Wednesday, April 17, 2013

Matthieu était l’auteur qui a été...


SAVOIR SE GUERIR ET SE FAIRE DISCIPLE
Matthieu 8-9

Existence d’une volonté propre
Déplacement du patient
Intercession d’un autre
Type
Un lépreux




Le serviteur du centenier




La belle-mère de Pierre




Plusieurs démoniaques




Deux démoniaques




Un paralytique




Fille de Jaïrus




La femme atteinte de perte de sang




Deux aveugles




Un démoniaque muet





Matthieu était l’auteur qui a été le plus touché par le sermon sur la montagne de Jésus, d’où son attribution de trois chapitres au sermon. Maintenant, nous nous apercevons que Matthieu était aussi l’auteur qui a été le plus touché par l’œuvre de miracle de Jésus surtout celle concernant la guérison des malades. Vraiment, si nous lisons cette partie, Jésus a tant multiplié ses guérisons, que nous ne pouvons nous empêcher d’avoir l’impression que toutes les maladies du monde perdront leurs pieds pour se tenir une fois que Jésus y entre. La Bible dit que tous les malades étaient guéris. Notre cher enfant Jean-Jacques qui actuellement subit le traitement de chimio et notre cher frère Liivar qui boite maintenant à cause du mal de cheville en raison de la déformation du canal tarsien retrouveront la parfaite santé dans les prochains mois, car Jésus est venu pour guérir leur maladies et ils sont de plus ses fidèles serviteurs. Je ne trouve pas de raison qu’ils ne soient pas guéris. Donc, prions seulement. Amen.
Quand nous classons les guérisons selon trois critères du tableau, nous avons 5 types de guérison. Or, une remarque est saillante : Parmi les 10 guérisons, sauf le cas de deux démoniaques, il y a toujours la volonté et la foi comme une condition de guérison. Autrement dit, soit en le patient lui-même soit en le médiateur, il est exigé qu’on trouve une sorte de foi avant que le patient bénéficie de la guérison. Alors pourquoi un cas, celui de deux démoniaques, est-il exceptionnel ? En effet, pour cette guérison, les démoniaques voulaient que Jésus s’éloigne d’eux, et il n’y avait personne qui s’intéressait à leur guérison. Mais Dieu voulut montrer que tout à fait indépendamment des volontés humaines il peut agir de son propre chef. Ainsi Dieu manifeste sa puissance. Mais comme nous voyons dans la probabilité, 1/10, ce cas est très rare. A part l’époque de Jésus, on peut même dire que ce genre de guérison n’arrive plus dans l’histoire humaine.
Alors il est très important, si je le répète, que pour qu’il y ait une guérison quelque part la volonté et la foi de l’homme doit exister, soit le patient lui-même soit un intercesseur pour lui. Or, nous constatons au fur et à mesure de ces guérisons que compte tenu de ce fait, Jésus voulut apporter la foi dans le cœur des gens. En quelque sorte, il promeut la foi en l’homme, pour que celui-ci puisse extraire la guérison de lui. Par exemple, même si la description de Matthieu est plus rapide et succincte, si nous consultons d’autres évangiles, quand Jésus marche sur le chemin de la maison de Jaïrus, tout à coup il se sentit qu’une force sortit de lui. Une sorte de l’énergie s’évapora de lui. Donc, il fit halte à la foule qui le suivit et les disciples protestèrent son questionnement de savoir qui c’était. Mais Jésus insista sur le fait que quelqu’un l’avait touché. Alors la femme malade de perte de sang depuis douze ans s’avança pour dire la vérité. La femme, en touchant la frange du vêtement de Jésus avait été déjà guéri. Mais, Jésus voulut que sa guérison soit affermie, accompagnant de sa guérison intérieure, et ainsi sa guérison du corps soit entière et parfaite. Jésus promut, en quelque sorte, la foi de la femme, celle par laquelle elle confesserait sa maladie honteuse du passé. Ainsi, elle se jeta aux pieds de Jésus et lui dit toute la vérité, c’est-à-dire toute sa vie souffrante. C’est très intéressant de voir ici la base théologique de l’écriture du témoignage de vie que notre église d’CCU pratique et qui est ordonné par Jésus lui-même afin d’assurer à la femme le pardon et le salut. A  la demande de son berger, un jeune homme se mit à écrire un très long témoignage de vie. C’était un peu son autobiographie selon Dieu. En effet, au début, il voulut quitter l’église. Mais à la fin de son écriture, il trouva que sa vie sans l’église est trop fatigante. Donc, il se résigna et décida bon gré mal gré à y rester. Bizarrement, son attachement charnel commença à se détacher de lui. C’était le départ de son œuvre de sa guérison intérieure. Jésus dit : « tout bon arbre porte de bon fruit. » Sa repentance commence, me semble-t-il, à se révéler petit à petit par son fruit visible. En retournant notre histoire, Jésus en écoutant son antécédent, déclara la guérison à la femme, en disant, « Prend courage, ma fille, ta foi t’a sauvé. »
Il en était de même pour Jaïrus. Jésus attardait ses pas à cause de cette femme, pour arriver à temps pour guérir sa fille. Jaïrus put s’impatienter et se rendre rancunier à l’égard de cette femme éhontée qui interceptait le trajet. De plus, si on voit un autre évangile, ses proches vinrent lui dire de ne pas importuner le Maître, car la fille fut morte. Mais Jésus dit, « retirez-vous, car la jeune fille n’est pas mort, mais elle dort. » Jaïrus ne perdait pas la foi pendant cet acheminement vers sa maison à des tenants et aboutissants en tumulte, grâce à cette parole de Jésus à qui il écoutait, et finalement il put expérimenter la guérison parfaite de sa fille. Cette promotion de la foi n’était pas nécessaire, en cas d’un lépreux qui s’écrit, « si tu veux, tu peux me rendre pur » ou celui du centurion qui dit, « dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » car leur foi était déjà suffisante. Mais dès que Jésus constate quelque manquement de la foi, il s’efforça de suppléer ce manque. Ainsi, dans la guérison de deux aveugles, Jésus leur dit ces mots, « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » auxquels ils répondirent, « Oui, Seigneur ». Jésus dit, « il vous soit fait selon votre foi. » Il était même une fois que Jésus fut complètement bafoué par un patient guéri. Mais Jésus osa même de défier son incrédulité pour qu’il aboutisse à la guérison. Il s’agit d’un infirme de Bethesda dans l’évangile selon Jean chapitre 5. Pendant 38 ans, il essayait de faire une plongée dans la piscine, mais toujours il arriva en second rang, donc, il dut avaler la bile de défaite pendant 38 ans en voyant les vainqueurs sortir en souriant jusqu’à leurs oreilles. Jésus constata qu’il avait perdu la foi, donc, le défia en disant, « veux-tu retrouver la santé ? » Mais cet homme se plaignait de la malchance due aux hommes plus malins que lui qui se jetait dans l’eau le premier. Jésus, néanmoins eut pitié de lui dont l’âme s’écrie à la guérison, donc il le guérit, quoi que par sa préscience il sût qu’il irait chez les Juifs pour le dénoncer. Ainsi, la foi est un élément primordial pour la guérison de la maladie. Quand nous sentons que la foi en nous s’estompe, nous n’avons pas à nous décourager, mais n’avons qu’à venir à Jésus pour lui demander la miséricorde par laquelle il augmente notre foi. Jésus vient sans faute et augmente notre foi, avant que nous expérimentions sa puissance de guérison.
Changeons un peu notre sujet. Dans l’économie de Dieu, la position que prend la guérison est énorme. L’économie qui est en grec oikonomia est composé de deux mots : oikos signifiant « maison » et nomos signifiant « loi ». Donc l’économie de Dieu signifie « la loi familiale » ou « l’administration de la maisonée » de Dieu de dispenser Lui-même en Christ avec toutes ses richesses insondables dans son peuple, en sorte que celui-ci devienne sa plénitude, son expression tel le Corps du Christ et par excellence tels son épouse, sa femme, la Nouvelle Jérusalem, couronnée de sa gloire. Donc, le contenu intrinsèque de l’économie de Dieu est l’histoire d’amour entre Dieu et son peuple. Cette histoire est le secret de l’univers entier.
Le monde est comme l’a décrit Esaïe au début de son livre, « De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état ; Blessures, contusions, plaies vives n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. » Quand Jésus vint sur la terre, les gens étaient vraiment malades, en sorte qu’il ne sache par où il devait commencer l’opération. Mais Jésus se mit à travailler et en multipliant les guérisons partout, afin que l’économie de Dieu se réalise et la famille de Dieu grandisse. Puis, Dieu bâtit parmi ces gens guéris, l’Eglise de Dieu qu’il aime comme l’époux  aime son épouse. Alors quel est le secret de ces guérisons ? Matthieu cite un verset clé de l’Ancien Testament, pour montrer que le secret de la guérison des malades se trouve dans le Christ annoncé. 8 :17 dit, « Ainsi s’accomplit la parole de prophète Esaïe : « Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies. » Quand Esaïe le disait, il se référa au Christ crucifié, car il le dit plus précisément, « Certes ce sont nos souffrances qu’il a  porté, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé…Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. » Puis plus tard, « Après les tourments de son âme, il rassasiera ses regards, mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes. » Ainsi toutes les guérisons, que ce soit physiques ou spirituelles, trouvent leur fondement en ce Christ crucifié et ressuscité annoncé depuis des siècles auparavant.
Ainsi Jésus cita-t-il un récit du Nombre dans Jean 3 à Nicodème qui vint de nuit pour lui posait des questions spirituelles. Jésus dit qu’il faut que le Fils de Dieu soit élevé c’est-à-dire crucifié afin que ceux qui périssent lèvent leur tête et regardent à la croix, et soient guéris de leur maladie de péché comme le peuple qui fixa leurs regards sur le serpent de bronze élevé par Moïse fusse guéri de leur maladie causé par des serpents brûlants envoyés par Dieu.
Il y a un autre épisode qui en dit long de l’économie de Dieu qui est arrivée par le Christ crucifié dans Ex 15 :22-27. Après que les enfants d’Israël fut amené en dehors de l’Egypte et traversa la Mer rouge, l’Eternel les conduisit à Mara, une place où il y avait l’eau amère. Ce qui est arrivé là n’est pas un simple événement mais un principe dans notre vie chrétienne. Dans notre histoire d’amour avec le Seigneur, fréquemment, nous sommes conduits à des eaux amères. Cela signifie que nous sommes conduits à une situation amère. Les choses arrivent dans nos circonstances, dans notre travail, avec notre famille, et avec nos frères et sœurs chrétiens qui puissent nous offenser et nous blesser. Le Seigneur permet ces choses d’arriver pour exposer l’amertume dans notre être. Quand cette amertume est exposée, le Seigneur a un chemin à nous guérir. Quand nous sommes conduits à une situation amère, nous avons besoin de crier au Seigneur dans nos temps personnel avec lui. En passant de tels temps, nous devenons plus réels et intimes avec le Seigneur et sommes amenés à une union plus profonde avec lui. Quand Moïse crie au Seigneur, le Seigneur lui montra un arbre. Moïse alors jeta cet arbre dans l’eau amère et elle devint douce. Qu’est-ce que, ou nous devons dire, qui est-ce que c’est cet arbre ? L’Apocalypse 2 :7 parle de l’arbre de vie. Le mot grec pour arbre est le même mot qui est utilisé dans 1P 2 :24, « lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois. » Le mot arbre signifie la croix, le Christ crucifié. Le mot vie dans l’Apocalypse 2 :7 signifie Christ comme vie ressuscitée (Jn 11 :25) Donc, l’arbre de vie est le Christ crucifié et ressuscité. Le fait que les enfants d’Israël alla en voyage de trois jours dans le désert pour arriver à Mara pointe aussi au Christ ressuscité, car trois est le numéro de la résurrection. Quand nous contactons le Seigneur, nous l’expérimentons comme croix et résurrection. Nous ne devons pas penser de la croix comme d’une chose. La croix est une personne. La croix et la résurrection sont inséparables parce que tous les deux sont Christ lui-même. 
La médecine que le Seigneur nous donne pour notre situation amère et notre être amer est la croix. La croix est son unique solution à  chaque problème. Le problème n’est pas avec LA personne. Le problème n’est pas avec LA chose qui arrive à nous ou LA situation. Le problème est juste à notre intérieur, l’amertume dans notre être, et la solution à ce problème est la croix. Chaque fois que nous sommes offensés ou blessé, d’habitudes c’est parce que notre être est fixé sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal, du juste et du mauvais. Quelqu’un nous a fait mal et nous sommes justes. Au lieu de nous fixer sur ça, nous avons besoin de fixer notre être sur l’arbre de vie, le Christ crucifié et ressuscité. Le Christ comme notre vie intérieure inclue un élément qui tue et un élément qui ressuscite. Il tue des choses négatives dans notre être intérieur et amène notre être intérieur en la vie ressuscitée pour guérir nos blessures intérieures et rend notre intérieur doux avec la richesse de sa présence. Nous avons besoin de nous ouvrir au Seigneur dans la prière et « injecter » le Christ crucifié et ressuscité dans notre être amer pour changer notre amertume intérieur en la douceur. C’est par ce chemin que nous expérimentons le Seigneur comme notre guérisseur. Notre être entièrement déchu a besoin d’une guérison. La guérison ultime sera quand nous sommes glorifiés dans notre corps et serons enlevés. A mesure que ce divin Etre crucifié et ressuscité se répand de notre esprit en les parties de notre âme et éventuellement en notre corps, nous nous guérisons petit à petit progressivement.
Or, dans ce récit de Matthieu, nous rencontrons de nombreux gens qui avaient besoin de guérison d’amertume. La plupart ne bénéficiait pas de la guérison, mais certains en bénéficiaient, en écoutant à la parole de Jésus, et l’auteur lui-même en est un.  
1) L’inconfort (la vie souffrante privée des facilités) : Un scribe vint et dit à Jésus : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Mais Jésus lui dit, « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Ce religieux avait une très bonne volonté de suivre Jésus, mais Jésus reconnait le cœur de chacun. Il sut que derrière cette volonté, il fut caché une recherche du confort de la vie. Il s’agit de la vie aisée, en anglais easygoing life. Mais la vie de disciple est la vie de dépouillement. Peut-être que ce religieux très dévoué déjà dans ses activités religieuses avait une certaine amertume de sa vie religieuse. Les scribes étaient en général les Lévites. Ils menaient une vie économique en travaillant dans leurs champs autour de la ville qui leur était désigné en même temps qu’ils exerçaient l’office de Dieu. C’est un peu comme le missionnaire laïc. Le revenu n’était jamais suffisant pour eux. Alors, Jésus, pénétrant son cœur, indiqua leur vrai problème, c’est la recherche du confort ou au moins une vie sans trop d’inconvénient. Il voulait vivre une vie qui ne lui donne pas de souci constant de comment joindre chaque mois les deux bouts. Mais la vie de disciple est celle qui cherche Dieu comme sa richesse suffisante en dépit du dépouillement quotidien. Le malade physique souffre des maux extérieurs, mais une âme qui cherche le confort souffre intérieurement. Elle est une malade spirituelle.
2) L’humanisme (ensevelissement d’un cher ou une chère) : alors, un autre vient, c’était parmi les disciples, et dit à Jésus, « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. » Quelle était la parole de Jésus, « Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts. » La moralité humaine est si hautement dressée ici, qu’il est vraiment difficile à tout homme de comprendre cette parole. Quand nous voyons que la moralité humaine est inhibée par une demande de Dieu, notre cœur est révolté. Il est difficile de réconcilier entre le devoir d’un fils et cette parole. On dit que pour cet homme, il y avait une telle urgence que s’il n’était pas cette occasion, il ne pourrait pas suivre Jésus. Possible. Mais ici, Jésus enseigne que l’homme peut être malade à cause de son attachement excessif à la moralité humaine, autrement l’humanisme. Et cet attachement le rend faible. Je connais un grand serviteur qui a renoncé à participer aux funérailles de son père à cause de sa grande mission. Nous voyons comment son absoluité a porté des fruits incomparables à n’importe quel serviteur de son époque. Plus on est obéissant absolument à la parole, à point de la traduire mot  à mot, comme le dit Bonhoeffer dans la vie de disciple, plus la bénédiction de Dieu nous sera versée, sans parler de la guérison parfaite de l’âme.  
3) L’indifférence ou la méconnaissance du tiers ; l’esprit d’abandon et peur d’être non protégé : Puis, Jésus amena les disciples à la mer et les fit subir une tempête. Seul Matthieu raconte que l’appel de Lévi arrive après cette tempête. Peut-être qu’il voulait dire qu’il n’était pas ensemble avec ces gens qui étaient tous poltrons. Mais, en tout cas, ces disciples dans le bateau tombèrent dans la grande peur devant une telle tempête violente. Ils ramaient et évacuaient de l’eau, mais en vain, car l’eau gonflait sans cesse. Ils étaient totalement désemparés et épuisés. Alors ils vinrent à Jésus pour lui demander le secours, car celui-ci dormait. Ils se grognaient en disant, « Ne vois-tu pas, nous périssons, Seigneur. » Jésus se réveilla et leur reprocha, en disant, « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Quel était leur sentiment ? Ils eurent cette amertume que Jésus dormait, comme s’il ne leur était pas intéressé, alors qu’eux-mêmes peinaient énormément dans les difficultés. Ils avaient toujours cette psychologie d’être abandonnés au gré de leur sort malheureux. Cet esprit d’orphelin était tellement fort en eux qu’il persistait malgré 3 ans et demi de vie de disciple, au point que Jésus dut les consoler avant de mourir, « Votre cœur ne se trouble pas, Croyez en Dieu. Croyez aussi en moi, il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon père… » Cette amertume de l’homme abandonné ne peut se substituer que par la croix de Jésus. Car Jésus est abandonné par tous.
4) L’échec (la ruine par malchance) : Dans l’épisode de 2 démoniaques guéris, les habitants de la ville chassaient Jésus. C’était pace que pour la guérison de ces démoniaques, Jésus avait permis les démons d’entrer dans un grand troupeau de pourceau qui se noyait en se jetant de l’escarpement. Quel tonnerre dans le ciel serein pour eux. C’était vraiment une malchance totale tombée du ciel. C’était la ruine de leur industrie inespérée. Donc, ils exclurent Jésus de leur vie. Beaucoup de gens excluent Jésus ainsi à cause de leur vie d’échec. Ils ne savaient pas que s’ils accueillent Jésus, leur vie d’échec change en une vie de réussite. Mais leur optique était tellement arrogante et myope, ils ne purent voir cette tournure de la situation. Les hommes d’affaire ne doivent pas calculer du profit immédiat, mais voir de loin le profit possible. En Jésus, il y a toujours le profit à la fin. Nous devons surmonter notre amertume de perte immédiate et croire en la récompense invisible.  
5) La pauvreté : Matthieu était assis au bureau de péage. Il est renfermé sur soi-même. A cause du reproche de son entourage, il menait une vie qui s’effaçait toujours. Quand il était jeune, il avait l’amertume du sort de son pays colonisé et du sort de sa famille toujours davantage accablée de la pauvreté. Il se tortillait le corps et courbait l’échine en homme servile devant la puissance du monde. Ainsi il se ralliait à sa honte au pouvoir colonisateur. Tout ce sort le rendait un homme amer et intérieurement souffrant. Il devint un homme méfiant et ne sortait jamais de son propre cocon. Jésus frappa sa porte et lui dit, « suis-moi. » Quand cette voix douce frappa le tympan de ses oreilles, la porte de son monde s’ouvrit ; sa solitude habituelle et le sentiment coupable s’évanouirent. Une sensation d’une amitié adorable naquit en lui, à point que tous les gens de son entourage qui lui apparaissaient autrefois comme ennemis détestables se changeaient comme s’ils étaient tous ses propres frères et sœurs. Tous les oiseaux pleureurs se mirent à chanter et toutes les fleurs du champ faisaient des signes souriants vers lui. La rancune des hommes méchants et L’amertume de la pauvreté d’antan disparaissait, il prépara donc pour la première fois en sacrifiant une grosse sommes d’argent un grand festin pour ses invités. Surtout l’hilarité céleste dominait la convivialité. Matthieu fut guéri.
6) L’imperfectionnisme. Mais d’un autre côté, malgré leur apparence riche et prestigieuse, les hommes religieux étaient comme des malades mentaux qui pinaillaient en paranoïas aux exigences de la loi asphyxiante. Ils étaient si amers de voir dans la rue de pleins gens impurs, si bien que le monde est remplis de saleté, se grognaient-ils. Mais hélas, aux yeux de Jésus, ils n’étaient que des malades incurables ne pouvant être guéris à cause de leur perfectionnisme légaliste.   
Jésus est venu fondamentalement pour offrir la joie au monde. Donc, il faut se réjouir. Le légalisme rend le monde triste et l’homme amer. Le chrétien ne doit pas juger les autres, car en jugeant les autres, il se juge lui-même et la flèche de jugement retombe sur sa tête. Il faut se réjouir de la grâce unilatérale de Jésus qui est venu pour les pécheurs dont je suis le premier et pour les autres pécheurs comme moi. Puis nous devons former la famille de Dieu en tant qu’élus et rachetés, par le Christ crucifié et ressuscité.  
Il y avait une cadette de la famille de la classe moyenne. Dès qu’elle ouvrit la bouche, celle-ci fut bouchée par ses frères qui avançaient leurs propos avant le sien, par force de leurs grands âges. A cause de cela, elle s’engouffrait dans la solitude et le monde audiovisuel. Elle ne put trouver le sens dans sa vie si effacée. Elle fuyait au monde pécheur dans lequel elle s’adonnait à l’immoralité. Un jour, une femme asiatique et un homme de visage de son pays frappèrent la porte. Elle a donné un peu à l’anglaise son premier rendez-vous de l’étude. Mais elle ne sut comment, une curiosité fut suscitée en elle, et elle était présente au 1er rendez-vous. Jean 3 :16 rendit visite, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Puis 1 Corinthien 6 :11 l’a délivré de sa culpabilité du péché, « Et c’est là que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » La grâce unilatérale de Dieu était si grande qu’elle a suivi la famille de son berger, quand celle-ci quitta la ville, car elle se disait qu’elle ne pourrait se tenir debout tout seule à cause de son péché encore si tenace en elle. Son problème était son habitude de nourrir la rancune. Jésus voulut lui rendre visite pour la guérir.  
Comme nous avons aujourd’hui le 10e anniversaire de la fondation de LIKE, je voudrais comme la dernière partie de mon message, tracer quelques aspects matériels. Souvent les gens pensent que le service spirituel d’un serviteur et sa vie entrepreneuriale qui comprend le gain matériel sont incompatible. C’est dû à la tradition du pays catholique qui fait fi souvent de la richesse et je trouve que dans un certain sens, c’est juste. Pour être conforme à la tradition du pays, j’ai dû lutter comme si j’ai rien, c’est-à-dire je consacre toujours plus pour les autres. Dans le passage d’aujourd’hui, Jésus a dit que le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Mon sacrifice est donc relatif, jusqu’à où mon sacrifice peut-t-il être nommé comme le vrai sacrifice ? Je n’aime pas être dépouillé comme l’était mon Seigneur.
Comme les disciples traversèrent la tempête, Seigneur m’a envoyé aussi de petites et grandes tempêtes durant 10 dernières années de LIKE, pour apprendre tant soit peu la foi. Si j’ai réussi de les passer, c’est par l’unique grâce de Dieu. L’une des plus grandes sera le procès pour la marque. A un moment donné, j’ai reçu une lettre de la société de Playboy qui m’a accusé d’avoir imiter son logo. Mais à ma conscience, le logo de forme lapin n’a aucun rapport avec celui de cette société. L’avocat m’a conseillé de renoncer à mon logo. Et les collaborateurs étaient de même avis. Mais je me suis tenu jusqu’au bout, car Luther a dit, « agir contre la conscience n’est pas bon. » Cette devise s’applique, pensais-je, au monde d’affaire aussi. J’ai peur de la faillite dans le procès contre une grande société internationale. Mais je tenais bon, et un jour j’ai reçu une lettre qui m’a dit qu’ils ont abandonné le procès. J’ai appris que si je suis ma voix de conscience proprement, en comptant sur Dieu tout-puissant, il me protège de tout danger et me fait réussir. Cette victoire n’était, je voudrais le répéter, que par la grâce de Dieu.    
Un jour, j’ai regardé une vidéo dans lequel une diaconesse femme d’affaire témoignait sa réussite de ses affaires en Dieu avec son sujet de prière de nourrir 100 missionnaires. J’ai été choqué par son témoignage plein de vision, ce qui m’amena à concevoir le même sujet de prière. Je remercie que par LIKE 10 missionnaire environ en viennent à obtenir soit le visa soit le droit de travail et être soutenu dans la mission. Je prie que Dieu bénisse continuellement l’entreprise LIKE pour bénir la mission française et francophone dans l’avenir.
Quand deux démoniaques sont guéris, les habitants de Gadaréniens refusaient d’accepter Jésus. Ils auraient pu demander les dommages intérêts à Jésus. Mais c’était une affaire spirituelle, et celle-ci n’a toujours pas de preuve, ils vinrent à Jésus et lui demandèrent de se retirer sereinement. Nous les comprenons, car un beau matin, toute leur entreprise de l’élevage porcin fit faillite. Vraiment sacrifier 2000 pourceaux pour deux âmes ordurières était incompréhensible. Mais c’est l’esprit de Jésus dans l’économie de Dieu. Ils n’étaient que les membres de la famille de Dieu. Dieu s’apprête à sacrifier toute la richesse en vue de sauver ces âmes. Le rejet était la récompense de ce sacrifice, mais peu importe à Jésus qui se dit : « si seulement une âme est sauvé et goûte du royaume de Dieu. »
Matthieu comprit cela, car Jésus s’est abaissé pour être serviteur des pécheurs dont il était le premier. Son riche festin en dit long. Dieu a écouté nos prières concernant l’autonomie financière durant les 13 ans à Paris. Mais si Dieu nous l’a accordé, il y a un but. Nous avons ce sujet de prière de 5 CDI cette année. Je crois que Dieu nous écoutera, car de tels sujets sont si faciles à Dieu d’écouter. Mais ce qui est plus essentiel, c’est que nous ne perdons pas le but divin qui est celui de nous servir de la bénédiction matérielle en vue du salut des âmes. Que Dieu nous garde de tout orgueil et tout égoïsme puis se serve de nos biens pour son œuvre rédemptrice, dans le cadre de son économie divin. Amen !
Nous avons appris que pour quelconque guérison, la foi est primordiale. Le Seigneur Jésus promeut toujours la foi, pour que nous puissions bénéficier de sa guérison. Il y a non seulement des maladies physiques, mais aussi des maladies spirituelles. Celles-ci sont souvent la cause de celles-là. C’est pourquoi si nous souhaitons la guérison nous devons remonter au remède originel qui est le Christ crucifié et ressuscité. Si nous acceptons Jésus qui a pris nos infirmités et qui s’est chargé de nos maladies, non seulement nos maux physiques, mais aussi nos maux intérieurs, amertume de toute sorte, peuvent trouver le vrai remède. La vie de disciple est celle qui éprouve une grande délivrance de ces maux intérieurs. Jésus les délivre, en sorte qu’elle soit une source de bénédiction pour les autres en leur offrant le message de guérison parfaite de Jésus. Que Dieu vous bénisse dans votre vie de disciple. Amen. 

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