CŒUR DE BERGER, SENS D’HISTOIRE (COMBIEN…COMBIEN…)
Marc 8 :1-21
Verset Clé 8 :19
« Lorsque j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux vous avez emportées ? Douze, lui répondirent-ils. »
La semaine dernière, nous avons appris que les villageois de Décapole et de Bethsaïda amenèrent leurs amis malades. Avant d’ouvrir une nouvelle leçon, je crois qu’il est judicieux d’en parler un peu plus sur ce récit, car la leçon d’aujourd’hui se situe entre la guérison de sourd-muet et celle de l’aveugle. Jésus leur ouvrit les oreilles, la bouche et les yeux. Ici, nous ne pouvons négliger leur amitié, quoi que ce ne fusse pas le point central du message. Si les relations humaines ne peuvent être formées parmi les hommes, ils seront plus misérables que les misérables de Hugo. Albert Camus, un éminent écrivain français de l’existentialisme écrivit un roman intitulé « la Peste. » Jean-Paul Sartre célèbre de cette expression de « huit clos » : l’enfer, c’est les autres, écrivit pour sa part « la Nausée ». Quand les hommes regardent eux-mêmes et se regardent les uns les autres, ils ne trouvent que les dangers, les souffrances et l’ultime corruption qui détruit l’humanité, ce qui fait le mondre ressembler à la peste nauséabonde. L’amitié des hommes – quoi que ce fusse l’amitié de quelques hommes pour l’aveugle – aurait été certainement l’amitié en Dieu, qui sera traduit autrement par l’altruisme ou le désintéresement total. Quel beaux hommes ! Leur amitié aurait rayonné comme le soleil dans un monde impitoyable. Ce genre d’amitié peut s’épancher vers des autres régions comme cette rivière qui traverse le désert en le contournant. Nous prions que Dieu établisse la France comme un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Mais qu’est-ce que diantre cela veut dire ? Pour les québequois, si on cite une expression d’un célèbre écrivain canadien, la France était un marâtre plutôt qu’un père glorieux et protecteur. Ce peut être une expression patriotique. Mais n’est-ce pas qu’il nous fournit une matière de réflexion. Il est certains que Dieu veut établir la France comme un royaume de sacrificateurs et une nation sainte par lequel beaucoup d’âmes perdues dans le monde soient amenés au Christ. Le royaume de sacrificateurs s’établit par le biais des amitiés en Dieu. Les responsables du group de service et de fellowship témoignent communément que ce programme a débuté en douceur dans cette première semaine. Un travailleur est venu malgré sa fatigue et y a participé joyeusement. Que notre amitié en Dieu s’agrandisse jusqu’à ce que Dieu fasse de nous un royaume de sacrificateurs dans ce monde désertique.
Nous avons passé une année de crise depuis qu’elle est déclenchée le septembre de l’an dernier par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Mais ces jours, la pire crise étant dépassée, les spécialistes se mettent à dire que c’est le résultat du fait que les chefs d’états ou leurs conseilers étaient assez sages pour tirer la leçon de l’expérience du passé de la grande Crise de 1929. Dieu utilise toujours le sens d’histoire des hommes comme un don, afin qu’ils puisse surmonter la crise et croître. Mais hélas, il y a tant d’exemples qui vont à contre-sens. La mémoire de l’homme n’est vraiment pas quelque chose de fiable. Elle s’estompe au fil du temps. La quetion de Shoah en dit long. J’ai entendu qu’un éminent prêtre de l’angleterre qui fut reconnu par l’église romaine voulut le nier. Il est comme un incrédule qui ne croit pas en Jésus ressuscité malgré le témoin de 500 frères à la fois. Isarël fit une alliance de paix aux champs Davis, il y a quelques années, mais il oublit complètement, ce qui fit que les pays arabes devinrent de nouveau ses ennemis. Jésus voulut enseigner et implanter toujours le sens d’histoire dans le cœur des gens surtout celui des disciples, car sans sens d’histoire, l’homme ne sera pas être un leader spirituel dans le monde. Les Pharisiens étaient, à cause de leur mauvaise capacité de se souvenir, devinrent tous les malades d’alzheimer spirituelle. Beaucoup de chrétiens nominaux malheureusement le deviennent. Ils sont des paralysés d’une inexorable torpeur et somnolence. Je connais un homme qui a laissé son enfant dans le casier de l’hôpital à cause de la peur. C’était un démon. C’était terrible pour sa femme. Mais au fur et à mesure qu’il étudiait la Bible, surtout deux fois consécutive l’évangile de Jean, les trois thèmes de ce livre : trois grands L anglais : Life, Light et Love s’infiltrèrent dans son âme, en sorte qu’une grande puissance se forma en lui. Il passa plus tard les tribulations qui l’auraient amené à oublier le fait. Mais sa mémoire de salut de son esprit de démoin était si vivant qu’il put se battre et y résister ne serait qu’avec une grande peine. Il y avait un autre homme qui avait l’habitude de déserter et échoua donc deux expériences professionnelles. C’était une catastrophe pour sa femme. Mais quand il étudie fidèlement la parole, la lumière resplendissait dans son cœur. Le sentiment de culpabilité en lui était grand, mais il se souvint de la bonté de Dieu et défiant de nouveau, fut finalement admis à un des grandes écoles en France. C’est ce que je nommerais la puissance de la mémoire. Quels puissants hommes étaient-ce !! Quelles heureuses femmes ayant de tels hommes comme mari étaient-ce !! Jésus voulait que les disciples soient différents des leaders qui avaient trop d’habitude d’oublier. Jésus veut que nous ayons une excellente mémoire avec sa capacité peut-être comparable à QI 160 d’Einstein. Si nous sommes ici et bénéficiaire de la grande bénédiction, sachons-le, ce n’est pas à cause de moi, ni à cause de mes mérites, ou à cause de mes prières, mais comme ce verset clé de la vie de St. Augstin, « Qu’a-tu que tu n’aie reçu ? » à cause des autres tels ma mère et mon père qui m’ont éduqués, les serviteurs de Dieu qui pensaient à mon bien, et surtout à cause de Jésus qui s’était donné pour me sauver. Les deux thèmes conducteurs de mon message de ce matin sont implicites dans le mot usité par Jésus : combien. Le premier combien nous en dit long du cœur de berger et le deuxième combien du sens d’histoire. Que Dieu vous donne sa parole puissante ce matin.
D’abord, les disciples ont un tantinet évolué. Si nous voyons cette partie de deuxième multiplication de pains, nous voyons qu’il y a une certaine évolution chez les disciples. Regardez le verset 1. « En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une foule nombreuse, et qu’elle n’avait pas de quoi manger, Jésus appela ses disciples et leur dit. » Puis, Jésus dit qu’ils étaient là depuis 3 jours. Les disciples grandissaient en ce qui concerne la patience. Lors de la première multiplication, c’était au bout de la première journée que les disciples s’approchèrent de Jésus et lui demandèrent de renvoyer la foule, pour qu’ils puissent s’acheter à manger. Mais maintenant, les disciples avaient supporté la foule jusqu’au bout de trois jours. Ouaah ! Quel multiplication de la patience ! Vu que c’était Jésus, non les disciples qui était le premier à poser cette question de la nourriture, Il semble que les disciples eurent décidé de supporter la foule jusqu’au bout, fusse-ce même un mois. Mais il y a un problème. Au fur et à mesure que le temps passait, un sentiment d’urgence les aurait alarmé. Mais les disciples l’opprimaient et ne cessaient de patienter, en se disant, « patientons. » Jusqu’à ce qu’enfin, le maître ne put s’empêcher de les convoquer. 20/20 sera, à mon avis, si Philippe s’avançait dire, « Seigneur, voici 3 jours qu’ils sont là sans manger, j’ai décidé de les nourrir moi-même, comme tu nous l’a demandé avant-hier. » Mais c’est une pure imagination de ma part. Ils eurent peut-être cette appréhension des mots de Jésus susceptible de les blesser. N’est-ce pas déjà ces mots, « Donne leur vous-mêmes à manger » c’est-à-dire « soyez autonomes » leur paraissaient trop intransigeants ? Donc, mettre la langue dans la poche est à préférer, au lieu d’être humilé après un mot proféré. En tout cas, si leur patience est augmentée est un côté positif, attendre jusqu’au moment où la ventre des gens se creuse est une côté négatif. Paradoxalement, le cœur de berger patiente dans l’impatience. Une mère, dès que son bébé se met à pleurer, met la tétine dans sa bouche, n’est pas une très bonne mère. Mais une mère qui va au gym au moment où le bébé doit manger, en pensant que ça ira, car on lui donnera à manger en tout cas, n’est pas une bonne mère non plus. Si nous voulons voir la gloire de Dieu en France, nous avons besoin de saisir ce grand mystère de la vie de berger. Si nous pouvions interpréter notre programme de CBC accéléré en 2009-2010 de ce point de vue. Que Dieu nous donne la sagesse à ce point. Que Dieu secoue la Nanterre avec sa parole cette automne.
Deuxièmement, le berger doit savoir s’occuper d’abord de la nourriture spirituelle. Le journal du monde nous rapporte que la crise a accentué la peur de la pauvreté en France. Récemment, une enquête conduite par IPSOS auprès 2000 européens issus de 4 pays, France, Royaume-Uni, Espagne et Pologne, révèle que 92% des Français considère que la précarité est en hausse, tandis que 73% des Britaniques, 70% des Espagnoles et 62% des Polognais. Pis : 85% estiment que le risque de pauvreté est plus élevés pour leurs enfants que pour leur propre génération. Cette année, selon une autre enquête sur l’action sociale, 19% des demandeurs d’aide social sont des personnes jusqu’alors inconnues des services sociaux et 19% ont en plus un emploi. Mais que fait-on dans cette situation du peuple appauvraissant ? Faut-il pratiquer l’action sociale plus active ? Peut-être, mais ce ne sera pas la meilleure façon. Le fait que l’audience s’abreuvait dans l’ambiance spirituelle, à tel point que tous oublièrent même à manger, nous en dit long du fait que l’homme ne vit pas de pain seulement. Jésus mit toute sa force pour nourrir la foule d’abord spirituellement. Pourtant, Jésus sut qu’à la fin, ils eurent faim. Jésus ne l’ignora pas et ne tarda pas de venir à leur secours. Regardez le verset 2. Il se lit, « J’ai compassion de cette foule ; car voilà trois jours que ces gens restent près de moi, et n’ont pas de quoi manger. »
En effet, Jésus, cette fois, n’exigea point aux disciples. Il ne fit qu’un simple exposé du problème de la faim de la foule devant eux. Après avoir posé le problème, il ajouta combien son cœur fut touché de pitié. « Si je les renvoie chez eux à jeûn, ils vont défaillir en chemin, car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. » Mais quelle était la réponse des disciples ? Peut-être que Jésus aurait souhaité qu’ils lui répondent, « Seigneur, aucun problème. Nous allons faire copier et coller de la première. » Mais « Ses disciples lui répondirent : Comment pourrait-on les rassasier de pain ici dans un lieu désert ? » Leur réponse est désolante, car ils parlèrent comme s’ils n’avaient rien vu ni rien témoigné la puissance de Jésus par la multiplication de 5 pains et 2 poissons, qui n’était pourtant pas un événement éloigné du passé. Cette réponse révèle le réel problème chez eux. A part le problème de manque du sens d’histoire qui sera traité plus tard, c’est l’absence quasi absolue du cœur de berger. Pendant 3 jours, les disciples ne purent nouer aucune relation d’amour avec la foule, quoi qu’ils fussent sensés être des intermédiaires entre Jésus et la foule en tant que disciple. Aucun émotion ne les remuait, et aucune volonté de les nourrir ne les motivait. C’est si étonnant. Leur esprit d’indifférence les conduisit à cette état de léthargie spirituelle à la grande lamentation de Jésus. Jésus aurait soupiré comme il avait soupiré en face de sourd-muet et plus tard en face des Pharisiens ces constants quêteurs de miracles. Nous le voyons dans sa reproche ultérieure, « Avez-vous le cœur endurci ? Vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ? » Le mercenaire n’entend pas le cris des brebis, car il s’intéresse qu’à leurs propres intérêts.
Le scandale actuel de la France sur le clearstream nous montre quel est le problème des français. C’est une valse des mots si on cite un humoriste qui vont et viennent entre la partie civile et les prévenus. Le problème est d’ordre spirituel. Si chacun prend le premier pas pour dire pardon puis l’autre partie le reçois sans le douter, voilà, mon remède de tout problème, même si je ne sais pas que les protagonistes de ce procès ont des oreilles éminentes pour entendre le conseil d’un humble citoyen. En tout cas c’est ce que je pense. La France est malade depuis la tête jusqu’aux pieds. Un homme que j’ai rencontré il y a quelques jours m’a dit : Dieu ? il est mort avec mon idole Mikel Jackson. Moi ça va, je fais aucun mal à personne. Les Français sont spirituellement mourrants. Pour certains parmi eux, la vie semble être une plaisanterie, par exemple, si le sentiment d’oppression s’accentue, ils ne supportèrent plus, c’est la faute de M. Wernès ou Lombarde, oui, mais ils abandonnent la responsabilité sociale et familiale et se donnent la mort sans remords. Quand il abandonne Dieu, Dieu l’abandonne. J’ai vu un interview dans lequel à la question du reporter sur comment il a réalisé le bon résultat alors que son camarade se donne la mort, l’interviewé répondit, « je prend médicament. » Ils sont si malades. Si vous n’arrivez pas à dormir 4 heure matin de samedi, venez vous promener à 283 rue Saint Jacques, vous entendrez des cris hurlants. C’est le revers du peuple français. Car j’ai vu dans le bar ni asiatiques, ni noirs. Alors Dieu veut interpeller son peuple qu’il a racheté, « est-ce que vous dormirez chez vous tranquillement malgré tout ? » La réponse me paraît évident « non. » Nous devons réveiller l’aurore et venir au centre pour prier, si nous voulons que quelque chose change. Et si on a des enfants, un des parents doivent prier chaque matin auprès de leurs enfants, pour que Dieu change cette nation. Pour changer la France d’un pays angoissé en un pays qui croit en et craint Dieu, nous devons prier désesppérément. Satan est fort. Nous devons redoubler nos efforts. Il y a une statistique qui nous dit que dans 35 ans, la France deviendra un pays musulman. Ca vous fait peur ? C’est la réalité. Qu’allez-vous laissé à vos enfants comme héritage ? Les bâtiments de cathédral, non. Direz-vous comme Ezéchias, « la parole de l’Eternel, que tu as prononcée est bonne. Mais il y aura paix et sécurité pendant ma vie, n’est-ce pas ? » (2R 20 : 19) Le non croyant que j’ai rencontré m’a dit, « on voit trop de gens soi-disant chrétiens, mais qui vivent une vie pire que les non chrétiens. » Ce monologue de la semaine dernière, « j’ai un peu de culpabilité, mas ça passera » a donné une forte impression à un serviteur de Dieu. Il décide de servir Dieu activement. On verra. Avant tout le berger doit avoir les oreilles éminentes pouvant écouter le cris d’angoisse du peuple. Quand j’étais au Cameroun, j’ai raconté ma vie de service militaire d’un fatassin, ce qui a suscité une sorte pitié des collaborateurs envers moi. C’est vraiment piteux de passer 2 ans et demi dans le bunk de la montagne comme taupe. Donc, j’aime raconter mon histoire. Quand j’ai collaboré avec mon berger à Paris il y a 23 ans, ma femme et moi nous levions à 5 heures et nous allâmes au centre après 30 minute de trajet métropolitain, en laissant mon premier enfant à la maison. Celui-ci n’est plus là, mais Dieu merci qui se souviendra un jour de nos sacrifices du passé. Parfois nous avons pris la voiture pour ne pas retarder, mais à cause du bouchon, nous prenons une heure pour retourner. Ainsi débutait ma vie de foi. Mais j’avais plein de joie, car j’ai vu la lumière se verser sur moi et sur ma famille qui autrefois vivait dans le péché, mais que le Seigneur a gratuitement pardonné. Quelques années plus tard, j’ai pionnié une ville de la Méditerrané et ne relâcha pas la prière matinal et en vint à établir 5 candidats de bergers en une année, et ce sans aucun collaborateur et finit en 6 mois ma thèse de l’économie. C’est par la grâce de Dieu que cela était possible et si je souligne la prière matinale, ce n’est pas parce que je l’ai lu quelque part dans le livre, mais c’est parce que je l’ai expérimenté dans ma jeunesse. Il m’a béni physiquement et spirituellement. Bien sûr que ceux qui vivent loin du centre et qui ont beaucoup de travail ne pourront pas venir au centre. Mais ma recommandation, c’est de ne pas abandonner la prière matinale, que ce soit au centre ou chez vous. Dieu vous bénira dans toute impossibilité, afin que vous réalisiez une grande œuvre pour lui aussi bien que pour vous-mêmes. Joignez-vous à notre équipe de la prière matinale qui s’agenouille et tend les mains vers le trône de Dieu comme cette sollicitation d’un berger dans son blog. Dieu est un comptable précis. Il ne se laisse pas duper par les hommes. Donc, donnons plus positivement nous-mêmes pour lui. Ce que vous semerez, vous le moissonerez un jour. Vu leur réponse, Jésus s’en aperçut qu’ils n’avaient reçu aucune leçon à travers le premier miracle. Mais il n’en faisait pas, car en Dieu rien n’est fataliste. Jésus se contentera de reprocher de leur manque de cœur de berger. Puis la vie de disciple continue.
Revenons à notre récit de la multiplication des pains. A la demande de Jésus, les disciples dirent qu’il y avait 7 pains. Cette fois, le nombre des poissons n’est pas précis, il dit simplement, quelques poissons. L’auteur nous donne l’impression qu’il accentue sur le nombre 7. Le nombre 7 est le nombre dit parfait. 7 pains étaient une ration parfaite pour nourrir toute la foule. En fait, 7 pains est misérables trop petits aux yeux du monde. Mais du point de vue de Dieu, ces pains, une fois apportés par la foi par les disciples, Dieu les considèrent parfaits et en nourrit 4000 hommes. Chaque chose créée par Dieu a cette aspect de grandeur et de puissance, quoi qu’aux yeux du monde elle soit méprisable. D’où la demande du Seigneur, combien avez-vous de pains ?
Il y a un autre chiffre qui apparaît dans ce récit. C’est 4000 hommes. La ration 7 pains est plus grande par rapport au cas de la première multiplication. Mais le nombre nourri est moins grand, d’où cette questionnement du sens des chiffres parmi nous. Là est le symbole. Le chiffre 4000 porte un sens symbolique. 4000 est 40 multiplié par 100, ce nombre étant le celui d’abondance. Par contre, 40 signifie la souffrance. Il porte un sens d’épreuve et de douleur. Jésus passa 40 jours dans le désert, Moïse passa 40 jours sur le Sinaï, le peuple passa 40 ans dans le désert à cause de la révolte contre Dieu. Paul subit 40 verges moins un, car le 40 coups sont considéré comme le coup fatal. Le peuple est un amassis des gens de nombre de cent fois de 40. Il est un peuple d’abondante souffrance. Ils étaient souffrents à cause du manque de pouvoir de pardonner aux autres. Ils étaient souffrants de la difficulté de la vie économique. Ils sont souffrants de divers maux sociaux et familiaux, en sorte qu’ils ne purent s’empêcher de passer toute la nuit en s’abreuvant dans le bar. Le peuple est souffrant de divers maux qui nous sont inconnus. Nous sommes sans appuis parfois en face de leurs multiples et complexes souffrances. Mais une chose, c’est qu’ils ont besoin d’un Sauveur et que quelque soit l’abondance des souffrances de la foule comme ce chiffre de 4000, les 7 pains apportés par la foi peut la rassasier parfaitement. Amen !
Jésus reçut les sept pains et quelques poissons et leva les yeux et les bénit et dit aux disciples de les distribuer. La bénédiction que Jésus officia était la bénédiction divine qui descendit des cieux sur la terre et elle contrecarra la malédiction humaine. Aux hommes affamés, Jésus fit venir la bénédiction divine. Dieu dit au commencement, « voici je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence : ce sera votre nourriture. » Ces 3 jours de conférence était rien d’autre que la restauration du paradis perdu, la parole abondante après quoi une table abondante venu du ciel. Nous devons croire que Dieu nous laisse pas jeûner, mais il nous nourrit. Il ne nous nourrit pas d’une petite portion de quelques grains de maïs mais d’un repas d’une grande abondance. Toute la foule fut rassasiée. L’abondance de la bénédiction était telle 7 corbeilles pleines de morceaux qui restaient.
On ne sait combien de fois Jésus traversa la mer avec ses gens. C’est d’innombrable fois. Cette fois encore, Jésus traversa la mer pour se rendre dans le territoire de Dalmanoutha. Alors les Pharisiens les ennemis l’attendaient, et commencèrent à discuter avec Jésus et, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. Jésus soupira profondément et dit pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Puis il ne l’accorda aucun signe. Quel signe supplémentaire que deux fois de la multiplication des pains ? Mais les Pharisiens en voulurent un autre. Ils étaient comme s’ils avaient décidé de ne pas croire. Jésus n’est pas venu pour satisfaire le désir du signe des gens. Jésus est venu pour prêcher la royaume de Dieu et la repentance, comme son premier message en dit long, « Le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche, repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » La foi en signe est dangereux. Elle risque de rendre les gens superstitieux et ocultes. Une vision fantastique des saints ou de vierge Marie est de ce genre. Nous devons lire la Bible simplement et nous repentir de nos péchés simplement, pour que nous soyons sauvés. Or, si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner de nos péchés et nous purifier de toute injustice. Donc, nous ne devons pas chercher des signes. Ils sont déjà là dans la Bible. Une fois, Jésus a dit qu’il ne leur sera donné que le signe de Jonas qui se réfère à la mort et à la résurrection de Jésus, ces deux messages incitatifs de la repentance pour l’humanité.
Jésus ne voulait pas que ses disciples apprennent cette tendance de recherche de signe des leaders religieux. Donc, il dit dans le verset 15. « Gardez-vous attentivement du levain des Pharisiens et du levain d’Hérode. » Opportunément, les disciples n’avaient pas apportés les corbeilles dans lesquelles se trouvaient les pains ramassés. Cette parole de Jésus piqua la conscience des disciples. Il y a un maxime qui dit, « Lui qui a un grand nez croit que tout le monde en parle. » En effet, les disciples avaient oublié de prendre des pains. Ils n’avaient qu’un seul avec eux dans la barque. Donc, ils se sentaient coupables. Cette liaison des disciples entre la prévention des levains de leaders et leur oublie des pains nous paraît étrange. Mais cela évoque leur problème spirituel.
Leur réaction nous montre qu’ils étaient du type psychologiquement faible. Ils étaient des gens qui étaient si aptes à se culpabiliser. Nous rencontrons souvent les gens qui jugent et accusent les autres. Mais si nous voyons en eux, nous trouvons qu’ils sont ceux qui se sentent coupables. Je connaît une femme qui s’était dans sa jeunesse séparée d’avec son amant qui l’abandonna, depuis, non seulement elle l’accusa, mais elle s’accusa elle-même, jusqu’à ce que se forme en elle ce symptôme psychologique de culpabisation tout le temps dans sa vie. Elle avait toujour ce doute inlassable dans l’amour des autres. François Dolto dit de « manque d’être », quand il parle du sentiment d’avoir jamais assez comblé les autres, et ce sentiment d’être jamais assez comblé par les autres. Ainsi elle acquéra une habitude de se sentir coupable et de culpabiliser les autres. Une autre femme avait vécu dans une ambiance familiale où sa mère était très mal aimée. A part la violence de son père, la vue de la mère malaimé tourmenta toujours sa fille, afin que celle-ci ait ce sentiment de culpabilité, quoi qu’elle n’ait rien fait de mal à l’égard de sa mère, et ce syntôme se transforma en haine pour tout le monde. Selon le térapeute, c’est le sentiment qui se produit souvent à ceux dont la famille est brisé et à des personnes qui subissent la rupture de la relation avec l’autre sexe. Jésus lançant ce mot levain aux oreilles des disciples, il en vint à révéler leur problème psychologique, car en le reliant tout de suite au pain non emporté, virent surgir ce sentiment psychologique de culpablisation. Mais le motif de ces mots de Jésus, en parlant des Pharisiens et des Hérodiens étaient tout autre.
Quel est le levain des Pharisiens ? Quel est le levain de Hérode ? Le levain est un élément qui fait gonfler la pâte. Il s’agit de la mauvaise influence. Selon Matthieu Henry, par rapport au récit de Matthieu qui disaient du levain des Saducéens au lieu d’Hérode, ils sont tous communément les déistes, les gens qui ne croient pas en Dieu. Leur influence est bien marqué dans Rm 1 :18-32 sur l’universalité du pcéhé : les gens impies qui refusent de croire en Dieu malgré les signes du ciel se donnent aux passions déshonorantes et puis dit Paul, bien qu’ils connaissent le décret de Dieu, selon lequel ceux qui pratiquent de telles choses sont dignes de mort, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les pratiquent. Nous devons nous garder de tels gens impies quand nous sommes dans le monde. De même les Pharisiens donnèrent une mauvaise influence, étant les croyants formalistes. Il y en a plein dans ce monde. Ils sont tous baptisés d’enfance. Mais il ne leur reste que le coquille de formalité religieuse sans donner une moindre inspiration de la puissance divine. Leur vie elle-même en dit long de leur incrédulité et impuissance inhérentes. Ils sont inutiles comme de vieilles outres avec qui Dieu ne peut contenir l’évangile. C’est une influence générale de la religion en l’Europe à l’heure actuelle.
Mais plus fondamentalement, pour Jésus, ces deux classes manquaient le sen de l’histoire. Ils étaient les classes qui ont besoin du plus grand sens d’histoire, car sans sens d’histoire, les gouvernants conduiraient mal le peuple. Mais ces gens étaient dans le terrible manque du sens d’histoire, en sorte que tout le peuple souffre inexorablement. Hérode savait qu’il n’était pas digne de recevoir la bénédiction de Dieu, car il était d’origine étrangère. Les Pharisiens étaient les gens déchus à cause de leur idolâtrie. Mais grâce à certains hommes de foi tel Nénémie et Esdras, ils sont devenu une classe à part qui put recevoir tout l’honneur au nom de Dieu dans le pays théocrate. Mais ils oulièrent cette histoire. Ils s’appuie sur les privilèges actuels et ne voyaient pas combien ils étaient misérables autrefois, mais que par l’unique grâce, Dieu les a sauvé par la grâce.
Donc, ici, le sentiment d’oubli chez les disciples n’était pas forcément faux. Dans ce sens d’oubli, ils patageaient le même problème que les leaders religieux. Ils oubliaient trops facilement des choses. Ils oublièrent le miracle qui a été faite avant-hier. Ils oublièrent l’appel gracieux de Jésus. Ils oublièrent leur vie misérable de pécheur de poissons, etc. Jésus sut quel était le raisonnement des disciples et dit, « Pourquoi raisonnez-vous ainsi ? Vous ne saisissez pas et ne comprenez pas encore ? Avez-vous le cœur endurci ? » Puis il leur posa la question. « Lorsque j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux vous avez emportés ? Sept, faux, alors oui, Douze, lui répondirent-ils avec justesse. Et quand j’ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? Ah ! cette fois c’est sept. Juste. » Puis Jésus dit, « Ne comprenez-vous pas encore ? » Les disciples manquèrent immanquablement le sens d’histoire.
Nous avons besoin du sens d’histoire. Quand j’ai lu le proverbe, je suis tombé dans le 13 :17. C’est le PQ du dimanche du 20 septembre. Comme nous mangeons le PQ, différemment de l’année dernière, trois jours l’ancien testament et un jour le nouveau testament, ce verset est tombé selon mon calcul, en tenant compte de 263e jour/4 = 66, nous devons avancer à peu près deux mois. Donc, ce serait 20 juillet. Notre frère Angelo a reçu cette parole avant de partir au Japon. L’année dernière, Jésus m’a fortifié pour servir le CBA avec le projet de servir deux fois le message par semaine. Dieu nous a béni pour rencontrer frère Angelo qui se promenait dans les rues de Paris pour chercher une église et notre église n’était dans la liste des églises auxquelles il voulait rendre visite. Quand berger Sara a distribué le prospectus, la famille de Leppik l’a gardé et un jour où ils étaient assoiffés de la parole, ils se souvinrent de ce bout de papier et rendit visite au centre dont l’adresse fut marqué. C’était le commencement de son œuvre de salut en elle. Notre Dieu est le Dieu d’histoire. Paul dit du point de vu de ce sens d’histoire aux Philippiens, « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus. » Souvenons-nous comment Dieu nous a utilisés pour le salut des brebis jusqu’à maintenant. Puis nous devons remercier sans cesse 24h/24 7j/7 de ce que Dieu nous a accordé le privilège de servir les brebis mourrantes. Plus nos brebis reçoivent la grâce, plus nous devons nous souvenir de cette grâce et leur inculquer par quelle grâce elles ont été sauvés, de peur qu’après la bénédiction, elles s’éloignent de Dieu. Le sens d’histoire accompagné par l’action de grâce est un garde fou dans l’œuvre de Dieu.
En conclusion, Jésus nourrit la foule nombreuse par une petite munition pour la deuxième fois. Jésus est tout puissant. Nous devons nous souvenir de sa puissance et marcher en avant pour accomplir l’œuvre qu’il nous a confiée. Si nous avons une bonne mémoire de ce qu’il a fait dans l’histoire humaine et dans ma propre histoire salvatrice, nous pouvons être pleinement revêtus de la puissance de Dieu. Cette année, que Dieu vous utilise puissamment comme enseignants de la Bible et bons bergers des âmes perdues dans les campus parisiens, quand vous vous souvenez de sa puissance 24h/24 7j/7.
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