Thursday, November 5, 2009

CBA - Origine de Noël

L’origine de Noël

2e siècle[1]
Canon : (grec) « règle » ou « étalon » = critère de jugement

12 Evangiles dans l’Eglise primitive -> sauf 4 : tous étaient apocryphes de NT

Ecrits apocryphes Juifs
Ex)      « la vie d’Adam et Eve. »
            « Les testaments des 12 patriarches »

L’intérêt porté à l’enfance de Jésus traduit une prise de conscience des chrétiens

1ers chrétiens -> s’attendaient à ce que Jésus revienne sur la nuées et en majesté à tout moment, s’intéressaient peu à l’histoire qui après tout, allait prendre fin[2].

2e siècle – Les chrétiens avaient compris qu’ils faisaient partie de l’histoire et par conséquent s’intéressaient de plus en plus à l’« histoire » de Jésus, donc à sa vie terrestre.  



Selon Earl et Alice Count : « Voici les Saturnales ! » fête amusante pour les païens, mais fête abominable, consacrées à un dieu déhonorant pour les chrétiens -> c’est un vain que l’Eglise les avait interdit

p30 « loin d’être un moyen pour combatre les fêtes païennes romaines et perses, l’anniversaire du Christ courait le danger d’être submergé par le flux des réjouissances païennes. C’est pourquoi les Pères s’efforcrent de donner à ces fêtes un sens strictement chrétien et après un combat de plusieurs siècles ils réussirent à briser l’emprise des dieux païens sur le peuple. » [3]

Mespotamie : Marduk : a partir d’un monde vide et informe, Marduk avait construit un monde ordonné et engendré les êtres humains : conquérir une nouvelle année ; un triple problème : se purifier des péchés de l’année écoulé, renouveler la force épuisée au cours des mois, trouver une personne de substitution qui subirait à leur place les conséquence de leur péché (cf. Bouc émissaire – démon d’Azazel choisi parmi 2 chèvres dans l’AT)

Région de soleil levant -> Grèce -> Rome -> Nord
Mais autre chemin
Soleil levant -> Balkan -> Asie Mineur -> Vallée de Danube -> cœur de l’Europe -> Nord

Au fil des années : L’idée d’un Christ protecteur à l’idée d’un dieu qui reapparaîtrait à un moment où un autre pour juger l’humanité avec sévérité mais droiture (un jour qui marquerait le début d’une nouvelle ère)

A ce peuple-là, la date de la naissance physique de Jésus importe peu ; célébrez ce jour n’avait aucun sens pour eux.

3e siècle, de nombreux chrétiens prirent en considération l’idée de fêter cet anniversaire
Cependant en 245, Origène dit : « le vait même de penser à célébrer cette naissance constitue un péché = traiter Jésus comme s’il était un Pharaon.

Les 1ers chrétiens refusaient : un être divin ait pu tout s’implement naître ; frappe de discrédit les récit de la Nativité des Evangiles

Comment le Christ pouvait-il être humain et divin à la fois, sans que son humanité s’entâche sa divinité ? Les évangiles l’ont désigné comme étant le Messie, selon la prophétie juive qui annonçait la naissance de Jésus dans la lignée du roi David. Mais jusqu’à quel point les Evangiles faisaient-ils autorité ? Et quelle en était la signification ?

Si la nature divine ne peut se mêler à la nature humaine sans être souillée et si Jésus est de nature divine, on peut en conclure que soit les Evangiles ne sont qu’allégorie, soit au mieu, qu’il ne faut que les prendre au pied de la lettre. Le véritable Christ serait alors venu sur terre naître de la chair.
Une croyance très répandue et contraire à celle-ci voulait que le Chgrist fût humain par sa naissance puir fût devenu devin lors de son baptême dans le Jourdain, l’Esprit de Dieu étant descendu sur lui pour lui transmettre sa divinité. Pour cette conception, la question de la naissance humaine était négligée au profit de la naissance divine consacrée par le baptême. L’Epiphanie, jour du baptême – le 6 janvier – était une grande fête de l’Eglise primitive.

Tout notre célébration de Noël vient du fait qu'après un sévère combat l'Eglise a rejeté l'idée que Jésus n'aurait pu ne pas être enfanté, et même, plus tard, que sa nature divine découlait de son baptême. Notre Noël étrangement a été façonné par ce qui s'est passé à ce moment critique et par ce qu'on décidé les chrétiens des IIe et IIIe siècles à propos du baptême qui, à l'origine, était réservé aux adultes. Mais, à cette époque, on baptisait aussi des personnes plus jeunes et même des nouveau-nés afin qu'ils eussent également leur place au royaume du Christ.

L'Eglise s'est alors accordée pour affirmer que le Christ tirait sa divinité non de son
baptême, mais de sa naissance même. Il était un enfant dieu et pourtant un enfant
hmain, né de mère humaine. La divinité incarnée dans un nouveau-né. La grâce de Dieu dans chaque enfant. Les deux choses allaient de pair.

Les premiers chrétiens tirèrent le récit (apocryphes) de la naissance de Jésus des prophéties de l’AT
Le bœuf, l’âne : Es 1 :2-3
Les Mages : Es 60 :6 « …chameaux… l’or et l’ensens (bien que le myre y soit absent)… » souvent la façon de voyage des Mages
(5e siècle pour l’apparition)

Protoévangile de Jacques : il est le 1e évangile
Joachim & Anne : Hannah de Samuel
            Marie sa fille né après la stérilité eut 3 ans : la consacra au Temple : 12 ans (âge d’avoir la règle)
            Zacharie, sacrificateur : pour les veufs, demandent à la main de Marie
            Joseph : refusa de se marie, mais le rôle de protégé
è   vieux : les frères de Jésus = les demi frères
Marie -> virginité éternelle
Mattieu 1 :20 : « ne crains pas… Marie, ta femme »
            Protévangile : « Ne sois pas inquiet à cause de cet enfant car ce qui été engendré en elle vient de l’Esprit. »
            Joseph parti s’absenter, Marie se trouva enceinte.
            Auguste : comment l’inscrire ? parce qu’elle ne fut pas sa femme : équipe de voyage : 1 fils+coupe+âne, dans la caverne à mi-chemin, elle acoucha.
Accouchement virginal

J-B parmi les Innocents massacrés par Hérod
            Zacharie et sa femme se refugia dans la montagne qui qui s’entreouvrit.
            Zacharie mourut, Simon l’eu remplacé
            Le problème pose la fusion des 2 récits bibliques :
                        Comment Siméon peut-il prophétise dans le temps au sujet de Jésus (Lc), alors que ses parents avaient déjà fui en Egypte (Mt)

L’Evangile de l’Enfance de Jésus selon Thomas
            La puissance de l’enfant Jésus manifestée : vengeance à un garçon qui fut mort, à ses parents qui furent frappé par cécité, à son père qui lui reproche, se mit en colère : c’est une version douteuse

L’Evangle arab de l’enfance :
            4e, 5e siècle : Mahomet en eut certainement une lecture
            Coran : St. Famille au milieu des Pyramides ; Alexandrie, parmi la communauté Juive
                        Les miracles : l’eau de bain de l’enfant guérit une lépreuse
                        2 voleurs capturèrent la Famille (Titus, Dumadus) : Titus la défend, la racheta avec 40 drachme : Jésus prophétisa, « dans 30 ans, je le sauverai : entrera dans le paradis. »

L’Evangile de pseudo-Matthieu
            Apaise en Egypte les dragons qui la menacèrent
            Marie désire la pomme dans le désir de la soif de désir ; Jésus le fit courber et fit sortir de l’eau de son tronc.



Ch 3 Genèse du jour de Noël/ de la période de Noël

2e siècle D’énormes objections
            Ex) Origène (le plus grand bibliste de l’époque) : Seuls païens Pharaon, Juifs, roi fantoche (coûtait la vie de J-B), Hérode…
                        Il ne faut pas célébrer si on ne connaît pas la date
                        Hérode mourut 4 an av. J-C, comment ça ? simplement, il s’était trompé.

Luc (pas environ) 30 ans (ex :Moïse 120 ans : c’est révolu) C’est 6 janvier : baptême et en même temps la naissance

6 janvier : un jour dédié à la deesse vierge Koré
                                                                                    => en Egypte
                  le jour de naissance d’un dieu Osiris
            Les chrétiens grostiques de l’Egypte voulurent avoir leur propre fête.

25 mars symbolise la renaissance ou recréation de la terre (= : 20 mars d’aujourd’hui Equinox) : anniversaire du jour même où Dieu dit « que la lumière soit »
Hypolyte (écrivain romain) : c’est l’anniversaire du jour de la création : la date de la mort du Christ (rédemption du monde)

En remontant (avec la théorie de l’année entière) c’est la date de naissance

Julien l’Afrique : le 25 mars = x jour de la naissance
                                                O hiyr de l’Incarnation == 9 mois == > 25 décembre : jour de naissance
Mais lui, peu d’influence

Datation symbolique :
            Mt 17 :2 : Transfiguration – Soleil
            Mc 15 :33 : Jésus rendit l’Esprit : obscurité : le soleil disparu
            Mc 16 :2 : le soleil se levait
            Ap 1 :16 : Jésus = le soleil
            Mal 3 :20 : Soleil de Justice

218 : Empereur Heliogabale, un adolescent prêtre païen en Syrie : adorateur du Soleil (deus sol invictus)
274 : Aurélien (270-275) vit de moins en moins de monde vénère Jupiter et Vénus, cherche une solution : monothéisme ; il pourrait résoudre en imposant le christianisme (qui était en plein expansion)
Il introduit le culte du Sol Invictus « le soleil invaincu » avec la théologie solaire

Constantin (306-337) était un adepte du soleil avant sa conversion

25 décembre : le Solstice d’hiver (21 déc. Aujourd’hui)
le jour de la naissance du dieu de soleil
    Il signalait la croissance continue du soleil qui grossissait et gagnait en puissance de jour en jour.


Aurélien fit de lui le jour de naissance de Sol Invictus ; une fête majeur de tout l’impire romain

De nombreux érudits estimaient qu’il est pratiquement impossible de penser qu’il n’existe aucun lieu entre la date de naissance du Soleil invaincu et celle du Soleil de Justice (Sol Iustitiae)

336 : l’Eglise proclame le 25 décembre dies natalis Christi, « jour de la naissance du Christ » : le document qui le prolame n’apporte aucune justification ni aucune explication : Il se contente de dire que cr’est ce jour-là, autrement dit que la date a été adopté par l’Eglise romaine peu de temps auparavant et, comme chacun le connaissait, il n’était pas nécessaire de débattre de la date : Afin de lutter contre le culte de Soleil invaincu.

-       Fête des saturnales
è   dieu d’agriculture : pendant 7j 17-23 décembre
è   Le rôle change : les esclaves mangent avec les maître : échange des cadeaux, mangent et boivent bp participent aux jeux, libertinage, se donnent souvent libre cours.
Les chrétiens ahurissant voulurent défier par 1 fête de Dieu
è   pour neutraliser la fête païenne en encourageant une attitude dévote ou du moins morale, contrastant avec la dépravation païenne.

L’Eglise d’Orient furent influencée, adoptèrent de plus en plus 25 décembre
Pour certaines gardent 6 janvier (avec certaine popularité)
Au fur et à mesure que les Eglises adoptent 25 décembre, 6 janvier se touva ipso facto élimié pour fête la naissance, mais une fête commémorant la venue des Mages supplanta rapidement en popularité -> donna un sens à l’Occident : Epiphanie.

Messe de Noël
6e siècle, les tribus germaniques avaient détruit l’Empire romain d’Occident. Les Byzantins, successeur de Rome, venu du bassin oriental de la Mediterranée, envahirent l’Italie pour y établir un gouvernement imérial. Ils parvinrent à arracher Rome aux barbares. De nombreux Byzantins vénéraient Ste Anastasie, dont la fête tombait le 25 décembre. Pour courtoisie, le pape dit une messe à son intention à l’aube, c’est-à-dire entre le munuit, et le messe traditionnel du matin. D’où célébration de Noël en 3 parties – minuit, à l’aube et le matin de 25 décembre.

1e siècle Pâques fut fêtée
4e siècle enriche par Carême – préparation : une période de jeûne : beaucoup furent baptisé à Pacques après le jeûne

5e siècle bp fut baptisé à 6 janvier, date de baptême de Jésus ; avant qu’il devienne la fête de visite de Mage.

11 novembre : la jeûne commence, c’est la fête du grand saint de la Gaul, Martin de Tours ; on jeûnait jusqu’à l’Epiphanie : 40 j (pace que samedi, dimanche on était dispensé de jeûne) :20+30+6=56-16 (2x8 sem.) =40

Au fur et à mesure la consolidation de Noël, cette pratique s’étiole.

6e s. un temps de préparation à Noël, applé Avant « venue »



Origine du mot " Noël "

Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine du mot Noël. En voici deux :
      Ce mot n'apparaît nulle part dans les évangiles et n'apparaît dans notre langue qu'en 1175. Le mot vient de l'expression latine « dies natalis » (jour de naissance) employée le jour où les Chrétiens célèbrent la naissance du Christ. 


Au fil des années, « natalis » s'est transformé, a évolué phonétiquement en « Nael ».

« Nael » est apparu pour la première fois dans un texte de 1120. L'évolution continue et, en 1175, on écrit pour la première fois « Noël ». 

L'autre hypothèse laisse entendre que Noël viendrait de l'assemblage de 2 mots gaulois utilisés pour désigner la renaissance du soleil au solstice d'hiver : Noio:nouveau (en breton: neuez, en grec: neos)et hel:soleil (en breton: hed, en grec: hélios.)




Octove de Noël
Noël -----à Jour de l’An
            Eglise Romain pour lutter contre la fête de l’An (= Saturnale) promulge trois jours de jeûne ; mais la résistance des païens était grande elle ne put continuer.
            Par contre remplacé par le Jour de la naissance de Marie
            13e s. jour de la circoncision (8e jour)
                        Vatican en 1969 rétabli comme jour de la naissance de Marie

Pâque
Pentecôte : chacun a son octave = la semaine de Fête de Tabernacle des Juifs 

26 déc. Etienne                 )     
27 déc Jean                       )      tous martyrs = compagnons du Christ
28 déc St Innocents etc ; )

La croissance de la positin de la maternité de Marie (quoi que la Bible en parle peu)
Cf. Protévangile de Jacques
Justin le Martyr : comare Marie à Eve, un peu comme Paul : Adam = le Chrsit
Irénée de Lyon l’intensifie
            Eve : celle qui apporta le péché au monde
            Marie : celle qui apporta la rédemption au monde
Tous acceptent la conception virginale

3e s. Cyprien évêque martyr d’Afrique du Nord
            représenta l’Eglie sous les traits d’une femme
            l’AT et le NT – comme ses deux seins par lesquels elle nourrissait les croyants

1)    Immanuclé conception
-> 4e s. parlant de la Nativité, certains auteurs parmi lesquels le Poète Syriaque Ephrem et le grand théologien Grégire de Nysse parla de :
l’accouchement sans douleur
comme en tant que descendant d’Adam et Eve
d’où l’Immaculé conception : Marie est né sans le péché originel.
Eglise des premiers temps n’a jamais affirmé cette doctrine, mais de + en + des théologiens le défendaient

2)    5e s. Assomption de Marie : Eglise syrienne
Au moyen âge : 1) 2) gagnaient la popularité
1854 : 1)
1950 : 2) devinrent dogmes
Les Réformateurs les rejettèrent.


[1] Joseph Kelly : Origine de Noël, Ed. Solesmes

[2] L’idée d’une fin proche : peu d’intérêt pour la naissance de Jésus. Lette de Paul =/= traités de théologie formel, si crourants chez les écrivains plus tardifs = lettre pour répondre aux besoins immédiates ou aux crises que traversaient les différentes communautés.
Les messages chrétiens originels ne trataient de la naissance de Jésus, mais sa mort et sa résurrection qui avaient racheté le monde cu péché d’Adam et Eve.
Marc –> 70 ap. Jésus
Luc + Matthieu -> 80 apr. Jésus.
            Matthieu un autre Matthieu que Lévi, car ses écrits font référence pour la plupart à ceux de Marc.

Raison théologique
Sans description entre la naissance – l’adulte de Jésus sauf un événement de 12 ans à Jérusalem

Car la hérésie
« La divinité se produit au moment du baptême », Il voulut insister sur le fait que Jésus est le divin dès sa naissance.


[3] Earl W. Count & Alice Lawson Count : « Histoire de Noël » (la table ronde)

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