Sunday, March 7, 2010

Message de 07/03/10


LE JOUR DU SEIGNEUR EST PROCHE

Joël 1 :1-20
Verset Clé 1 :15

« Ah ! Quel jour ! Car le jour de l’Eternel est proche : Il vient comme un ravage du Tout-Puissant. »

En guise de l’accueil de nos enfants à leur premier culte d’adultes, je me permets de débuter mon message par raconter une courte histoire sur les sauterelles. C’est en effet un conte algérien. Un jour Satan dit que Dieu aurait mieux créé le monde. Dieu, en l’écoutant, donna à Satan le pouvoir de doter de vie tout ce qu’il aurait créé. Satan parcourait la terre et rencontra un cheval et en voyant sa tête remarquable, il dit à son serviteur de prendre sa tête et aller à l’enfer afin que il puisse travailler là-bas avec. Puis il rencontra un éléphant dont les yeux étaient particulièrement brillants et les prit. Ensuite il vit le combat entre un taureau et un lion, et prit le poitrine de celui-ci et le cou de celui-là. Il prit les longs pieds d’un autruche, après quoi il prit l’estomac d’un scorpion. Enfin, il dit avoir un besoin de faire voler sa créature et attrapa l’aigle et lui enleva les ailes. Or, dans l’atelier, tous les éléments réunis, Satan trouva qu’ils étaient trop divers, qu’il prenait 100 ans de travail pour couper, ciller, assembler, etc. Finalement de son travail sortit un petit animal. Dieu ria de son travail et dit, « qu’est-ce que c’est ça ? » Satan répondit, « C’est le résultat de mon habilité. » Dieu dit, « Oh, Satan, que tu es minable, que cette minuscule créature se multiplie sur la terre et enseigne les hommes qu’il n’y a autre Dieu que Dieu. » Satan partit tout confus, et depuis, les sauterelles prospéraient dans la terre arabe.

L’auteur du livre de Joël est Joël. Il est le deuxième parmi les douze petits prophètes – ceux-ci sont appelés petits non parce qu’ils sont insignifiants, mais parce que leurs livres sont moins longs que ceux des autres prophètes tels, Esaïe, Jérémie, Ezéchiel ou Daniel. – Son personnage est peu connu, quoi qu’on trouve dans d’autres parties de la Bible plusieurs personnages qui portaient ce nom qui signifie « l’Eternel est Dieu ». A la différence des autres prophètes qui précisent en général l’époque où ils se situaient, Joël ne précise pas quelle était l’époque où il vivait et écrivit. Les savants disent simplement qu’il est probable que Joël était un prophète de la période de pré-exile où le peuple jouissait de l’abondance matérielle et celle de l’enfant roi Joas pour qui le sacrificateur Yehoyada fit la régence. En effet, Joël ne mentionne pas le roi et parle de l’abondance matérielles. En tout cas, cette absence de la description de l’arrière-plan historique amène à croire que ce livre a été écrit pour l’usage liturgique qui n’a pas besoin de la fixation de l’époque, mais certains théologiens expliquent que c’était l’attention de l’auteur de faire appliquer le contenu de son message à tous les gens de tous les époques. L’annonce du jour de l’Eternel, quoi qu’il concerne précisément la venue de l’ennemi de Babylone pour Israël, sera ainsi applicable à tous les gens de tous les époques.

En général, l’invasion des sauterelles est mentionné pour indiquer comment Dieu punit les péchés du peuple. Par exemple, les sauterelles furent envoyées en Egypte comme 8e plaie sur 10, pour courber le cœur endurci du Pharaon. Mais l’invasion des sauterelles de Joël n’a pas de raison clair. Ainsi l’auteur ne précise pas la cause de ce malheur. L’auteur décrit tout simplement ce phénomène naturel catastrophique, afin que le lecteur en prenne l’ampleur du dégât, et qu’en l’observant, toute chair soit conduite à la repentance. Ce n’est plus par hasard que cela serait arrivé, mais par la volonté certaine de Dieu pour le peuple. Dieu veut qu’étant redoutée par la colère, le peuple soit conduit à la repentance. Une fois, Jésus a cité deux exemple de ce genre d’innocentes victimes. En évoquant l’événement que Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices, Jésus dit que cet événement particulièrement cruel fut arrivé non parce que les victimes eurent commis un péché particulièrement grand, mais que la conséquence sera de même si n’importe qui ne se repentit pas. Il en était de même pour la destruction de la tour de Siloé par laquelle dix-huit fut morts écrasés. Pendant Tsunami, la région particulièrement dévastée de l’Asie du Sud Est était la région où les habitants croyaient fortement le Bouddha. Il est bien compréhensible d’entendre certains chrétiens qui travaillaient là-bas dire que c’était à cause de cette endurcissement de cœur des idolâtres que cela est arrivé. Mais la volonté de Dieu est souvent autres que ce que nous pensons. La volonté de Dieu est que ce phénomène de catastrophe naturel amène les gens à ressentir la colère de Dieu et à se repentir de leurs péchés. C’est vraiment redoutable d’entendre le désastre des catastrophes naturelles telles Tsunami et le tremblement de terre dont le nombre de victime dépasse des millions d’âmes. A l’écoute, nous devons avoir la crainte de l’Eternel et nous repentir, car le jour de l’Eternel sera plus redoutable que cela.

Le premier destinataire de l’invocation de Joël à la repentance est les anciens. Regardez le verset 2. « Ecoutez ceci, vous les anciens ! » Les anciens sont les gardiens des traditions et des souvenir qu’ils transmettaient aux générations suivantes et qui servaient à établir une certaine sagesse. Ils étaient respectés par le peuple et avait le rôle de dirigeant pouvant souvent provoquer un rassemblement du peuple en vue de la repentance générale. Quand les anciens sont contrits, le peuple eut la possibilité de se repentir d’où cette phrase suivante, « prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays ! » C’est vraiment cette catastrophe était sans précédent, si bien que l’auteur dit, « Cela s’est-il passé de votre temps, où même du temps de vos pères ? » La presse publie souvent le cas précédent d’un catastrophe, par exemple, la crise financière actuelle fait appeler les gens de la crise des années 20 du siècle précédent. Ainsi, les habitants atténuent le choc auquel ils sont confrontés. Mais vraiment dans l’histoire d’Israël, ce genre de catastrophe n’avait jamais existé. Que cela veut dire ? C’est le souffle de Dieu qui veut détruire la terre par sa colère. En ce qui concerne la pesanteur des désastres de l’invasion des sauterelles, Pliny l’historien romain de célèbre encéclopédie sur l’histoire naturelle, « Cette plaie est interprétée comme un signe de colère de Dieu ; car elle a une envergure énorme et que ces insectes volent avec un tel bruit des ailes qu’on dirait qu’ils sont des oiseaux, et ils obscurcit le soleil, faisant toute la nation contempler le haut du ciel dans sa grande anxiété, de peur qu’ils s’assoient sur tout son territoire. Leur force ne défaille pas et loin d’être épuisés d’avoir traversé la mer, ils survolent l’immense étendu des terres et les couvre d’un nuage désastreux pour les récoltes, desséchant autant qu’ils veulent avec leur toucher et rongeant autant qu’ils veulent avec leur morsure, même les portes des maisons. »

Joël dit que cette invasion des sauterelles devra être racontée de génération en génération. Les auteurs de la Bible utilisent cette formules pour les commandements de Dieu. Avant que le peuple franchisse la frontière de Canaan pour y combattre contre les Cananéens et prendre possession de leur pays, Moïse mit en garde les Israélites contre leur culture et les exhorta vivement d’enseigner la loi aux fils et aux petits fils et aux générations futures. Il exhorte aussi aux anciens d’enseigner le bienfait glorieux de Dieu aux enfants par exemple, la traversée du peuple de la mer rouge. Joël exhorte Israël à raconter la sévérité du jugement de Dieu aux futurs générations. C’était afin que les descendants ne s’absorbent pas dans l’aisance de la vie, mais restent veillés de l’éventuelle éclatement de la colère de Dieu pour futur. Nous devons nous souvenir de la colère de Dieu aussi bien que du bienfait de Dieu, si nous sommes le peuple de Dieu et voulons recevoir continuellement sa bénédiction. Jacques Gloaguen dit, « Puisque nous croyons en un Dieu qui régit le monde et qui s’occupe de la vie des hommes, nous devons être attentifs aux événements extraordinaires que nous traversons. Ils revêtent pour nous une signification spirituelle. Ils ont pour but d’entraîner une réflexion qui influe sur la conduite de notre vie. » Pour ce but, les expériences défavorables sont particulièrement utiles.

La dévastation du pays par les sauterelles est le dépouillement total, si bien que par 4 coups, le pays sera saccagé par ces insectes. D’abord, chenille, ensuite sauterelle, ensuit grillon, enfin criquet. On dit que dans l’arabe il y a 6 termes désignant les étapes du développement de sauterelles et que Talmud liste 20 différents noms indiquant les sauterelles. Selon les certains, ces 4 sortes sont les espèces différentes telles, sauterelles de désert, sauterelle marocaine et sauterelles européennes. Mais ces deux derniers étant sans nuisance, il est plus probable, comme on l’accepte généralement, que ce soit 4 étapes de développement du corps des sauterelles. D’abord, rongeur : insecte jeune, ensuite l’essaimeur : adulte, ensuite le sauteur : larve, enfin décortiqueur : nymphe. Quoi qu’il en soit, l’accumulation des termes illustre bien des vagues successives d’insectes qui s’abattent sur le pays, la même année ou peut être même sur plusieurs années d’affilée.

Ce dépouillement total se rapporte au dénuement de soi. Si toutes les prophéties se rapportent, comme Martin Luther le dit, à la venue du Christ et son royaume, il est certain que ce dépouillement du pays se rapport au renoncement de ses habitants de leur laxisme. Jésus Christ est dépouillé complètement, si bien que lui qui avait la condition égale à Dieu considéra comme proie à arracher d’être égale à lui et devint homme. Il devint plutôt esclave, jusqu’à la mort. Mais quelle est la réalité de l’homme. L’homme ne cherche qu’à s’enrichir sur la terre. Il s’assied sur le coussin de confort et de matérialisme, si bien que son âme s’amollie sans cesse. Il est certain que ce cataclysme est un avertissement divin contre l’homme ayant pour nature la convoitise et l’envie et le plaisir. Alors, Dieu continue d’avertir les hommes, afin qu’ils reconnaissent qui ils sont vraiment. Comme Job dit, « nu, je suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y retournerai. L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté. » Beaucoup de gens craignent le dépouillement et nous entendons la nouvelle de suicide d’un chef de famille en raison de la pauvreté à venir dans a famille, par exemple par la perte de l’emploi. Quelle stupidité ! Qu’est-ce, l’homme ? L’homme n’est qu’un néant. Son aspect vrai et fondamental est un être dépouillé. Donc, ce n’est pas la peine de s’inquiéter de sa vie, car s’il a un fil de sous-vêtement sur lui, c’est déjà la bienveillance de Dieu et l’abondance de Dieu. Jésus avait toujours cette attitude. Il remerciait Dieu de ce que Dieu lui a donné ces pêcheurs de l’odeur de poissons de la Galilée. Il remerciait Dieu de ce que Dieu lui a donné la parole de Dieu, il a remercié Dieu de ce qu’il a donné 5 pains et 2 poissons pour la foule, etc. Quelle plainte est suscité sans cesse en nous en raison des petits gênes dans nos vies ! C’est à cause de la nature maudite de l’homme. Nous devons savoir que nous n’avions rien au début, mais nous avons reçu beaucoup de Dieu. Celui qui ne connaît pas cette réalité humaine ne connaît rien de Dieu. Le Christ fut dépouillé complètement, après quoi il fut ressuscité pour acquérir la gloire céleste. Nous chrétiens doivent vivre dignement aujourd’hui, quoi que demain je mourait de l’épée ou de la famine. Dieu bénit notre foi. Joël décrit le dépouillement des sauterelles de façon vivifiante, c’était certainement ce qui s’était arrivé et ce qu’il avait témoigné de ses yeux. C’était cruel. Mais il voulait que le peuple en tire une leçon claire et fondamentale.

La première catégorie de gens auxquels Joël adresse ce message sont ceux appelés ivrognes. Qui sont-ils ? En hébreux, l’ivrogne dont la racine est péjorative se rapporte à la personne sotte, un impie qui oublie sa position comme créature, qui ignore la gentillesse de Yahweh, et qui refuse de reconnaître l’autorité de son maître. A force de l’alcool, ils perdent le discernement. Ils sont endormis, d’où ce mot, « réveillez-vous. » Ils sont doctriné de la fausse sécurité. Ils sont bercés et dorlotés de la paix fautive. A l’époque de Jérémie, tous les prophètes prêchaient la fausse paix, en disant, « Paix ! paix ! Les ennemis ne viendront pas ? » Selon un théologien comme Keller, ce sont la classe indicateur d’un sorte de complaisance et c’est cette classe que Joël attaque directement ici. Mais ce peut être une image de la tranquillité des habitants ordinaires. En France, les buveurs de vin sont le peuple ordinaire, comme dans Israël, cette image de buveur représente une certaine tranquillité des agriculteurs et vignerons. Mais l’avertissement de Joël se dirigent vers ces gens-là. Le temps vient où ils doivent pleurer à cause de l’inlassable manque de matière de de leur breuvage. Ils ne pourront plus boire ce qu’ils aimaient. Ils ressentiront le dépouillement total contre leur gré par force.

Ces ivrognes représentent les gens qui recherchent éperdument la plaisir de la vie. Ils représentent aussi ceux qui se glissent dans le laxisme insouciant. Ils se contentent du fait que la vie se déroule avec une certaine aisance matérielle. Ils ne se soucient de rien. Si leur vie égoïste n’est gêné aucunement, tout leur ira bien, puis ils s’endorment tranquillement sur leur lit doré. Mais quand le jour de l’Eternel vient, la situation fera une volte face contre eux. Ils subiront le dégât et le manque de ce dont ils jouissaient et en pleureront amèrement. Donc, il faut se réveiller, comme cet impératif initial du verset 5. Si nous ne voulons pas subir d’un tel désenchantement au jour du Seigneur, nous devons nous habituer de nous dépouiller. Si nous ne voulons pas être comme ces pampres blanchis mangé par les dents de lion – selon l’Apocalypse 9, les diables, pion de Satan, sont comparé aux sauterelles ayant le pouvoir de manger des scorpions de la terre ressemblant à des chevaux à cheveux des femmes et à dent comme celles des lions – nous devons nous réveiller de notre laxisme, la poursuite de plaisir et l’insouciance matérielle et si j’y ose ajouter, l’inquiétude de l’avenir, comme le font les gens aisés. Le dépouillement viendra subitement. Ainsi s’abattra sur toute la terre le jugement redoutable.

Le nombre des sauterelles comme une nuage ajouté par sa puissance de dent de lion est vraiment redoutable. La puissance redoutable de ces insectes se trouve dans leur mandibules et leur appétit insatiables. Ils sont capables de ravager des cultures et même des vergers en très peu de temps. Toute la culture est saccagée par elles. Le monde postmoderne s’avère particulièrement consommateurs des âmes. La culture hédoniste et matérialiste rongent les âmes sans défense. La culture humaniste et pluraliste dévaste les contemporains de plus en plus gravement. Ils n’ont pas de valeur absolue et adoptent l’éthique de circonstance. Ils courent aux promesses de réussite et de gloire et méprisent tout le système de valeur chrétien soulignant la croix et la souffrance. Nous sommes entourés quotidiennement d’un nombre de sauterelles prêts à nous dévorer.

Le strophe suivant vise la vierge. C’est la fille de Sion. Il s’agit du peuple entier qui est considéré comme l’épouse de Dieu. Mais la situation est très bancale, car elle doit pleurer l’époux de sa jeunesse. Quand s’était-elle mariée ? On ne le sait, mais la vie immorale fut marquée ici. Spirituellement parlant ce dut être Dieu, son vrai amour. Mais malheureusement, ce n’est pas la cas. Elle divertissait sous l’arbre verdoyant avec son amant. Elle n’est pas mariée, mais elle vivait comme mariée. Ensuite vient la lamentation des sacrificateurs. Les pauvres sacrificateurs, ces serviteurs de Dieu. Ils sont abandonnés. Il n’y a plus d’offrandes et de libations. A cause de ce manque de matériels, ils ont perdu le job. Non seulement cela, mais ils ont faim, car ils prélèvent toujours la partie de ces offrandes. Comme tous les fruits sont saccagés, la Maison de l’Eternel est vide. Comme le temps de Néhémie, les sacrificateurs, perdant de job, doivent retourner à leur métier succédané pour survivre la vie difficile. Ainsi la Maison de l’Eternel est abandonnée.

Regardez les verset 10 et les suivants. Après l’invasion des sauterelles il s’ensuit la famine. Comme les insectes ont ravagés tout, la terre est totalement saccagé. En général, au printemps les sauterelles viennent après quoi l’été sec débute. Donc après l’été passé, le pays se transforme en désert. Les blés, le vin et l’huile qui étaient à l’ancien époque trois éléments indicateurs de la richesse d’un pays sont tous épuisés. Il n’y a plus qui reste comme récolte. Tout est perdu. Puis, les laboureurs et les vignerons sont épuisés et se lamentent. Tous les fruits de leur travaux sont disparu, comme ce ostréiculteur de l’Aiguillon-sur-mer qui maugrée, « c’était mon métier avant la tempête, mais pour l’heure, je n’ai plus rien. Tout est dévasté. »

L’auteur atteste que la gaieté est tarie, pour les humains. Etymologiquement les humains se rapportent aux hommes de voisinage. La gaieté venant de l’abondance matérielle étant disparu, les voisins se moquent d’eux. Le dépérissement est toujours un sujet de tristesse. Le dépérissement forcé est toujours de la sorte. Mais le dépouillement volontaire fait récupérer la joie et la gaieté. Nous devons être attentif donc de fausse gaieté. L’abondance peut paraître nous donne la joie. Mais c’est momentanée. Le temps viendra où elle sera tarie et les voisins se moquerons de notre ancienne gaieté. Mais la gaieté venant du renoncement à soi est la vraie gaieté. Elle dure éternellement. Jésus dit que cette joie, personne ne l’enlèverait.

L’auteur revient aux sacrificateurs. Regardez le verset 13. « Sacrificateurs, revêtez-vous de sacs et soyez dans le deuil !Lamentez-vous, vous qui êtes au service de l’autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, vous qui êtes au service de mon Dieu ! Car offrandes et libations font défaut à la Maison de votre Dieu. » Au prime abord, du à la dévastation de la nature par les sauterelles, les offrandes et les libations ont disparu, disait le verset 9. Mais cette fois, l’auteur utilise un autre mot, faire défaut. Etymologie nous dit que cela signifie « être retenu. » Il suggère que le peuple retient intentionnellement les sacrifices quotidiennes à défaut de grain, vin, et huile, pénurie causé par la plaie des sauterelles. En d’autres termes, le peuple choisit de ne pas offrir les sacrifices quotidienne afin de réserver assez de produit pour lui-même. Au cœur de cette distinction sémantique entre deux verbes est l’importante question de pourquoi les sacrifices quotidiens n’étaient pas offerts ; la réponse à cette question peut pourvoir une importante perspicacité sur le problème réel du peuple : le péché. La retenu du service peut venir de diverses raisons. Puis il semble qu’elle soit justifiable quand on est dans la pénurie ou dans la difficulté de la vie. Mais Joël entre dans la profonde motivation du peuple qui retenait les offrandes. 

Le verset 14 décrit les actes des sacrificateurs pour pallier les problèmes. D’abord, Joël dit, « consacrez un jeûne. » Cette humiliation accompagnée souvent par la confession du péché est en vue d’obtenir la compassion de Dieu qui manifeste sa colère par la calamité. C’est le dépouillement volontaire. De toute façon, les blés étaient ravagés, il n’y a rien à manger. Mais l’acte de jeûne est celui qui se dépouille lui-même pour honorer Dieu. De plus, le cutume des Juifs était qu’ils se faisaient le jeûne, lors qu’ils adressaient requête ardente à Dieu. Les sacrificateurs mettent à part cet acte en lui donnant une valeur particulièrement importante pour tous les croyants. Or, David jeûnait quand son fils était souffrant, mais quand celui-ci se trouva mort, il mangeait. Donc, malgré la calamité des sauterelles, la fin n’est pas totalement arrivée. Le jour de l’Eternel est proche, mais n’est pas encore arrivé. Donc, il y a encore un petit délai accordé. Un mois ou peut-être deux mois leur sont accordés pour réparer leurs comportements qui étaient légers devant Dieu, après quoi Dieu promet de donner ceux qui sont humble la victoire finale.

Second acte est proclamer une cérémonie. La cérémonie est consolateur. Elle l’est d’autant plus qu’il est au temps de tribulations. Après la cérémonie de funérailles, j’ai trouvé que dans le cœur de beaucoup de gens quelque consolation. Beaucoup témoignaient que c’était une belle cérémonie. La cérémonie console les gens affligés. A cause de cette calamité, beaucoup de gens se trouvent dépourvus. Ils auraient perdu mêmes des proches, car souvent selon le statistique, après l’invasion de sauterelles, si celles-ci terminent leur parcours au bord de la mer, à cause de leurs corps pestifiés, il risque d’arriver la mort de grand nombre de personnes, par exemple une fois au bord de l’afrique du Nord, plus de 100 000 mourrut à cause de ces sauterelles pourris. Alors les sacrificateurs proclameront une cérémonie pour les consoler. Puis, Joël dit, « assemblez les anciens, tous les habitants du pays, dans la Maison de l’Eternel, votre Dieu, et appelez l’Eternel au secours. » La prière individuelle fait place à la prière commune dans ce temps difficile. Quand la situation devient difficile, on devient individualiste pour la survie de chacun. On vit chacun pour soi. Alors l’abandon de la Maison de l’Eternel risque de s’accélérer. Joël exige donc les Israélites de se rassembler. Quand le peuple se rassemble, la force de Dieu leur est donnée. Quand les chrétiens du premier siècle s’efforçaient de se réunir, la puissance de Dieu leur fut donnée pour faire avancer vigoureusement l’œuvre de l’évangile en Judée, en Samarie, et en tout Israël, jusqu’aux extrémités de la terre. Dans l’état désolé, si nous nous réunissons, nous pouvons surmonter la calamité. C’est la puissance de l’ensemble. Chaque membre trouve une guérison fondamentale venant de l’Eglise.

« Au secours » Dieu écoute toujours ce cri. C’est un cri d’urgence. L’esprit laxiste émousse ce sentiment d’urgence. Mais quiconque se sent urgent et crie dans son Temple, Dieu intervient en sa faveur. Le cri individuel à chaque coin de la vie aussi sera accepté par Dieu, car Dieu est miséricordieux ; Mais tous les cris réunis de l’assemblée joueront d’un rôle de dynamite, et ils ont le pouvoir de sauver. Imaginez ce matin vous venez à la Maison de l’Eternel, n’avez-vous senti une sécurité malgré la réalité difficile que vous avez durant la semaine ? Multiplions ce sentiment en venant à la Maison de l’Eternel. Quant chaque habitant renonce à sa vie individuelle, et vient à la Maison de l’Eternel, Dieu verse sur lui la grace immuable. Dieu lui donne beaucoup de larmes de repentance comme la rosée du matin. Dieu lui verse son amour immuable, en sorte qu’il soit sain et sauf dans cette calamité. Il commence à aimer la Maison de l’Eternel, ce sentiment d’amour qu’il n’a jamais éprouvé. Sartres disait dans huit clos, l’enfer, c’est les autres. Cette parole nous en dit long que même si nos contemporains ne sont pas dans la calamité, leur intérieur est calamiteux. Or, c’est le résultant de la plaie moderne de l’individualisme avancé. Si nous sommes le peuple de Dieu, nous devons combattre ce démon et remporter la victoire, sans en être victime. Nous devons sortir de notre petit cocon d’appartement et nous réjouir autant souvent que possible de venir à la Maison de Dieu, pour apprécier les beaux visages de nos semblables et nos frères et sœurs en Christ et nous encourager. Quand le peuple obéit aux sacrificateurs et se réunit, la joie indicible du ciel commença à gagner leur cœur, quoi qu’ils traversèrent une calamité nationale insupportable.   

Lisons le verset 15. « Ah ! quel jour ! Car le jour de l’Eternel est proche ! » Dans la Bible le jour de l’Eternel se rapporte au jour du jugement. Partant du verset 16, la déscription de la désolation du pays est réitérée en guise de conclusion. Le pays fut envahi par les sauterelles au printemps juste avant le vendange. Les conséquences sont la perte de récolte de grain, la répercussion en été qui est la famine et les troupeaux souffrent faute de pâturage. Les vignes incapables de produire faute de feuillage. Aucun fruit mur ne survit. Le sacrifice quotidien est abandonné, et les sacrificateurs sont incapable de jouir de la joie et de la nourriture ni de la breuvage. Pour Joël, ces événements ne peuvent être compris seulement comme une calamité naturelle. Plutôt, pour lui, une telle dévastation était une certaine indication du jour de l’Eternel qui s’approche. En ce moment où toute les récoltes sont détruites, tous les herbes le sont aussi. Alors tous les animaux de la terre soupirent faute de pâturage. Cela nous rappelle au gémissement de la création dont Paul avait une fois parlé dans Romains. A cause du péché de l’homme, la terre est désolée et les animaux en souffrent.

Le jour de l’Eternel est le thème du prophète Joël. Sur 11 fois dans l’Ancien Testament, seul Joël utilise 5 fois. Le jour de l’Eternel est le jour du jugement pour tous les impies qui s’élèvent contre lui. Mais ce jour sera aussi le jour du jugement pour Israël. Dieu voulait qu’Israël se repente. Même si tous sont réunis, le salut est individuel. Pierre Chaunu, grand historien français et protestant de formation dit, « quand Jésus dit repentez-vous, car le royaume des cieux est proche, il indique l’imminence du temps. Puis nous devons comprendre que cette imminence était pour chacun et non pour la communauté. » Le jugement sera pour chacun. Joël dit qu’il est proche. Le récent tremblement de terre en Haïti nous stupéfait. Mais selon la statistique, la fréquence de tremblement de terre ne cessait augmenter. Par exemple, la premier moitié du 20e siècle 3 fois de tremblement par décennie sur l’échelle de Richter fut relevé. Mais les année 50, il était 7fois, puis les année 60, 17 fois, les années 70, 197 fois. Nous voyons les signes du dernier temps multiples tels les épidémies, le réchauffement climatique, etc. Que faire quand le jour de l’Eternel est approché. Jésus dit que nous ne soyons pas étonnés à la nouvelle des signes du temps, mais et restions fidèles aux tâches que chacun a reçu de Dieu pour sa gloire. Comme Jésus dit, nous devons travailler, car si la nuit vient, nous ne pouvons plus travailler. Paul alla jusqu’à dire que si nous travaillons pas, nous ne devons pas manger. Nous devons annoncer la bonne nouvelle comme la priorité pour sauver les âmes. Que Dieu nous rende fidèle jusqu’à ce qu’il vienne ! Amen !

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