Sunday, December 27, 2009

message de 27/12/09


LES YEUX FIXÉES SUR JESUS

Hébreux 12 :1-29
Verset Clé 12 :2a

« Les yeux fixés sur Jésus… »

La semaine dernière nous avons appris quelle est la foi dans Hébreux 11. La finale destination de la foi est le ciel. Avant que nous l’atteignions, nous devons cependant vivre la vie par la foi. L’objet de la foi se résumerait donc en trois. D’abord, nous devons vivre la vie par la foi, ce qui était vu par la vie vécue par les patriarches. Ensuite, nous devons remporter beaucoup de victoire par la foi contre les ennemis, surtout Satan, l’ennemi de Dieu. Enfin, nous devons remporter la victoire sur l’ennemi final qui est la mort, comme nous le montrent les vies des femmes et des hommes inconnus dans l’histoire. Aujourd’hui, nous voulons apprendre comment appliquer la foi dans notre vie personnelle.

Regardez le verset 1. « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée. » Dans le maxime connu, il est dit, « l’homme propose, et Dieu dispose. » Mais selon cette parole, c’est Dieu qui propose. Le fait que Dieu propose signifie que Dieu laisse le choix aux hommes. En fait, dans sa volonté sainte, nous ne pouvons éviter l’épreuve, si elle nous est destinée. Mais recevoir l’épreuve et la graver ou non appartient aux hommes. Selon le verset suivant, Dieu nous propose aussi la joie. La joie de Noël est un exemple. Mais l’accepter ou pas appartient aux hommes. Nous aimons les moments joyeux. Mais l’auteur accentue ici l’épreuve. Car l’épreuve a un sens plus noble aux hommes. Pour la noble cause de l’épreuve, Pierre en parle dans son épitres. Il dit, « Vous en tressaillez d’allegresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu’il le faut, affligés par diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée – bien plus précieuse que l’or périssable, cependant éprouvé par le feu – se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ. » Le minerai passe par le feu ardent de la fournaise avant qu’il soit épuré de toute l’impureté et les mélanges de terre. L’épreuve s’apparente ainsi à ce feu de la fournaise. Jacque dit aussi, « Heureux l’homme qui endure l’épreuve ; car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. »

Mais il y a un problème. C’est que l’épreuve vient parfois non de Dieu, mais de l’homme. Il s’agit de la tentation de péché. Si on se laisse tenter par le péché, c’est comme on tente Dieu. Donc, 1 Co 10 :9 dit, « Ne tentons pas le Seigneur comme le tentèrent certains d’entre eux, qui périrent par le serpent. » Il s’agit de cette célèbre histoire du peuple d’Israël qu’il murmurait contre Dieu à cause de l’eau manquante dans le désert de Sin, ce qui lui causa une sévère épreuve de la mort par la morsure des serpents. Ce grenre d’épreuve n’est pas celle que Dieu a proposé pour son bien, mais celle que l’homme s’attirait à cause du péché. D’où cette exhortation de l’auteur  dans la seconde partire du verset : « rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement. » Nous devons accueillir l’épreuve de Dieu, mais rejeter le péché et éviter ses conséquences. Cain commit le meurtre à cause de sa jalousie. Alors Dieu rendit visite chez lui et dit, « le péché est tapis à ta porte et les désirs se portent vers toi, mais toi, domine sur lui. » Nous devons dominer sur le péché. Satan fait un rigole dans le cœur de l’homme, afin qu’il tombe dans le péché. Mais, nous devons relever la tête et rejeter les désirs du péché.

Rejeter signifie fuir. Nous ne devons pas affronter le péché arrogamment, si non l’échec nous attendrait. Si nous voulons gagner le péché, nous devons le fuir, car nous sommes si faible que notre nature coupable est apte de s’y subjuguer. L’apôtre Paul disait une fois, « fuyez la passion de la jeunesse. » Comme Joseph dans la Genèse qui devant la femme comme le loup de Potiphar fuyait en se débarrassant du vêtement, l’homme reconnaissant la faiblesse, sait comment fuir le péché. La compagnie corrompe la mœurs dit la Bible. Le psalmiste du prsaum 1 dit que nous de devons pas marcher selon le conseil des méchants, ni nous arrêter sur le chemin des pécheurs, ni nous asseoir sur le banc des moqueurs. C’est la sagesse de Dieu. Rejeter donc peut signifier refuser. Soit à cause de la pression des pairs, ou à cause de la gentillesse humaine ou sa propre convoitise, on ne peut refuser, comme Albert dans le théâtre de notre Noël. Refuser catégoriquement fait mal. Mais c’est l’acte de foi nécessaire si on veut choisir Dieu et éviter le péché.  

Regardons le verset 2. « Les yeux fixés sur Jésus, qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. » Dans le précédent chapitre, il était dit que tous ces héros de la foi ne parviendraient pas sans nous, les chrétiens, à la perfection. Pourquoi ils ont besoins, eux dont la foi semblent être parfaite, de nous, ces faibles hommes de foi ? La seule raison et la seule différente entre eux et nous, c’est que nous appartenons à l’après-Jésus, tandis qu’ils appartiennent à l’avant-Jésus. La possession de Jésus fait une telle différence : imparfait et parfait. Comme nous possédons ce Jésus, il y a milles raison de le regarder.

Que nous dit ce verset 2 ? Jésus est l’auteur de la foi d’abord. Malgré la quasi nulleté de la foi, nous n’avons pas à nous décourager, car Jésus est l’auteur de la foi, et nous pouvons venir vers lui pour demander la foi. Si nous nous appuyons sur lui, miraculeusement, il nous offre la foi comme un grain de moutarde. Puis nous pouvons défier quelque chose qui nous paraît difficile. Puis, il mène à la perfection notre foi. Il semble que notre foi est si lente dans sa croissance. Mais nous n’avons pas à nous décourager dans ce cas non plus, car Jésus fait grandir notre foi jusqu’à la perfection. Paul avait cette foi, en disant, « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus. » Un serviteur disait que plus on vieillit plus on compte le temps restant, ce qui rend l’homme impatient. Il semble que cela est vrai, car j’ai quelque impatience de voir l’œuvre de Dieu avant ma vieillesse, alors qu’à ma vue, les jeunes collaborateurs ont l’air tranquille pour leur vie d’avenir, car il y a encore du temps. Finissant cette année, je remercie Dieu qui a élevé ses disciples fidèlement durant cettea nnée, afin qu’ils aient petit à petit la foi en eux.  

Nous devons fixer nos regards sur Jésus. Mais sur quel Jésus ? Sur Jésus qui distribue la bénédiction ? Certes non. Nous devons fixer nos yeux sur Jésus qui était un exemple parfait de la foi par laquelle il voyait loin l’invisible. Le verset 2b dit que Jésus choisit la souffrance plutôt que la joie. Mais Jésus fut glorifié à la fin. C’est la promesse de tous les chrétiens. Dans le roman chrétien « voyage du pèlerin », le personnage principal appelé Chrétien et son compagnon Espoir s’endormirent. Cela s’est arrivé quand ils perdirent Jésus de leurs vues. Alors un géant appelé Désespoir se rua sur eux et en leur reprochant de s’être infiltré dans son territoire, les emmena et enferma dans le château de doute. Le désespoir est toujours lié au doute, comme ces âmes découragés auxquelles l’auteur adresse cette lettre et qui doutaient l’amour de Dieu. La femme du géant lui conseilla de les faire se suicider au vu de leur état désespéré. A ce moment de desespoir, Chrétien s’en aperçut qu’il eut dans sa poche une clé pouvant ouvrir la porte. Elle s’appela promesse. La clé de promesse marcha et ouvrit la porte de cellule puis le portail de donjon. Quand l’auteur des hébreux dit « les yeux fixés sur Jésus », c’est que les fidèles reviennent vers et retiennent de nouveau la parole de promesse de Jésus. Du point de vue du monde, ce semble être stupide de renoncer à la joie puis de choisir le chemin de la croix couvert d’épines et de brousailles. Mais le choix de Jésus du chemin de la croix n’était pas en vain. Finalement, Jésus monta au ciel et s’assit à la droite de Dieu. C’est une des plus merveilleuses promesses pour nous.    

Parmi les héros de la foi, nous avons appris Moïse. Moïse était un bon exemple de ce choix. Devant lui se trouvaient la gloire de l’Egypte et la souffrance d’un réfugié. Mais pour la gloire de Dieu, Moïse choisit le deuxième. « Moïse refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir la joissance éphémère du péché. Il estimait en effet que l’opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l’Egypte ; car il regardait plus loin, vers la récompense. » Il accomplit sa mission de conduire le peuple à la seuil de Canaan et monta dans le ciel. La vie était si glorieuse.

Satan empêche toujours les fidèles de marcher dans la foi. A toi la gloire 316 troisième verset dit, « Quand Satan veut te troubler, enlever ton espérance, Ton passé te reprocher, que Christ soit l’assurance ! » Satan utilise tous nos passés pour nous accuser, en disant, « toi, un tel pécheur, comment oses-tu penser que tu puisse faire quelque chose d’utile à Dieu ? » Mais à ce moment, nous devons fixer nos regards sur Jésus, car Jésus nous a pardonné tous nos péchés et rendit nos cœurs blancs comme neige. Au bout d’une certaine période dans le champ de mission, un serviteur retourna dans son pays natal où il était prévu de présenter le rapport de mission. Mais tout à coup tout le souvenir du péché du passé se mit à l’assaillir. Il tomba dans une grande détresse. Il pensa même à la mort, après longue lutte nocturne dans la salle de bain. Le matin vers 4 heures du matin, Dieu le réveilla et le conduit dans une église locale où se passait une assemblée de réveil du village. Il reçut la parole préchée à ce moment, justement le Hé 12 :2, « les yeux fixés sur Jésus. » Il sortit sans être remarqué par les fidèles, mais le Seigneur Jésus était si puissant qu’il lui rendit visite à ce moment. Dans la fraicheur de l’air du village, il put voir clairement Jésus ensanglanté pendu en air sur la croix. Cette vision toucha son cœur et soulagea toute sa douleur de la condamnation du péché. Il était un chrétien formaliste sans joie, mais désormais, il était accompagné par Jésus qui lui donna chaque jour les larmes abondantes. Le Seigneur Jésus rendit sa vie fructueuse, en le faisant nourrir 4 brebis françaises à la fois. Ce serviteur semble être fatigué à l’heure actuelle. Mais l’effet de nos yeux fixés sur Jésus est constant. Il est inimaginable. Nous pouvons être délivré de tout entrave de péché et de Satan et marcher dans la lumière. C’est une actualité de toujours. Que ce soit vieux ou jeunes, croyez-vous ? Amen ! Allelouia !

Les versets 3 et 12 nous font entrevoir justement quels étaient les destinataires de cette épître. Cette épître a pour destinataire les fidèles dont la foi fut affaible à cause de divers tribulations. Quand nous sommes confrontés aux multiples épreuves et tribulations, nous sommes affaiblis. Nos mains sont abbatus et nos genoux paralysés, si bien que nous ne pouvons pas les bouger. Nous aurons même la difficulté de bouger un de nos petits doigts. Notre âme est fatiguée, après de longs travaux épuisants. Mais à ce moment, nous devons fixer nos regards sur Jésus. Qui est Jésus, à part le fait qu’il fut crucifié et ressuscité et glorifié. Il est aussi selon le verset 3 celui qui a enduré de la part des pécheurs une oposition contre sa personne. La persécution des hommes envers Jésus était inimaginable. Jésus était Dieu, le Créateur du ciel et de la terre. Mais il fut méprisé par ses créatures. Finalement il fut cloué sur la croix par leurs mains impitoyablement. Mais Jésus ne se plaignit pas mais endura cette souffrance jusqu’au bout comme l’agneau amené à l’abattoire.

Dans le contexte, la raison pour laquelle Jésus supporta les persécutions, c’est pour que nous ne soyons pas être découragés de notre vie de foi. Le verset 4 dit de notre réalité. Nous sommes si faibles que nous ne pouvons pas combattre contre le péche jusqu’au sang. Sur le chemin de ce combat, nous sommes abbatus, parce que nous encaissons pas mal d’échecs à cause de notre fablesse. A ce moment, au lieu de nous décourager, nous devons considérer comment Jésus avait enduré jusqu’au bout. Puis, Jésus vient à notre secours. Or dans ce même contexte, l’auteur commence à parler à partir du verset 5 des corrections, en citant des versets de l’ancien testament. Les anciens prophètes tels Salomon disait au sujet des corrections. Quand je les ai compte lors de la lecture du pain quotidien sur les Proverbes – c’était durant la deuxième moitié du septembre de cette année –, j’ai été très étonné de trouver qu’il y a plus de 30 fois que l’auteur parlait des corrections ou des réprimandes soit de Dieu soit des hommes. (un exemple) Le point de l’auteur était que par toute la correction, Dieu supplée à la faiblesse des hommes.

La correction est la divine discipline et la divine discipline is toujours bonne. C’est ce qu’on appelle entraînement de Dieu et nous, les chrétiens devons toujours passer par là pour la croissance. Pope Jean Paul II était un polonais. Il vivait sous l’occupation germanique et en partie sous l’occupation des russes. Son pays était dans une grande détresse. Quand il voyait avec ses yeux que son peuple était enchaîné et battu et envoyé à la Sibérie ou aux camps de concentration sans nourriture, il décida d’être un prêtre. A la période de la fin d’études au lycée, il y avait une compétition de théâtre. C’est un peu comme notre monodrame. Les élèves mémorisaient quelques pages de passages et exprimaient ce qu’ils pensaient et voulaient faire. Il se concurrençait avec une fille. Celle-ci gagna la première place parce que son père était le principal et il gagna la seconde. Mais il ne se plaignit pas parce qu’il disait ce qu’il voulait dire en se basant sur les passages de la Bible. Puis à la fin d’études, il devint major et la fille devint seconde qui devant l’introduire dans la cérémonie. Pope Jean Paul II eut un mentor. A l’époque, « mentor » signifie « berger ». Son mentor lui dit, « Si tu veut être prêtre, tu dois connaître les gens. Donc va à la carrière et travaille là-bas. » Là-bas, pendant 4 ans, il évangélisa beaucoup de gens et le jour, il transporta les pierres lourdes. Ainsi il devint très fort. Dans son cœur, toujours quelque théâtre était en train de se dérouler et il se souvint toujours comment il joua le foot avec son père dans la salle à manger. Après quatre années de travail de la taille des pierres, il revint. Puis son mentor dit, « Tu dois aller partout à pieds pendant trois prochaines années et évangéliser les gens secrètement. » Il le fit et ne se plaignit pas. Il accomplit trois ans de prêche itinérant et retourna au mentor. Le mentor dit, « Tu es trop cloîtré dans la Pologne et ton mode de penser est très nationaliste, non centré sur Jésus. » Donc il écrit une lettre de recommandation en sorte qu’il puisse étudier à l’étranger. Après cela, il l’envoya en France afin d’élargir son cœur et son esprit. Après cela, il put enfin voir le monde du point de vue de Dieu et du point de vue des gens. En d’autre termes, il grandit en une personne ressemblant à un berger. Son mentor était une personne merveilleuse même s’il avait fait souffrir énormément Pope Jean Paul II quand celui était jeune. La grandeur de Pope Jean Paul II était qu’il ne sortait jamais avec quelqu’un. Il ne répondit jamais à l’invitation de sortir. Mais quand les deux filles de celle qui avait gagné la première place dans la compétition de théâtre visitèrent le Vatican, il écrit cordialement une lettre à leur mère : « Vos deux filles m’ont visité. Pourquoi ne me visitez-vous pas une fois ? » Quand elle vint finalement, ils partagèrent 5 minutes de l’heure de thé et il la renvoya. Un serviteur que je connais, quoi qu’il fut moins célèbre, avait lui aussi un mentor qui l’envoya à l’hermitage dans la montagne, en disant, « tu veux devenir pasteur, tu lira la Bible au moins 100 fois, là-bas. » Il confesse que quand il accomplit cette discipline de lire ainsi la Bible, les mots de la Bible volent devant lui comme des mots vivants. Deng Chaoping dit, « pour ceux que le Ciel utilise, il le discipline jusqu’à l’écrasement des os. » Un serviteur que je connais, fut frappé multiple fois par son supérieur moins âgés et dut grimper sous les barblés comme humiliation lors de son service militaire. Mais ce genre d’humiliation n’est peu de chose par rapport à ce que dit Deng. Si nous ne recevons pas la correction ou l’entrainement d’épuration, nous vivrons une vie d’un éphémère. Je pense que parmi nous il n’y a personne qui veut vivre une vie d’un éphémère. Tous veulent vivre une vie d’un héro. 

Robinson Crusoé de Defoe est une histoire d’un homme qui se battait pour la survie dans une île sans homme. Mais il est un ouvrage sur la discipline divine. Dans sa jeunesse, Robinson Crusoé voulait s’aventurer dans la mer. Mais le père l’empêchait en raison de ce que cette aventure amènerait sa vie en ruine. Un jour il versa les larmes, en disant que son frère aîné était parti malgré son empêchement pour la guerre et il fut mort dans la guerre des Pays-Bas. Robinson fut sincèrement touché et décida de lui obéir et s’installer. Mais quelques jours après, hélas ! tout ce désir d’obéissance s’évanouit, et il finit par s’enfuir vers la mer. Il passa par la mer et s’installa au Brésil pour l’implantation et eut un grand succès. Mais un jour, il navigua afin qu’il s’aventure en même temps qu’il gagne beaucoup d’argent par le commerce des esclaves en Afrique. Alors Dieu amena son bâteau à la dérive afin qu’il fut naufragé dans une île vierge de la mer de Caraïbe. C’était une épreuve vraiment difficile pour lui. Il dut vivre sans aucun contact avec le monde extérieur pendant 28 ans. Après avoir ramassé toute la munition du bateau naufragé il commença à s’approvisionner tout seul dans l’île. Dans la solitute et dans le danger de nuit et jour, il vit naître une grommellement dans son cœur. Un jour, il s’avisa de dresser, par écrit, un état de ses affaires ayant pour but de se consoler du mieux qu’il pouvait, en balançant ses biens et ses maux. En écrivant ainsi, il en vint à trouver que les listes des biens était beaucoup plus long que ses maux, partant qu’il est le seul survivant parmi tous les hommes sur le bataux… Il n’est point de condition si misérable où il n’y ait quelque chose de positif ou de négatif dont on doive être reconnaissant. Ainsi au fur et à mesure que le temps passa, Dieu lui suscita un esprit de remerciement, et il devint par la lecture de la Bible solitaire, chrétien sincère. Robinson se souvint de sa jeunesse rebelle contre son père, et quand il le rejeta, Dieu vint le corriger. Le roman a un happy ending, car il sort indemne et Dieu l’a béni avec la richesse de la plantation qui a été gérée par un collaborateur honnête pendant son absence.

Quand la correction vient, nous devons donc chercher positivement les sujets de remerciement, car c’est la volonté de Dieu. Le verset 10 nous parle plus précisément de l’ultime but de la correction. Il dit, « Nos père, en effet, nous corrigaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon. Mais Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté. » Dieu est notre Père aimant. Son amour n’est pourtant gâteux. Si on voit l’aigle, il amène son bébé aigle pour le lancer dans l’air, jusqu’à ce qu’il puisse savoir voler en air. De même le lion fait tomber son bébé de la haute escarpement afin que celui-ci soit fortifié dans sa constitution. Même le père de la chair donne l’entrainement utile et bon pour ses fils, à plus forte raison Dieu ne nous donnera-t-il pas son entraînement utile et bon pour ses enfants ? Dieu qui est notre Père céleste nous aime, c’est pourquoi il n’épargne pas sa discipline ni sa correction. Si nous sommes corrigés, nous devons savoir que Dieu nous corrige afin que notre caractère devienne plus noble et saint. Il est vrai que l’homme n’aime pas la correction ni entrainement. Comme le verset 11 dit, toute correction paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie. Au fur à mesure des corrections, nous sommes sanctifiés en nous procurant de plus en plus un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés. Paul parle de ces fruits dans Galate 5 :29 : Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi. Quand ceux-ci sont formés en nous, c’est vraiment agréables. 

Nous devons veiller donc à deux choses : D’abord, il faut veiller à ce que personne ne soit privée de la grâce de Dieu. L’amertume est un des principales facteurs qui nous privent de la grâce de Dieu. Quant à un chrétien, s’il perd la grâce, il perd tout. Ainsi la privation de la grâce est grave comme la mort de son âme. Nous devons donc nous efforcer de ne pas laisser de l’amertume se produire en nous. Dès qu’il semble qu’elle pousse dans nos petits champs de cœur, nous devons faire toute notre effort pour l’arracher. Puis nous devons tenir notre langue, afin qu’elle ne soit pas utilisée comme le moyen d’expression de l’amertume. Car son influence est grande. Il infecte l’entourage et l’effet fait une volteface vers nous pour que le dégât s’empire. Nous devons chercher les sujets de remerciement et rendre hommage à Dieu, dans toutes situations, même dans la pire situation qu’il nous paraît. La Bible dit que le cœur de l’homme s’apparente à un rempart. Et Satan sème une zizanie d’amertume. Comment l’empêcher de le faire ? Je souhaite que vous imitiez la chose que je fais. Quand quelque chose de mal arrive dans vos relations, vous la considérez partant de moi. Et quand quelque chose de bien vous arrive, vous la considérez partant de votre extérieur. Alors je pense que vous réussirerez empêcher cette zizanie pousser. Imaginez un irrespect arrive à mon encontre, j’adopte ce mode de pensée de dire qu’il y a quelque chose qui l’a provoqué en moi. En somme, je me dit, « c’est à cause de moi. » Par contre, quand un respect arrive en ma faveur, c’est tout à fait à cause de la grandeur qu’il le manifeste, alors que moi qui est totalement dépourvu de la mérite de le recevoir. Alors l’amertume n’aura pas de place dans nos cœurs.

Ensuite, il faut veiller à ce que personne ne soit débauché. Qu’est-ce que le débauché ? Le débauché n’est pas seulement un immoral, mais une personne qui cherche la satisfaction immédiate en ne voyant pas de loin la récompense spirituelle. Les impies cherchent ce genre de satisfaction et abandonne l’héritage spirituel. Nous le voyons dans le cas d’Esaü. Il a vendu le droit d’aînesse en raison de sa faim qui le creusait. Il considérait le droit d’aînesse ayant moins de valeur qu’un bol de soupe. De nos jours, beaucoup de gens adoptent la façon de vivre d’Esaü. Ils s’adonnent aux choses éphémères du monde en négligeant l’héritage spirituel. Nos contemporains ont tendance d’apprécier le gain matériel plus que l’apprentissage de la vérité. Tout sa vie fut vécu à la recherche du plasir momentané, si bien qu’à la fin, Esaü voulut recevoir la bénédiction spirituelle, c’était trop tard, car Dieu n’avait pas réservé les deux bénédictions pour lui et pour son frère, Jacob. Jacob apprécia toujours l’héritage sprituel. 

Si on réfléchit sur la vie d’Esaü, nous trouvons qu’il était un homme indiscipliné, ce qui amena à ce qu’il devint un débauché. Il était un homme sentimental. Une fois qu’il vit que son concubinage avec les filles Canaéennes déplut à ses parents, il alla prendre pour femme une Ismaélite, qui était un des parents des patriarches. Il n’avait pas sentiment de discipline. Quand Isaac vit qu’il avait donné sa bénédiction non à Esaü, mais à Jacob, il lui dit d’aller à son oncle de Paddan-Aram. C’était un entrainement de Dieu. Sur le chemin, quand il traversa le désert, il se coucha avec une pierre sous ses oreilles. C’était un dur moment pour un jeune garçon. Quand il arriva à Paddan-Aram, il travailla pour le compte de son oncle Laban. Mais celui-ci était un homme malin. Il exploita son neveu en trompant pour son mariage, et changeant dix fois son salaire. Mais Jacob ne se plaignait pas, mais reçut l’entrainement des hommes comme venant de Dieu. Finalement son intérieur murit.

Les versets 18-21 se rapportent à l’événement de l’Exode qui décrit comment le peuple d’Israël ne put s’avancer pour toucher la montagne sainte de peur qu’ils succombent dans le feu, car ils étaient si impures. Une moindre toucher de la limite de la montagne provoqua la mort, si bien que cette scène terrible fit épouvanter Moïse lui-même. Mais le peuple du Nouveau Testament est différent. Il peut toucher la sainte montagne et la cité céleste du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d’anges. Dieu donna la divine discipline sévère à travers sa loi. Maintenant que Jésus vint et déchira par sa mort le rideau du temple du haut en bas, les fidèles peuvent entrer en contact directe avec Dieu. Quelle grâce merveilleuse dont nous bénéficions !

Regardez le verset 25. « Prenez garde ! ne repoussez pas celui qui vous parle. Car si ceux qui repoussèrent celui qui sur la terre les avertissait, n’ont pas échappé au châtiment, à bien plus forte raison ne pourrons-nous y échapper nous-mêmes, si nous nous détournons de celui qui, des cieux, nous avertit. » Dieu est redoutable, et il tremble la terre et le ciel. Alors personne ne pourra survivre. Mais Dieu fit de son peuple des rescapés de la calamité. Nous recevrons un royaume inébranlable, ce qui est le grand sujet de remerciement pour nous. Dieu est un feu dévorant. Son jugement est redoutable. Il ébranle toute la terre, mais il sauvegarde parmi cette calamité son peuple, afin qu’il soit un instrument glorieux devant Dieu. C’est pourquoi nous rendons à Dieu un culte qui lui est agréable, avec piété et avec crainte.

En conclusion, nous avons appris qu’il nous faut fixer nos regards sur Jésus, car il est l’auteur de la foi et l’amène à la perfection. Nous devons nous laisser corriger, car c’est la volonté de Dieu que nous grandissions comme enfants saints de Dieu et fassions une bonne influence dans ce monde. Que Dieu vous bénisse cette année jusqu’au bout avec sa sainte parole. Amen !

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