Sunday, November 8, 2009

message de 08/11/09


JESUS, BON SAMARITAIN

Luc 10 :25-37
Verset Clé 10 :33

« Mais un Samaritain, qui voyageait, arriva près de lui, le vit et en eut compassion. »

            Parmi ceux qui prétendaient que la nature de l’homme est bonne il y a ce Rousseau. Dans la lettre envoyé en 1762 à l’évêque qui le condamna en raison de son livre Emile, Rousseau disait que si Adam est bon, qu’en devenons-nous ? Ne serons-nous pas aussi bon ? Le mal vient selon lui, uniquement du conflit des hommes de la société. Kant disait que le mal radical qui s’apparente au péché originel, ne peut se faire charger par quelqu’un d’autre. D’où cette culpabilité inhérente mais aussi inévitable. Donc chacun doit parfaire son acte, pour se racheter, ce qui est possible selon lui. Ainsi, l’homme bon est possible. Parmi les contemporains de St. Augustin, Pélage était un de ceux qui firent la négation du péché originel. Il prétendait que par la chute, la nature bonne de l’homme n’est pas complètement violée, mais elle restait. Le péché appelé originel est un danger selon lui, ce qui est d’ailleurs très compréhensible, du faut qu’après avoir commis le péché, on se réfugierai facilement dans la grâce pour se justifier. Pour lui qui a fait un grand ravage au niveau doctrinal au 5 et 6e siècle, le péché n’est ni état ni penchant, mais un acte. Il fit avancer son dogme d’imitation. Le péché n’est pas héréditaire, comme le dit la doctrine du péché originel, mais l’homme commet le péché par l’imitation de son père Adam. Donc, l’homme est capable d’atteindre la vertu par son acte, car sa nature n’est pas foncièrement détériorée, mais son aspect bon demeurait intact. La doctrine de St. Augustin, accepté par l’Eglise et qui fit un indéniable influence sur la doctrine protestante dit que la nature de l’homme est endommagé et qu’elle ne peut être bonne qu’en ayant recours à la grâce de Dieu. Donc, selon St. Augustin, et les pères de protestants, ainsi que les pères Catholiques d’ailleurs du début, le salut par la grâce seule est justifiable. Mais malheureusement au fur et à mesure, le dogme de l’acte justificateur réfuté de Pélage s’est infiltré au sein de l’Eglise, comme si un être humain est capable d’atteindre par son bon acte la vertu de Dieu.[1] L’histoire de bon Samaritain nous semble parler de la bonté ultime d’un homme. Mais si nous réfléchissons avec la prière, nous trouvons que le bon Samaritain est Jésus lui-même. Le bon Samaritain se réfère indubitablement au serviteur souffrant qui se vidait entièrement pour les hommes pécheurs. Que Dieu nous aide à apprendre cet aspect de bonté de Jésus très personnellement par cette leçon et à l’imiter. Que Dieu vous accorde une parole par ce message.

D’abord, le scribe posa même question que le jeune homme riche. Regardez le verset 25. « Et voici qu’un docteur de la loi se leva et lui dit, pour le mettre à l’épreuve : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle. » Nous trouvons que ce leader religieux posa exactement la même question que le jeune homme que nous avons rencontré la semaine dernière. Mais à la différence du jeune homme riche qui avait un respect envers Jésus, cet homme religieux vint pour éprouver Jésus. Cet homme savait que cette question pouvait servir d’un piège pour Jésus, car c’était un sujet qui faisait beaucoup de polémique et était délicat d’y répondre. Mais Jésus pénétrait son cœur. Puis au lieu de lui donner la réponse, il posa lui aussi une question au scribe. Qu’est-il écrit dans la loi ?

            Le scribe était une personne versée dans la loi. Donc, cette question était trop facile pour le scribe. Mais à vrai dire, résumer en quelques mots toutes les lois mosaïques écrites dans 5 livres de Moïse n’était pas facile. Jésus éprouva ainsi le scribe. L’épreuve du scribe était mal intentionnée. Mais Jésus eut du bon cœur pour l’éprouver, en sorte qu’il trouve le chemin de la vie éternelle. Vraiment la loi fut donné à Israël, afin qu’il ait la vie éternelle. Avant d’entrer dans la terre promise, Moïse a dit, « observez mes commandements, vous vivrez. Mais si vous ne les observez pas mais vous vous ralliez au peuple du pays où vous entrez, vous périrez. » « Choisissez la bénédiction en observant mes commandements, et vous vivrez dans la terre promise » étaient le thème récurrent de Deutéronome, le 5e et dernier livre de Moïse. Quelle était la réponse de scribe ? Il répondit, « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. » C’était une résumée de toute la loi par excellence. Le docteur de la loi ajouta la quatrième condition « de toute ta pensée », ce qui est extraordinaire. Puis la seonde partie de décalogue est résumé, « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est aussi remarquable, car il put interpréter cette partie écrite de façon négative en un commandement positif d’amour. Il était vraiemnet un homme versé dans la Bible, en luttant certainement à appliquer la loi dans sa vie. Jésus dit, « Tu as bien répondu » puis il ajouta, « fais cela, et tu vivras. »

            Mais le scribe voulut se justifier et dit à Jésus : Qui est mon prochain ? Comme je viens de dire, ce scribe était un homme qui s’était efforcé de vivre bonnement selon la loi. Donc, quand il dit « tu aime ton prochain », ce n’était pas le verbiage, mais c’est vraiment il lui obéit. Ce fait est prouvé, car il voulait se justifier. Le spécialiste de la relation d’aide, Rodney Cooper dit, le premier tentative d’un homme pécheur est de se justifier. Nous le connaissons bien par l’histoire d’Adam et Eve. Donc, nous ne pouvons pas condamner le scribe, car nous sommes tous de la même humanité coupable. C’est ce qu’on appelle le mécanisme de défense, ou jeu de feuille de figuier selon le terme de la relation d’aide. L’homme a cet instinct de se défendre contre l’accusation. Dans son subconscient le scribe savait qu’il faisait mal envers les voisins samaritains ou son attitude envers eux n’était pas juste. Puis il voulut se justifier de cet acte ou cette attitude. Qui est mon prochain ? C’était la question du scribe.

            Jésus connut les pensées du scribe. Au lieu de lui répondre, il se mit à parler d’une histoire du bon samaritain. Voici un aperçu de l’histoire. Un homme habitant de Jérusalem ou de Jéricho était en train de descendre de Jérusalem à Jéricho. Ce chemin était dangereux, parce qu’on y rencontre souvent des voleurs et des brigands qui s’étaient cachés derrière des rochers de la montagne. Cet homme fit le chemin tout seul. Une bande de brigands se lui attaquèrent et lui dérobèrent tout ce qu’il avait en le laissant à demi-mort. Alors, perdant la conscience il fut allongé par terre et en train de gémir. Un sacrificateur passa le même chemin. Apercevant un blessé sans appui, ce religieux passa outre. Un autre homme de classe des Lévites vint puis il s’esquiva de la même manière. Puis le troisième personne qui était Samaritain vint, vit le blessé et eut compassion et s’approcha et prit soin de lui.

            Même si la nationalité ou la race n’était pas précisé, du fait que cet homme se dirigeait de Jérusalem à Jéricho, il était très probablement un Juif. Donc les deux premiers hommes religieux étaient certainement ses meilleurs prochains probables. Mais ils abandonnèrent leur prochain compatriote gémissant de la blessure et détournèrent le blessé. Etaient-ils trop pressés d’une affaire urgente ? Peut-être. Mais ici leurs problèmes fondamentaux furent révélés. D’abord, leur indifférence à la douleur des autres. Le sacrificateur était celui qui officiait les cérémonies d’offrande et priaient pour le péché du peuple. Mais il ne sut pas entrer dans la souffrance d’un tiers. Quand il servait Dieu et son peuple dans la place publique, il avait un aspect dévot et spirituel. Mais il le fit comme un mercenaire sans trop de cœur. Ainsi, ayant affronté dans ce lieu isolé à un homme sans appui, il s’esquiva loin de lui comme spectateur. Ainsi il n’était pas un homme profondément engagé dans son métier de berger. Il en était de même pour le Lévite. Les Lévites sont employés dans le service du temple, soit pour la musique ou l’allumage de bougie ou la préparation de la table, etc. Donc, par rapport au sacrificateur, il était l’homme de service pratique. Donc, il aurait dû être l’homme plus entraîné dans le service. Mais son comportement devant le blessé sur le chemin était le même que celui du sacrificateur. Tous deux étaient indifférents à la douleur d’autrui. 

            Quelle concordance que le comportement de ces deux religieux est décrit à la même manière de passer outre, alors que le Samaritain s’y comporta différemment, en s’y arrêtant. Ici, ce verbe composé « passer outre » a un sens particulier. Il signifie Pâque, comme nous le savons. Mais si c’est un acte des hommes religieux, c’est un verbe honteux. Nous trouvons ici le deuxième problème. C’est leur lâcheté. Ils étaient assez lâches pour affronter la difficulté et l’embarras. Puis ils s’échappèrent belle. Ouf ! on a réussi ! se dirent-ils en avançant à la perte de vue de cette scène cruelle. En effet, devant eux se posèrent un choix ! soit continuer le chemin pour s’occuper de leurs affaires habituelles à extrême importance à leur yeux, soit s’arrêter malgré tout. Ce verbe composé correspond à ces mots populaires du temps moderne, « laisser tomber. » Beaucoup de gens modernes, à cause de la difficulté de la vie, laissent tomber leur valeur morale. S’il n’y a pas de gain apparent que fournit la difficulté, on abandonne. Le monde moderne est le monde de facilité particulièrement grande. C’est pour quoi le monde en vient à perdre la vigueur. Les jeunes perdent de plus en plus la vigueur de la jeunesse, alors que leur âme doit être enflammer de zèle et de motivation. Les ados deviennent moins vigoureux que les quinquagénaires. La motivation et l’envie rendent vivifier les hommes. Surtout il faut savoir affronter la difficulté. J’entens souvent des Français, « je vais essayer. » J’aimerai mieu de les entendre plutôt « je tenterai. » William Carey, le père de la mission moderne, dit, « espérez grandes choses en Dieu, et tentez grandes choses pour Dieu. » Ce genre de vie est grandiose. Sinon nous sommes amenés à vivre une vie de petite bourgeoisie française toute vie puis aller à l’enfer. Devant la difficulté, les gens deviennent facilement calculateurs et regardants. Puis ils concluent qu’ils ne peuvent venir à l’aide. Ils ne peuvent sacrifier car c’est trop. Ils sont riches apparemment, sans manquer de rien. Mais à cause de cette habitude de laisser tomber, ils s’apauvrissent mentalement. La France est un des grands pays, c’est ce que j’ai entendu quand je suis allé aux Etats-Unis, mais nos citoyens français mènent une trop petite vie. Tentez des grandes choses pour Dieu défiez grande choses en Dieu, et sacrifiez tout sans peur pour Dieu. Dieu fera déborder vos citerne de la vie. Je suis originaire de la Corée du Sud. Je voudrais me vanter un peu de mon pays ce matin. Pour beaucoup en France, c’est un pays inconnu, sinon un petit pays d’extrêmement oriental, et pour ceux qui connaissent un peu mieux, un pays de matin calme. J’ai récemment lu un rapport que dans 30 ans, si la réunification arrive, ce pays dépasserai largement la France et l’Allemagne au niveau économique, car il conjuguerai la puissance économique du Sud et la disponibilité d’une main-d’œuvre moins cher et bien discipliné du Nord. Espérons-le. Ce pays, qu’il y a 30 ans, n’avait que le niveau économique de Cameroun actuel. Qu’est-ce qui se passa ? Un président appelé Park disait, « Nous aussi nous vivrons richement un jour » et avec ce slogan, exhortait les gens à travailler sans relâche en nommant le mouvement de celui de nouveau village. Mais derrière ce mouvement, il y avait des chrétiens. J’ai vu un sociologue français dire que jusqu’à maintenant on disait que le monde est à celui qui se lève tôt, mais désormais il me semble qu’il appartient à celui qui ne fais pas le zapping, dans son livre intitulé « zapping ». – J’ai longtemp pensée que de dire que vous vous levez tôt le matin était une hatitude imposée d’un oriental, mais ce n’était pas cela, quand j’ai rencontré un élève d’ENS, il dit qu’il se lève 5 heures, donc il était très matinal. Cela ne me fait dire que la nation française se tourne par les élites qui se lèvent tôt. C’était une sorte d’ahurissement pour moi, quand il dit qu’à 8 heures 80 personnes des élèves de ENS se réunissent pour étudier ensemble autour d’un pasteur ou un prêtre je ne sais plus, la Bible –. En tout cas, les chrétiens coréens étaient très matinaux et allaient à l’église à 4 heures ou 5 heures pour participer à la réunion de prière et allaient au travail. Dans la Bible, ils apprirent : tu aimera ton prochain comme toi-même. Il y obéit. Il envoya donc l’armée au Vietnam. Il envoya la nourriture au Bangladesh. Puis l’économie du pays commença à se réveiller. Après la guerre de la Corée, le pays fut dévasté comme l’Allemagne d’autrefois. Mais sans le plan Marchal, ce pays se leva comme une question de vie et de mort, et il suvécut par exellence. On dit que cela est un miracle. Mais selon le terme de Arnold Toynbee, ce n’était qu’un processus de défi et réponse. Le sort de la Corée est malheureux. La Corée du Sud et la Corée du Nord furent divisée pendant le meeting de Yalta qui se déroulait dans la sénilité de Franklin Rousvelte après la 2e guerre mondiale. Les faibles pays sont toujours des victimes. Les Coréens sont comme cet homme blessé sur le chemin de Jérusaleme vers Jéricho. Ils n’avaient personnes à soigner. Les missionnaires sont venus et leur enseignaient la Bible. Ils trouvèrent que ce peuple qui a souffert si longtemps au milieu des puissances mondiales de 4 côtés et dans la pauvreté étaient un peuple docile et ayant beaucoup de potentialité. Les Coréens recevaient l’enseignement de la Bible comme la vérité et le mettait en pratique. Quand il est dit aimez Dieu, il aimait Dieu, quand il est dit donner sans recevoir, c’est heureux, ils donnaient sans rien espérer. Puis, Dieu le bénit. Puis, un jour Il dit va, ils se levèrent et s’en allèrent pour se dispercer dans le monde pour chercher les hommes blessés. Ainsi la Corée fut utilisée comme son instrument, jusqu’à devernir le deuxième pays qui envoie le plus les missionnaires. Ce sacrificateur et le Lévite étaient tous deux trop regardants. C’est la raison pour laquelle ils le laissèrent tomber. Devant la difficulté, vous ne devez pas opter cette attitude d’abandonner facilement mais persévérer. Dieu vous bénit. C’est la vérité, non ma parole, mais la vérité prouvé dans l’histoire. Dieu ne peut bénir votre famille, si vous être trop regardant et calculateur. Tentez grand pour Dieu. Et donnez grand pour lui. 

            Alors quelle est la vertu de cet admirable Samaritain ? Il n’était pas un homme dans la situation d’aider le blessé. Il y avait une grande barrière raciale entre deux. Le premier était Juif, mais le second était Samaritain. Celui-ci était méprisé impitoyablement par celui-là. Les Samaritains étaient considérés comme les chiens, car historiquement ils étaient un peuple de sang mélangé. A l’époque de la captivité d’Israël du nord par les Assyriens au 6e siècle avant Jésus, les colonisateurs assyriens firent émigrer d’autres peuples dans la région. Donc, ceux qui restaient comme le petit nombre se mélangeaient avec ces peuples par leur mariage. Ils ne purent garder leur identité nationale en tant qu’élu de Dieu. Par contre, le peuple de Juda de sud, malgré la captivité en Babylone, gardait leur identité d’un peuple élu. Donc, les Juifs ne se mêlaient pas avec les Samaritains, car ils étaient un peuple dégénéré en se mariant avec les chiens. Mais ce Samaritain n’avait pas de préjugé raciel. Il s’arrêta sur le chemin. Il vit le blessé. Puis, le Samaritain eut compassion. Il n’était pas un religieux. Il était très probablement un marchand. Mais c’est lui qui eut compassion du blessé. L’important ce n’est ni le titre, ni la position spirituelle, mais ce mouvement de cœur, qui s’est exprimé en ce mot, « compassion. » Que signifie la compassion ? Ce mot est un mot composé en deux éléments latins : com et passio. Le mot usité de modernité, com est venu de la « communication ». Il signifie étymologiquement « avec. » Ainsi, ce Samaritain, quoi que cet homme fut demi-mort, communiquait avec lui en Esprit. Il sut que cet homme était dans la grande difficulté de la vie. Il sut que son âme était dans une agonie accablante. Alors, il eut compassion. Le mot passion signifie la souffrance. Donc de ce mot composé, non seulement ce Samaritain partage la souffrance de cet homme blessé, mais aussi il participe à sa souffrance. C’est un grand contraste avec les précédents religieux qui furent marqués par leur indifférence. Ces hommes l’avaient laissé tomber. Mais ce Samaritain se sentait concerné par la souffrance d’autrui. 

            Continuons un peu l’histoire du Samaritain. Regardez le verset 34. « Il s’approcha et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le plaça sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie et prit soin de lui. » Que remarquez-vous ici ? Le Samaritain était un homme qui sacrifie. Il est dans ce sens le vrais sacrificateur de Dieu. Il sacrifie ses choses. Il sacrifie son temps, il sacrifie ses biens, il sacrifie son confort, il sacrifie son plan. Enfin, il sacrifie tout. Précisons un peu plus ce qu’il sacrifie ; il sacrifie son emploi de temps chargé pour passer du temps personnel avec le blessé, il sacrifie de l’huile et du vin qui étaient destinés à se nourrir ou au commerce à profit, puis il sacrifie son confort, en laissant la place assise d’une bête au malade et lui-même en marchant et arrivé à l’hôtel, il paya l’hébergement et passa toute la nuit pour le soin du blessé. Mais ce n’était pas tout. Le verset suivant nous dit qu’il sacrifia outre mesure, c’est-à-dire au-delà de ce qu’on puisse imaginer. Le lendemain, il se leva et comprit que le moment le plus critique du blessé fut passé. Mais il vit que le blessé eut besoin du repos et du soin complémentaire. Donc, il sortit deux deniers, les donna à l’hôtelier et dit : Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le paierai moi-même à mon retour. Il n’avait pas besoin de s’occuper de cet inconnu jusqu’à ce degré. Il aurait pu continuer le chemin, comme étant déjà attardé dans son trajet. Mais le Samaritain se sentait concerné par la santé de l’homme jusqu’à la restauration entière. Ici, nous nous apercevons que le Samaritain était un homme de responsabilité. Le sens de responsabilité a rapport à la fidélité. L’infidélité est une monnaie courante de nos jours. C’est parce que les contemporains veulent tout simplement éviter tout sens de responsabilité. Une femme dit avec un peu de vantardise, « moi, je n’ai jamais eu l’expérience d’être fidèle à une chose. » Mais voyons cet homme. Il était si fidèle même à un inconnu avec qui il n’eut rien à voir. Quelle belle scène de voir un homme incliné sur un malade et oublit toutes ses affaires pour le soigner. Ce que nous devons apprendre par-dessus tout, c’est la fidélité, car Dieu dit, « Du reste, ce qu’on demande des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Co 4 :2).

            Ainsi le Samaritain fit du sauvetage de l’homme blessé sa mission absolue, quoi qu’il n’y gagne rien. A vrai dire, c’était ses compatriotes sacrificateurs et Lévites durent s’assumer cette mission. Mais ces autochetons qui s’occupaient de leur propre sécurité n’avaient pas de cœur et tous passèrent outre. Seulement cet étranger indigne s’assumait cette responsabilité et cette mission pathétique. A la vue de notre Eric qui se donne peine pour chercher malgré le rejet un organisme dans lequel nous pouvons servir les gens, cela semble assez pathétique. Il semble que même les gens du troisième âge de ce pays aient peur du prosélytisme. C’est un peu ridicule alors qu’ils sont dans leurs dernières années de la vie. Mais quand j’ai réfléchi, j’ai trouvé que c’est à cause d’un longue histoire religieuse en France. Car les Français avaient trop longtemps souffert à cause de la religion. La laïcité avait ça pour cause. Il nous faut le comprendre et prier. Prions tous, si telle est la volonté de Dieu, que Dieu nous accorde l’occasion d’être un aide pour les âmes souffrantes à ce Noël et à la fin d’année. Puis que Dieu nous aide à rencontre et servir une âme mourante dans la route de campus, afin que par notre service sacrificiel de la parole, elle puisse reprendre vie. Pour cela nos jeunes missionnaires doivent absoluement maîtriser la langue par la foi, comme ces premiers missionnaires canadiens qui payait l’amende et qui se fait donner un coup de baguette à chaque faute grammaire et vocabulaire, pour pouvoir inviter une brebis à l’étude de la Bible par leur langue. Que nos jeunes candidats de berger apprennent la compassion du Samaritain et la pratiquent envers les âmes mourrantes dans le campus à travers seul à seul étude de la Bible et les conduise au salut. 

            Regardez le verset 36. Jésus demanda, « lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? » La réponse était plus qu’évident. Donc, le scribe répondit, « C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. » Il ne précisa pas le mot Samaritain, c’est trop honteux, mais très noblement « celui qui a exercé la miséricorde envers lui. » Quelle est la réponse de Jésus ? « Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. » Autrement dit, comme il le dit auparavant, s’il fait de même, il vivra. Ici, l’expression de « exercer la miséricorde » mérite notre reflexion. Dans le dictionnaire, « exercer » signifie « mettre en usage ». Par exemple, exercer le pouvoir, exercer l’hospitalité, etc. Mais c’est le quatrième sens. Le principal sens de exercer est de « soumettre à une activité, à des mouvements réguliers, en vue d’entretenir et de développer. » Mais, Paul fit une liaison de ces deux sens, en disant dans 1 Timothée 4 :7b, 8, « Exerce-toi à la piété. Car l’excercice corporel est utile à peu de choses, tandis que la piété est utile à tout, elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir. » Donc, exercer la miséricorde a rapport à ce qu’on s’exerce à la miséricorde. Cela est vrai, on pourra exercer la miséricorde quand quelqu’un est exercé à la miséricorde. Nous devons accepter notre faiblesse du corps. Nous devons accepter que nous ne sommes bons à rien. Nous devons accepter que notre nature est foncièrement mauvaise. Nous devons accepter que nous avons besoin d’entraînement spirituel pour grandir en temps ordinaire.

            Apparamment, le sacrificateur et le Lévite devaient être les gens qui devaient être exercés à la miséricorde, car ils apprenaient tout le temps la miséricorde dans le livre saint. Mais la miséricorde a rapport étroit avec la foi. Un diacre d’une association missionnaire dit que pour qu’on ait la foi, il faut passer trois étapes. D’abord il faut qu’il entende la voix de Dieu. Puis quand il entend la voix, il faut lui obéir tout de suite, puis quand la situation tourne mal, c’est-à-dire qu’elle est défavorable, il faut mettre continuellement confiance en Dieu. Crier nuit et jour en disant, « Seigneur, je crois, j’ai la foi » ne signifie pas forcément qu’on a la foi. Il faut d’abord écouter la voix de Dieu tantôt dans le tempête, tantôt dans la brise, tantôt à l’intérieur. L’écoutez-vous ? Ecoutez-vous que Dieu veux que vous soyez envoyé auprès des étudients pour les évangéliser ? C’est le commencement de l’œuvre de Dieu. Ce diacre avait raison de dire, qu’il faut écouter d’abord la voix de Dieu. Après quoi, vous pouvez faire n’importe quoi, crier ? c’est possible, danser ? c’est possible. Ces serviteurs passant outre devaient s’exercer à la foi. Mais ils n’avaient pas appris la foi, malgré beaucoup de lecture du livre saint. Il supprima la voix de Dieu qui leur disait, « arrête-toi. Exerce de la miséricorde, car il est mourrant » continua le chemin, en raisonnant, « Comment cet homme qui est déjà à demi mort, pourra raviver, avec mes petits efforts ? Laisse tomber c’est une peine perdue. » Ce peut être un problème simple, mais c’est rien d’autre que leur manque de l’excerice de foi en temps ordinaire. Il faut qu’on soit entraîné à la miséricorde en temps ordinaire, pour qu’elle fasse surface en cas d’urgence. Beaucoup de gens disent, « Oui, si la guerre s’éclate, je combattrai. » Mais le soldat s’exerce en temps ordinaire à utiliser ses armes, sinon il sera confus un jour. C’est à peu près la même chose. Si nous ne sommes pas exercés en temps ordinaire, quand l’ennemi vient, nous ne saurons quoi faire. Il faut donc se sentir concerné par les autres en temps ordinaire. Les groupes de service et de fellowship sont une très bonne occasion, et s’il n’y a pas d’incovenient majeur, il vaut mieux d’y avoir part. En soutenant et en étant soutenus, par exemple, nous pouvons recevoir beaucoup de force et de puissance pout vaincre beaucoup d’obstacle dans nos études. Donc, en temps ordinaire, n’épargnez pas votre temps et votre matériel. Ouvrez votre maison et accueillez vos frères et vos sœurs. Ayez de largesse, pour former un corps vivifiant du Christ. Vos efforts seront récompensés certainement, car Dieu vous ouvria sans tarder le trésor du ciel. Esaïe 58 :10 dit, « ta lumière se lèvera sur les ténèbres, et ton obscurité sera comme le midi. L’Eternel te guidera constamment, il te rassasiera dans les lieux arides et redonnera de la vigueur à tes membres, tu sera comme un jardin arrosé, comme un point d’eau dont les eaux ne déçoivent pas. » C’est la promesse donné à celui qui s’est exercé à la miséricorde et exerce concrètement la miséricorde.

            Selon les mots répétés de Jésus, fais de même, nous pouvons savoir que la foi pratique est primordiale pour hériter la vie éternelle. La foi protestante est ‘par la foi seule’. Mais cela ne signifie pas ne pas pratiquer. Jacques dit que la foi sans les œuvres est la foi morte. Nous les protestants cherissent la doctrine de sola fide, car Jésus nous a sauvé par son sang et nous sommes sauvé par la foi en lui. Mais si nous nous disons, « je suis sauvé par la foi. Et cela me suffit », ce serait une grande erreur. Nous sommes appelés à nous occuper des autres par la foi. Nous croyons en Jésus, et que le salut est venu non notre propre mérite, mais du mérite de Jésus-Christ. Mais la croyance n’est pas suffisante. Le chrétien est appelé à produire la conséquence de ce salut par ses actes. Non pour nous en glorifier, mais pour hausser la gloire du Seigneur Jésus qui nous a sauvé gratuitement. Dorcas dans les Actes était de cette femme qui a fait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes. Elle fit le tricottage des tuniques et des manteaux pour les pauvres et pour les frères et sœurs de l’église et elle fut récompensée par la visite de Pierre et sa propre résurrection. C’est vraiment une histoire belle et émouvante.

            Donc, comme je vous ai dit dans l’introduction, le concept de bonté est à prudemment interpréter. Quand Jésus parle de cette parabole du bon Samaritain, ce n’est pas pour valoriser la bonté humaine de cet homme généreux. C’était pour manifester la bonté divine qui l’avait pleinement inspiré. Dans ce sens, le bon Samaritain n’était que le représentant de la bonté de Dieu. C’est prouvé car le bon Samaritain n’a pas exercé la miséricorde avec un espoir de la récompense. La bonté humaine, si sincère soit-elle, espère le contrepartie. Après avoir servi 15 ans l’œuvre de Dieu, une femme se sentait très épuisée. Elle pensait qu’elle avait fait tout pour Dieu, mais personne semblait la reconnaître. Notre bonté a la limite. Mais cet homme n’était pas ainsi. Il vint, vit et eut compassion et agit selon ce mouvement de cœur et c’est tout. Il n’est que le type de Jésus-Christ lui-même. Peut-être que plus tard, cet homme blessé serait parti en oubliant tout le service reçu. Mais peu importe. Le bon Samaritain faisait de bonnes actions comme s’il le faisait devant Dieu. 

            Donc, pour exercer de la miséricorde, avoir l’humilité est important. Car Dieu donne sa bonté à quiconque qui est humble. J’ai vu beaucoup de gens s’enorgueillir après un certain service rendu ou engagement. Nous devons avoir le cœur de débiteur pour nous garder de l’orgueil. Si nous faisons quelque chose de bon, ce n’est pas parce que nous sommes bons, mais parce que c’est Dieu qui nous a rendus bons à quelque chose. Donc, je voudrais vous dire : Ne dépendez donc pas de votre sincérité humaine ni de votre générosité humaine. Cela ne révèle pas la bonté de Dieu. Puis cela ne sert pas au salut de vos brebis. Seulement dépendez de la grâce de Jésus qui était incomensurable par rapport à vos péchés du passé qui était comme cramoisi et y répondez avec vos bonnes œuvres. Surtout remerciez Dieu qui vous a donné un si grand privilège de servir les autres dans cette humanité souffrante comme vos frères et sœurs avec qui vous vivrez pendant un court laps de temps et vous vous trouverez peut-être un jour dans le ciel éternellement, si Dieu le veut. Donc, en résumé, vous n’êtes pas bons par nature, mais vous serez bons si vous demeurez dans la grâce de Jésus dans l’humilité.

            En conclusion, Jésus donna cet enseignement avec beaucoup d’amour. Pour le jeune homme riche, il l’aima, en voyant qu’il répondit bien. Pour ce scribe, il l’apprécia beaucoup, en voyant qu’il répondit bien lui aussi. Jésus voulut que tous les hommes héritent vraiment la vie éternelle, comme vous avez tous dis la semaine dernière, « oui, je veux bien. » Jésus donna de nouvau la leçon de la vie donnatrice. Le serviteur souffrant qui s’est donné entièrement aux hommes pécheurs, peut donner cette leçon. Sacrifions nos choses, surout lorsqu’il nous semble très peu de chance de le faire pour nous, en nous basant toujours sur la grâce. Dieu est vivant. Il regardera nos cœurs et il nous récompensera. Que Dieu vous bénisse !


[1] Référez-vous au cour biblique de l’actualité du 9 octobre 2009.

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