Sunday, January 24, 2010

Message de 24/01/10


A L’UN DE CES PETITS

Matthieu 25 : 31-46
Verset Clé 25 :40

« Et le roi leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

            Voulez-vous apprendre un mot en hébreux ? Savez vous comment dire « bonjour » en hébreux ? Shalom. Mais le guide nous a dit que si on est très heureux de se rencontrer, on dit « Shalom Shalom » puis si on est trop heureux, on dit « Shalom, Shalom Shalom. » Donc nous allons dire les uns les autres avec une pleine réjouissance de rencontre ce matin, « Shalom, Shalom, Shalom. » La semaine dernière, nous avons appris que Jésus est le grain de blé qui meurt. Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de fruits !!! Un maxime dit « sans croix, sans couronne. » Il faut toujours passer par une peine quelconque avant d’être couronné. Pendant le voyage en Israël, dans l’église appelé champs de berger de Bethlehem, nous avons rencontré un group des chrétiens venu de Pékin. Par la proposition de l’autre guide, notre group et ce group ont uni les voix pour chanter un cantique de Noël. C’était vraiment émouvant de voir se rencontrer les chrétiens des pays si éloignés et chantaient le même cantique. Le myriade des fidèles semblable aux étoiles du ciel parsèment le monde. La croix de Jésus n’était pas en vain. Le fruit d’un grain de blé qui meurt est énorme ! Ce matin, en continuant d’apprendre le serviteur souffrant Jésus, nous allons apprendre l’attitude du serviteur qui devient petit. Devenir petit est comme si un grain de blé meurt, car pour le devenir notre géant ego doit se briser. Avec le géant ego, nous resterons comme un grain de blé solitaire et périrons, comme ce grain par terre picoré par le pigeon. Une milliardaire française, à la crépuscule de sa vie, se tourmente des accusations dans l’interminable procès familial. Elle avait  beaucoup d’argent, et elle semble en disposer comme lui semble bon, mais elle ne le put à vrai dire. A peu près ça est la fin de toute vie égoïste. Le titre du message d’aujourd’hui est, « à l’un de ces petits ». Que ce matin, je souhaite que par mon message tant soit peu, vous, quelque soit vos âges, devenir petits, car le cœur d’adulte est, ne serait qu’une seconde est une malheur. Que Dieu ouvre vos yeux pour voir le mystère du monde de touts petits.     

            Regardez d’abord le verset 31. « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône de gloire. » Au début, Jésus est venu comme le serviteur souffrant. Il était rejeté par les hommes. Son aspect était rien de beau, car il était semblable à une racine sortant d’une terre aride, comme le dit Prophète Esaïe. Mais lors de l’avènement, tout sera différent. Jésus s’assiéra sur son trône. Son aspect sera si glorieux. A ce moment, toute langue confessera qu’il est le Seigneur des seigneurs et tout genoux se fléchira devant lui. Sa première venue était en tant que berger. Il était doux et humble, si bien que n’importe quelle pécheurs peuvent s’approcher de lui et se laisser embrasser par lui. Mais sa seconde venue sera en tant que juge des nations. Il sera sans pitié pour les hommes pécheurs endurcis. C’est la raison pour laquelle dans ce temps de paix, nous devons vivre en le craignant. Que fera-t-il concrètement, quand il revient ? Regardez le verset 32. « Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. »

            En voyageant en Palestine, dans le désert de Juda, j’ai remarqué les troupeaux conduits par les bergers. Ils étaient tous les bédouins vivant dans les huttes. On dit que le berger les garde ensemble pendant le jour. Mais quand le soir vient, il les sépare et les met dans les différentes bergeries. D’abord, quant aux brebis, comme elles ont les poils abondants et forts, on les met dans une bergerie à claire-voie dans laquelle l’air frais peut bien circuler. Quant aux boucs, on les met dans une bergerie bien fermée, car ils n’ont pas de poils suffisants pour se protéger du froid. En tout cas, Jésus donne cette parabole de la fin des temps avec cette image du berger séparateur. Au dernier temps, Jésus séparera les brebis et les boucs comme le berger sépare les brebis et les boucs. Si nous considérons la différence de la nature entre ces deux groups d’animaux, ce serait comme ce tableau suivant : D’abord la brebis a le poils blanc, tandis que le bouc a le poil noir. La brebis aime se situer en bas, alors que le bouc préfère de se promener en haut. La brebis n’a pas besoin d’un lieu au cou, car elle est par nature docile et obéissante au berger, alors que le bouc en a besoin, car il ne suit pas naturellement le berger et a l’instinct de s’en aller. La brebis ne se heurte pas avec sa corne, mais le bouc récalcitrant se précipite et se heurte contre tout objet en face. On dit aussi que la brebis aime de l’eau, tandis que le bouc aime l’herbe parfois toxique telle que la cigarette sèche.

Alors le Fils de l’homme mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » La brebis sont impuissante et faible par rapport au bouc robuste et fort. Mais le roi déclare que le royaume de Dieu lui appartient. Les brebis sont petites et faibles, mais elles sont dociles et obéissantes, ce qui les fait devenir héritiers du royaume de Dieu. Une enfant sentais que le monde est si injuste, car à ses petits yeux, il paraissait manquer davantage d’amour. Mais c’est le phénomène du monde déchu. Mais ce n’est pas la peine de se désespérer, car Dieu est avec les faibles. Par exemple, par rapport aux enfants de Caïn forts dans leur civilisation, les enfants de Seth étaient si faibles et n’avaient peu d’éclats. Mais Dieu était avec ceux-ci, au lieu d’être avec ceux-là. Hénoc et Noé que nous avons appris comme témoins de foi dans Hébreux 11, sont parmi ces descendants de Seth. Il en était de même pour faible enfant, Isaac. Isaac écoutait toujours son père docilement. A son jeune âge, il dit à son père, « père, il y a le feu et le bois, où est la brebis ? » A la demande de son père sur le mont de Morya, c’est l’endroit de Jérusalem actuel, il se laissa coucher et s’apprêta à être égorgé. Abraham son père était si protecteur qu’Isaac dut rester célibataire jusqu’à l’âge de 40 ans avant qu’enfin il se marie avec Rébecca, sa femme de foi. Pendant sa nomade, Dieu le bénit et le fit réussir à avoir le puit partout où il alla, mais sans cesse il le céda aux ennemis. A son époque aussi bien que de nos jours, en Palestine, l’eau est la ligne de vie des habitants. Mais Isaac céda le puit aux ennemis sans cesse. Par contre son frère Ismaël était si beau et robuste en tant que tireur à l’arc. Sa mère choisit selon le critère humain, une belle Egyptienne de forte nationalité qu’elle lui donna comme femme. Le plus faible et petit homme aurait dû être Jésus. En venant à terre, il ne trouva aucune place, puis choisit la crèche pour se coucher. Mais sa vie était tout le temps le royaume de Dieu.  

            Alors qu’avaient fait les brebis concrètement pendant leur vie ? Regardez les versets 35-37. « Car j’ai faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus vers moi. » Mais les brebis ne purent se souvenir de ces actes, et alors, elles vinrent dire, « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? » Ils continuèrent, « Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? » Alors, le roi leur répondit, « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

            Réfléchissons sur cette parole en deux parties. D’abord à qui donner ? Ensuite nous le verrons, quoi donner ? D’abord, à qui donner ? Je voudrais attirer votre attention au fait que Jésus dit de mes frères. Il s’agit du peuple qui est racheté par son sang. Il est le peuple de Dieu. Certains de ce peuple ont faim et soif et sont persécutés, malades et emprisonnés. M. Elie Kim de Moscou dont le visage nous est inconnu vient d’être rappelé à Dieu. Nous devons prier que sa collaboratrice Missionnaire Anna et ses quatre enfants aient la foi de résurrection à ce moment critique. Si nous apportons notre petite offrande pour eux. L’homme a tendance de se comparer avec les autres et se sent supérieur aux autres. Alors, il se sent facilement inférieur. Nous devons surmonter notre sentiment de supériorité et d’infériorité, et venir vers nos frères leur donner ce qu nous pouvons. Le fait que Jésus dit « si c’est à l’un de ces petits, c’est à moi » signifie son exhortation que nous devenions petits. Jésus veut que chacun de son peuple s’abaisse au niveau de ces petits. Combien est-il difficile pour l’homme de s’abaisser ? Le géant ego rend cela toujours difficile. Mais il y a un moyen. C’est la prière en larme. Depuis trois mois, notre église CBC a une direction d’avoir une réunion de prière nocturne de 11h à minuit du samedi. A l’heure du commencement du sabbat, en obéissant à la parole de Jésus, « Dieu ne ferait-il point promptement justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? » beaucoup de membres sont venus prier à haute voix. Personnellement, cette prière me fait avoir la force de servir le message du lendemain. Mon géant ego se brisant, je trouve qu’à la fin, je suis devenu plus petit au bout de cette prière. Chers frères et sœurs, je ne saurait trop parler de l’importance de la prière commune comme celle des chrétiens primitifs, si nous voulons voir la gloire de Dieu par la double œuvre cette année. La prière de Jésus est vraiment émouvant. Elle est tout à fait altruiste. Sur le chemin de la croix, en voyant les femmes pleurer pour lui, dit de ne pas pleurer pour lui mais pleurer pour elles-mêmes et leurs enfants. Dans la souffrance extrême et le maltraitance des humains, Jésus ne pensa pas à lui-même, ni se révolta, mais s’intéressa à la douleur de sa mère et lui confia un de ses disciples comme son fils. Jésus garda sa petitesse jusqu’au bout. Il pensait que le bâton de Dieu son Père était sur lui.

            Mais ne croyons pas que le Christ réserve son amour à une seule classe. Il s’identifie avec chaque enfant de l’humanité. Il est devenu membre de la famille terrestre pour que nous puissions devenir membre de la famille céleste. En tant que Fils de l’homme il est le frère de tous fils et de toute fille d’Adam. Selon Elle White, « ses disciples ne doivent pas se sentir détacher du monde qui périt autour d’eux. Ils font partie du grand tissu de l’humanité ; le ciel les considère comme les frères des pécheurs aussi bien que des saints. » Toute l’humanité, quelque soit la couleur ou la race, est la création de Dieu et chacun doit considérer les autres comme ses frères ou sœurs. J’ai été touché par la famille de M. Joseph et Maria Sohn en Israël. Je n’ai pas pu avoir le sentiment d’affinité à l’égard des Juifs vêtus noirs. Cela était trop étranger pour moi. Un pasteur coréen qui était notre guide les a appelé corbeau tant ils étaient noirs. Mais Missionnaire Joseph et Maria les aimaient comme leurs frères et les servait de tout leur cœur. Les Juifs sont pour eux de « mes frères » dits de Jésus. 

            La présence de Jésus dans chacun de l’humanité est une chose merveilleuse. Jésus dit : je suis là dans l’un de ces plus petits. Devant Jésus, personne n’est négligeable. Chacun a une valeur équivalente à l’univers devant Jésus. N’est-ce pas fantastique ? Que ce soit un mendiant, que ce soit un petit bébé sans force, que ce soit un exclu, sur son visage se reflète Jésus. Jésus veut que nous le voyions. Depuis la chute d’Adam, le visage de l’homme est défiguré. Il est défiguré physiquement et spirituellement. Cela a beaucoup attristé Dieu qui lui a insufflé son image. Ces jours-ci nous apprenons chaque matin l’histoire de Noé. Nos enfants aiment beaucoup l’histoire du grand-père Noé entouré des animaux de toutes sortes. Mais l’histoire de Noé nous raconte que Dieu s’attrista de la méchanceté de l’homme et déclara que son Esprit ne demeurera plus en eux. On ne peut plus voir l’image de Dieu dans l’homme. Mais après le déluge, Dieu changea son avis, et dit qu’il ne détruira plus le monde par le déluge, car il sut que depuis son enfance, l’homme est incliné au mal. Cela signifie que Dieu décida de demeurer en l’homme, malgré la méchanceté de celui-ci. Jésus, en venant dans le monde, se reflète dans le visage de chacun de l’humanité.

            Puis deuxième partie de mon message, c’est quoi donner ? Or, si nous réfléchissons sur la parole de Jésus, il nous se pose une question. Il s’agit de la compensation du royaume à l’échange d’une œuvre bonne. Est-ce que nous obtiendrons l’héritage du royaume de Dieu en contrepartie de nos bonnes œuvres ? Si nous donnons un billet de 10 euros pour une personne affamée ou au cas où nous sommes riches, si nous donnons des millions euros pour l’action contre faim, serons-nous récompensés comme étant inévitable héritier du royaume de Dieu ? C’est à peu près comme le cas d’indulgence au moyen âge. Pendant le voyage en Israël, devant l’université de Jérusalem sont inscrits les noms de tous les bienfaiteurs qui apportaient l’argent de contribution. Seuls ceux qui ont apporté plus d’un million de dollars y étaient inscrits, a-t-on dit. Il y en a à peu près plus de 200 à ma vue rapide. Eux qui ont donné au profit des étudiants pauvres sont-ils tous maintenant les héritiers du royaume de Dieu ?

            Matthieu 5 :6 dit, « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. » Nous ne pouvons pas négliger l’aide matériel aux âmes physiquement affamés. Mais Jésus dit, « il y a toujours les pauvres dans le monde » puis exhorte les gens à s’intéresser aux choses spirituelles au moment où Marie vint verser son huile sur lui en l’interprétant comme un acte en vue de préparer son sépulture. Nous ne pouvons pas négliger l’aide matériel pour ceux qui en ont besoin. Mais nous ne devons pas négliger l’aide spirituel auquel nous sommes appelé. En fait, les mots que Jésus utilise ont tous les doubles sens physique et spirituel. Par exemple, la faim peut devenir le manque du pain aussi bien que le manque de la parole. Nous ne pouvons pas espérer la récompense de la vie éternelle en raison de notre aide matérielle, sinon Dieu sera trop donnant donnant. Mais nous pouvons nous préparer à la vie éternelle dans le royaume de Dieu en apportant l’aide spirituel.

            En passant dans la rue, vous voyez les mendiants qui suscitent en vous quelque pitié et vous cherchez quelques monnaies dans vos poches. Cela est bien possible, et parfois si votre cœur est ému, vous leur ferez les aumônes. Mais il y a pleine de gens souffrants et malade et exclus de la société qui passent près de vous dans la rue. Ils ont faim de la justice, il ont soif de la justice. Dans la rue, dans vos classes, dans vos lieu de travail. Ce sont tous des petits qui attendent que vous veniez et donniez quelques choses salvatrices de leur âme. Si vous apportez la nourriture spirituelle à une âme affamée, vous êtes dignes d’être appelés bénis du Père et les justes.

            Parmi beaucoup de question posé par les étudiants est cette question : que se passera pour les gens qui n’avaient pas connu Jésus, si Jésus est la seule clé du salut ? A mon avis, cette parole nous donne une des réponses. C’est que tous ceux qui aidaient ceux qui sont démunis avec le cœur sincère auraient été récompensés par Dieu, à condition que comme Jésus parle au sujet de l’aumône, la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite, c’est-à-dire pour ne pas montrer aux hommes. Selon la Bible, même les non-croyants ont la loi écrite dans le cœur, c’est la conscience. Dieu juge selon la conscience. Mais à mon avis, une fois que le peuple de Dieu sache la justice de l’homme a moindre valeur en face de la justice divine qui s’est révélé par l’amour sacrificiel de Dieu par son Fils Jésus, il faut réagir différemment. Ils doivent pratiquer l’amour spirituel à tous ces petits.

En effet, ce constat de Jésus, « à l’un de ces plus petits, si vous le faites, c’est à moi que vous le faite » nous en dit long que l’aide dont il mentionne est l’aide spirituel, car qu’est-ce que nous faisons à Jésus, si ce n’est notre sacrifice entière. Comment aider alors quelqu’un spirituellement ? Dieu donna à Noé la dimension concrète de son arche pour qu’il l’exécute. Par notre fondateur, feu Dr Lee, Dieu détermina une dimension de notre arche de CBC. Sa devise d’héritage spirituel se résume en ces mots « retour à la Bible », puis se précise par ces moyens triples : 1 :1 étude, l’écriture du témoignage et le pain quotidien. Beaucoup de jeunes malades de péché et souffrant du non sens de vie pouvaient trouver la guérison et vivre une vie victorieuse et triomphante par ces moyens. Surtout l’écriture du témoignage contribuait énormément à la délivrance de leur esclavage. Une de nos collaboratrices, en écrivant son témoignage de vie en 50 pages en vint à s’apercevoir de quel péché elle souffrait consciemment et inconsciemment dans son passé et à finalement résoudre son problème d’angoisse profonde dans sa vie. En 1987, je me souvient que j’ai écrit moi aussi 30 pages du témoignage de vie, ce qui m’a dévoilé mon problème qui m’a accablé subrepticement et chroniquement : le sentiment de culpabilité profond. Ainsi mon cœur fut préparé avant de partir en Corée pour l’entraînement spirituel durant lequel j’ai reçu cette parole si puissante de Romain 8 :1, qui disait : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ Jésus. » Tout le sentiment de culpabilité disparut et je devint une nouvelle créature. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes y compris moi.   
           
Dans l’église primitive, il advint un jour que le conflit concernant la nourriture s’éclata. En effet, les veuves des Juifs hellénistes furent négligées dans le service de la table. Alors, les apôtres auraient pu se précipiter pour résoudre ce problème et fournir la nourriture suffisante aux veuves concernées. Mais que firent les apôtres ? Comme nous avons appris le premier jour de la conférence des disciples de l’an 2010, c’était qu’ils persévéraient dans la prière et dans le service de la parole de Dieu. Les apôtres comprirent que la nourriture est un des problèmes majeurs pour l’humanité. Donc ils ne le négligèrent pas, mais ils le déléguèrent en désignant les diacres au nombre de 7. Mais eux ils comprirent que le plus important était la nourriture spirituelle. D’où leur concentration à la prière et à la parole.

            En fait, dans cette parabole, Jésus souligne l’importance de l’intérêt des disciples porté aux autres. De multiples occasions nous seront fournies pour que nous pratiquions l’amour de Dieu dans ce monde, mais malheureusement, la plupart des cas sont omis par nous à cause de notre inattention. Nous devons dresser notre système de nerf pour nous laisser sentir les besoins physiques et spirituels des autres. Puis nous devons nous y rendre. Jésus ne dit pas que la personne affamée vint vers vous, et vous l’avez donné à manger. Il dit, « car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. » Nous devons donc chercher ceux qui ont faim. Ces jours-ci, peu de gens manifestent sa faim et sa soif si ce n’est celles d’ordre matériel. Mais si nous cherchons, il y a tant de jeunes qui ont faim et soif de la justice, car leur âme est dans la détresse profonde. Nous devons chercher et inviter ces jeunes à l’étude de la Bible et leur donner la nourriture délectable pour que leur âme soit rassasiée, et leur demander, « ne veux-tu pas écrire le témoignage ? » jusqu’à ce qu’en l’écrivant leur âme soit délivrée. Pour cela il faut revêtir de l’esprit de force, d’amour et de sagesse, sans avoir l’esprit de timidité. Un frère a utilisé la visite chez ses parents comme une visitation spirituelle et invita sa sœur au culte. Malgré une longue distance, celle-ci vint. C’était une miracle qu’elle se lève et vint une si grande distance en vue de participer uniquement au culte. Elle eut faim de la nourriture, et vint la prendre et s’en retourna. Son frère eut de la joie. 

            Regardons maintenant le cas de boucs. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges. » Nous nous disons que l’égoïsme est la décision personnel. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Ici, Jésus mentionne l’existence d’un malin, le diable. De la même façon que pour les brebis, Jésus dit, « Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire. J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Ils étaient tous ignorants des besoin des autres, et ils vivaient leur propre vie égoïste. Ils ne donnaient pas la nourriture, alors qu’ils voulaient se rassasier du pain de vie. Ils ignoraient le besoin de la soif de la parole des assoiffés, en jugeant uniquement leur apparence. Ils fermaient leur maison pour ne pas accueillir aucun de ses frères et sœurs qui sont de l’origine étrangère, eux qui sont autochtones ayant plein droit. Ils virent que les gens sont dénudés et honteux spirituellement, mais ils ne voulurent pas leur donner de quoi les couvrir, le sang de Jésus. Ils virent que les gens sont malades de péché, mais cela ne les regarda pas. Ils étaient emprisonnés, mais personne n’y alla pour les consoler et donner le message de délivrance. Alors quelle était la sentence de Jésus ? Le verset 44 dit, « Alors ils répondront eux aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim ou soif, étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas rendu service ? Alors il leur répondra : En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Voici la conclusion de toute cette histoire. « Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » Il n’y aura plus d’excuse pour dire : j’étais si occupé, j’étais moi-même malade, ou personne ne m’en a parlé. 

            En conclusion, vue cette parabole, il n’y a que deux sortes de gens, brebis et boucs, pas des êtres intermédiaires. Ces deux sortes se mêlent pour vivre dans le monde. Mais au dernier jour, Jésus sur le trône les sépare. Romain 2 :7,8 dit, « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent la gloire l’honneur et l’incorruptibilité ; mais la colère et la fureur à ceux qui par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et obéissent à l’injustice. » Dans cette parabole de brebis et boucs, ceux qui vivent pour le but altruiste iront au royaume de Dieu éternel, et ceux qui vivent pour le but égoïste iront au châtiment éternel, ces deux extrémités diagonalement opposés. Nous ne pouvons changer notre petite habitude, bouger même une petite doigt. A plus forte raison notre mode de vie. Comme si l’occident est si éloigné de l’orient, les extrémités du jugement de Dieu se sont éloignés l’une de l’autre. Nous ne savons pas notre destinée de la fin. Mais une chose est claire, c’est que si nous vivons pour le besoin des autres et consacrons notre vie pour ce but, Dieu nous a destiné au royaume de Dieu. Mais si nous vivons pour mon besoin propre sans nous intéresser à ceux des autres, notre fin sera un inexorable jugement. On ne sait pas si le Christ viendra aujourd’hui ou demain. Il est nécessaire pour nous de nous préparer au jugement éternel de Jésus. Il est nécessaire à ce moment pour nous de vérifier notre but de vie et le rectifier au cas de sa fausseté. S’intéresser aux autres signifie édifier l’église qui est le corps du Christ. Dans le monde postmoderne, l’individualisme domine de plus en plus, et cette tendance s’infiltre même dans l’église. Souvenez-vous que les premiers chrétiens persévéraient dans la prière commune et la fraction des pains. Beaucoup de chrétiens vivent leur vie de foi individuelle sans se soucier des autres. Nous tous ici présents vivrons à peine 10 ans ou 20 ans maximum ensemble sur cette terre. Quelle sera notre rendez-vous final ? Si nous sommes rachetés par le sang de Jésus nous devons respecter le corps du Christ en nous édifiant les uns les autres avec son amour, de peur que nous soyons des boucs devant son trône. Par l’étude de la Bible et l’écriture du témoignage recevant des commentaires nous pouvons changer dans notre nature coupable. Nous pouvons être pleinement libérés et devenir même une source de bénédiction parmi beaucoup de gens dans notre entourage. Que Dieu vous bénisse, afin que vous sachiez d’abord qui vous êtes, le pécheur le plus petit, puis comme ce message, à qui donner, et quoi donner.  

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