Sunday, January 10, 2010

Message de 10/01/10


VŒUX ET SALUTATION

Hébreux 13 :1-25
Verset Clé 13 :8

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. »

Les semaines précédentes, nous avons appris les hébreux 11 et 12. Permettez-moi de vous citer de nouveau les versets clés de ces deux leçons. « La foi est l’assurance de ce qu’on espère et la démonstration de ce qu’on ne voit pas. » Pendant la conférence, Abraham avait cette foi, pour croire que sa descendance sera comme les étoiles du ciel. Un de nos jeunes – vous connaissez son nom – a confessé qu’il aura le diplôme qu’il voulait abandonner en faisant valoir son don de mémoire. Que Dieu lui accorde la bonne santé qui est fragilisé quand il a voulu faire la prière matinale ! La leçon suivante a eu pour verset clé : « Les yeux fixés sur Jésus. » Pendant la conférence, les Israélites étaient en face de la captivité en Babylone. C’était la crise de la nation. Ils étaient découragés. Mais suivant la parole prophétique d’Esaïe, ils fixèrent leurs yeux sur Dieu. Alors, dans l’épreuve, ils purent avoir la foi en ce Dieu qui viendrais avec puissance. Jésus est Dieu. Il a choisi le chemin d’opprobre. Mais la mort ne put le retenir. Il fut ressuscité. Ainsi, il vient avec puissance pour son peuple. Cette année, nous prévoyons des épreuves difficiles et des tribulations. Mais selon la parole de la semaine dernière, ce ne sont que des corrections données en notre faveur. Donc, nous n’avons pas besoin de nous en décourager. Nous n’avons qu’à fixer nos yeux sur Jésus et qu’à courir la course, jusqu’à ce que Dieu nous multiplie, selon le but de la création de Dieu. En effet, Genèse 1 :28 était très puissant pour moi, en commençant l’année. Il montre la claire volonté divine de bénir tous ceux qui exercent la mission. De plus, la mission nous est donné pour notre bonheur. Donc, il nous faut la porter non avec tristesse, mais avec joie. Alors, il viendra avec puissance. Il est sûr que l’année 2010 que nous portons avec un clair sens de mission sera une année de bénédiction et de victoire. Aujourd’hui, nous allons méditer le chapitre 13, en le divisant en trois parties. D’abord, l’amour fraternel à pratiquer constamment, Ensuite, Jésus le Seigneur immutable. Enfin, vœux et salutations. Parmi les paroles de ce chapitre, il y en a qui nous paraît difficile d’accepter. Le dernier mot de l’épître, le verset 22 dit « je vous demande, frère, de supporter cette parole d’exhortation. » Si on voit une autre version, il est dit, « je vous demande de faire bon accueil à ces paroles. » Quoi qu’un dur aliment à digérer, que Dieu vous aide à faire bon accueil à ma première exhortation de 2010 adressée à vous. 

Premièrement, persévérez dans l’amour fraternel. Regardez le verset 1. « Persévérez dans l’amour fraternel. » Il y a plusieurs devoirs que les chrétiens sont appelés à accomplir dans leur vie. L’amour fraternel est un des premiers devoirs des chrétiens. Si nous étudions la vie de Jésus, on ne saura trop souligner ce devoir. A la veille de sa crucifixion, Jésus aima les siens. La Bible dit qu’il les aima jusqu’au bout. Comme notre amour est changeant ! Il est comme ce rocher qui chauffe le jour et refroidit la nuit. Mais l’amour de Jésus était constant et ce jusqu’au bout. Il aimait même Juda, le traître, jusqu’au bout. Jésus lava les pieds malodorants des disciples, puis leur dit, « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Pourquoi devons-nous aimer les frères et les sœurs ? La réponse est que même si nous sommes peu aimables, Dieu nous a aimé en envoyant son Fils unique et nous a aimé jusqu’à faire mourir son Fils sur la croix. Nous avons tendance de nous dire que nous sommes aimables, c’est-à-dire, n’ayant commis aucune chose désagréable. C’est-à-dire des gentils, pas des méchants. Mais ce n’est que la fierté humaine. Au fond des choses, nous sommes peu aimables aux yeux de Dieu, ou plutôt, nous sommes odieux et haïssables aux yeux de Dieu. C’est la réalité spirituelle au blanc de laquelle nous devons regarder, comme un devoir fondamental d’un chrétien. Mais Dieu ne nous a pas jugé, mais plutôt nous a aimé, et ce jusqu’à sacrifier son Fils sur la croix. C’est la raison pour laquelle nous devons aimer les uns les autres.

Regardez de nouveau le verset 1. Un des mots les plus usités dans l’épître des Hébreux est « persévérer. » Précédemment, il est dit, « Courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposé. » « Considérez celui qui a enduré une opposition contre sa personne », etc. L’endurance et persévérance est la facteur primordiale de la foi. En effet, il n’y a personne qui naisse ayant foi. La foi ne naît pas, mais la foi se fait. Comment ? Par l’endurance.Le jeune homme qui déserte à la première difficulté dont le président de la république fit allusion n’apprend jamais la foi et il reste victime du sort. Par l’envoie des difficultés, Dieu nous éprouve et nous corrige. Si nous persévérons et endurons ces difficultés, nous pouvons grandir comme géant de la foi. Si nous désertons devant ces difficultés, nous resterons comme d’éternels pions en matière de la foi. Par la foi, nous devons pratiquer l’amour fraternel. Nous ne devons pas déserter, à n’importe quelle raison que se soit, l’amour fraternel. Car l’amour fraternel est pour un chrétien, la respiration indispensable pour son poumon et pour sa vie. D’où mon exhortation de venir aussi souvent que possible à la maison de Dieu pour rencontrer et causer avec le peuple de Dieu, comme ce serviteur qui abandonne son habitude d’entrer et sortir par la portail de l’immeuble pour son presbytère et qui passe tout le temps par le chemin de l’église pour y rencontrer les membres de l’église et causer avec eux.

« N’oubliez pas l’hospitalité » dit le verset 2. Autrefois, dans la campagne en France, on installait sur table un couvert en réserve, en vue d’accueillir un voyageur qui frappait la porte à l’imprévu. L’hospitalité est toujours agréable. Paul, dans ses épîtres, ne cessait de répéter l’importance de cette vertu. Il disait par exemple, Romain 12 :13, « Subvenez aux besoins des saints. Tâchez d’exercer l’hospitalité. » L’hospitalité est lié au logement. Par exemple, Philémon 22a : « Prépare-moi un logement » se traduit autrement, « prépare-toi à me donner l’hospitalité. » Pourquoi cette vertu est-elle importante non seulement de l’avoir, mais surtout de la pratiquer ? Verset 2b dit, « car en l’exerçant, quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges. » L’histoire d’Abraham qui avait accueilli trois voyageurs est très célèbre. Quand Abraham vit de loin trois voyageurs, il courut vers eux et les invita sous sa tente et leur fournit le repas bien apprêté avec le veau gras et du miel, et lui-même se tenait debout en les voyant régaler le repas. La scène où Abraham courut ici et là en disant « vite, vite » et en faisant onduler ses cheveux gris est vraiment belle. C’est la joie du ciel qui émanait de sa maison. Ainsi, Abraham accueillit les anges, car en effet, ils étaient les anges envoyés. De plus, il en vint à avoir la nouvelle de la naissance de son fils une année après. En étudiant cette parole, je me suis repenti de mon manque de l’hospitalité. Je pensais que je serais hospitalier si ma situation familiale s’améliore, mais je trouve que ce n’est pas la pensée de Dieu. Je suis surpris de trouver que je n’ai même pas pensé à inviter les membres de l’église quand mes deux fils ont réussi leur bac l’année dernière. Dieu m’a dit qu’il faut exercer à tous moment l’hospitalité, si je veux accueillir un jour son ange dans ma maison. 

Le verset 3 dit : « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme étant, vous aussi, dans un corps. » Il y avait un diacre qui était geôlier de la prison. Un jour sa femme a invité un évangéliste à sa maison pour y prêcher. Le diacre geôlier voulait défendre son mode de vie qui était de fumer et de boire. Il lui posa la question. « Où se trouve la partie de la Bible qui interdit l’alcool et les cigarettes ? » L’évangéliste sans dire mot, ouvrit la bible et lui fit lire un verset. C’était le Corinthiens 6 :19, « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit. » L’évangéliste s’en alla, en lui laissant ces mots : « Comment peut-on faire du corps qui est le temple du Saint-Espriut le cheminée rempli de fumée et la cruche plein d’odeur de vin ? » Cette parole était si puissante qu’elle changea son mode de traitement dans la prison  qui était: œil pour œil, dent pour dent. Lendemain où il entra dans la prison, il appela un prisonnier qu’il avait maltraité la veille et lui demanda le pardon, mais le Saint-Esprit lui parlant, il en vint à se courber devant le prisonnier. Celui-ci tellement ému s’embrassa avec le geôlier pour pleurer, puis il devint chrétien, en acceptant Jésus comme son Sauveur. Comment cela peut-il se faire ? Evidemment c’était l’action du Saint-Esprit. Il reconnut qu’il était un prisonnier d’un mode du débauché qui maltraitait son corps. Au fond, nous sommes dans la même situation des prisonniers, car nous étions astreints au péché, mais que Dieu nous a libérés. Nous devons nous souvenir d’eux afin qu’ils soient, quoi qu’astreint dans le corps, libres en esprit.

Ensuite, l’auteur parle de la pureté qu’on doit garder devant Dieu. Le mariage est une sainte institution. Donc, il faut le garder saintement. Le lit conjugal doit être exempte de souillure, car Dieu juge les débauchés et les adultères. Pourquoi il y a tant de divorces ? La raison est simple, beaucoup divorcent pour avoir un amant plus jeune. C’est une débauche. Nous ne devons pas être conformes au mode corrompu du monde actuel. Puis, on doit se garder de la convoitise matérielle. Quand nous décidons quelque chose dans la vie matérielle, nous devons bien examiner de quel motif nous la décidons. Notre conduite ne doit pas être inspirée par l’amour de l’argent. Il faut se contenter de ce que nous avons, en croyant que Dieu ne nous délaissera pas dans le dénuement. En France, les étudiants prennent le job d’été pour gagner leur vie. C’est une bonne chose pour leur autonomie. Mais il faut que leur inspiration soit modérée, car ils ont leur propre travail qui est les études. S’ils sont croyants, ils doivent donner plus à leurs études et à l’œuvre de Dieu, en se contentant de leurs biens actuels. Un étudiant que je connais se leva 2 heures du matin pour distribuer les journaux. Il était très joyeux malgré sa fatigue, car il a pu donner désormais son temps plus librement à Dieu en ayant le minimum matériel fourni par Dieu. Satan travaille par la convoitise matérielle. Proverbes 30 :8 dit, « Eloigne de moi la vanité et la parole mensongère : ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. » Nous devons nous garder de la parole mensongère de Satan qui nous rend vaniteux et ainsi nous fait éloigner de la parole de Dieu. Il faut donc le rejeter avec courage. Le verset 6 dit, « C’est pourquoi nous pouvons dire avec courage : Le Seigneur est mon secours ; je n’aurai pas de crainte. Que peut me faire un homme ? » Le monde nous recommande à bien nous aligner ou associer aux hommes puissants pour subvenir à nos besoins matériels. Mais le croyant ne doit pas adopter ce genre de pensée. Il ne doit pas craindre les hommes, car Dieu lui-même le nourrit chaque jour.

Deuxièmement, l’immutabilité de Jésus. D’abord, regardez le verset 7. « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez l’issue de leur vie et imitez leur foi. » Les conducteurs sont ceux qui sont envoyés pour annoncer la parole de Dieu. Ils sont les humains ayant des fautes et des défauts. Mais ils sont serviteurs de la parole de Dieu. Ils peuvent donner les paroles humaines. Mais au fond, ils ne donnent pas les idées humanistes, car ils veulent vivre pour la gloire de Dieu. Par exemple, imaginez qu’un conducteur vous dise : sortez votre barque pour marcher dans le tempête. Ce peut être une parole humaine sans considération de la faiblesse des hommes. Mais elle n’est pas la parole humaniste, car il veut glorifier Son nom par la vie sainte des ouailles. Les conducteurs ont l’intérêt de conduire les âmes vers Dieu. A moins qu’ils ne soient des mercenaires ou des dupes, la confiance est en quelque sorte certifiée pour ceux qui sont conduits. Donc, les ouailles doivent les écouter. Ils prêchent non seulement des bonnes paroles, mais aussi parfois les paroles dures. Mais il faut les écouter, car ils n’avons pas l’intention de conduire mal leurs ouailles. De plus, il faut considérer l’issue de leur vie. La note de ces mots est « le résultat de leur conduite. » Ce peut être le fruit des âmes converties. Les gens ont tendance de considérer quelqu’un par le côté négatif. Mais nous ne devons pas considérer le côté négatif du conducteur, quoi qu’il existe comme étant un être humain. Il faut considérer leur issue et leur foi, ce qui est le côté positif. Puis il faut imiter leur foi. L’issue de Dr Samuel Lee est l’évangélisation des campus du monde entier. C’était une chose inimaginable pour un petit peuple de l’extrême orient. Beaucoup de gens le critiquaient en raison de son entraînement spirituel lourd. Mais maintenant, nous pouvons constater que beaucoup d’étudiants américains sont devenus de grands arbres robustes grâce à son entraînement donné pendant son vivant. Selon mon expérience, ce n’est point facile d’entraîner le peuple fier d’un pays développé. Mais Dr Lee osa à les entraîner jusqu’à ce que par l’obéissance à la parole divine souvent dure, leur fierté humaine soit brisée. Ils deviennent finalement de grands arbres spirituels. Vu son issue, nous sommes ahuris de ses résultats. Si nous avons pour conducteur commun un si grand serviteur, nous avons tout lieu de l’imiter. Un jour une brebis disait à sa bergère, « je me souviens de tout ce que tu a fait pour moi, et je le ferais moi-même pour mes brebis. » C’est ainsi qu’elle exprima son désir d’imiter la foi du berger. C’est une bonne intention.

Lisons le verset 17 qui s’est écrit dans le même contexte. « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage. » Dieu établit les conducteurs pour veiller au bien des âmes. Il est responsable des âmes et selon le terme de Pierre, gardien des âmes. Il est responsable des âmes confiées par Dieu pour qu’elles puissent vivre une vie fructueuse. Un jour viendra où il devra rendre compte devant Dieu au sujet de ce fruit. Celui qui n’a pas réussi d’aider les âmes à porter du fruit, il sera frappé de grand nombre de coup. Celui qui a réussi d’aider les âmes à porter du fruit, il sera accueilli avec un grand récompense de Dieu. Ce sera un jour de joie et d’allégresse pour ce dernier. Ezéchiel dit que si le conducteur garde le silence devant le péché du peuple, on lui demandera le compte, alors il périra avec le peuple rebelle. Mais s’il parle du péché au peuple, on ne lui demandera pas le compte, alors que le peuple périra seul pour son péché. Le conducteur doit avoir la crainte et le tremblement devant Dieu, en vérifiant s’il agit ou pas  honnêtement devant Dieu, et ce constamment. L’auteur exhorte aux ouailles de faire, en sorte que les conducteurs puissent faire leur travail avec joie et non en gémissant. Si les ouailles ne suivent pas la direction des conducteurs, il leur est difficile d’exécuter la volonté de Dieu. Si les conducteurs gémissent, toute l’église gémit. Et cela ne tournera pas à l’avantage de ceux qui ne leur obéissent pas, quoi que les conducteurs veulent toujours les bénir.  

Lisons maintenant notre verset clé, le verset 8. « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. » C’est ce qu’on appelle l’immutabilité de Jésus-Christ. Il est immutable dans le temps et dans l’espace. Il nous aime et son amour envers nous ne changea point. Même si le peuple se rebellait contre lui, il l’aimait toujours. 2 Timothée 2 :12 décrit bien ce fait : « si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. » Nous sommes changeant et notre amour est conditionnel. Mais Jésus est le même, hier, aujourd’hui et pour l’éternité. 

Si nous sommes le peuple de Jésus, nous sommes appelé à apprendre l’immutabilité de Jésus. Nous devons apprendre à être constants malgré le changement du temps, et malgré le changement de l’espace. Au fur et à mesure que je vieillis, je trouve que mon cœur devient nostalgique. Je cherche le souvenir du passé et je me suis consterné de me souvenir du plaisir éphémère du passé. Ainsi mon cœur se refroidit. Mais quand je prie, il m’a envoyé son Esprit pour que je puisse être chaud de nouveau. Dans le monde, pour réussir, il faut bien se changer comme un caméléon selon la situation. Mais le peuple de Dieu doit savoir être fidèle et constant. Et Dieu donne la réussite finale. Comment pouvons-nous être constants alors que par nature nous sommes infidèles. Le verset suivant nous dit qu’il nous faut demeurer dans la grâce du Seigneur. Nous devons être alertés du manque de grâce dans notre vie quotidienne, causé par le diable. Mais nous sommes faibles. Donc, nous devons reconnaître que nous sommes infidèles, incapables de honorer un petit mot de nos promesses, mais lui supplier de nous rendre fidèle. Alors Dieu vient à notre secours et nous rend fidèles et constants.

A partir du verset 10, l’auteur parle de façon théologique. C’était en partie pour contrecarrer la fausse doctrine ambulante. Il parle du sacrifice de rançon que Jésus avait payé pour le salut des hommes de façon allégorique en se servant du système de sacrifice de l’ancien testament. Regardez le verset 10. Autrefois, les desservants du tabernacle, c’est-à-dire les officiants du sacrifice apportèrent le sang pour le péché du peuple et l’aspergèrent sur l’autel. Puis, ils ne brûlèrent pas le corps sur place, mais l’amenèrent hors de camps pour le brûler. D’abord, les officiants, malgré leur service, ne se tirèrent pas la nourriture. C’est une entière dévotion qui les amena à faire l’office. Bien sûr que les serviteurs sont soutenus matériellement pour leur service de sacrifice. Mais Paul disait qu’il renonça à tout le droit possible, même celui du financement, et il travailla par ses mains pour gagner la vie. Les conducteurs se privent du droit propre en vue de satisfaire le besoin du peuple de Dieu. Ils se privent souvent du temps en famille, ils se privent parfois du temps de dormir. Comme les officiants du tabernacle, Dieu lui-même est l’héritage pour eux.

Mais le fait que les corps des animaux sont brûlés hors du camps a un grand sens. Ces corps n’étaient pas consumés sur la place, mais conduits hors du camps pour y être brûlés. Ce fait se rapporte à la crucifixion de Jésus, le souverain sacrificateur. Jésus devint lui-même l’autel, puis le sang, puis le corps du sacrifice qui fut brûlé hors du camps. Jésus fut amené hors de la ville de Jérusalem et y fut anéanti. L’auteur exhorte donc aux hébreux d’aller en dehors de la ville pour y porter l’opprobre du Christ. Si nous sommes le peuple de Dieu, nous devons nous apprêter à porter l’opprobre du Christ. Moïse était le plus grand exemple. Il estimait en effet que l’opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l’Egypte, car il regardait plus loin, vers la récompense. Jésus fut rejeté par les hommes comme une pierre rejetée par les bâtisseurs. Mais l’histoire nous prouve qu’il devint la pierre angulaire. Nous devons nous réjouir de participer à la souffrance du Christ qui est résiduelle encore ici-bas, étant rejeté par le monde, jusqu’à ce qu’il vienne. La pensée de l’opprobre nous fait peur. Si nous pensons au rejet du monde, ça fait peur. Mais ce n’est pas la peine. Dieu n’abandonne jamais ceux qui se réjouissent de porter l’opprobre du Christ et lui donne la récompense comme il la donna à Moïse.

Encore une fois, la brûlure de la viande du sacrifice hors du camps se rapporte à la crucifixion de Jésus hors de Jérusalem. Mais elle a un autre sens, c’est-à-dire le croyant doit préférer hors du camps, à cause du fait que ce lieu le rapproche plus du royaume du ciel. Le verset 14 dit, « Car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » Nous voyons beaucoup de martyrs dans l’histoire de l’église en France. Plus de 3000 âmes furent jetés dans la Seine lors de Barthélemy à cause de la nouvelle foi évangélique au 16e siècle. Ce sont tous ceux qui sont rejetés hors du camps. Mais ils préféraient ce chemin, car ils savaient que renoncer à la foi véritable et demeurer dans la fausse foi était plus terrible que l’enfer. Ils choisirent de mourir plutôt que de rester dans le donjon de Satan. Eux tous étaient les saints pèlerins qui tendaient vers la cité céleste. Par rapport aux pays nouvellement évangélisés du tiers-monde, quel privilège et héritage avons-nous. Donc, quoi que nous soyons dans les tribulations et les angoisses, ne succombons pas dans le désespoir, réjouissons-nous plutôt d’y participer car ainsi nous verrons la cité céleste. C’est pourquoi donc l’auteur exhorte son peuple à chanter le louange. « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » Attaché au confort et à l’aise, les croyants d’aujourd’hui ne voient pas bien la cité céleste. A peine, ils remercient Dieu de ce qu’il leur accorde l’abondance et le bien-être. Mais le sujet de remerciement doit être plutôt notre privation et notre dénuement, car seules ces choses nous purifient pour que nous espérions ardemment la cité céleste.

Troisièmement, vœux et salutations. L’auteur finit son épître par les vœux et salutations. On se salut au début d’année, « mes meilleurs vœux. » Quelles étaient les vœux de l’auteur envers les destinataires hébreux ? D’abord, l’auteur demande aux destinataires de devenir collaborateurs de la prière. Ainsi, le verset 18 dit, « Priez pour nous. » C’était parce que l’auteur et ses compagnons sont convaincus d’avoir une bonne conscience, avec la volonté de se bien conduire à tous égards. Que cette nouvelle année, nous aussi, étant purifié de notre mauvaise conscience, nous nous exhortions les uns les autres dans la prière commune. L’auteur demande aux destinataires de prier aussi au sujet de son voyage, car il voulut se rendre chez eux. Que nous restons, que nous voyageons, que nous mangeons, que nous buvons, ou quoi que nous fassions, nous devons avoir une bonne conscience et le faire pour la gloire de Dieu. Alors Dieu nous bénit à tous égards. 

Ensuite, l’auteur souhaitait que le Dieu de paix les rende aptes à tout ce qui est bien pour faire sa volonté. L’auteur souhaitait qu’ainsi les destinataires soient prolifiques dans les affaires spirituelles. Dans la conférence du début de l’an 2010, nous avons appris la croissance et la vision. C’est certainement la volonté de Dieu qui est mise en nous pour cette année. Matthieu 28 :19 dit du testament de Jésus qui avait quitté le monde, « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » Amener une brebis à l’étude de la Bible en lui témoignant l’amour du Christ est la volonté certaine de Jésus. Donc, nous devons prier pour cela et nous devons prier les uns pour les autres à ce sujet durant tout au long de l’année. Chaque fois que nous rencontrons, nous devons nous saluer les une les autres, « As-tu un étudiant de la Bible la semaine passée ? Que Dieu de paix soit favorable à ton commencement de l’étude de la Bible cette semaine ! »

En effet, ce vœux de l’étude de la Bible n’est pas réalisable par nos propres forces et capacités. Philippe de haute intellectualité, tellement calculateur, ne prenait pas bien soin des brebis. Le Dieu de paix le rend possible. Il nous y rend aptes. Qui est le Dieu de paix ? Le Dieu de paix est celui qui a démolit le mur de l’inimitié par le sang de Jésus et qui a détruit la puissance de la mort en ressuscitant Jésus d’entre les morts. En fait, par la mort et la résurrection de Jésus, Dieu a réconcilié l’homme avec lui et l’homme avec l’homme. Craindre ce Dieu est la vraie sagesse. Souvent, nous sommes confus sans savoir où nous allons ni quoi faire pour conduire les brebis. Mais le Dieu de paix nous rend capables de nourrir les brebis. Jésus est nommé grand berger des brebis. Il nous instruit parfaitement. Que le Dieu de paix nous rende chacun apte à faire ce qui est bien pour faire sa volonté, surtout réaliser tous, y compris tous les jeunes disciples de Jésus, au moins une fois de la seul à seul étude de la Bible dès ce mois de janvier. Amen !

En conclusion, les vœux et salutations sont l’expression de l’auteur pour bénir les destinataires. Au début du message, j’ai parlé de la Genèse 1 :28. Notre Dieu est le Dieu de bénédiction. Le Dieu de paix dont l’auteur des Hébreux parle est le Dieu qui bénit. Nous, le peuple de Dieu doit bénir, non maudire. Je connaît une missionnaire qui dut abandonner la mission, parce qu’elle ne put pardonner à ceux qui lui avaient fait le mal, après longtemps de souffrance psychologique. Que cela nous serve comme un sérieux avertissement ! Habituez-vous de bénir les autres, non les maudire. C’est le devoir d’un chrétien qui a été gracié par le Dieu de paix. Je connaît un autre missionnaire. Un jour, il prit une entrevue personnelle avec son supérieur et obtint de lui l’autorisation d’envoyer son fils à son pays natal. Quelque jour après, ce supérieur a téléphoné à la femme du missionnaire, pour dire que dans l’ordre des choses, il a décidé d’envoyer sa propre fille d’abord. Cela parut injuste pour ce missionnaire. Pourtant, dès la réception de cette nouvelle, il téléphona en privé à la fille de son supérieur, pour lui souhaiter un « bon voyage. » A la manière de Josué Jr dans le théâtre de la novelle année 2010 qui a révélé son nom à la fin, ce missionnaire est moi. Depuis la montée à Paris en 2000, j’avais toujours gardé ce cœur de bénir. J’ai cette conviction que le triplement des membres de CBC à Paris est dû à ce cœur de bénir. Méditer le mal contre quelqu’un ne tournera pas à mon avantage. Si j’ose confesser, c’est mon issue et ma foi personnelle. Donc, je veux débuter cette année encore avec ce désir de bénir les autres. Que Dieu vous bénisse en remplissant vos cœurs de la plénitude du Saint-Esprit et de l’amour brûlant de Dieu tout au long de l’an 2010. Amen !

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