Monday, March 25, 2013

Message 24/03/2013


D’ABORD SA JUSTICE ET SON ROYAUME
Matthieu 6 :1-33
Verset Clé 6 :33
« Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. »

Jésus dit de ne pas enlever même un seul iota de la parole. Comme vous l’avez constaté dans le titre, j’ai changé un peu l’ordre du phrase de 6 :33 en mettant d’abord la justice avant le royaume, car me semble-t-il, Jésus, suite à la dernier leçon, met toujours l’accent sur la justice divine. Que Dieu me pardonne. Dans la précédente leçon, Jésus dit que si notre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu. (cette parole était tellement forte qu’un de nos seconds gen l’a considéré dans son témoignage comme un coup de poing. Que nous tous surtout nos second gen français suivent son exemple ce matin !) Une question naturelle se soulève, que se passe-t-il alors de tous ces rites auxquels les Pharisiens se sont si attaché et ce si parfaitement ? Dans ce chapitre, Jésus nous enseigne comment pratiquer la vraie justice par le biais des principales pratiques religieuses qui sont : aumône, prière et jeûne. D’abord quels sont leur sens et leur commune mesure ? C’est ce que nous allons voir dans la première partie. Entretemps, nous rencontrerons la version de Matthieu sur « Notre Père » que nous récitons chaque sabbat. Or, comme refrain de chaque rite, nous le verrons, Jésus souligna que ces rites ont rapport à la récompense. Donc, en passant par la deuxième partie, Jésus enseigne quels sont les vrais trésors pour un chrétien, autrement dit la vraie récompense qu’il doit chercher en vivant sur la terre. Jésus finit son discours, en enseignant à ses disciples comment surmonter leurs inquiétudes habituelles. Au fait, celles-ci sont une des plus grandes barrières qui empêchent de chercher la récompense de Dieu. Entretemps, nous rencontrons le célèbre verset 6 :33 de Matthieu, présenté par Jésus comme mode de vie du vrai chrétien. Que Dieu vous bénisse par cette leçon, afin que vous soyez des chrétiens parfaits dans leurs pratiques religieuses et de saints pèlerins qui tendent vers les récompenses célestes.   

I.              L’attitude digne face aux trois principales activités religieuses

L’aumône, la prière et le jeûne, ces trois pratiques religieuses sont très fréquentes dans la vie spirituelle des chrétiens. Ils se pratiquent à la fois au niveau d’individu et au niveau de l’église. Mais quels sont leur sens ? Si on commence par la conclusion, en un mot, c’est à la fois pour glorifier Dieu et pour goûter la joie du ciel aux pratiquants. Or, quelle est la commune mesure de ces trois pratiques ? Souvent, l’outil ou l’instrument est très pratique pour construire ou réparer quelque chose. Mais il s’avère inutile, si l’utilisateur ne sait pas comment l’utiliser selon le mode d’emploi, d’où la nécessité du bon mode d’emploi.

Si nous lisons le texte, nous pouvons relever quelques mots récurrents dans la description de ces trois activités. Ces mots peuvent être une sorte de mode d’emploi pour ces activités quoi qu’exprimé de façon négative. D’abord, il s’agit du mot « hypocrites ». Les versets 2, 5, 16 nous en parlent. L’hypocrisie se réfère à la pratique de l’acteur d’autrefois de mettre un masque dans son rôle en vue de dissimuler sa propre personnalité. Ce mot « hypocrite » nous rapporte le danger que Jésus prévient à ceux qui pratiquent ces activités religieuses. Ainsi Jésus dit dans le verset 1, « devant les hommes » ou dans le verset 2, « afin d’être glorifiés par les hommes » ou dans le verset 5, « pour se montrer aux hommes. » Toutes ces descriptions se réfèrent au mobile caché d’un hypocrite. Jésus dit au sujet du comportement double des Pharisiens : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloignés de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte en enseignant des doctrines. » Lc 11 :39 dit, « Vous, Pharisiens, vous purifiez le dehors de la coupe et du plat, et à l’intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté » puis le verset suivant dit, « Donnez plutôt l’aumône du fond du cœur, et tout sera pur pour vous. »

Or, ces mots, « du fond du cœur » a une étroite relation avec le mot « hypocrisie. » L’hypocrite n’arrive jamais à faire quelque chose du fond du cœur. Par conséquent, ses actes sont superficiels et ses paroles vacillantes. L’océanologue dit que plus on entre au fond de la mer, on sent le calme absolu qui domine, si bien qu’aucun phénomène extérieur à la surface n’influe plus le courant du fond. De vrai, c’est plutôt ce calme du fond qui influe tout l’océan. Nous ne savons parfois si nous sommes un hypocrite ou menons une vie hypocrite, mais si notre comportement et notre parole change facilement, ce serait une preuve qu’il y a une grande probabilité pour nous de mener une vie hypocrite. Il en sera de même pour le jugement sur les autres.

Réfléchissons les méfaits des activités mal pratiquées par l’hypocrisie ? Ils ont un lien avec le sens de ces activités. D’abord, l’hypocrisie rend nulle la validité des activités aux yeux de Dieu. Jésus dit qu’on a reçu dans ce cas déjà la récompense, autrement dit, qu’il n’y aura pas de récompense véritable. Ensuite, ces activités mal pratiqués rendent faible la foi du protagoniste. Celui-ci est susceptible de tomber dans le carcan de l’œuvre morte, en faisant le combat inutile de l’auto-justification et le combat contre Satan qui l’accuse. Donc, l’unicité du cœur du pratiquant est la source de sa puissance et de la victoire. Quand nous obéissons au commandement de Dieu avec une absoluité, nous pouvons réussir à avoir un seul cœur et en venons à remporter la victoire dans tous les combats. Ensuite, le cœur double prive la joie. Le sens des activités est, comme nous l’avons dit, à part de glorifier Dieu, de faire goûter la joie du ciel aux pratiquants. (Les chrétiens de nos jours sont divisés en pratiquants et non-pratiquants.) Dans la parabole de Luc 18, le péager pria Dieu du fond du cœur. Il descendit plein de joie. Jésus dit qu’il descendit justifié. Mais quel était le Pharisien à côté du péager ? Quand il pria Dieu, à cause de son auto-justification, il ne put prier proprement ; Jésus dit qu’il  descendit non justifié. C’est-à-dire que son cœur est privé de joie. Son activité de la prière ne lui était que la peine. Invalidité, Affaiblissement de pratiquant, non-joie, voici les méfaits des rites mal faits.      

Quant à l’aumône, j’ai entendu que nos plusieurs membres se sentent désolés de voir les pauvres dans la rue. Dieu leur réveille la miséricorde de leur intérieur sûrement. Je ne suis pas contre l’aumône aux SDF, mais ce que Jésus dit ici touche au plus profond problème de l’affaire de l’aumône. L’église primitive s’occupait des pauvres de Jérusalem. Quand tous venaient apporter leur bien pour le partage, il n’y avait, dit-on, aucun indigent au milieu de Jérusalem. La dîme d’église ou le denier de l’église est le même que l’aumône, car elle se dirige naturellement aux nécessiteux. Les Juifs étaient vraiment diligent dans leur pratique d’apporter la dîme. Un jour quand Jésus était devant le temple juste à l’endroit où était le tronc, Les gens y mettaient beaucoup dit la Bible. Puis Jésus dit que la veuve a apporté tout le nécessaire pour vivre. Jésus compta le cœur, tout en négligeant pas le montant de leur offrande. Pour l’aumône, le cœur et le montant sont donc deux aspects importants à considérer. Si nous ne donnons pas quelque centime aux pauvres, cela comptera-t-il ? Puis quant au silence c’est-à-dire non fanfaronnade des pratiquants au sujet de l’aumône, Jésus ajouta, « quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite. »

Si nous faisons l’aumône, la prière et le jeûne, devant les hommes, afin d’être glorifiés par les hommes ou pour nous montrer aux hommes, nous avons déjà reçu la récompense, ce qui fait que nous n’aurons plus de récompenses à recevoir dans le royaume de Dieu. Certains disent, « je ne vis pas la vie de foi en vue d’une récompense. » Mais chacun est conscient qu’il vit pour une certaine récompense. Pour certains, c’est fort, et pour d’autres, moins fort, mais ce désir de récompense est une motivation fondamentale de tous les hommes. Sans voir venir la récompense malgré 10 ans de vie de foi, Abraham s’était accroupi dans le coin sombre de sa tente. On travaille fort pour une récompense quelconque sur la terre. Le chrétien aussi n’est pas exceptionnel. Sa récompense est pourtant différente de celle des gens du monde. Sa récompense réside au ciel. Au bout de compte, on peut dire que toutes les activités religieuses ont pour finalité de gagner le royaume de Dieu. Mais s’il fait les activités religieuses devant les hommes, il reçoit leur récompense dans la terre sous forme de reconnaissance des hommes. C’est une réalité triste mais fréquente pour un nombre des chrétiens de nos jours.   

Nous devons pratiquer les activités religieuses pour glorifier Dieu, c’est leur sens. Cela signifie de hausser la justice divine. Ainsi les pratiquants sont-ils appelés à collaborer pour réaliser cette justice sur la terre. Par exemple, la pauvreté est un résultant de la chute de l’homme. Donc, selon l’économie de Dieu, le riche est invité à partager ses biens avec les pauvres. La dime a presque même sens. Quant à la prière, Jésus recommande à prier que le nom de Dieu soit sanctifié, car il faut que la justice divine perturbée par le péché de l’homme soit restaurée. On jeûne, souvent avec le cœur contrit pour le péché ou avec une requête ardente devant Dieu, d’où son aspect de la justice.  

Parlons un peu plus de la prière, car elle est la pratique la plus usitée des chrétiens. Jésus recommande qu’on prie dans une chambre fermée où personne ne dérange la prière. Les Pharisiens, quand ils priaient, choisissaient un endroit meilleur pour être remarqué des gens et s’y mettant, commençaient à prier à haute voix pour être vus et entendus des hommes. Leurs prières étaient particulièrement longues, car la longue prière leur donnait plus d’air dévot et distingué. Mais Jésus dit qu’on ne doit pas prier ainsi, mais on doit prier intimement avec Dieu dans une chambre fermée. Il dit aussi qu’il ne faut pas prier en répétant les paroles vaines. Ce sont les païens qui prient ainsi, en se faisant illusion qu’ainsi par la force des mots, ils soient exaucés. En fait, si nos paroles sont entendues et répétitives, la prière perdra la force. L’homme est charnel et a tendance de se monter. Il a la tendance d’être superstitieuse sur la multiplicité des mots. Sachons néanmoins que l’enfermement n’est pas l’unique façon de prière. Souvent la Bible recommande de se réunir pour prier. C’est surtout lorsqu’il y a les sujets très importants dans l’église. Jésus dit, « là où deux ou trois sont assemblée en mon nom, je suis au milieu d’eux. » La parabole d’un péager et d’un Pharisien qui prient dans le temple nous suggèrent aussi la prière de deux personnes dans un même lieu. Les apôtres, après l’ascension de Jésus, se réunirent pour prier devant Dieu, avant qu’ils reçoivent selon la promesse, le Saint-Esprit à la Pentecôte.  

Matthieu inséra la prière « Notre Père » dans le sermon sur la montagne, tandis que Luc l’en sépare. Luc dit que les disciples étaient très curieux de la vie de prière de Jésus. Au fil du temps qu’ils suivaient Jésus comme disciple, ils remarquèrent que tout ce que Jésus priât Dieu, Dieu l’écoutait. Alors, selon l’autre évangile, avec une grande soif de connaître ce mystère, ils vinrent auprès de Jésus et lui demandèrent comment prier. Alors Jésus donna un prototype de la prière. Cette prière est très courte, en sorte que nous la répétons à peine en une minute. Mais elle comprend une grande vérité. Elle se compose en deux parties : d’abord la prière pour Dieu ensuite, la prière pour les besoins humains.

D’abord pour Dieu. Avant tout, il faut savoir que « Notre Père » est celui à qui nous adressons nos prières. Qui est donc Notre Père ? Il est le Souverain de l’univers et de l’humanité. Il est le Tout-puissant Créateur. Jésus dit aussi « Père qui est aux cieux ». Toutes les idoles fabriquées par les mains des hommes ainsi que les hommes puissants demeurent sur la terre et périssent dans la terre. Mais notre Dieu est assiégé dans le ciel. Il est assiégé sur le trône éternel de la gloire. Il est l’Eternel des armées. Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Si nous reconnaissons donc à qui nous prions, nous ne devons pas venir n’importe comment, mais d’une manière digne. Comme il est notre Père, nous pouvons venir avec une grande affinité et avec toutes sortes de nos requêtes, comme le bébé demande à son père tout ce qu’il désire. Mais d’un autre côté, nous devons peser nos mots pour les exprimer devant lui avec crainte et tremblement, car il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. C’est un peu comme Néhémie qui se recueillit un instant avant d’exprimer ses souhaits au roi qui le questionna.      

Le premier sujet de prière est « que ton nom soit sanctifié. » C’est le sujet le plus grave de l’humanité. Depuis la chute de l’homme, le nom de Dieu est tombé par terre. Personne ne manifeste le respect digne au nom de Dieu. Le nom représente l’autorité. Si nous reconnaissons son autorité dans nos vies, c’est-à-dire, c’est lui qui dirige nos vies, nous en venons à sanctifier son nom. Le mot sanctifier implique de mettre à part quelque chose. L’apôtre Paul dit que le peuple était sanctifié, car il fut mis à part comme les êtres spéciaux. Nous devons mettre à part notre Dieu. Nous devons l’aimer, l’adorer et le servir comme un être spécial. Il doit occuper la première place de notre cœur. Il doit être l’unique objet d’adoration dans nos vies.

Ensuite, viennent deux sujets liés à cette première prière. « que ton règne vienne. » Notre Dieu est le Souverain. Il règne sans cesse sur le monde. Mais le monde a exclu Dieu de son système. Ainsi l’homme est devenu son propre homme. Mais le monde où le règne de Dieu est exclu est un monde où les ténèbres dominent. Les hommes sont comme ces sinistrés assis dans l’ombre de la mort. Le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. Les gens se disent qu’il n’y aura pas de problème au mariage de même sexe, car l’union pacsée n’a pas posé de problème. Les hommes charnels ne voient pas le règne ni de Dieu ni de Satan. Il est certain que le temps moderne manifeste le signe expansif du règne de Satan. Nous devons prier que le règne de Satan soit défait par la puissance de la parole. L’obéissance absolue du peuple de Dieu est l’arme puissante pour défaire le règne de Satan.

Enfin, « que ta volonté soit fait sur la terre comme au ciel. » Jésus pria au Gethsémané, « que ta volonté soit faite, non la mienne. » Si Dieu règne, il le fait avec sa volonté fixe. Cette volonté est exprimée par sa parole au commencement. Dieu voulut que le monde soit rempli de beauté et d’harmonie. Dieu voulut que l’homme soit beau en physique et en esprit. Dieu voulut que le couple marié soit heureux dans l’union parfaite. Après la chute, Dieu ne s’était pas décourager et se fit une nouvelle volonté, celle de sauver l’humanité pécheresse. Il choisit Abraham. Dans son temps, il décida de sacrifier son Fils pour la sauver de la main de Satan. Il voulut que par son Fils beaucoup d’hommes rebelles se repentent, retournent vers lui et soient sauvés. Au début il jeta l’ange rebelle à terre en le mettant en chaîne à perpétuité. De même, il jettera au dernier jour ce malin qui ravage encore la terre à l’enfer de feu définitif. Entouré des maux, nous ne devons pas nous désespérer, mais garder ce sujet de prière, « que ta volonté soit fait sur la terre comme au ciel » car Dieu finira par sauver le monde.    

Ensuite s’ensuivent trois autres sujets sur la vie de l’homme. Dieu est le Souverain de l’homme. Il n’est pas comme les déistes le disent, un Dieu impersonnel qui après avoir créé l’homme, se repose et se désintéresse des affaires de l’homme. Il est le Dieu Souverain et le Dieu personnel pour s’occuper des affaires des hommes. D’abord, Jésus dit qu’il faut prier pour que Dieu nous donne notre pain de chaque jour. Dieu s’occupe de notre vie matérielle. L’homme a tendance de s’occuper lui-même de sa vie matérielle avec sa propre capacité avant d’avoir recours à Dieu. Mais Israël mangeait la manne qui est tombé chaque jour du ciel. C’est un peu de cette façon que nous devons vivre. Puis, nous devons remercier Dieu de ce qu’il nous donne chaque jour comme nourriture. Quand Jésus dit, « A chaque jour suffit sa peine » il n’entend pas dire qu’on vivrait comme un éphémère. Préparer l’avenir n’est pas un mal en soi. Mais si nous consacrons notre vie à l’œuvre de Dieu, nous devons nous contenter de la portion de la nourriture donnée par le Seigneur. Puis Dieu pourvoira à tous nos besoins quotidiens. Remarquez aussi ; nous devons prière non seulement pour ma nourriture, ou pour la nourriture de notre famille, mais pour notre nourriture, celle de mes frères et sœurs, non seulement cela, mais aussi la nourriture de toute l’humanité.

Or, le deuxième sujet de prière est d’ordre spirituel. Le pain n’est pas toute chose ; l’homme ne peut vraiment vivre sans la nourriture spirituelle. Jésus dit de prier Dieu, en disant, « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Ici le pardon est la nourriture spirituelle. L’âme humaine est tombé dans la dépourvue total lors de la chute, car elle a brisé la relation d’amour avec Dieu en désobéissant à son commandement concernant l’arbre défendu. Depuis, l’humanité souffre sans cesse. La vie de l’homme est tragique, car sans pardon elle dépérit petit à petit jusqu’à la mort de son âme. Mais Dieu envoya son Fils unique afin d’offrir le pardon à l’homme, et que celui-ci revive. 2 Co 5 :14, 15 dit, « Car l’amour du Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts : il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Nous étions morts, mais somme revenu de à la vie par l’œuvre de la réconciliation et pardon de Jésus, maintenant en pardonnant aux autres, nous nous réconcilions avec eux et portons le message de la vie aux autres, afin qu’ils revivent, eux aussi.  

Par rapport à la version de Luc, Matthieu souligne particulièrement l’importance du pardon des péchés, car il ajoute les deux versets qui expliquent ce sujet, les versets 14 et 15. Matthieu était une personne particulièrement préoccupé du pardon, car il avait expérimenté l’accusation sévère de la part des Juifs pour sa vie. Il fut montré du doigt tout au long de sa vie, à cause de son vil métier de péager. Mais le problème, c’est qu’étant accusé tout le temps, il fut amené à accuser et juger les autres. Quand Jésus dit  pour la première fois, « Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » Matthieu pensait que c’est une exagération. La plupart des disciples étaient les mêmes. Ils ne voulaient pas y prêter l’oreille, à cause de la dureté de la parole. Mais par la croix de Jésus où Jésus mourut pour l’humanité pécheresse jusqu’à être abandonné par Dieu, il comprit le secret de pardon. La haine inhérente et glaciale se dégela, en laissant un doux rayon de soleil dans son âme. C’était une sorte de témoignage de la part de Matthieu. « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Ensuite la tentation est un autre sujet grave pour l’homme. Il est exposé en quelque sorte à la tentation constante. Satan rôde comme un lion rugissant en cherchant qui dévorer. Chacun a une faiblesse propre. Satan connait bien cette faiblesse et s’y attaque à chaque occasion qui se présente. Hop une publicité, hop une page d’un magazine ! La mission accomplie du diable. Personne n’est capable de résister à et refouler sa tentation, car l’ennemi est un être spirituel. C’est pourquoi nous devons nous humilier pour demander à Dieu son aide. « Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Malin. » Corinthiens 10 :11 dit, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter. » Dieu aimant nous protège ainsi de toute tentation. Mais nous devons avoir sagesse d’éviter quelque chose inutile à laquelle nous pouvons échapper. Ce serait une grande peine que de s’en sortir, si la tentation nous attrape, donc nous devons prier humblement, « ne laisse pas entrer dans la tentation. » et « quand nous pensons être debout, prendre garde de ne pas tomber. » Joseph priait toujours ainsi quand il était jeune esclave en Egypte, si bien que la tentation irrésistible fut arrivée de la part de la maîtresse de la maison licencieuse, il put s’y échapper sans trop de problème.  

Matthieu seul ajoute l’explication du pardon des péchés après « notre Père. » Il est aussi le seul qui parle du pardon des péchés commis par un frère mais qui n’étaient pas repentis. L’exhortation non abouti de la repentance amène à l’excommunication. Il est très difficile de mettre les deux vérités opposées du pardon en harmonie. Mais ce qui est certain, c’est que pardonner ne signifie pas fermer les yeux aux péchés du frère. Quand il y a le péché, il y a la cassure sérieuse de la relation d’amour avec Dieu d’abord personnellement, ensuite communautairement. On a besoin de réparation pour garder la sainteté qui est la vertu de l’église. Si on est serviteur, il doit s’inquiéter de garder le corps du Christ dans l’état intact du péché. Jésus dit une fois que si le frère se repent, pardonne-lui. Sur la croix Jésus pria, « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Il a pardonné aux religieux, au bourreau, aux soldats partageant le vêtement, les brigands qui disent de descendre de la croix. Avec regard fixé sur Jésus, nous pouvons pardonner aux autres sans condition.   

II. Les vraies récompenses et le mode de vie du chrétien en vue d’elles

Déjà Jésus pria « que Dieu nous donne notre pain de ce jour. » Si nous confions l’affaire matérielle en Dieu, nous pouvons éprouver une grande délivrance, tant Dieu pourvoit à tous nos besoins. Donc nous ne devons pas nous attacher aux choses matérielles de la terre, mais chercher les choses célestes. Les choses matérielles de la terre passent. Le vers et les rouille les mangent et le voleur cagoulé vient les dérober. Donc, le marché du coffre-fort marche très bien. Mais il y a le trésor qui ne se détruit pas ni se dérobe, c’est le trésor dans le ciel. Là il n’y a pas de besoin de coffre-fort, car il n’y a pas de voleurs et cambrioleurs. Alors comment atteindre à ce trésor ? De nouveau, il s’agit du cœur. Or, si l’homme met le cœur dans les choses éphémère, il devint vaniteux. L’homme doit savoir mettre son cœur dans les choses éternelles. Jésus dit par exemple, « Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut. » Un jour viendrait où aucune richesse terrestre sur laquelle nous nous étions tant appuyé ne nous reste. Alors seuls nos efforts d’inviter les amis au Tabernacle céleste par seul à seul étude et leur adoration au culte et l’aide auprès d’eux à vivre selon la vérité de Dieu nous resteront. Jésus dit, « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Autrement dit, « là où nous mettons notre cœur, là nous savons ce qu’est notre valeur. » Il s’agit du terme usité de nos temps : le centre d’intérêt. Peu ne s’intéresse au royaume et au ciel. Nos étudiants qui s’y intéressent sont comme les étoiles brillantes du matin et les prunelles des yeux de Dieu. Une fois Jésus dit aux disciples, « quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Je vous pose une question) Qu’est-ce que le plus grand trésor pour l’homme ? C’est bien sûr sa vie. L’homme fait mieux pour en tirer le profit. Il ne cesse d’exercer la gym pour maintenir la santé. La gym, ça marche bien. Mais tout à coup, le jour vient où tout se perd ou se ruine, toute la richesse et la santé ne vaille rien comme un haillon. Donc, il faut haïr vite cette vie sur la terre pour la reprendre comme il le faut, comme Jésus le fit pendant 3 ans. Nous devons craindre que Jésus ait de retour honte de notre vie gaspillée en paresse et faire baiser de nombreuses verges à ceux qui n’aiment qu’être appelés bergers mais qui n’ont point de brebis et qui n’arpentent jamais les campus à la recherche des brebis perdues, mais nous devons prêcher audacieusement son nom aux campus. C’est afin de gagner non seulement les autres vies, mais notre propre vie, comme il le faut : le trésor du ciel, enfin. C’est le vrai et le plus grand gain, je vous assure. Chers frères et sœurs, ne perdez donc pas de votre vue ce trésor qui ne se rouille, qui ne se dérobe, sans parler ces paroles si réconfortantes du Seigneur: Très bien, bons serviteurs, entrez dans mon règne.     

Dans l’épilogue des versets 24-34, Jésus parle du mode de vie du chrétien normal. D’abord, il dit qu’on ne peut mettre le cœur sur deux maîtres dont la disposition est opposée. C’est normal, car le cœur est tout petit à la taille d’un poing. Ainsi l’homme ne peut servir Dieu et Mammon à la fois. Il faut choisir entre les deux. Les disciples s’inquiétaient beaucoup de leur avenir. Mais il ne faut pas s’inquiéter de la vie matérielle, même tout le monde dit qu’il faut, et il faut, si on est vraiment chrétien. Jésus donna deux paraboles pour indiquer comment surmonter les inquiétudes. Vois les oiseaux et comment ils vivent et vois les lis et comment ils se vêtissent. Ils chantent toujours joyeusement et font la luxueuse parade comme des mannequins de fashion show, grâce à la sollicitude du Créateur. A plus forte raison, nous les hommes qui sont l’ultime créature de Dieu, objet principal de son affection, ne recevrons pas ses soins nécessaires dans le vêtement et la nourriture. L’inutilité de l’inquiétude est marquée par son incapacité de prolonger notre vie même d’une seule coudée. Donc, nous devons vite abandonner notre habitude d’inquiétude. Par contre, nous devons chercher premièrement son royaume et sa justice. Dieu aime vraiment que l’homme cherche son royaume et sa justice. Les princes et les princesses de CCU laissent un instant leur préoccupation et viennent à chaque groupe de leur âge qurantenaire, trentenaires, vingtcinquaires, vingtenaires, pardon, je les nomme n’importe comment à la pleure de la langue française, pour témoigner leur grâce. C’est vraiment formidable. Notre Dieu est prêt à bénir de tels hommes et femmes avec cette originelle sollicitude par laquelle il disait, « Soyez fécond, multipliez-vous… Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre… » Si nous cherchons premièrement son royaume et sa justice, nous promet la Bible, « et tout cela vous sera donné par-dessus. » Cette promesse est merveilleuse. C’est vraiment par la foi qu’on peut l’expérimenter après quoi la bénédiction qui s’ensuit et qui lui est réservé est au-delà de notre imagination, Elle est incommensurable et surabondante. La réussite vient, mais il n’est rien par rapport à ce « tout cela ».     

Pour terminer mon message, revenons un peu en arrière. Jésus parlait de nouveau de l’œil. L’œil est important car sans lui nous ne marchons pas. Il est dit qu’il est la fenêtre du corps. Jésus dit, s’il est dans le bon état, tout corps sera illuminé. S’il est dans le mauvais état, tout corps sera dans les ténèbres. La parole de Jésus est très sévère, car elle dit, « si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres. » L’œil dans mauvais état est un présage de l’enfer. En fait, il se situe dans la bifurcation de la vie. Soit vers l’enfer où les yeux souffriront de la chaleur de feu, soit vers le ciel où les yeux seront sans cesse illuminés par la splendeur de la beauté du soleil levant Jésus. Que nos yeux y soient bien préparés ! En conclusion, quand nous pratiquons les activités religieuses, nous devons nous basés sur la justice de Dieu en luttant contre l’hypocrisie. Dans la vie réelle, nos yeux doivent être mis dans le trésor du ciel. Enfin, nous devons « Chercher premièrement son royaume et sa justice, car tout cela nous sera donné. » Que Dieu vous bénisse avec le trésor d’en-haut et la justice d’ici-bas.

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