie de leur frapper du pied les fesses élevées en air. Mais les membres continuaient de prier. Alors un missionnaire partit vers une île lointaine du pays, ensuite un nombre de missionnaires vers des pays d’Asie, puis vers des pays d’Occident, etc, jusqu’à ce que plus de 1000 missionnaire partent partout. Un jour, il entendit que des infirmières allaient en Allemagne. Alors il alla à l’aéroport et les invita à l’étude de la Bible sur place et après avoir étudié une semaine la Bible, il écrivit un certificat de missionnaire et les envoya comme missionnaires.
Pour l’action de frapper, une certaine importunité est demandée. Quand un ami vint de nuit, c’était trop tard, mais l’hôte s’en alla vers un de ses amis qui est allé déjà au lit avec toute sa famille et qui se refusa de se lever, mais il insista sur le fait qu’il ouvre la porte et lui donne quelque pain pour son visiteur. De peur d’être importuné, l’ami se leva et lui donna ce que son ami désirait. Frapper la porte fermée n’est pas si facile. Surtout frapper la port sur laquelle est marqué « défense de me déranger » est difficile. Il faut d’abord surmonter notre propre cœur fermé par l’incrédulité et le doute. Mais si nous persévérons à frapper, la porte sera un jour ouverte. La porte des cœurs des étudiants français semble être fermement fermée. Mais si nous frappons avec amour et paix et patience, un jour elle s’ouvrira. Dieu veux que nous frappions pour la mission mondiale. Le Seigneur veut qu’à ce début du 21e siècle nous frappions les portes des pays francophones. Nous prions pour cela que par la prière de nos bergers au Cameroun nous portions l’Evangile dans des pays francophones.
La raison pour laquelle nous pouvons assurer de sa réponse, est que Dieu nous aime. Les parents naturels peuvent pour motif affectif nous donner de meilleures choses, tel qu’ils souhaitent marier leur enfant pour l’avenir heureux, alors à plus forte raison, Dieu notre Père éternelle ne nous donnera-t-il pas le meilleur. Romain 8 :34 dit que lui qui n’a pas épargné son Fils, ne nous donnera-t-il pas le  meilleur pour nous. Donc, quand nous prions, nous ne devons pas douter de son amour, mais persévérer jusqu’à ce qu’il nous réponde. Même en cas de non réponse, nous devons croire que c’est à cause de son amour, il ne nous répond pas. Si nous gardons la confiance jusqu’au bout de la sorte, Dieu remplit nos cœurs par son amour, à tel point que ceci ou cela ne nous importe point, mais son amour est meilleur cadeau et nous nous assurons que nous sommes exaucés. L’amour de notre Père céleste est vraiment le sublime mystère.   
II.                  4 paraboles dérivées de la règle d’or
Après, nous apprenons ce qu’on appelle règle d’or du christianisme ou règle d’or tout court. Dans l’expression français il y a « se mettre à la place de quelqu’un » Les coréens disent, « pense en échangeant le point de vue. » Jésus dit dans le verset 12, « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » Cette règle d’or est la base de toute l’histoire humaine. C’est donc le matière primordiale à maîtriser si on est l’homme, pour qu’il soit d’abord homme et donne une bonne influence.
D’abord, il faut faire. Il ne faut pas rester assis, mais se lever et faire une action. Surtout l’action dont Jésus parle ici est celle de donner. Les gens veulent recevoir, mais il faut qu’ils apprennent à donner. Par rapport à la parabole du chemin large et chemin étroit, cette vérité s’applique de la façon suivante. C’est-à-dire, dans le monde, il y a beaucoup de gens qui veulent recevoir. Ce sont les paralytiques spirituels. Puis dans le monde il y a beaucoup de gens qui adopte la philosophie négative. Beaucoup de philosophes expriment la vérité qui ressemble à cette règle d’or mais de façon négative. Par exemple, Epictète qui devint célèbre par son opposition à l’esclavage dit, « il ne faut pas donner la souffrance que soi-même ne veut pas. » Les stoïciens disent « il ne faut pas faire aux autres ce que soi-même ne veut pas. » De nos jours à cause de l’individualisme, on dit, « je ne veux point être dérangé, donc, je ne dérangerai aucunement les autres. » Ce n’est pas le Saint-Esprit mais Satan qui le dicte dans l’esprit des gens. Ce n’est point bon. Ce que Jésus dit est tout à fait positif. Regardez, « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux. »
Deuxième point important ici est que Jésus dit cela non de façon compensatrice, mais de façon prévisionnelle. Jésus prévint une fois en disant « n’invite pas les gens qui peuvent vous inviter à leur tour, mais invite les gens qui ne pourront pas vous inviter, les pauvres, les estropiés etc. Alors votre récompense sera grande dans le ciel. » Un peu ça. Nous ne devons pas agir toujours sous couvert de récompense ou de remerciement de ce que nous avons reçu. C’est ce que tous les hommes peuvent le faire. Précédemment Jésus dit, « si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant ? » C’est vrai, c’est ce que tous feront sans difficulté. Nous les chrétiens doivent être différents. Nous devons savoir prévoir ce que les autres souhaiteront avoir, avant qu’ils le manifestent, puis prendre l’initiative avant qu’ils nous le demandent. C’est donc une spontanéité sortant du cœur pour donner nous est exigée. Il y a très rare gens qui pratique cela, donc c’est un chemin étroit. Jésus dit son chemin sur la terre, « Car le Fils de l’homme est venu au monde, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » « Si un grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s’il tombe, il porte beaucoup de fruit. » L’action de se donner toujours fructifie sa vie. Il est bien différent des Pharisiens hypocrites. Ceux-ci se livraient à leurs penchants en suivant leurs rites et leurs cérémonies. Mais Jésus donnait sa vie comme rançon pour les pécheurs. Sa vie est vraiment abondante et pleinement fructifiée, à point qu’une multitude de gens retournent à Dieu par lui. Seule la vie qui donne nous garantit l’entrée dans le ciel. Bien sûr que Jésus faisait d’innombrables miracles, mais ce n’est pas cela qui le fit entrer dans le ciel et s’assiéger sur le trône, c’est parce qu’il s’est donné lui-même comme l’agneau pascale, grâce à cela, il est assis sur le trône. L’acte de donner est un corollaire de la mise en pratique de la parole de Dieu dans la vie. La Bible dit, qu’il n’y a pas plus grande amour que de donner sa vie pour ses amis. Donc, quand on donne la vie pour les autres, c’est la loi et les prophètes, c’est-à-dire toute la Bible. En donnant la vie, nous pouvons bâtir une maison solide. Nous avons vécu trop longtemps pour vivre égoïstement et de façon donnant donnant. Mais Jésus dit, « il est plus heureux de donner que de recevoir. » S nous donnons sacrificiellement, la vie est belle, non parce qu’elle est jolie, mais elle plait à Dieu. Nous en venons à porter du fruit et construire une maison solide.
Donc, n’attendez pas, mes frères et sœurs, jusqu’à ce que les autres viennent vers vous pour vous demander. Comme la prévision de la météo, vous prévoyez ce que les autres souhaiteront avoir et selon cette estimation, vous leur apportez vos soutiens et vos temps et vos matériels. La prévision peut être erronée, comme celle de la météo le peut, mais c’est pas grave. Dieu vois vos cœurs, et vous ouvre le chemin pour réjouir les autres et enfin pour que tous se réjouissiez ensemble. Es 58 :10 dit, « Si tu offres à l’affamé ce que tu désires toi-même, Si tu rassasies l’appétit de l’indigent, ta lumière se lèvera sur les ténèbres et ton obscurité sera comme le midi. » Selon la théorie sociétale, quand il y a quelqu’un qui donne, il se produit un écart entre celui qui donne et celui qui reçoit. Puis cet écart se creusant continuellement, il se produit une sorte déséquilibre qui se développe entre deux parties. D’où la nécessité flagrante de cette règle d’or comme un acte de combler cette écart. C’est un peu comme la révolution soviétique entre une classe qui voulut recevoir et l’autre classe qui prétend la soigner. Si nous pratiquons le vrai jeûne, en nous intéressant vraiment des besoins des autres, nous pouvons combler cet écart, et nous contribuons à la paix de la terre. Non seulement cela, comme Esaïe le dit, « la lumière poindra comme l’aurore et la guérison germera promptement. » Maintenant examinons les paraboles une par une un peu plus en détail.
Désormais, Jésus nous donne 4 paraboles ou hyperboles pour nous expliquer quelle doit être notre attitude envers la parole de Dieu. Les premiers et derniers sont les préceptes généraux pour l’homme, et deuxième et troisième concernent plutôt les croyants déjà en carrière. En résumé, nous devons non seulement écouter la parole, mais la mettre en  pratique. C’est-à-dire y obéir. Alors plusieurs conséquences bienfaiteurs nous sont explicitées. Les premières et dernières ont pour résultat l’entrée dans le royaume des cieux. Et les deuxième et quatrième l’abondance de la vie présente, sous forme des fruits et la construction solide.
D’abord, regardons la porte étroite. Dans le célèbre tableau de Charlotte Riehlen pieuse protestante de Stuttgart du milieu de 19e siècle sur le chemin large et le chemin étroit, dans le premier plan au milieu il y a un poteau sur lequel se trouvent deux panneaux de flèches dont l’une se dirige vers la gauche avec cet insigne : mort et perdition et l’autre vers la droite avec un autre insigne : vie et salut, chacun indiquant la destination, l’une royaume de Satan et l’autre royaume de Dieu. Sur la porte large se trouve un grand panneau sur lequel s’inscrit, « Soyez le bienvenu ». Sous ce portique se trouve comme un mot de bienvenu Jacques 4 :4. Celui-ci se dit, « Adultère ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Commettre un crime ne fait pas ennemi de Dieu. Ici, ce qui fait l’ennemi de Dieu, c’est tout simplement aimer le monde et ce qui lui appartient. Ainsi se trouvent les deux grands bâtiments dans le premier plan à l’extrême gauche la maison de jeu devant laquelle les gens font le jeu sur la table, et l’extrême gauche une église. Or, sur l’étroit chemin on trouve une mère et un enfant main à main avec cette parole à côté, « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue, que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis, moi, le premier. » Puis entre ces deux chemins, la longue haie en méandre est dessinée de façon infranchissable sauf un seul endroit où la haie est percée. Ces deux paroles y sont marquées: Matthieu 22 :9, « Allez donc aux carrefours, et invitez aux noces tous ceux qui vous trouverez et Luc 19 :10, « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Donc, par Jésus et par ses prédicateurs, l’âme perdue peut franchir la haie, sinon tous partent vers le sort final qui est l’enfer dessiné en haut à gauche du tableau en ardent feu où les anges déchus montent et descendent ayant l’ombre de la balance derrière. C’est le sort des habitants de  Sodome et Gomorrhe d’autrefois. Par contre, si on voit le haut à droite, quelle splendeur frappante et contrastée entre dans nos yeux. L’agneau d’or se tient au milieu de la nouvelle Jérusalem sans laquelle toutes les maisons sont construites en or et autour de laquelle 12 anges font sonner le cor en s’envolant. C’est en raison de ce frappant contraste, que Jésus dit, « Entrez par la porte étroite… »
La deuxième parabole traite de la vie abondante de fruits. La vie qui obéit à la parole de Dieu porte des fruits abondants. Jésus dit « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez et portiez du fruit. » Au commencement Dieu dit en bénissant l’homme, « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons, » avant de lui accorder toute la fourniture de la nourriture. Donc, ontologiquement, l’homme est appelé à porter du fruit par sa vie. Devant les disciples inquiets, Jésus dit, « cherchez premièrement son royaume et sa justice, tout cela vous sera donné par-dessus. » Le devoir de l’homme est se fructifier de sa vie en même temps que son rôle est d’aider ses pareils à porter du fruit. Mais Jésus dit « gardez-vous des faux prophètes. » Quand je suis allé dans une exposition des joailleries, petite morceau de rubis coute très cher. J’en ai acheté le plus petit et apporta aux plusieurs marchands qui le traitaient pour leur demander le prix. Mais le prix que chacun me donnait avait un grand écart entre eux. Pourquoi ce phénomène ? Parce qu’il est très difficile de discerner le vrai du faux. Seuls spécialistes en sont capables. Comment étaient les leaders religieux ? Quelle est la réalité des chrétiens nominaux de nos jours ? C’est un constat triste de voir les gens se compromettent avec la valeur mondaine et n’influent plus sur le monde. Ils sont tout à fait hors de question de devenir le sel et la lumière dans ce monde. Jésus dit, « gardez-vous des faux prophètes. » En apparence douce, leur intérieur est rempli de rapines et de méchanceté. Ils déchirent les gens innocents en les conduisant à leur insu à la perdition. Ils les laissent perdre leur âme.
Il y a l’enseignement de doctrine qui pénétrant la chrétienté d’aujourd’hui affaiblit les gens. Selon cette pensée, devenue doctrine officielle chez les catholiques, certaines vérités sont accessibles à la foi et d’autres à la raison, qui n’aurait pas été déformée par la chute. Ainsi certaines vérités seraient-elles neutres, si bien que le non-croyant aurait la possibilité de les comprendre tout aussi bien que le croyant. Ce raisonnement est dévié de l’enseignement de Jésus qui disait, « celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. » Il n’y a pas de milieu ou de neutre dans le domaine de la foi. Ce genre de raisonnement rend infructueuse et défectueuse la vie chrétienne et cela a infiltré insidieusement dans tout le système de la modernité. La réforme de la vie selon la parole de Dieu seul nous fera surpasser ce dilemme présent.
Au début nous sommes rarement le bon arbre. Mais par Jésus-Christ, nous sommes changé. Dieu nous soigne continuellement pour que nous soyons changés. Jésus dit, « c’est à leur fruits que vous les reconnaîtrez. » Avec apparence douce, on peut tromper les vues des gens. Mais Jésus constate qu’on ne pourra pas tromper, car la vérité se révélera naturellement par le port du fruit. Un serviteur frêle dit, « je ne suis pas si fort comme les autres grands serviteurs. » Mais quand il se situe au milieu de l’impasse de la vie, il se débattait, en jeûnant, en passant la nuit blanche et en ne manquant aucune prière matinale qu’il pleuve ou neige. Alors ce serviteur, partant de 25 personnes de son église qu’il fondait et qui ne cessaient se multiplier pour former plus de cent mille membres dans son pays. Le problème fondamental des faux prophètes est qu’ils ne croient pas vraiment en la toute-puissance de Dieu. Cela conduit les brebis innocentes à la perte de leur âme. Si nous nous débattons pour nous débarrasser coûte que coûte de toute l’hypocrisie et être pur et sincère devant Dieu et nous lançons dans le défi de la foi, Dieu suscite en nous une énergie indomptable de la foi, jusqu’à ce que nous puissions nous faire de grande figure dans l’œuvre de Dieu. En même temps que portant du fruit, notre intérieur se mûrit sans cesse. Un grand arbre naît ainsi, mystérieusement.  
C’est maintenant devant la porte du royaume de Dieu. C’est une fois par vie, nous devons subir ce moment solennellement. Il y en a ceux qui l’ont préparé. Il y en a ceux qui s’y sont mal préparé. Le résultat est diagonalement opposé. Le pleur dans la géhenne s’opposera à l’hilarité indicible du ciel. Mais il y en a beaucoup qui se trompent en pensant qu’ils s’y sont bien préparés, mais en réalité tout est contraire. Mais au dernier jour, tout sera révélé comme dit Jésus, comme une ville situé sur la montagne qui ne pourra pas être cachée. Nous devons avoir la crainte et le tremblement quand nous vivons dans ce monde car ce moment s’approche au pas certain. Nous devons nous y préparer. Comment ? Jésus dit, « ce n’est pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui y entrent, mais ceux qui font la volonté de mon Père. » Selon Jésus, ces charlatans peuvent exercer de grandes puissances de guérison, de miracles, d’enseignements. Mais en réalité, ils sont anodins, car ils ne faisaient pas la volonté de leur Père au ciel. Les mots « volonté du Père » semblent être grandioses. Les versets que nous avons retenus au début d’année, « élargis l’espace de ta tente » « je te ferai pêcheur d’homme » « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à l’extrémité de la terre » sont tous les volontés évidentes de Dieu. Mais ce n’est pas tout. Un jour, Jésus passant la route, prit un enfant été le mit sur son genoux, dit, si vous n’êtes pas comme cet enfant, vous ne pouvez entrer dans le royaume de Dieu. Il dit autrefois, si vous faites de petite tâche, on vous confiera de grande tâche dans le ciel. Jésus dit, « Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais servir et sa vie en rançon pour beaucoup. » Faire la volonté de Dieu est de donner un verre d’eau à ses pareils. Nous négligeons souvent cette vérité, en cherchant quelque chose de grandiose. Une de nos sœurs, en venant au matin, ne cessait de prier pour et servir les autres, malgré ses préoccupations lourdes des études. Puis en pensant à sa mère souffrante de la maladie, elle verse des larmes. Mais elle a compris que la volonté de Dieu est de quitter la maison de sa mère. Quelle peine de la voir encore souffrir. Mais elle décida d’obéir à Dieu plutôt qu’à sa pensée. Elle se mit à prier que Dieu l’aide à faire sa volonté. C’est le chemin de la croix que certainement avait suivi Jésus, et il est encore certain que ce chemin étroit est le chemin qui mène à la vie et à la gloire.    
La dernière parabole est cette fameuse parabole de la maison bâtie sur le roc.  L’obéissance absolue à la parole de Dieu est une fondation solide pour la maison de la vie. Donc, nous devons sérieusement examiner notre vie, pour savoir qu’elle est obéissante, absolument obéissante. Un peu de compromission gâche tout le bâtiment. Néhémie bâtit la ville de Jérusalem avec une entière obéissance à Dieu. Satan l’empêchait plusieurs façon, en l’incitant à se compromettre. Une fois l’ennemi séduit Néhémie pour fuir au temple en raison du complot présumé. Mais Néhémie dit, « Un homme comme moi prendre la fuite ! Et quel homme tel que moi pourrait entrer dans le temple » Néhémie n’eut pas de peur et se défendait d’aucune compromission avec le péché. Par conséquent, la muraille fut achevée en 52 jours. Souvent la compromission semble être indispensable pour que l’affaire avance. Mais ce n’est pas le cas. Une maison établie avec compromission ne dure pas si longtemps. La tempête se rue et la maison se démolit. Pour tout bâtiment, le commencement est primordial. Il faut bâtir dans l’absolue obéissance, car la vie n’est pas pour un ou deux jours, mais c’est un travail de longue haleine. Nous devons bâtir notre maison sur le roc, en obéissance absolument à la parole divine. Alors aucune tentation ne pourra venir ébranler notre vie.
Cette parabole est la dernière parole du sermon sur la montagne. Elle sert donc d’une sorte de conclusion du sermon. Jésus dit « celui qui met en pratique ces paroles. » Ici ces paroles se réfèrent à tout enseignement du sermon. Nous avons appris les béatitudes, nous avons appris le rôle du chrétien dans le monde, nous avons appris devoir être parfait avec la justice supérieure aux Pharisiens, au niveau de la colère, de la relation sexuelle, le jurement, l’amour des ennemis, l’observation des activités religieuses, la recherche des trésors du ciel, la garde des yeux propres et purs, dans le jugement des autres, le règle de d’or, etc. Surtout chercher premièrement son royaume et sa justice. C’est le mot d’ordre de Matthieu. Sans manquer une de toutes ces choses, si nous les mettons en pratique, nous serons bien bâtis. Et notre maison sera inébranlable, en sorte que quelle que soit la tempête, nous puissions remplir ce premier but de l’être humain dans le catéchisme de Westminster : glorifier Dieu et se réjouir éternellement en Dieu.  

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