JESUS, LE BON MAÎTRE
Marc 10 :17-31
Verset Clé 10 :18
« Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. »
Un jeune homme vint à Jésus et demanda comment gagner le royaume de Dieu. Ne voulez-vous pas gagner le royaume de Dieu ? J’ai demandé à un jeune homme s’il veut gagner le royaume de Dieu. Il m’a répondu avec un grand Oui. C’est très bien. Par cette parole, nous pouvons apprendre d’abord, pourquoi Jésus est digne d’être appelé bon, ensuite que Jésus voulut à cet homme riche en disant, « va et vends.. » Entretemps Jésus enseigna aux disciples le Dieu souverain dont la grandeur est au-delà de notre imagination. Que Dieu vous donne ce matin une parole puissante et précieuse !
D’abord, un jeune homme riche qui questionna Jésus sur la vie éternelle. Regardons le verset 17. « Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et, se jetant à genoux devant lui, il lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Il était très suppliant, car il se jetait à genoux. C’était un acte d’humilité que de se jeter ainsi à genoux. Nous pouvons le juger en disant que c’est une pure hypocrisie vue la suite de l’histoire. Mais il n’est pas ainsi. La requête qu’il formula était un problème si désespérant de sa vie, qu’il ne put s’empêcher de s’approcher de Jésus de cette manière. Quel était son problème de vie ? « Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle. » En ce qui concerne la culpabilité, il y a deux pathologies selon les psychanalystes. D’abord la psychose, c’est le sentiment de ceux qui n’y entrent pas, et la névrose, c’est le sentiment de ceux qui n’en sortent pas. Freud qui avait dénoncé l’aspect funeste de la culpabilité disait quand même que dans une certaine mesure, la culpabilité est nécessaire. Combien de jeune d’aujourd’hui n’ont moindre sentiment de culpabilité après avoir commis le péché. Ce jeune homme est plutôt ceux de la névrose. Il avait beaucoup de sentiment de culpabilité qui sans cesse le poursuivait. A cause de cela, quoi qu’il ait cet ardent désir d’entrer dans le royaume de Dieu et jouir de la vie éternelle, il n’avait pas d’assurance de cette vie éternelle. Il était un homme riche et il était aussi un homme religieusement correct. Mais son âme souffrait sans cesse sous le lourd joug du sentiment de péché. Il fut constamment poursuivi par la puissance de la mort et la peur du jugement. C’était en fait l’enfer qu’il vécut chaque jour.
Il est à noter qu’en s’adressant à Jésus, il entama la conversation par cette appellation : « Bon Maître. » Si c’était Pierre, il aurait dit, « Monsieur vous avez bien fait de dire ainsi, car il est bon maître. » Mais Jésus en l’écoutant, commenta cette appellation, en disant, « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon si ce n’est Dieu seul. » Par ces mots, Jésus en dit long qu’il est Dieu, quoique de façon implicite. Beaucoup de contemporains considérait que Jésus est un prophète, un parfait homme, et cela est de même pour aujourd’hui. Mais selon la logique appelé syllogisme, Dieu est bon, l’homme appelle Jésus bon, donc, Jésus est Dieu. Une seule faille, c’est qu’on ne sait pas ce que l’homme dit était vrai. Mais si on voit la Bible, il n’y a personne qui était aussi bon que Jésus. Vraiment sa bonté était parfaite. Il servait des grandes foules par la guérison et le message du pardon et finalement il se sacrifia lui-même sur la croix comme l’agneau de Dieu pour pratiquer ce pardon. Il était le bon berger qui donnait sa vie pour ses brebis. Jésus est vraiment bon et seul Dieu est bon. A la grande méconnaissance de nos contemporains, Jésus est Dieu.
C’est vrai que Jésus était Bon maître. Mais le mot bon a une connotation spirituel et profond. La vraie bonté est différent de celle des hommes. Nous pouvons dire qu’il ou elle est un homme ou une femme de bien, un bon homme ou une bonne femme. Mais du point de vue de Dieu personne parmi les hommes n’est bonne. Par exemple, Jésus parlait la semaine dernière des disciples et du père d’un démoniaque. Ils étaient des serviteurs sincères et un père débonnaire. Mais à cause de leur incrédulité et les pensées fatalistes, ils étaient jugés peu bon ou plutôt mauvais pour le fils démoniaque. Ils étaient vraiment sincères et bons à son égard, mais aux yeux de Dieu, il était une race bonne à rien, car ils ne savaient intercéder pour une âme malade. Ainsi la bonté de l’homme est très relative et équivoque. seule la bonté de Dieu est valable, ayant une influence véridique. Dans l’occident, depuis quelques siècles, l’humanisme est rampant. L’humanisme est une idéologie de mettre en valeur la vertu humaine. Les révolutionnistes français l’adoptait au nom de la Raison Suprême, et tentait de le faire prendre la place de Dieu. L’humanisme considère que par l’homme une utopie, une sorte de paradis d’équité et de justice peut se produire au monde. Cet espoir était complètement brisé en passant deux grandes guerres sans précédent du 20e siècle. Mais Jésus dit clairement que personne n’est bon si ce n’est Dieu seul. Si nous sommes chrétiens, nous ne devons pas être humanistes. Nous devons accepter que personne n’est bon et Dieu seul est bon. Nous devons accepter notre état d’un pécheur déchu et nous efforcer de nous pardonner les uns aux autres. Nos contemporains disent, « Bon Dieu ». L’antithès de « Bon Dieu » est « Mauvais pécheur. »
Ensuite, la barrière de la relation d’amour entre Dieu et le jeune homme riche. Jésus parle maintenant de la 2e moitié de la décalogue. Jésus montra que s’il gardait ces commandements, le jeune homme pourrait entrer dans le royaume de Dieu et il aurait la vie éternelle. La deuxième partie de la décalogue concerne la relation avec les autres, tandis que la première partie était pour la relation avec Dieu, comme nous apprendrons la semaine prochaine, ce décalogue fut bien résumé par le scribe dans son exposé, « Tu aimera ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton âme et de toute ta force et de toute ta pensée. Et tu aimera ton prochain comme toi-même. » Jésus parle seulement cette deuxième partie à cet homme, parce que l’homme a cette preuve qu’il les avait pratiqué parfaitement dans la relation avec ses prochains. Jésus avait visé cela pour lui enseigner quelque chose. L’enseignement de Jésus n’est pas sans objet, mais a toujours un objectif claire. C’est la grande sagesse de Dieu. Quelle était la réponse de l’homme ? Il dit, « Maître, j’ai gardé tout cela dès ma jeunesse. » Il n’y avait pas de problème pour lui de rester intact de la passion de la jeunesse. Il ne regardait même pas la belle femme passante dans la rue, comme si son cœur est un rocher. Toutes les filles, si décolleté soient-elles, n’étaient pour lui que des sacs de chanvre ambulants. Cela ne lui faisait rien. Le vol ou le meurtre n’existaient pas dans son dictionnaire. Le faux témoignage, c’est une horrible pratique impensable. Honorer le père et la mère ? C’est un dernier commandement à enfreindre. Donc, Jésus lui-même mit ce 5e commandement à la dernière place.
Regardez le verset suivant. Jésus, l’ayant regardé l’aima. Jésus vit son âme et elle était à ses yeux trop aimable. Elle luttait si inlassablement pour vaincre sa nature coupable et l’a vaincu presque. Donc, Jésus l’aima. Le fait que Jésus l’aima signifie Jésus s’apprêta à nouer une relation d’amour avec le jeune homme. Et le jeune homme, par son observation stricte, paraît être digne de recevoir cet amour de Jésus. Mais la réalité n’est loin de ça. Jésus tendit son cœur vers l’homme, mais le cœur de l’homme n’est loin d’atteindre ce cœur, en raison de sa chair dominante. L’homme observait tous ces commandements, mais il le fit de façon non spirituelle mais de façon charnelle, en vue de son propre salut. Depuis que l’homme chutait, l’homme devient charnel, car aucun teinte de l’Esprit n’y demeurait. C’est comme Dieu disait au jour de Noé, « mon Esprit ne restera pas toujours dans l’homme, car celui-ci n’est que chair ». Paul disait une fois qu’il avait éduqué si longtemps les chrétiens corinthiens, mais ils restaient toujours chrétiens charnels. Au moment où ils devaient cosommer l’aliment dur, ils restaient encore comme bébé en demandant du lait. Quand un pasteur voulait qu’un de ses fils devienne désormais un berger responsable et fructueux, il rétorqua, « désolé, père, je veux simplement la liberté ». Durant 20 ans de sa vie dans une famille chrétienne, il restait une personne qui cherchait la liberté. C’est la chair. Jésus dit, ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Il y a une claire dichotomie. Cet homme eut beau avoir apparence d’être revêtu de l’habit religieux et avoir ce noble désir d’obtenir la vie éternelle. Son observation strict n’appartenait qu’à la chair. La vie religieuse sans Esprit est une vie de souffrance infinie. Marc Jr a témoigné pendant Worship Hour, son désir de porter du fruit de l’Esprit qui est amour, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, et maitrise de soi. Il était dans la chair autrefois. Mais maintenant, il veut porter du fruit de l’Esprit. C’est un noble désir. Prions pour lui. Venez nombreux à Worship Hour pour l’encourager. Sachez une chose, il y a une abîme infranchissable entre Dieu et vous, qui vous rend fondamentalement incapables de porter du fruit. La repentance sincère et profonde de vos péchés seule vous rend capables de porter du fruit et nouer une relation d’amour avec Dieu. Soyez humbles et venez à Dieu pour confesser vos péchés. Peut-être que vous être reproché par votre mentor, ne vous acroupiez pas, Dieu corrige ceux qu’il aime, venez confesser audacieusement vos péchés par vos témoignages. Vous quitterez l’angoisse de votre vie charnelle et entrerez dans la vie paisible et heureuse gouverné par l’Esprit de Dieu.
Troisièmement, Jésus demanda la réorientation de la vie du jeune homme riche. Jésus comprit et regarda de front le problème. Donc, Jésus dit à cet homme, « Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. » Saint François d’Assis vendit toute sa propriété pour la distribuer aux pauvres avant d’entrer dans un couvent. C’est une très célèbre histoire. Cette parole nous demande-t-elle de suivre tous l’exemple de Saint François ? Quel est votre avis ? A mon avis, non. Que signifie alors cette parole de Jésus faite à ce jeune homme riche.
C’est le changement de l’orientation de la vie de l’homme que Jésus voulut. Jusqu’à maintenant, son mode de vie était qu’il vivait sa vie pour lui-même. Tous ses activités sont mises sur l’orbite de « je, me, mien. » Son obéissance absolue aux commandements aussi était pour satisfaire ce système, « je, me, mien ». C’est un dilemme de l’être humain. Une femme qui a vécu longtemps sa vie sacrificielle, mais dès que sa fierté fut touchée par un correcteur, retourna à son ancienne vie egocentrique. Cela en dit long du fait que l’homme est foncièrement egocentrique comme la plante de mimosa Méditerranéen dont les feuilles se replient au toucher des hommes. Cet homme restait sans paix et constamment troublé du sentiment de jugement, à cause de ce système de « je, me, mien. » Jésus proposa de vendre sa propriété afin qu’il fasse un virement de sa vie de ce système égocentrique à un nouveau système d’ordre altruiste. Ce virement est très important dans la vie d’un homme. Si je vous pose à ce moment cette question : Vivez-vous une vie egocentrique ou une vie altruiste ? Moitié et moitié ? Il nous paraît que la vie egocentrique soit normale dans ce monde matérialiste et la vie égoïste qui est sa jumelle conduise au bonheur. Ainsi les gens sont acharnés et très sensible pour ce qu’ils reçoivent, mais ils sont très pingres et insensible pour ce qu’ils donnent. C’est un des phénomènes les plus singuliers de nos temps modernes. Mais ce n’est pas seulement les gens modernes, mais vu la réaction des disciples, qui disaient, « qui pourra être sauvé ? » c’est le problème de l’humanité très ancien. Mais Jésus veut que cet homme change son mode de vie. Ou plutôt Jésus impose une condition pour qu’il ait la vie éternelle : la vie altruiste et sacrificielle.
Quatrièmement, les oreilles du disciple. Alors comment pouvons-nous changer notre vie, alors que nous sommes formés depuis notre jeunesse ? Jésus dit à la fin de la phrase, « Puis, viens et suis-moi. » Jésus savait que la vie éternelle peut s’obtenir par le chemin de disciple. Le jeune homme riche voulut obtenir la vie éternelle, mais s’il est possible, il voulut l’acquérir sans suivre Jésus, mais selon Jésus, il faut suivre Jésus. Il n’y a pas d’autre chemin qui rend l’homme possible d’obtenir la vie éternelle que de vivre une vie de disciple. Imaginez que vous êtes devenu un professeur mondialement célèbre dans votre domaine et nominé au prix Nobel. Ce peut être fantastique. Mais si vous n’êtes pas disciple de Jésus, vous êtes malheureusement perdu. Vous êtes privés de la vie éternelle. Donc, il faut venir à Jésus et le suivre. Et pour le suivre, il faut que vous prêtez vos oreilles à sa parole. Proverbe 2 :1 et suivants dit, « Mon fils, si tu reçois mes paroles et si tu retiens en toi mes commandements, si tu prêtes une oreille attentive à la sagesse, et si tu incline ton cœur à la raison… alors tu trouvera la connaissance de Dieu. »
Surtout, notre Seigneur Jésus qui donne l’entraînement par ses mots qui rechignent nos oreilles, est Bon. Il faut donc mettre la confiance en sa bonté, malgré sa parole dure, comme cet homme licencié qui s’en alla dire pardon au patron injuste dans l’obéissance à son mentor. Cela a pu être lâche, mais Jésus bénit toujours les oreilles attentives quoique les paroles les rechignent. Ce jeune homme riche dont le cœur fut assombri eut raté l’examen d’entrée du cercle supérieur des disciples. Souvent, Jésus ne se plaint pas que nous ne réalisons pas ce qu’il nous demande. Mais ce qu’il veut voir c’est si nous avons la volonté et le zèle de l’écouter. Si nous avons la volonté et le zèle de l’écouter, c’est déjà 19/20 réussi dans son teste. C’est la raison pour laquelle Jésus répète plus de cent fois « Que ceux qui ont les oreilles entendent. » Es 50 : 4b parle par excellence de ces oreilles du disciple, en disant, « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute à la manière des disciples. »
Je me permets de vous poser ce matin cette question ? Avec quelle manière écoutez-vous mon message ? A manière des disciples ou à la manière des mendiants ? Si c’était les oreilles d’un mendiant, vous ramasserai ce qui vous convient et rejetterez ce qui vous gêne. Cerrains écoutent la parole par l’oreille droite et la font sortir par l’oreille gauche. Ainsi, déjà le lendemain, ils n’ont plus de souvenir de ce qu’il ont entendu la veille. Ce n’est pas une bonne manière d’écouter. La manière d’écouter du disciple est de digérer même des mots difficiles. « Va, vends,… » Quels durs mots ! « Va, travaille durement le matin et le soir… pour ta famille et pour Dieu. » Quels mots durs ! Mais si tout cela arrive jusqu’à nos oreilles, c’est à cause de la bonne volonté de notre maître, afin qu’en la pratiquant, nous puissions renoncer à nous-mêmes et nous puissions grandir comme des généraux, pas nous planter comme des pions. Le phénomène de suicide en chaîne de ces jours fait le peuple français commencer à sentir qu’il a besoin d’une certaine discipline. Mais pour qu’il soit un peuple d’un instrument de Dieu, il faut qu’il reçoive la divine discipline. C’est comme si Israël fut entraîné pendant 40 ans dans le désert. C’était dur, mais c’était nécessaire pour qu’il devienne le royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Les Français sont un peuple libre. Mais si nous voulons être utilisé précieusement par Dieu, être un peuple libre peut être un handicap. Il faut que chacun soit discipliné. Discipliné en quoi ? A mon avis, la fidélité est un des sujets les plus demandés d’entraînement pour le peuple de Dieu. Car la Bible dit, « ce qu’on demande d’être administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. » Par nature, nous sommes infidèle, mais comme notre Dieu est fidèle, nous avons pour vocation cet apprentissage durant toute la vie de sa fidélité. La fidélité n’est pas un mot trop agréable aux oreilles de nos contemporains. Cela est vrai. Une fille se vantait, « j’étais jamais fidèle à une chose. » L’apprentissage de fidélité nous paraît coûter une fortune de vie. Une fois, les disciples disaient, « s’il en est ainsi, il vaut ne pas se marier. » Mais ce n’est pas le cas. Cette discipline de fidélité est si gracieuse. Quand nous l’apprenons, une joie indicible surgit en nous. Si un peuple n’est pas discipliné, la Bible dit, « son espoir s’évanouit ». Nous devons penser à notre héritage à laisser pour la prochaine génération qui va diriger notre nation. Notre discipline n’est pas seulement pour notre propre génération. Si nous nous disciplinons, Dieu bénit notre prochaine génération.
Cinquièmemen, tout es possible à Dieu. Maintenant Jésus explique comment un riche peut entrer difficilement dans le royaume de Dieu. Le verset 23 dit, « Jésus regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile à ceux qui ont des biens d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Aux disciples qui furent stupéfaits, Jésus expliqua ce fait par le biais d’une parabole du chameau et du trou de l’aiguille, pour faire ressortir la quasi impossibilité pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Jésus dit, « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » Maintenant les disciples s’étonnait encore davantage, et se disaient les uns aux autres : Alors, qui peut être sauvé ?
Que dit Jésus ? Il dit, « Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu. » Quand Jésus dit cela, il n’a pas mis la condition comme la semaine dernière, « à celui qui croit. » Tout est possible à Dieu, car Dieu est le créateur. Même si personne ne l’espère, si Dieu le veut, il peut rendre possible ce qui est impossible aux hommes. Par exemple, lors de la captivité en Babylone, le peuple était plus que souffrant sous le joug d’oppresseurs. On ne savait quand cela se terminerait. Il perdit tout l’espoir de la délivrance. Mais Dieu avait décidé de changer la situation. Il toucha l’empéreur perse Cyrus et fit revenir son peuple au territoire de leurs pères. Le prophète Esaïe décrit ce changement à venir en disant, « Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves dans la terre aride. Les animaux des champs me glorifieront, les chacals et les autruches, car j’aurai mis des eaux dans le désert, des fleuves dans la terre aride. » Dieu est au-dessus de tout homme. Il est inimaginablement grand et inimaginablement haut au-dessus de toutes choses. Il ne dépend même pas de la foi d’un homme. Les hommes s’assombrient facilement devant la réalité froide à cause de sa pensée négative. Mais en Dieu tout est possible. « Nothing in impossible in God. »
Les gens disent qu’on peut acheter tout avec l’argent. Mais on ne peux rien acheter ce qui touche au spirituel. Plutôt l’argent est un chemin de perdition pour l’âme, comme nous le voyons dans ce récit. Mais quand Jésus rend visite chez quelqu’un, il peut être changé. Nous pouvons avoir beaucoup de raisonnement en ce qui concerne les gens sauvés. On peut facilement catégoriser les gens pour exclure certains du salut et y inclure certains. Mais, Dieu n’a pas de limite. Il peut accorder le salut à qui il veut. Nous devons prier, car on ne sait vraiment pas la volonté de Dieu. En Angleterre, le berger Ian voulut faire un détour quand un jeune homme à long cheveux s’approche et se disait qu’il serait un dernier type évangélisable. Mais quelques mois après, il fut pêché par son propre père et il devint un fidèle disciple de Jésus et devint le deuxième protagoniste de l’histoire rédemptrice de CBC de l’Angleterre. Les étudiants d’un école préstigieux ne semblent manquer de rien. Il paraît impossible de les évangéliser. Mais en allant dans l’école, un homme commença à prier. C’est le commencement du ministère de Dieu. Chacun de nos disciples doit voir beaucoup de vision, même tous les étudiants de leur école venir étudier la Bible. Les français dans leur haute culture sont semblables à ce jeune homme riche. Il nous paraît impossible de les évangéliser. Puis nos cœurs s’assombrissent et nous sentons que nos membres du corps s’apesantissent d’une impuissance. Mais il faut croire qu’il est impossible aux hommes, mais possible à Dieu et prier. Que Dieu nous donne cette foi et la vision qui y correnspond cette année pour amener son peuple à Dieu. Amen.
Sixièmement, la récompense de Dieu promise aux disciples fidèles. La confession de Pierre dans le verset 28 nous montre à quelle résolution Pierre marchait par la foi. Il n’était point riche, car il avait abandonné sa richesse et même sa famille pour suivre Jésus. Il s’appauvrit pour Dieu. Il est notoire qu’il avait encore cette envie résiduelle de la richesse du monde, pour qu’il dise, « alos dans ce cas qui pourra être sauvé ? » Pourtant, il pensait qu’il pourrait réclamer le salut, car il avait tout abandonné pour suivre Jésus. Jésus lui-même savait quelle vie il décidait de vivre. Jésus les consola en disant qu’ils seraient récompensés dans l’avenir, eux qui avaient abandonné tout dans le passé et le présent. Ils étaient ceux qui ont quitté leur membres de famille et les biens matériels de la terre. Entre-temps, ils eurent quelque sentiment de perte en eux. Mais Jésus les assura en disant qu’ils auraient la récompense de leur vie sacrificielle. Un de nos frères dans l’exposé de CBA, il avait beaucoup d’amis comme sont inscrits leurs noms dans son téléphone portable. Mais il confesse que souvent la relation avec eux est délicate et en Jésus il trouve les vrais amis, y compris l’équipe instrumental de l’animation. Son visage souriant qui était autrefois souvent sombre donne beaucoup de grâce aux frères et sœurs de l’église. Dans l’amitié en Christ, son âme se met à s’épanouir. La communauté lui donna pour ainsi dire la saveur de la vie. La premier phrase de Jésus est écrit sous forme d’énumération des choses sans article. Mais la seconde phrase est écrits avec des articles pluriels indéfinis. Si nous perdons un ami, Dieu nous donne des amis en centaine d’autres en Dieu. Donc la décision de suivre Jésus est propice.
Septièmement, l’homme a l’instint de trouver un maître. Je voudrais réfléchir avant de conclure mon message sur le mot maître. Le maître est un mot fort en français. On l’utilise partout, le maître d’école, le maître d’avocat, même les contremaîtres. Mais qu’est-ce que ce mot veut dire vraiment ? C’est le maître qui peut influer sur toute notre vie. Nous le cherchons à notre conscient et inconscient, comme ce jeune homme riche. Ce n’est pas un homme qui me transmet la connaissance intellectuelle, mais un homme qui peut vraiment influer sur ma vie. Qui est-il ? En terme de CBC, ce peut être un enseignant. Mais le terme de maître est à mon avis plus fort que cela. C’est tout simplement un maître. Un bon maître. L’homme peut-il être bon ? La réponse de Jésus est assez septique, car l’homme est par nature une des créatures déchues. Nous pouvons embellir la vie d’un grand maître, mais le maître humain ne peut être parfaitement bon. Mais si le bon Dieu est avec lui, à mon avis lui aussi peut être bon et influent. J’ai mis dans mon blog deux gracieux témoignages de M. Timothée et M. Estéban de l’Amérique du sud présentés à l’occasion de Foundation day. Si nous les lisons, nous trouvons vite que feu Dr. Samuel Lee était leur bon maître. Dr. Samuel Lee n’a pas eu beaucoup d’occasion de parler avec eux sauf deux ou trois fois lors du grand assemblement international. Mais son influence spirituel a marqué leur vie, afin qu’ils puissent consacrer leur vie et qu’ils deviennent tous de grands et puissants serviteurs de Dieu de leur continent. C’est ça l’influence. Mais combien de fois dans notre vie pouvons-nous bénéficier de ce genre de faveur ? Les Douze sont les personnes les plus enviés du monde, car ils étaient accompagnés nuit et jour par le maître de l’univers. Ah ! ne serait-ce que quelques jours, si un homme est accompagné par un vrai maître qui lui donnera le vrai sens de vie ! Mais hélas ! cela est d’une extrême rareté !
J’avais ce grand envie de rencontrer un maître dans ma vie. Quand je suis entré dans l’université de Séoul, je n’ai pas de vrai sens de ma vie. Après une lutte inlassable de nuit et jour pendant le lycée, j’ai pu enfin y entrer, mais j’étais comme une brebis perdue. La lutte pour la concurrence acharnée étant finie, mon cœur eut ce creux indescriptible. Je vagabondait sans trop savoir quoi faire jour et nuit ici et là dans les rues de Séoul, en consomant l’alcool et la cigarette. On dirait que j’étais un intellectuel que tout le monde de la Corée enviait, c’était une bonne école. Mais au fond de moi, j’étais un hédoniste intellectuel. En tout cas, j’étais heureux d’être avec les gens intellectuels comme moi, je le dis parce que j’étais assez orgueilleux de ça, franchement. J’ai vagabondé la nuit dans les rues de Séoul, mais le jour, je veux être démarqué par la grande intellectualité. Mais je ne put trouver la personne qui peut me conduire comme mon maître. J’ai rencontré beaucoup d’amis qui avaient le même désir que moi. Et nous avons formé un cercle de recherche de la vérité avec un nom de « cents écoles philosophiques » selon le nom donné aux philosophes à la période des printemps et des automnes de la chine. Nous avons lu les livres philosophiques de la Chine et des pays occidentaux et louant une salle comme salle de Tyranus dans Act 19 de la Bible, avons une réunion régulière pour la discussion.
Mais tous ces débats de grands philosophes ne pouvaient me satisfaire. Plutôt, plus je lisais les livres, plus mon âme semblait assoiffés et creux. Entre temps, j’avais toujours un certain respect du christianisme. J’ai entendu d’un maître qui enseignait la bonne voie de Dieu aux disciples. Mon cœur était si sombre à cause du non sens de vie à l’époque. En errant dans le crépuscule des rues de Séoul, j’entrais dans la salle de culte des églises locales et s’asseyait dans l’obscurité long laps de temps et sortais. Malgré mon désir de trouver un maître, il n’y avait personne qui puisse me conduire. Quand je suis venu en France, j’ai voulu aller dans un lieu qu’on ne connaît pas un endroit bien isolé. A côté des mes camarades qui choisissent l’école prestigieux de Paris, j’ai pris le train pour me ‘réfugier’ dans une université d’une campagne perdue. Ca m’était franchement égal, car d’une manière ou d’une autre, la vie semblait être perdue. Je savais que la raison de mon séjour en France n’était qu’une obtention d’un diplôme qui servira quelque part dans mon avenir. J’ai jamais espéré rencontrer un maître qui puisse influer dans ma vie. Cinq ans sont passées. Après la vie de Paris, je suis revenu à la même région. Malgré que la raison de la descente de cette ville fusse pour la finition de ma thèse, mon cœur était rempli de la tristesse à cause de l’échec apparent de ma spiritualité. J’étais désolé de mon berger que je devais le quitter sans lui laisser un disciple à Paris. C’est à peu près à cette époque que j’ai pris connaissance de Dr Samuel Lee. Je n’ai aucune relation avec lui. A l’époque, je pionniais la ville de Marseille et j’étais solitaire avec ma femme et mes deux enfants. Mais quand je suis seul loin des collaborateurs, je suis devenu sans appui. Je priais beaucoup que Dieu m’aide. Au fur et à mesure que le temps passait, j’ai pu reconnaître que d’être appelé à servir la mission de Dieu dans une des villes inconnues de l’étranger au nom de Jésus, mon Sauveur était une grâce immuable. La vie commença à me revenir et me rechauffer. J’ai pu réfléchir sur ma vie qui était perdue dans cette région solitaire il y eut 5 ans, mais maintenant revint là retrouvé. C’était grâce à l’appel du Seigneur que j’étais sauvé de mes péchés. Dans la solitude, j’ai pu contempler cette grâce que mon Seigneur m’a donné à travers l’église de CBC. La grâce inondait chaque jour dans mon cœur. Il avait envoyé son serviteur et m’a invité à l’étude de la Bible, m’avait invité à chaque conférence biblique allemand, à faire collaborer pendant 5 ans à Paris, et maintenant, en me jugeant digne d’être pionnier m’avait envoyé à cette ville pour m’occuper des âmes souffrantes. C’était grâce sur grâce, cet appel immérité, à moi qui était si misérable. Quand cette grâce m’avait envahi, j’ai versé beaucoup de larme. Et mon cœur fut rempli du remerciement envers le serviteur qui avait fondé ce mouvement des étudiants. Alors, j’ai acheté une longue parapluie pour laquelle j’ai dépensé malgré ma bourse si pauvre – elle était made in France et l’emballa si précieusement puis en marquant son nom en dur et grand caractère avec le marqueur et l’envoya aux Etats-Unis avec mes mots de remerciement.Il semble que ce cadeau a attiré l’attention de Dr Samuel Lee et quelques temps après, le message de Chicago se mit à être envoyés à une adresse d’une ville de Méditerranée de France. J’étais si heureux de pouvoir recevoir le message d’un serviteur de Dieu. Puis ce message me parvenait jusqu’à ce qu’il fut décédé, donc pendant dix ans. Je les lisait chaque semaine avec une grande soif et je me suis plongé dans son enseignement chaque semaine. Je me suis laisser entraîner en quelque sorte par son message durant mes années de pionnier. Comme M.Timothée et Esteban, moi aussi, je n’ai pas beaucoup d’occasion de parler avec lui, sauf que je l’ai regardé de loin. Ma femme a prié avec lui, mais moi non. Et c’est tout. Pendant la dernière année, il fut dans le tourment de l’accusation de ses anciens amis. Et je l’ai vu pour la dernière fois. Je ne peux oublier sa silhouette quand il regardait par la fenêtre seul l’extérieur et en ressentant l’existence d’une personne dans le couloir, il s’esquiva vers sa chambre. Il était un serviteur solitaire abandonné par ses collaborateurs. Mais il était un maître qui avait influé sur la vie d’innombrables personnes de la Corée et des Etats-Unis. J’ai laissé ma femme à Chicago quand je retourna en France après la conférence, car ma famille et mon ministère était dans le tourment à l’époque, pour qu’elle ait l’encouragement. Mais je ne savais pas que c’était la dernière fois de voir ce grand maître. Il m’a appelé une fois quand j’étais dans le tourment du travail en cours du processus du licenciement. Il m’a donné la direction de comment agir vis-à-vis de la direction quand celle-ci me paraissait injuste. Je lui obéit. C’était la dernière occasion de parler avec lui. Maintenant je reconnaît que je suis un homme heureux, car j’ai pu goûter de la grandeur d’un homme dans ma courte vie. J’ai cette exemple à suivre. J’ai traversé pas mal de tribulations dans ma vie. Mais j’ai cet exemple d’un maître pour que je me tienne et suive continuellement Jésus. Je remercie Dieu qui a eu pitié de mon petit cœur de remerciement envers le serviteur et me l’a permis comme mon mentor pendant quelques temps sur la terre. Ce mentor est passé au ciel. Puis je l’ai vu une fois dans mon rêve quand ma mère fut décédé. En tout cas, il m’a laissé un héritage : sois fidèle jusqu’à la mort. Il était un intermédiaire afin que j’ai ce maître infiniment fidèle, Jésus-Christ mon Seigneur.
Jésus conclut en disant, « Plusieurs des premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers. » Quand les disciples avaient quitté la maison et la terre, et le bateau de pêche, il semblait qu’ils deviennent les derniers personnes de ce monde, comme un ruiné du monde. Mais ce n’était pas le cas. Ils vivaient une vie pauvre avec Jésus. Mais ils étaient les hommes les plus riches du monde. Car ils seront les premiers dans le royaume de Dieu et gouverneront chacun des grandes villes de la cité. Donc, nous n’avons pas besoin de nous décourager à cause de notre situation actuelle apauvrie. Nous devons regarder en face et marcher, jusqu’à ce que Dieu nous donne la récompense promise. Paul dit, dans la partie concluant de sa première épître à Timothée au sujet des biens matériels, ces mots suivants qui selon moi peuvent servir des mots excellents pour la conclusion de mon message. Ecoutez-les. « Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu qui nous donne tout avec abondance, pour que nous en jouissions. » Les disciples de Jésus disaient, « qui pourra être sauvé ? » Mais Beaucoup de riches furent convertis en Christ. C’est l’œuvre puissante de Dieu. Quand Jésus dit au jeune homme riche, « va et vends… », ce n’est pas pour lui enlever les biens matériels mais pour que le jeune homme riche ait l’espérance vivante dans le royaume de Dieu, non dans des choses périssables de ce monde et vive une vie donnatrice pour le besoin des autres. Allelouia !
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