Sunday, December 20, 2009

message de 20/12/09


LA FOI ET SES TÉMOINS

Hébreux 11 :1-40
Verset Clé 11 :1

« Or, la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

La lecture de l’épître aux Hébreux nous amène à comprendre que l’auteur dont le nom est inconnu met l’accent sur le souverain sacerdoce de Jésus. Une fois par an, le souverain sacrificateur entre dans le lieu appelé Saint des saints pour apporter et offrir l’agneau sans tâche comme un sacrifice de culpabilité pour le peuple. Mais Jésus est le Souverain sacrificateur avec un grand S qui s’est donné lui-même une fois pour toutes – notez cette expression récurrente dans ce livre – afin que sans avoir plus besoin d’apporter une offrande, l’homme soit racheté d’emblée de son péché par le mérite de son sang. Or un autre sujet récurrent de ce livre qui nous fait conjecturer le problème d’actualité de l’église destinataire, c’est qu’il y a un phénomène d’apostasie, c’est-à-dire l’abandon de la foi en diverses raisons dont l’une aurait été certainement l’ardente et féroce persécution.

Nous pouvons nous poser la question pourquoi après une longue description du souverain sacerdoce de Jésus, du coup l’auteur se met à parler de la foi des anciens héros de la foi. Nous devons donc comprendre le livre dans le contexte de cette situation critique. Le présent chapitre 11 doit être lu en un bloc avec le chapitre suivant si nous voulons comprendre le contenu. Comme je l’ai dit, certaines personnes commettaient l’apostasie,ce qui fait que celles-ci provoquèrent un grave problème d’influence. D’où cette ardente exhortation de l’auteur répété durant cette épître. Nous vivons dans un état général de l’apostasie, car le peuple semble avoir totalement abandonné la foi chrétienne, n’eût-il garder que quelque apparence de piété. L’humanisme gagne de plus en plus de terrain. A ce moment, nous sommes facilement influençables en nous laissant aller à la dérive. Dans cette église des Hébreux, alors qu’en étant influencé par l’apostasie de certains, plusieurs se retirèrent, mais plusieurs autres se sentirent fatigués, leur âme découragée, leurs mains abattues et leurs genoux paralysés selon l’expression de l’auteur. Alors l’auteur vit le besoin de parler ici de la foi pour que les fidèles ne se découragent pas mais marchent et courent couragement la course de la foi. Voilà l’arrière-plan de ce chapitre. Je prie que Dieu bénisse les trois leçons des Hébreux que nous voulons apprendre consécutivement à la fin et au début de l’année, pour que nous croissions notre foi – ce qu’est certainement la volonté de notre Seigneur – comme une année s’ajoute à notre âge.  

Je voudrais exprimer d’abord, comme nous avons appris la semaine dernière, trois point de vue, si encore quelques-uns parmi nous en souviennent, ???, trois signes de Noël et trois adjectifs de salutation de Noël, je voudrais vous exposer trois objets de la foi. Le premier objet de la foi est la vie. Le deuxième est le combat contre les ennemis et enfin le dernier est la mort. L’auteur consacre la plupart de ses versets au premier objet, car pour l’homme ainsi que devant Dieu la vie sur la terre est la plus importante. Dieu veut que son peuple triomphe de la vie. Il veut qu’il vive une vie puissante et glorieuse pendant sa vie terrestre.

D’abord, le verset 1 nous donne la définition excellente de la foi. Qu’est-ce que la foi ? Beaucoup de jeunes se posent la question. Qu’est-ce que la foi ? Ce verset nous en dit long. La foi est l’assurance de ce qu’on espère, et la demonstration de ce qu’on ne voit pas. Quand j’ai demandé à une des brebis – en fait c’est mon fils – , ce qu’il espère, il dit j’espère que je réussisse mes études, que papa et maman aient la bonne santé et mon frère revienne à l’église, etc. C’est une très bonne espérance. Je crois que si on a la foi, cela se fera. Les français utilisent cette espression, « j’espère » très souvent. Par exemple, en se séparant, « à bientôt, j’espère », quoi qu’il soit presque certain qu’on se revoit. Mais selon ce verset, on peut se revoir rassurément, lorsqu’on a la foi. Donc, à chaque jour, vous expérimentez la foi, je pense, par votre rencontre. Mais qu’est-ce qu’on espère au fond, ce qu’on espère pour les chrétiens, c’est la foi elle-même. Donc quoi que paraissant un jeu de mots, on peut dire différemment le verset 1, « la foi est de s’assurer la foi qu’on espère et de se démontrer la foi qu’on ne voit pas. »

En ce qui concerne l’origine de la foi, beaucoup disent que c’est le ciel qui donne. Dieu nous donne la foi, c’est le don de Dieu. Mais la foi est aussi un élan vigoureux de l’homme. C’est une ferme décision de cœur. Donc, c’est la conjonction du ciel et de la terre qui donne naissance à la foi. C’est pourquoi l’auteur nous raconte une série des hommes de la foi, afin que nous puissions non seulement attendre que la foi nous soit donnée du ciel, mais nous puissions nous l’acquérir par leur exemple. 

La foi est vraiment ce que nous espérons, car si nous avons la foi, dit la Bible, nous pouvons tout faire. Marc 9 :23 dit, « Tout est possible à celui qui croit. » Puis dans un autre endroit, « Ayez foi en Dieu. En vérité, je vous le dis, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. » La foi est ainsi comme un chèque de banque dont le paiment nous est assuré quelque soit la somme. Ne voulez vous pas l’avoir ? Je pense qu’il n’y a personne qui ne veuille pas l’avoir. Mais si vous avez la foi, vous l’aurez, cette foi toute puissante, car la Bible ne ment jamais.

Comme je vous dis, il y a trois objets de la foi. D’abord c’est la vie. C’est la foi de vivre une vie. Avant que la foi soit un don, la vie est le don indéniable de Dieu. Dieu nous a doné une vie. Cette vie est si précieuse, car c’est Dieu qui nous l’a donné par son amour. Donc, Dieu ne veut pas que l’homme vive une vie stérile ou une vie fataliste. Il veut qu’il vive une vie fructueuse, pleine de sens et de victoire. Nous pouvons vivre une vie comme il nous semble bon ou comme si elle m’appartient. Mais cela n’est pas la volonté de Dieu. Nous devons la vivre par la foi. Dans la première partie de ce chapitre, nous rencontrons beaucoup d’hommes et femmes de foi qui vivaient leur vie par la foi. Or, dans le plan d’une vie, nous passons pas mal d’événements importants auquels nous sommes confrontés. Partant de la naissance, nous passons les études, le métier, le mariage, l’enfantement, la carrière puis enfin par la mort. Dieu veut que l’homme les vive par la foi. 

L’homme le plus représentatif parmi les hommes de la foi qui vivait sa vie par la foi serait Abraham. Il est appelé ancêtre de foi. Il est bel et bien ancêtre de foi, car il l’est dans toutes les religions monothéistes actuels. Il est l’exemple de la foi qui nous montre comment nous devons vivre la vie sur la terre. Abraham, à l’âge de 75 ans, fut appelé par Dieu quand il était à Ours des Chaldéens. On dit que son père était fabricant des idoles en bois. Donc, certainement, il a été éduqué et a grandi dans l’ambiance idolâtre et matérialiste de la société et de la famlle. Puis sa situation personnelle était un vieillard sans enfant à l’âge de 75 ans car sa femme était stérile. Or, un jour Dieu lui est apparu et dit, « Va t’en de ton pays et de ta patrie vers le pays que je montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai ton nom grand. Deviens une source de bénédiction. » Ce vieillard dont l’espoir est bien eclipsé depuis longtemps et qui devait avoir une optique assez cynique de la vie en attendant ses derniers jours. Mais à la grande surprise, il se leva et partit. Derrière cette décision, nous voyons pourtant son élan incontournable de la foi. Ce vieillard qui devait être la personne la plus fataliste et la plus désespéré s’aventura dans une nouvelle vie qui aux yeux de tous ne parut plus que téméraire. Combien de jeunes, à leur jeunes âges qui doivent avoir plein de vision, de rêve, de songe, d’espoir, d’ambition et de motivation et tout ce que vous voulez, vivent dans une vie déspesérée. Puis ils gaspillents leurs jeunes années dans le fatalisme en s’enfonçant dans la furtilité. La vie est un don de Dieu que tout homme est appelé à faire valoir par la foi.

Regardons un peu plus la vie de foi d’Abraham. Quand Abraham arriva en Canaan, la place manquante dont nous avons réfléchi la semaine dernière était au comble. Toutes les adresses étaient déjà remplis des gens, si bien qu’il dut aller hors de la ville dresser dans le désert sous le vent des tentes démontables. Mais Abraham ne douta pas en l’amour de Dieu et en sa promesse et lui rendit grâce. Le remerciement est une facteur primordiale de la foi. Plus nous remercions Dieu, plus Dieu nous renforce, afin que nous ayons la foi. Partout où il se rendit, quelque soit la situation, Abraham n’oublia pas de dresser un autel de remerciement. Parfois quand il l’oublia, mais peu de temps après, il se repentit profondément et rendit le double hommage à Dieu. Quand il persistait cette habitude de remerciement, Dieu lui accorda une paix profonde et une joie indicible dans son âme. Sa vieillesse était heureuse et enviable par tous. Enfin, il devint une source de bénédiction.  

Or, la vie d’Abraham n’était pas toujours tranquille, il avait des épreuves. En effet, pendant longtemps Dieu ne permit pas son fils qu’il avait promis, et cela durait 25 ans. Un jour, à la proposition de Sara, il alla vers Agar sa servante, pour se coucher avec elle et ait un enfant. Mais quand Abraham vit une vie tranquille avec ce fils, Dieu lui apparut et lui reporocha en disant d’être intègre. Puis, il lui rendit visite de nouveau et lui dit qu’il aurait un fils l’année prochain de sa femme Sara stérile. C’était de quoi rire, car tous deux étaient en leur corps atteint par la mort. Mais en Dieu tout est possible. Abraham crut et il eut enfin dans ses bras un enfant de promesse si attendu : Isaac dont le sens était justement rire. 

Comme je vous dit plus haut, la naissance est le premier événement important de la vie. C’est donc la première histoire parmi les trois sur la naissance dont j’ai voulu parler. Comme Noël est la fête de naissance, il me paraît judicieux de les évoquer et les faire ressortir, et ce d’autant plus que nous somme la dernière semaine de l’Avant. Personne dans ce monde n’est pas né par la foi. N’est-ce pas. Si je veux bien avoir une volonté avant la naissance, j’aurai peut-être voulu naître sur Mars. Mais je ne suis pas né sur le globe avec la volonté d’y naître. En tout cas, nous verrons : il y a une personne qui est né avec sa volonté. Savez-vous qui il est ? Evidemment Jésus. Jésus voulut venir au monde pour sauver l’humanité pécheresse. Pour cela il renonça à toute la gloire dans les lieux très hauts et vint dans ce monde.

Pour l’instant, je voudrais parler de la naissance d’Isaac. Si on voit le verset 19, il est dit, « Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là un symbole. » Donc, Isaac est un symbole. Bien sûr ici, c’est le symbole ou le signe d’un agneau immolé Jésus, car Isaac fut sur le point d’être immolé. Mais l’important, c’est que la vie d’Isaac elle-même est un symbole. Sa naissance, quoi qu’elle fut réelle, est très symbolique. Il fut né par la foi. Il fut né par la foi de ses parents. Il fut né aussi par sa foi, si Isaac est un symbole de Jésus. Isaac, peut-être comme Jésus, dans le ciel, se porta condidat d’être un agneau immolé comme l’ombre de Jésus. Par ailleurs, Isaac fut né dans une tente, me semble-t-il, mais son lieu de naissance n’était ni dans l’hôpital, ni dans l’hôtel confortable, mais certainement dans un désert plein de vent. Pour ainsi dire, Isaac fut né par la foi de ses parents qui ont choisi le lieu de naissance de leur fils dans un pays étranger et dans une terre aride de ce pays.

La naissance d’Isaac s’ensuivit comme je vous l’ai dit, de la période de ses parents au bas niveau de la foi. Abraham commit le compromis. Mais Abraham gardait toujours la promesse et espérait qu’il aura un jour un fils. Le verset 11 dit, « C’est par la foi aussi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable de donner le jour à une descendance, parce qu’elle tint pour fidèle celui qui a fait la promesse. Quant à Abraham, le verset suivant dit, « C’est pourquoi d’un seul homme sont issus des descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que le sable qui est au bord de la mer et qu’on ne peut compter. » Au temps sombre de la vie, ce couple crut en Dieu et ils obtinrent la récompense.

Il en est de même lorsque Jésus naquit à Bethlehem. C’était au temps d’Hérode. Il était un tyran et un despote. Il était un meurtre qui tuait tous les ennemis possibles. Or, Israël était dans le désespoir non seulement politiquement, mais aussi spirituellement, car Dieu gardait pendant ces 400 ans un absolu silence en ce qui concerne l’oracle. En effet, il n’envoya plus aucun prophète pour guider le peuple. Mais il y avait des gens qui avaient espéraient en Dieu. Quand Jésus fut amené par ses parents au temple, il y avait un vieillard appelé Siméon. Il était un homme juste et pieux ; mais il était surtout un homme de foi, car il attendait la consolation d’Israël malgré ce temps si sombre. Divinement averti par le Saint-Esprit, il vint au temple et comme les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir le rituel de consécration, il reçut l’enfant dans ses bras, bénit Dieu et dit : Maintenant, Maitre tu laisse ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut. » La prière et l’espérance des hommes pieux comme lui, comme Zacharie et Elisabeth montèrent sans cesse au ciel, en sorte que Dieu décida enfin d’envoyer son Fils pour le salut du monde. Cette définition « la foi est l’assurance de ce qu’on espère et la démonstration de ce qu’on ne voit pas » était, dira-t-on, pour eux.

La troisième et la dernière histoire de la naissance se trouve dans le verset 23 concernant Moïse. Qu’en dit la Bible ? Ce verset dit, « C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents ; car ils virent que l’enfant était beau et ne craignirent pas l’édit du roi. » Voilà un autre symbole, quoi que la Bible ne le dise pas comme Isaac. Dès la naissance, Moïse fut persécuté, car Pharaon, le roi d’Egypte voulut tuer tous les enfants juifs mâles. Mais c’était tellement beau que les parents de Moïse le cachèrent pendant 3 mois. Ils lirent la beauté de Dieu. Autrement dit, ils lirent dans le visage de son enfant la volonté divine de secourir son peuple opprimé. Il est certain que quand Jésus fut né, les parents virent qu’il était si beau. Il s’enfuit en Egypte, car selon l’avertissement de l’ange, le roi viendrait le tuer. Joseph et Marie fuyèrent donc par la foi en Egypte, quoi que ce pays soit un pays païen. Leur acte de foi est bien comparable à celui des parents de Moïse. Si la naissance d’Isaac dans le désert était un signe annonciateur vestimentaire de Noël, cette naissance de Moïse dans la crise politique est aussi un autre signe annonciateur vestimentaire de Noël. Dans ce dernier dimanche de l’Avant, ces deux naissances, celles d’Isaac et de Moïse nous rappellent celle de notre Seigneur Jésus.  

Maintenant, je voudrais vous parler de la deuxième objet de la foi qui est le combat contre les ennemis. A partir du v. 29, l’auteur parle de la guerre des Israélites. D’abord, par la foi, ils traversèrent la mer rouge et au temps de Josué, ils firent tomber la muraille de Jéricho et sauva Rahab prostituée qui avait secouru les espions Israélites. Puis, l’auteur parle des juges qui avaient remporté la victoire dans les plusieurs guerres. Il s’agit de Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel etc. au temps des juges. Israël n’avait pas complètement détruit les Cananéens lors de la guerre de l’invasion. En effet, c’est la volonté de Dieu de les laisser, car par eux Dieu voulait entrîner son peuple et voir si leur cœur était entier. Chaque fois les Israélites étaient corrompus, les ennemis étaient plus forts et le peuple gémissait interminablement. Alors, les Israélites crièrent vers Dieu et Dieu envoya les libérateurs appelés juges et le peuple fut délivré. Ces hommes étaient pleins de foi. Devant les ennemis, ils étaient eux aussi des hommes de faiblesses humaines, par exemple, Gédéon, un timide benjaminite, Barak peureux détaché de Debora, Jepheté, fils d’une prostituée. Mais par la foi eux tous remportèrent la victoire. A la fin de sa vie, Samson fut enchaîné à cause de la trahison de Delila. Il perdit sa force à cause de la chevelure coupée, et devint comme un lion de cirque. Mais il réunit toute sa force et démolit le temple des dieux et fit tuer 3000 notables réunis sous ses portiques. Tsiglag où demeurait David et sa bande fut envahi par les ennemis Amalécites, et leurs fils et leurs femmes sont emmenés en captivité. Quand David et sa bande fut de retour de l’incursion, les gens qui étaient partis avec lui firent un volte-face et blâma David en sanglot. David fut dans une grande détresse. Alors David se fortifia en Esprit de Dieu et s’adressa au peuple. Dieu donna ainsi la foi dans son cœur. Cela était aussi possible parce que David, dans son angoisse espérait désespérément la délivrance et qu’il le pria. A Noël, nous fêtons la naissance. Mais nous prier Dieu qu’il donne naissance à la foi dans nos cœurs. Dans le combat de Dieu, nous devons avoir la foi. Nous devons la voir surgir dans nos cœurs. Le combat n’est pas uniquement le combat contre les ennemis visibles. Notre combat est plutôt contre l’ennemi de Dieu, Satan. Au lieu de nous donner à son œuvre, nous devons venir à Dieu prier. Alors Dieu nous aide à le chasser et nous aide à porter le fruit de Saint-Esprit par la foi. Si l’amour de notre cœur refroidit à cause de l’amour du monde, nous devons prier Dieu qu’il nous donne la foi pour le surmonter. Satan nous trompe, en remplaçant la joie véridique avec sa fausse joie du monde. Nous devons y résister par la foi. La paix troublée, l’infidélité pour nos vœux, la perte de la maitrise de soi sont tous la ruse de nos ennemis. Mais si nous avons la foi, nous pouvons largement les vaincre. Avec notre propre force humaine, nous ne pouvons guère remporter la victoire. Mais si nous le prions, Dieu donne naissance à la foi dans nos cœur et la victoire est à nous. 

Dernièrement, l’objet de la foi est la mort. La mort est le dernier ennemi pour l’homme. Regardez les vesets 35 est suivants. « Des femmes retrouvèrent leurs morts par la résurrection. D’autre furent torturés et n’acceptèrent pas de délivrance, afin d’obtenir une résurrection meilleure. D’autre éprouvèrent les moqueries et le fouet, bien plus, les chaîne et la prison. Ils furent lapidés, mis à l’épreuve, sciés, ils furent tués par l’épée, ils allèrent ça et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, opprimés, maltraités. » Ces hommes, au lieu de renoncer à leur foi, choisirent plutôt la mort. Ils sont tous les hommes de foi qui ne craignaient pas la mort et plutôt remportèrent la victoire sur la mort. Paul exclama par la foi au sujet de la mort, « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Ainsi à ceux qui sont en Christ, ce dernier ennemi ne fait pas peur. Les gens de l’autorité de ce monde peut peut-être nous éliminer, chaser ou au pire, nous faire mourir. Mais ils ne peuvent rien faire de plus. Nous devons craindre celui qui après la mort, peut nous jeter dans la géhenne. Pour les fidèles, la mort sera détruit, et ils dormirons pendant un instant, après quoi ils se réveilleront dans un monde nouveau.

Le verset 38 dit, « Eux dont le monde n’était pas digne. » Ceux qui bravent et vaincent la mort, peuvent vaincre le monde. A qui appartiendrait le monde ? Licoln disait qu’il appartient à ceux qui lisent les livres. Il a raison. Les Français d’antan disaient qu’il appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et eux aussi ont raison. Mais le monde est plutôt à ceux qui ont la foi. Le monde ne peut s’égaler à ces gens qui défient par la foi leurs obstacles, même la mort.

A part ces trois objets de la foi : vie, combat et mort, il y a le vrai objet de la foi : Jésus. Jésus est l’auteur de la foi et qui mène à la perfection. Jésus est aussi l’accomplissement de la foi. La foi qui s’était montré en les hommes de foi dans l’Ancien Testament était si excellente qu’elle semble être inimitable. Mais leur foi est loin d’être complète, sans qu’il y ait Jésus-Christ et son peuple. Donc, toute la foi se converge vers Jésus qui l’accomplit. Nous devons avoir Jésus pour avoir la foi parfaite. Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, tous ces ancêtres de foi qui ont reçu le bon témoignage attendaient cet objet de la foi, sans qu’ils l’aient vu. Dans ce sens nous avons beaucoup plus de privilège qu’eux, car nous connaissons Jésus-Christ. Le dernier verset dit, « Car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. » Les héros de la foi ont besoin de nous, pour compléter leur foi, car nous somme dépositaires de la foi en Jésus. De plus, Dieu les a préparés afin que nous puissions avoir la meilleure foi à travers eux.

Alors si on retourne à la première question, qu’est-ce que la foi ? La foi est définie dans le premier verset par excellence. Mais la foi a un but. Lequel ? La foi a pour but de plaire à Dieu. Le premier but d’un chrétien est selon le cathécisme d’Augboug protestant, de glorifier Dieu. Il est normal qu’un créature doit adorer Dieu qui est le Créateur. Le verset 6 en dit long. « Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent. » Si le premier verset est théologique, ce verset 6 est pratique. La semaine dernière nous avons appris la théologie d’Anselme concernant l’incarnation. Les musulmans et les Juifs se disent comment Dieu peut-il se faire homme ? Souvent cela peut être notre question. La thélogie d’Anselme nous aide à croire plus facilement en la nécessité de l’Homme-Dieu pour le salut du monde. Le verset 1 s’apparente à la théologie paulienne : le juste vivra par la foi ; les œuvres ne nous mènent pas au salut et Abraham fut justifé par la foi, non par les œuvres, alors que ce verset 6 à celle de Jacques, sans l’œuvre, la foi est morte. Dans l’institution de la religion chrétienne, Jean Calvin met en contraste ces deux choses et les réconcilie. Par exemple à ceux qui prétendent que les œuvres sont indispensables au salut, il souligne que Jacques ne dit pas ; à quoi bon avoir le foi si l’on n’a pas les œuvres, mais dit : à quoi bon dire qu’on a la foi, si on n’a pas les œuvres. Nous ne devons pas dire que la foi est morte quand on n’a pas d’œuvres. Mais nous ne devons pas dire que les œuvres sont pour rien, la foi étant une condition suffisante. Les deux sont bien complémentaires. Donc, ici dans le verset 6, il ne s’agit pas d’être, mais de devoir. Et ces deux choses sont complémentaires. La foi demande donc un acte. La foi est appelé vivante, car elle se rapporte aux actes. Nous devons croire que Dieu le fera dans l’impossibilité. Mais nous devons défier par la foi dans les actions concrètes. Comment pouvons-nous plaire à Dieu le Créateur ? Il faut d’abord croire en la création du monde de Dieu et le craindre. A part la révélation naturelle qui est les ouvrages merveilleux de Dieu démontrant la puissance de Dieu, Dieu, en suppléant à notre faiblesse, nous a donné la Bible, afin de le connaître. C’est ce que les théologiens appellent révélation spécifique. Si nous la lisons avec le cœur ouvert, nous pouvons comprendre que le monde est créé par lui. Puis, deux actes sont démontrés par deux exemples, celui d’Abel et celui d’Hénoc. Le cas d’Abel est celui de l’offrande. Abel comme Hénoc furent persécuté par la jalousie du monde. Abel fut jalousé par son frère Caïn. Mais Abel craigna Dieu et apporta le premier fruit des animaux pour Dieu, ce qui plaisait profondément à Dieu. Par l’offrande que nous apportons, malgré la persécution des hommes, nous pouvons plaire à Dieu. Le cas d’Hénoc est le témoignage dans le monde. Tandis qu’Abel était taciturne et qu’il témoignait contre le monde par son propre sang, Hénoc était un homme d’élocution. Donc, il était un témoin vivant de Dieu. Jude parle plus précisément de lui. Les versets 14 et 15 disent : « C’est aussi pour les impies qu’Hénoc, le septième patriarche depuis Adam, a prophétisé en ces termes : Voici que le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer le jugement contre tous et pour faire rendre compte à tous les impies de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis, et de toutes les paroles qu’ont proférées contre lui les pécheurs impies. » Dans ces versets, le mot impie et ceux qui en dérivent appraissent 4 fois. Le témoignage d’Hénoc était très sévère et rechigne les oreilles de ses contemporains, si bien que sa vie fut en danger et que Dieu dut l’enlever de peur qu’il soit mis à mort cruellement.  

En conclusion, nous avons vu trois objets de la foi qui est la vie, le combat contre les ennemis et la mort. Par la foi nous pouvons remporter la victoire contre ces trois choses. Dans la vie d’un homme, la naissance, le mariage et le décès sont les trois événements importants. Pour la naissance, trois couples ont préparés la naissance, le couple d’Abraham et Sara, le couple de Moïse et notre saint couple de Joseph et Marie. Que Dieu fasse naître l’enfant Jésus dans notre cœur lorsque nous préparons par la foi la venue de notre Sauveur à ce Noël. Amen !

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