LE CHEMIN D’UN SERVITEUR SOUFFRANT
Marc 8 :27-38
Verset Clé 8 :34
« Puis il appela la foule avec ses disciples et leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. »
Aujourd’hui, Jésus s’éloigna de la Judée, pour aller dans une région lointaine et il se mit à les enseigner intimement. C’était la fin d’une étape pour commencer une nouvelle étape. Il passa sinon le premier cycle par un examen intermédiaire pour passer en second cycle supérieur. Alors ce fameux confession de Pierre : « Tu es Christ » apparaît dans cette scène. Mon message mettra pourtant l’accent sur la deuxième partie qui pourra se résumer en mot ‘chemin’. En tant que Christ, quel chemin prendra-t-il ? Quel chemin les disciples devront-ils prendre à leur tour ? Quel chemin de l’humanité en général est celui qui aboutira au salut du ciel ? Notre vie est un chemin, et l’aboutissement de ce chemin dépend de quel chemin nous prenons. Nous sommes les hommes de consensus. Mais le chemin de Dieu est, comme nous le verrons, peu conventionnel. Dieu nous ouvre les yeux pour voir son chemin par ce message de matin.
Commençons mon message par les deux questions que posa Jésus à ses disciples. Jésus s’en alla dans les villages de Césarée de Philippe. C’était un endroit situé assez loin de la Galilée vers le nord. Jésus fit ce projet de voyage lointain avec ses disciples. Pourquoi ? Certainement, Jésus voulut s’y rendre pour avoir un temps calme avec les disciples. La première étape du ministère atteignant presque fin, et bientôt la deuxième étape de la montée à Jérusalem commençant, Jésus sentit une certaine et inévitable besoin de voir et entretenir avec ses disciples en privée. Chemin faisant, ils respiraient l’air si frais de la campagne. Loin de l’ambiance bruyante de Tyr, une ville marchande et de la mode d’il y a quelque jours, l’endroit était si calme, certainement la meilleure place pour la méditation du groupe. Le paysage pitoresque leur donnait déjà un repos incomparable dans leur âme.
Sur la route, Jésus entama une question. Il dit, « les gens, que disent-ils que je suis ? » Cette première question est une question objective pour faire savoir ce que les autres disaient de Jésus. Jésus voulut d’abord que les disciples sachent écouter les autres. Il y en a qui insistent sur leur opinion sans permettre aucunement ce à quoi les autres pourraient penser. Mais Jésus ne veut pas que ses disciples soient des hommes bornés à leur propre opinion uniquement mais des hommes à un esprit ouvert. Les disciples doivent être comme l’océan pascifique, ayant la connaissance des autres et pouvant contenir des pensées des autres. Leurs pensées n’étaient pas correctes. Mais ils pouvaient apprendre de leur part quelque chose de très utile. Dans toutes leurs réponses, le point commun, c’était qu’ils adoraient la puissance surnaturelle de Dieu inhérente en Jésus. Un célèbre pasteur dans un pays d’amérique latin alla à l’autre église pour voir son pasteur. Celui-ci n’aimait pas trop qu’il vienne l’importuner. Mais ce pasteur continua à visiter son presbytère pour avoir la conversation avec lui, et finalement celui-ci ouvrit son cœur et ils devinrent ami et les deux églises devinrent une force motrice de l’évangélisation de leur ville. Ce pasteur a proposé à ses ouailles à s’absenter dans leur église et à s’en aller à l’autre église en masse pour la bénir et faire la connaissance. En le lisant, c’est une bonne façon, me disait-je, pourquoi pas nous aussi nous le pratiquions. Jésus voulut que les disciples exercent une certaine influence sur le monde avec leur foi ferme. C’est la raison pour laquelle il ne craignait pas de questionner ses disciples sur le monde extérieur. Quelle était la réponse des disciples ? Les disciples exposèrent les informations qu’ils avaient recueillies. « Ils dirent : Jean-Baptiste ; d’autres, Elie ; d’autres, l’un des prophètes. » Réfléchissons sur ces réponses une par une.
Que signifie Jean-Baptiste ? Beaucoup de gens considère Jesus comme Jean-Baptiste. Surtout le roi Hérode était l’un de ceux qui pensaient que Jésus était Jean-Baptiste. Hérode était celui qui a décapité Jean-Baptiste. A la nouvelle de Jésus puissant serviteur, il eut peur en pensant que ce prophète fut revenu à la vie pour se lui venger. Quel terrible névrose ! Il n’aurait pas pu dormir sans prendre médicament. Il en était de même des Hérodiens qui acquiécaient la mort de Jean par leur mutisme. Eux tous étaient les malades psychiatriques, qui voyaient sans cesse une illusion de la résurrection du prophète et leur étranglement. A part des Hérodiens, Beaucoup pensaient que Jésus était l’alter-égo de Jean-Baptiste, en raison de la ressemblance du message de la repentance.
Ensuite, ils répondirent : Elie. Elie était un prophète puissant. La puissance de Jésus leur rappela la puisance d’Elie. Quand les soldats vinrent pour qu’il descende aller voir le roi qui le cherchait, sur tous ces soldats qui étaient arrogants, Elie fit descendre le feu pour les consumer. Elie demandait au ciel d’envoyer le feu pour consommer l’holocauste, et il exécuta sur place tous les gens rebelles qui se ralliaient aux idoles qui ne faisaient rien pour eux. Elie était un sacrificateur de Dieu qui défia l’idolâtrie du pays par la foi. Jésus avait cette autorité redoutable, quand par exemple il renversa toutes les tables du temple et criait « vous avez fait de la maison du père la caverne de voleur. » Les leaders religieux étaient parmi ceux qui pensaient que Jésus était Elie. Mais quand ils citèrent, « Elie doit venir d’abord », c’était Jean-Baptiste qui a été envoyé par Dieu comme Elie. Ils n’aimaient pas que Jean-Baptiste sans diplôme travaille comme Elie donc, c’était Jésus qui doit l’être.
D’autres disaient, « un des prophètes. » Une femme dit au pasteur, « ton message est une des oracles parmi tant d’autres. Donc j’en tiendrai compte au cas de mes besoins. » C’est une tendance qui est à mon avis très dangereuse qui existe dans le protestantisme ce qu’on appelle congrationniste. Toutes les paroles sont pesés sur le pieds d’égalité. Donc, personne ne peut exiger personne. Les gens le disaient pour abaisser l’autorité de Jésus. Mais peu importe. Que ce soit une bonne volonté ou une mauvaise volonté, ils furent motivés de dire que Jésus est un prophète. Le prophète a une fonction de recevoir l’oracle de Dieu et l’indiquer au peuple pour qu’il discerene le bien contre le mal. Au sein d’Israël ils étaient respecté mais cela dans la mesure où ils prononcèrent de bonne chose à leur profit. Mais dès qu’ils prononcèrent de mauvaise chose, les gens se mirent à les persécuter jusqu’à la mort. La prédication sans crainte de Jésus leur semblait que Jésus était vraiment au rang des prophètes qui bravaient le martyr.
Mais tous ces réponses, si excellentes soient-elles, ne dépassaient pas la limite humaine pour la personne de Jésus. Eux tous adoraient la puissance surnaturelle de Jésus. Mais il était pour eux rien qu’un être humain comme les autres puissants serviteurs.
Deuxièmement, « vous, que dites-vous que je suis ? » En allant un peu plus loin, Jésus posa la deuxième question. Laquelle ? Regardez le verset 29. « Mais vous, leur dit-il, qui dites que je suis ? » C’était la quesiton subjective concernant la personne de Jésus. Maintenant les disciples devaient donner la réponse personnelle à Jésus en ce qui concerne ce à quoi ils pensèrent au sujet de leur maître. La réponse paraît facile, mais il fallait avoir une relation personnelle à l’égard de Jésus sans quoi ce ne serait qu’une réponse superficielle et abstraite. La réponse type est donc ceci, « quoi que les autres pensent à ceci ou cela sur toi, moi, je pense que tu est ça. » Au milieu des nués de réponses, les disciples furent invités à avoir un avis personnel. En ceci, les disciples doivent se démarquer de la foule. C’était la raison d’ailleurs que Jésus entra d’abord par la question objective sur les avis des gens. Pour être des témoins de Jésus, un avis personnel est obligatoire. Qui dites-vous qu’il est ? En quoi vous démarquez-vous de la foule ?
Que dirent les disciples ? Regardez la deuxième partie du verset 29. « Pierre lui répondit : Tu es le Christ. » C’était déjà une réponse donné par son frère, il y a trois ans, mais la qualité dut être différent. Ce n’était pas une opinion venant d’une impression. C’était une vraie vécu du disciple. Pierre vint à l’invitation de son frère, et en restant avec Jésus pendant trois ans, il reconnut que personne d’autre est comme lui. Il est surhomme. Enfin, il est Dieu.
Cette confession « Il est le Christ » a un sens profond. Le Chrit signifie Messie, le Sauveur. Il est l’oint de Dieu. Tous les prophètes étaient de ce type oint. Tous étaient supranaturels dans leur puissance, mais ils n’étaient plus que les hommes. Mais en puissance, en parole, en œuvre, Jésus surpasse toutes les limites humaines. Il est Dieu. Pierre confessa ainsi, car ils reconnaissaient que l’homme est un être qui doit être sauvé et personne parmi les hommes qui puisse le sauver de sa vie maudite. Pierre contempla Jésus et trouva en lui le Dieu Tout-puissant sauveur. Il est le Dieu incarné, venant du ciel pour demeurer avec les pécheurs, et il dispensait de la parole vivante de Dieu qui donne la vie éternelle.
Troisièmement, le chemin de devenir le Christ. Jésus parla aux disciples sévèrement, afin qu’ils en parle pas au monde. Jusqu’ici, Jésus empêchait les malades guéris ou la foule qui remarquait la guérison de parler de lui. Ici, la différence, c’est qu’il s’agit de la confession. Après la confession du Christ par Pierre, Jésus pressentit que l’opposition des leaders s’apesantirait. D’où cette sévérité de recommandation, car le temps n’était pas encore mûri pour lui. Les disciples ne divagueront pas, car ils obéirent à son ordre, ce qui est la différence avec les autres foules. Ils étaient les soldats bien disciplinés. Ils renoncèrent à leur habitude de bavardage et restaient muet dans cette affaire. Si nous parlons toutes choses que nos langues veulent parler, nous serons disqualifiés comme disciple.
Jésus parle par la suite du chemin de devenir le Christ. Dans le monde et même dans les pensées des disciples, il y a cette idée que le Christ doit venir avec grande puissance pour chasser les ennemis et installer la justice. D’ailleures, c’est le consensus du monde. Beaucoup d’héros dans l’histoire pensaient que le christianisme est la religion des faibles et des vaincus et la religion des femmes. Pour les barbares à l’époque de haut moyen âge, par exemple, c’était cette religion des faibles qui affaiblissait et fit échouer l’empire romain en le faisant perdre toute la gloire d’ancien époque plein de puissance et de richesse. Pour eux, il fallait une puissance domintarice pour s’emparer du monde. Mais Jésus dit qu’il n’en sera pas ainsi. Jésus sut qu’il faut une souffrance et une humilité pour sauver le monde. Donc, Jésus se mit à enseigner le chemin de la croix aux disciples. Donc, Jésus vint et se mit à frayer un chemin nouveau que jamais personne n’avait du considéré possible si on est le Christ. Lisons le verset 31. « Il commença alors à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite trois jours après. »
Cette déclaration claire du chemin de la croix provoqua tout de suite une violente réaction, surtout chez Pierre. Regardez le verszet 32. Pierre prit à part Jésus et se mit à lui faire des reproches. Il aurait du dire certainement, « Seigneur, c’en est assez, n’en parlons plus, car je ne peux le suporter, ça. » Pierre refusa catégoriquement d’accepter un tel chemin. Ici, fut révélé un certain idéologie de Pierre. Pierre confessa que Jésus est le Christ qui sauvera certainement le monde, et le peuple juif souffrant. Mais pas de cette façon. Une moindre idée de souffrance n’était pas dans l’idée de Pierre. Mais Jésus était aussi violent que Pierre. Il ignora le désir de l’intimité de Pierre et fit volte-face pour que la conversation soit manifeste devant tout le monde, « Arrière de moi, Satan, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Comment cet adorable Pierre qui il y a un instant reçut la reconnaissance de Jésus se métamorphosa-t-il en Satan ? Qu’est-ce ? Mais Satan n’est pas que pour les autres. Satan peut demeurer ici chez vous. Quoi ? Pas possible, direz-vous. Mais « si » Jésus répond. Si ma propre volonté est au-dessus de la volonté de Dieu et que je veux imposer ma volonté là-dessus, voilà rien que Satan en vous. Quand j’ai participé à la réunion des missionnaires francophone il y a quelques semaines, j’ai pu trouver que tous les missionnaires coréens qui travaillent en Afrique noir étaient financièrement soutenu par leur église mère. J’ai un moment absorbé à cette pensée qu’ils seront heureux de consacrer sans souci matériel dans l’œuvre de Dieu. Mais un instant après, quelques devises entre autres de Dr. Samuel Lee me sont venues : retournez à la Bible, mangez le pain quotidien puis être missionnaire laïc. J’ai pu trouver que la volonté de Dieu qui est mise sur l’UBF était la mission à base laïque. Supporter la vie indépendante dans une ville chère comme Paris est un chemin douloureux. Une servante est allé en Corée par l’invitation des serviteurs et pendant son voyage elle fut touché par la vie sacrificielle des bergers. Elle témoigna, « dans les années 60, quand la Corée était extrêmement pauvre, les ancêtres de foi de notre église se mirent à prier pour envoyer les missionnaires à l’étranger aux pays développés comme l’Allemagne et les Etats-Unis. Dieu bénit leur foi absolu et envoyé plus de 1500 missionnaires aux plus de 80 pays dans le monde entier, en toute autonomie. Actuellement il en vient même qu’ils envoient les bergers comme missionnaires pour les pays tiers. J’étais encouragée par la foi des collaborateurs en Corée et me suis mis à prier pour mon problème fataliste actuel du logement. » La mission laïque est un chemin douloureux, mais c’est un chemin de gloire. Nous devons remercier de ce que Dieu nous a appelé à être missionnaire laïcs dans le pays développé. Nous devons savoir que tous nos idées ne sont pas aussi juste que nous le pensons. Satan est surtout un instigateur qui induit en erreur, en nous faisant choisir le chemin sans croix. Une fois subjugué, l’homme relâchera un à un ses combats contre lui. Finalement, l’armée sera déraite. D’où cette sévérité de Jésus envers Pierre, via une reproche publique. La mission est toujours un combat contre Satan et on ne saura trop gronder contre lui, fût-ce en risquant de blesser profondément une fierté humaine.
Regardez le verset 34. Jésus commença à parler du chemin de la croix pour les disciples. Maintenant, après avoir parlé du chemin DU serviteur souffrant, Jésus commença à parler du chemin d’UN serviteur souffrant. Le disciple doit suivre le chemin de son maître. Que dit Jésus ? Lisons-le attentivement, avec donnant plein sens de vos cœurs à cette parole. « Puis il appela la foule avec ses disciples et leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Décortiquons ces conditions requises des disciples une à une.
D’abord, renoncement à soi. Beacoup de savant en parlent, si bien que nous nous disons que c’en est assez. Mais comme John Wesley le dit, il est très rare de trouver une personne qui l’explique clairement. Disons qu’un de vous venez d’expérimenter une merveilleuse grâce de pardon et de salut. Le lendemaint vous aurez le rendez-vous avec le diable qui voulut inlassablement mettre en cause cette grâce et pour cela le diable utilise cet instrument de doute sur le renoncerment à soi. A quel utilité et à quel fin, dois-je diantre renoncer à moi-même ? Mais les gens dont la psychologie est faible et l’attitude lâche choisit le milieu. Mais à vrai dire, il n’y a pas vraiment le milieu entre la volonté de Dieu et la volonté propre. Car soit on doit demeurer l’une d’elles soit l’on doit quitte l’une pour aller l’autre. John Wesley citaient les plusieurs hommes pieux de la Réforme qui disaient qu’il est impossible que nous ne renoncions pas à notre divin Maître que nous ne le reniions pas (En anglais, comme d'ailleurs dans le grec du Nouveau Testament, le même mot signifie renoncer et renier. Renoncer avait autrefois le sens de renier), si nous ne voulons pas renoncer à nous-mêmes. Mais satisfaire notre propre volonté et ne pas nous conformer à la volonté de Dieu, notre Créateur est, malgré l’effet agréable à nos sens immédiats, est néfaste à ceux qui la pratiquent. Selon l’expression de Wesley de nouveau, en satisfaisant les mauvais penchants de notre nature, nous ne faisons qu'en augmenter la dépravation. C'est ainsi qu'en prenant certains aliments qui plaisent à notre palais, il nous arrive souvent d'empirer une maladie : un de nos goûts est satisfait, mais le mal s'est accru ; nous nous sommes accordé un plaisir; mais il faudra le payer de notre vie. D’où pour les disciples, renoncer à notre propre volonté est une nécessité absolue pour avoir une bonne santé physique et spirituelle. Que veut dire plus concrètement renoncement à soi. C’est mettre la parole de Dieu au-dessus de notre propre volonté. Le disciple, si quelqu’un veut le devenir, il doit savoir mettre sa priorité à la parole de Dieu quand il arrive un conflit entre les deux. Que vous mangiez, que vous buviez, quoi que vous fassiez, faites le pour la gloire de Dieu. C’était le but de l’apôtre Paul. En tant que créature, nous devons chercher et suivre sa volonté. Le discernement est nécessaire pour ça. Prenons un exemple. Vous pouvez aller à une rendez-vous d’anniversaire d’un ami plutôt que d’aller à la rendez-vous de l’église. Vous restez dans la maison pour accueillir les gens du monde au lieu d’aller à la rendez-vous de l’église. Mais si vous le faites par la foi pour le salut de vos amis, rien ne vous empêchera. Mais si vous le faites pour plaire seulement aux hommes, ce ne sera pas la volonté de Dieu et votre âme sera troublé à ce moment. Il y a toujours un choix et la vie est un sérieux choix. Il y a beaucoup de chrétien nominaux dont je vous répète souvent, qui n’est pas le peuple de Dieu, malgré leur présence corporel dans l’église. Que vous êtes qualifié ou disqualifié, ce n’est pas moi, mais Dieu qui le juge. Mais pour être sûr de votre qualification, il faudrait entrainement de renoncement, comme l’athlète qui se qualifie par l’entraînement. Il semble que dans le champs de mission, on doit tout recommencer la discipline, car ce n’est pas l’arrière-garde, mais le front de guerre. Un moment de relâchement est chemin directe de devenir proie de Satan. Cette année, nous sommes disciplinés par le pain quotidien. Dès qu’un frère y est fidèle, beaucoup de serviteurs le suivaient, c’est un bon signe pour Dieu. Un serviteur est arrivé à manger 7 jour/7. Nous sommes disciplinés de crier jour et nuit, selon le verset clé de l’année. Nous sommes disciplinés à former un fellowship pour obéir au commandement de Dieu de nous aimer les uns les autres. C’est une matière basique. Et si un chrétien rate cette matière, peut-être il devrait redoubler l’année. Peut-être comme les catholiques le disent, il faut être entraîné dans le purgatoire. Donc, il vaut mieux d’être entraîné dans ce monde plutôt d’être entraîné dans le purgatoire loin de vos chers proches. D’ailleurs je ne sais à quoi ressemble cet endroit. Un message d’un pasteur inspira dans un homme une pieuse crainte, car devant le mirroir, il se mit à se demander, « est-ce que je ne dis pas : ça passera. » Puis il décida de témoigner Jésus dans son lieu de travail. Le pasteur était content, car c’était un signe que Dieu avait travaillé à travers lui. Vraiment le renocement à soi, quoi qu’il paraisse une affaire quotidienne et banale, est une question de vie ou de mort pour un chrétien. Je vous avertit qu’il ne faut pas opter l’habitude de dire : ce n’est pas grave. Nous sommes tous les enfants qui ont le rendez-vous les uns avec les autres dans le ciel, je crois. Ce n’est pas problème que tu y va, moi non, moi j’y vais, toi non. Nous sommes tous invités au royaume comme ses citoyens. Donc, un jour, j’espère que nous tous nous trouvions dans le ciel. Donc exerçons-nous déjà sur la terre sans faire mou, nous accueillir les uns les autres par l’aimable salutation mutuelle. Ecoutons Jésus en ce moment : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même.
D’autre part, le disciple doit se charger de la croix, et ce chaque jour. La croix peut être lourde. On veut l’éviter s’il est possible. Mais l’homme ne peut éviter la croix, car la vie elle-même est une croix. Mais si nous décidons de nous charger de la croix de mission, Jésus se charge de notre croix de vie lourde. La vie change totalement quand on se charge de sa propre croix lui-même et quand il se décharge sur Jésus pour prendre la sienne. La croix de Jésus est légère car Jésus dit lui-même, mon fardeau est léger. Quand nous prenons son fardeau, il ne nous laisse jamais prendre nos charges tout seul. Il prend nos charges à notre place. C’est la liberté. Qui n’en voudra pas bénéficier ? Mais très rares sont ceux qui connaissent ce mystère. Beaucoup veulent donc porter eux-mêmes leur propre croix. Ils ont beaucoup d’angoisse et leur santé s’empire à cause de cela. Mais ceux qui savent laisser leur charge sur l’épaule de Jésus, ils se sentent un grand soulagement, et son visage rayonne et 10 ans de rajeunissement est aussi facile qu’on consomme du pain. Pour nos femmes, il y a beaucoup de croix : croix de travail ou de stage, croix d’éducation d’enfant, croix de faire le menage, croix de la cuisine pour le mari et les invités, croix de faire la mission, de prêche, d’enseignement biblique puis, pour une certaine il faut ajouter la croix des études là-dessus. Une femme commence à prier qu’elle convainc sa patrone, afin qu’elle ait le travail de mi-temps pour consacrer plus de temps à la mission et aux études et je trouve que cela est judicieux, car le temps fuit. Je vous invite à prier pour elle. Cela paraît difficile dans la conjoncture économique difficile actuelle. Mais je crois que celui qui maintient la conjoncture est Dieu. Donc, si nous le prions, il nous donnera certainement cela aussi.
Il faut surtout suivre. Si nous sommes disciples, il faut suivre Jésus. Suivre Jésus est l’imiter en le suivant de derrière pas à pas. Jésus, quoi qu’il fut prince du ciel, descendit sur la terre en refusant d’être considéré comme égal à Dieu. Dieu l’a souverainement élevé au-dessus de tout nom. Si nous imiter ce Jésus dans sa souffrance et sa croix, Dieu nous bénira aussi afin que nous soyons élevé dans son temps par la résurrection glorieuse.
L’expression française de se sauver est de s’enfuir. Nous ne devons pas nous sauver. La suicide est une sorte de se sauver. Mais ce n’est qu’un acte qui ignore que la vie est celle de Dieu. Beaucoup de gens veulent se sauver eux-mêmes. Mais ils perdent leur vie à la fin. Mais ceux qui perdent leur vie pour le nom de Jésus, Dieu les récompense à la fin. C’est un première paradoxe. Le deuxième paradoxe, est que si nous renions Jésus, Jésus va renier nous-mêmes. C’est aussi un chemin à choisir pour l’homme. Soit il sauve sa vie, soit il perd sa vie pour lui. Beacoup se retirent de la mission, en raison de la difficulté ou d’autres raisons. Mais si nous perdons notre vie pour l’évangile, Jésus nous sauvera de l’abîme de la mort.
Il y a deux femmes en France. Accusée faussement (certainement pas tous) pour les plusieurs maux, Marie-Antoinette fut jugée au tribunal et exécuté à la guillotine. Le roi Louis XVI forma une suite royale et s’enfuit pour se sauver. Mais il fut découvert à Varenne et ramené avec toute sa famille et la suite 24 heures après la tentative. Même s’il a voulu se sauver, il ne put se sauver. Le peuple l’exécuta. Le peuple s’est assouvie de leur esprit de vengeance. Mais qui sait où il sera ? La mort n’est pas la fin de toutes choses. Selon l’ouïe-dire, Louis XVI était un fidèle chrétien. Marie-Antoinette, saf emme avait sangloté quand elle entendit la sentence de guillotine. Mais nous ne savons pas quelle est sa finale destinée, la perte ou le salut de son âme. Il y a une épisode sur elle. Elle venait perdre le dophin malade qui mourut de tuberclose. Malgré que la funéraille nationale fusse nécessaire selon la loi, à cause de la préoccupation de l’assemblé national pour le prix de pains, elle fut négligée. Elle aurait dû avoir cette amertume profonde dans son cœur. Elle reçut deux fois la proposition de la fuite, car elle était la personne qui était dans le plus grand danger. Mais elle refusa chaque fois ; la première fois lorsque les royalistes le lui proposèrent, elle le refusa parce qu’elle sentait obligée de promouvoir la stabilité de son mari encore roi, et deuxième fois parce qu’elle n’avait pas en vie de se sauver sans le roi son mari. Elle était fidèle jusqu’au bout dans cette affaire à son mari, et elle n’a pas sauvé sa vie. Il y a une autre femme française, pour remonter l’histoire à une époque plus ancienne. Elle s’appelle Clothilde, femme de Clovis, le premier roi franque. A cause de l’assassinat de son père et sa mère, par le roi Gondebaud du royaume de Burgonde elle devint orpheline. Elle était catholique, non du sense de l’église romaine comme aujourd’hui, mais du sens propre du terme – à mon avis, pendant le premier milliénaire, on n’a pas vraiment besoin de distinguer catholique et protestants, car les doctrines se ressemblent. En face de la domination croissante des ariens hérétiques dans la chrétieneté en Europe occidentale à l’époque, qui niaient la divinité de Jésus, son mentor l’évêque de Reims Remi voulut épouser Clovis avec une femme de foi. Il vit que seule l’influence d’une nouvelle Esther pourrait sauver la Gaule de la paganité et de l’hérésie. Alors il fit appel à l’évêque de Vienne qui était le mentor de Clothilde et celle-ci accepta de se marier avec lui. Ce mariage était tout à fait selon la foi de Clothilde. Que ce soit vieux ou infirme, disait-elle, j’accepterai de me marier avec Clovis. C’était parce qu’elle obéit à son mentor d’épouser ce roi franc pour défendre l’Europe de la hérésie. Sa biographe Anne Bernet écrit de sa beauté d’origine scandinave : « la blondeur, le teint blanc, les yeux bleux et une taille élevée. » Mais elle était une des plus belles femmes de la France, car elle abandonna son rêve de mariage et sa vie elle-même pour le seul but de faire convertir le roi païen Clovis. Puis Dieu écouta sa prière constante malgré d’innombrables obstacles qui se trouvaient auprès de Clovis. Ce roi païen était si attaché à sa tradition de son dieu Whallah germanique comme une protection indéniable de ses exploits guerriers, mais s’ouvrit petit à petit à cause de l’influence spirituelle de sa femme, et enfin se convertit. Clothilde est le modèle parfait d’une femme de holy nation woman française.
En conclusion, Jésus nous enseigna quel est son chemin pour devernir le Christ, c’est-à-dire pour sauver le monde de ses péchés. Contrairement au consensus du monde, le chemin de Christ est le chemin de chardon et broussaille jusqu’à la mort. Jésus nous enseigne aussi quel est le chemin d’un disciple. C’est le même chemin pas trop différent du sien. Le renoncement à soi, la croix porté volontairement et la suite de Jésus de sa derrière pas à pas. Voilà le chemin qu’on néglige si facilement, mais qui est fondamental pour être qualifié comme disciple de Jésus et par lequel nous passerons la porte perlée du royaume saint et sauf, c’est-à-dire sans l’encombrement. Je souhaite que vous tous soyez les hommes et les femmes qui passez largement cette porte du ciel en vous laissant discipliner par sa parole chaque jour ! Amen !
Cher Msn. Marc j'ai commenté à ce message, mais je ne sais pas pourquoi cela est apparu dans le PQ du 10/10/2009.
ReplyDeleteEn tout cas, merci pour ton message! Que Dieu bénisse ton message chaque semaine.
Ton compagnon de la prière pour la mission française! Ab KOO
M. Abraham,
ReplyDeleteMerci de ton commentaire. Vont-ils bien, Jeanne et Paul? Que Dieu bénisse le ministère de Descartes. En Christ, marcchoi.
merci de ce message gracieux. Frère Liivar
ReplyDeletemerci.
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