Sunday, October 18, 2009

Message de 18/10/09


LA TRANSFIGURATION DU SERVITEUR SOUFFRANT

Marc 9 :1-13
Verset Clé 9 :2

« Six jour après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les contruisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux. »

            Un lecteur du journal dit que la France a tellement honte qu’elle ne put plus se représenter devant n’importe quel pays du monde, arabe, américaine, asiatique, etc et s’exclame : Pauvre Malreaux ! Pauvre France ! Un politique a bien cité une parole de Dieu pour jusitifier sa vie pécheresse c’est sur la lapidation. Puis dit-il, l’homosexualité et la pédophilie sont différents. Mais bibliquement et franchement parlant, tous deux sont horrible devant Dieu, Jésus aura honte de ceux qui les pratiquent, en sorte que ces deux catégories de gens n’entrerent pas dans le royaume de Dieu. Aujourd’hui, Jésus monta dans la montagne et fut transfiguré. Cet aspect glorieux était l’aspect initial du Seigneur qui avait été caché aux hommes. C’est aussi la prélude de la résurrection. Entretemps, comme il y a deux semaine, les disciples révélèrent leur sentiment de culpabilité au moment de la traversée de la mer à cause du non apport du pain, Pierre révéla à ce moment sa profonde psychologie tendant à sa vie aisée. Il fallait qu’elle soit touchée. Que Dieu vous donne un mot de la parole ce matin par ce message.

Au prime abord, Jésus exhorta les disciples à voir la vision du royaume de Dieu. Regardez le verset 1. « En vérité, je vous le dis, quelques-uns de ceux qui se tiennent ici ne goûteront point la mort avant d’avoir vu le royaume de Dieu venir avec puissance. » Le royaume de Dieu vient silencieusement comme Jésus a dit, « le royaume de Dieu est au milieu de vous. » Mais cette fois, Jésus dit qu’on le verra venir avec puissance. A court terme, cette événement se rapporte à la transfiguration. Mais à long terme, c’est le privilège de ceux qui ont la foi. Si on a la foi, nous seront élevés comme Elie et Henoc pour voir le royaume de Dieu sans passer la mort. Quand nous avons la foi, nous pourront voir le royaume de Dieu venir dans le cœur de l’homme en démolissant le mur d’incrédulité et de fatalisme. Ce privilège ne sera pas accordé même à tous les disciples, mais à quelques-uns. Il est donc rare. Mais heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu, Jésus le prédit dans son sermon sur la montagne. Le même politique que j’ai cité en-haut, s’engouffre dans la vie déshonnrante au nom de la difficulté de la vie. Je comprend ces mots difficulté de la vie, car moi aussi je l’ai passé et tout le monde le passe, de crois. Un de nos frères, quand il la passa, se courba et pria, « Oh Seigneur, aie pitié de ma vie coupable ! » Quelques jours après il a rencontré son meilleur ami que Dieu lui a envoyé, afin qu’il commence à étudier sa parole. Dans l’Ancien Testament, il y en a un qui a passé une période particulièrement difficile de la vie. Mais le cœur de ce jeune homme était si pur. Le troisième patriarche Jacob dut quitter sa maison pour aller à Paddan-Aram où habitait la famille de son grand père Abraham. Il ne connaissait pas le chemin, donc il suivait seulement l’indication nocturne des étoiles. Il eut tristesse du fait que dans ses jeunes âges, il devint chassé et devint vagabond, du simple fait qu’il s’était emparé du droit d’aînesse et la bénédiction qui incombaient à son frère aîné Esaü. La vie était trop dur et trop cruel à supporter pour un garçon. Mais Jacob ne fuyait pas comme FM à un pays de tiers monde pour y jouir de son désir de péché sans frein, en se débarrassant de la culpabilité occidentale, mais Jacob tendit vers Dieu avec un cœur pur. Les parents lui manquaient beaucoup. Les larmes coulaient aux yeux. Mais Dieu était avec ce jeune homme. Dans le désert qu’il traversa, il s’endormit de fatigue, mais il vit une vision. C’était une vision fantastique d’une échelle sur laquelle les anges montaient et descendaient en volant. C’était le royaume de Dieu qu’un jeune homme errant put voir dans son chemin difficile. Dieu peut rendre visite à n’importe quand et à n’importe où si un homme a un cœur pur. Merci Seigneur ! 

            Après l’enseignement de Jésus concernant le chemin du serviteur souffrant et le chemin d’un serviteur souffrant, six jours sont passés. Ces enseignements fornissent vraiment d’abondants matières de réflexions. Deux paradoxes de la vie sauve et de la vie honteuse les firent méditer encore et encore, car plus ils y réfléchissaient, plus cela leur paraissait comme un énigme. Ainsi s’écoulèrent six jours comme un trait d’une flèche. Après cela, Jésus se leva et appela trois de ses disciples. Ils étaient Pierre, Jacques et Jean. Puis ils les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. C’était le montagne appelé Thabor. Lors de l’exploration de Napoléon en Palestine, il s’en alla à cette montagne pour la visiter, puis il se souvint de ces pas des disciples. En allant dans la guerre, Napoléons tua beaucoup de gens, car la région était rebelle. Mais Jésus et ses disciples s’en allèrent et montèrent à cette montagne avec un profond esprit de paix. Quand ils furent monté au sommet, tout d’un coup, Jésus fut transfiguré devant eux.

            Comment l’auteur décrit-il la scène de transfiguration ? Quelle était la blancheur dont se revêtit à ce moment Jésus ? Regardez le verset 3. « Ses vêtements devinrent resplendissants et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de blanchisseur sur terre qui puisse blanchir ainsi. » Le blanchisseur rénommé avait en général une bonne clientèle surtout parmi la noblesse, car les pauvres lavent très rarement leurs vêtements. Le blanchisseur antique fit son travail en trois étapes : le savonage par le produit d’alkaline efficace pour enlever la graisse, le rinçage utilisant l’eau coulante parmi les plusieurs bassins et en faisant couler l’eau d’un bassin à l’autre, et faisant remonter les vêtements dans l’ordre inversé des bassins, la finition par le brossage et le soufrage avec le soufre qui est suffisamment efficace à cause de sa volatilité pour détruire la couleur et garder la blancheur. Après ces travaux minutieux, les vêtements des nobles furent rendus à leur propriétaire qui selon la satisfaction payait les travaux des blanchisseurs. Le réclame de nos jours fait briller les vêtements par les effets spéciaux visuels brillants. Mais le verset 3 dit que la blancheur qu’avait Jésus à ce moment fut incomparable avec n’importe quels travaux de blanchissement. Jésus eut cette couleur blanche, qui n’est autre que celle du ciel. Le blanc est la couleur du Seigneur. Il est écrit dans l’Apoclyse, sa tête et ses cheveux étaient blancs comme laine blanche, comme neige. Ceux qui marchent avec lui seront vêtu des vêtements blancs, car Jésus aura vêtu en blanc.

            Ici, nous sommes amenés à réfléchir sur la façon de description de l’auteur. Par l’inspiration divine, l’auteur compare la blanceur de Jésus à celle du blanchisseur. Jésus n’a pas blanchi pour retourner complètement à son origine du ciel, car s’il en était ainsi, comme l’écriture d’antan le dit, ceux qui le verront mourront. Mais d’autre part, cette description nous fait voir que Jésus se transfigure par rapport à l’homme. Jésus est Dieu, et sa gloire est incomparable, mais au lieu de d’être décrit comme un être céleste absolument glorieux, Jésus se laissa comparer avec les humains dans leurs affaires. Ainsi, Jésus apprécia les travaux du  blanchisseur. Ainsi, Jésus, Dieu trois fois saint, ne négligea pas les travaux des humains. L’homme légaliste pense toujours qu’il est capable de juger les autres. Puis il oublie qu’il était un être humain. Par exemple, la France est à cause de la tradition catholique, a cette notion de légalisme inhérente. Quand j’ai dis à un Français qui était un employé d’une boîte, voilà, je suis un pasteur, mais je suis aussi un laïc qui fait le commerce, il haussa la tête et m’indiqua du doigt, en disant, « Ah ! ha ! » Il dit comme si je mène une vie malhonnête. Mais le commerce n’est pas une activité malhonnête. Jésus se laissa comparer avec un blachisseur et s’intéressa ainsi aux affaires de l’homme. Cette humilité est bien marqué dans cette description de Marc, qui soulignait toujours l’aspect du serviteur Jésus. 

            De plus, cette couleur blanche est un antipode des autres couleurs avec lesquels elle fait contraste. D’abord, elle fait contraste avec la couleur haibituelle de Jésus. Cette couleur du ciel fait ressortir l’humilité actuelle de Jésus dans le monde ici-bas. Les trois disciples n’ont jamais vu cette couleur. La couleur humaine de Jésus était trop différente de la couleur du ciel. C’est la grâce pour l’homme. Quand Jean dit, « nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du père », certainement il se rapporte à cette couleur du mont de transfiguration. Ensuite, cette couleur fait contraste avec la saleté du monde. Le monde où vivaient les disciples était trop sale, pleine de péchés et d’injustice. Une jeune fille se languissait dans le sofa chaque jour plus longtemps, car à ses yeux de jeune enfant, le monde était trop injuste. Le monde est plein d’injustice, de violence et de méchanceté. Mais cette ne savait pas qu’elle était aussi mauvaise que les autres. Nous humains sont trop sales et trop pécheurs. Mais cette couleur que porta Jésus est celle du paradis. Là-haut, tous nos larmes seront essuyés. Surtout tous nos vêtements seront lavés par son sang et nous porterons le vêtement blanc qui n’aura pas besoin d’être lavé, car ils ne saliront pas. La couleur blanche de Jésus nous fait comprendre que nous sommes sales et ce sans nous différer les uns avec les autres. Tous pareillement sales vis-à-vis de la couleur de Jésus, c’est comme si nous voyons que la hauteur de tous les reliefs de la terre est pareille quand nous les regardons de l’avion. D’où la compréhension mutuelle exigée par Dieu à tous les hommes qui vivent à courte durée dans le monde dur, sans se juger les uns les autres. D’où au lieu de nous saluer aujourd’hui, « tu es beau » « je suis sale ! tu es sale ! Nous sommes sales ! ».

            Alors, devant Jésus et devant les disciples apparurent deux personnages de l’ancien testament. Ils étaient Elie et Moïse. Puis Jésus s’entretint avec eux. Il est judicieux de réfléchir sur ces deux personnages qui prennent les rôles importants dans l’Ancien Testement. Les Ecritures de l’Ancien Testament se divisent en deux parties : loi et prophètes. Parmi les grands et petits prophètes de l’Ancien Testament, Elie était le personnage représentant. Elie était un prophète puissant. Il défia 450 sacrificateurs de Baal sur le mont Carmel et les égorgea en raison de leur idolâtrie. En effet, Elie demanda aux sacrificateurs de Baal de faire appel à leur dieu pour que le feu descende sur l’holocauste. Ils parlaient, chantaient, même dansaient, mais leur dieu gardait le silence. Mais Elie versa de l’eau sur les fossés et sur l’holocauste et pria Dieu. Alors le feu descendit et consumma complètement le sacrifice. Parmi tous les prophètes, il n’y a aucun qui s’égalait à Elie. Puis le second élément des Ecritures est la loi est elle est représenté par Moïse. Moïse passa 40 jour et 40 nuit sur la mont Sinaï et reçut les 10 commandements et les transmit au peuple afin que celui-ci lui obéisse. L’apparition de ces deux personnages montrent implicitement que Jésus est l’accomplissement des Ecritures.   

            Quel aurait dû être le contenu de l’entretien de Jésus avec ces personnages ? Cela a trait au problème de pourquoi ces deux personnes sont choisis. Premièrement, Jésus, après avoir entendu la confession de Pireer, dit qu’on le rejetterai et mettrait à mort. Jésus sut que l’heure fut arrivée, cette heure de grande peine physique et mentale. Le cœur de Jésus fut serré, l’angoisse s’apesantissait de plus en plus sur lui. A ce moment-là, Jésus eut besoin d’un encouragement de la part de Dieu. Tout ce que Jésus fit sur la terre était des bonnes œuvres pour les hommes. Mais ce qu’il a reçu en retour n’était que le rejet et la mort. C’était trop difficile à le supporter. Tout ce que Jésus fit était ce qu’il avait obéi au Père, et exécuté sa volonté, mais il semble que Dieu lui-même l’abandonne finalement en le faisant mourir, c’était trop dur à le supporter. Mais Dieu ne l’avait pas abandonné, Dieu connut le cœur de sn Fils et envoya ces deux personnages pour l’encourager.

            Elie était comme nous avons dit, un des prophètes les plus puissants. Mais il était un des prophètes les plus souffrants. Un jour, donc après avoir défié et vaincu les 450 prophètes de Baal et les égorgea, Elie s’enfuya car la reine Jézabelle en prit connaissance et voulut le tuer. Elie s’enfuya de peur que sa vie soit enlevé. Arrivé à un endroit où il vit sa ration s’épuiser, Elie se coucha et se plaignit devant Dieu, en disant, « C’en est assez. Et moi je suis seul. » Mais Dieu lui apparut et l’encouragea en disant, « Ne t’en fais pas, car j’ai réservé 7000 personnes qui n’ont pas courbé leurs genoux devant Baal. » Puis Dieu fit amener la nourriture par le corbeau, afin qu’il en mange. Elie était un des meilleurs hommes qui puissent comprendre et encourager Jésus. Il en était de même pour Moïse. Moïse était un prophète puissant. Il était un serviteur dont l’humilité est au-dessus de tous les hommes sur la terre. Il supporta toutes les méchancetés et les pécheurs de son peuple. Nous nous souvenons de sa prière de faire effacer son nom, si la volonté d’effacer ce peuple rebelle sur la terre était vrai. Mais pour un seul geste de frapper deux fois en colère au lieu d’une seule fois ordonnée par Dieu, il fut empêché d’entrer dans le pays de Canaan, pays promis découlant du miel et de lait, tant désiré depuis sa jeunesse. Puis il s’en alla dans un endoit inconnu pour se laisser mourir. La souffrance de Moïse était indescriptible. Un jour, quand Moïse descendit de la montagne, il entendit du bruit. C’était le bruit de divertissement du peuple. Aaron fit, à la demande du peuple, ramasser de l’or et fabriquer un veau d’or et le peuple en adorant le veau, s’enivra et dansa. Moïse brisa les deux plaques de pierre sur lesquelles furent écrit les dix commandements, en sorte qu’il dut refabriquer les remplassantes et monta la montagne de nouveau. Moïse était la personne la plus souffrante à cause de la révolte du peuple. Donc, Moïse était la personne la plus adéquate à ce moment de l’approche de la croix qui puisse encourager Jésus, afin qu’il puisse continuer son chemin de la croix. 

            Donc, le contenu de l’entretien est bien compréhensible. Elie et Moïse apparurent pour encourager Jésus. Satan, une fois reculé au commencement du minstère de Jésus était toujours au guet-apens. Il ne reculera jamais après une ou deux fois d’échec. Il mobilise sans cesse les gens orgueilleux pour interrompre son œuvre. Il utilisa même la personne de premier rang des disciples de Jésus appelé Pierre pour l’empêcher. Jésus vit le danger et combattit ardemment avec cet homme de peur que ce levain de l’aisance ne soit pas propagée, et cela a blessé l’orgueil profond et humain de cet homme. Mais le combat n’était pas fini. Satan épiait des moments favorables pour faire Jésus et sa compagnie choisir toujours le chemin facile plutôt que le chemin de la croix. Et depuis quelque temps, il visa un homme dont la mentalité était fragile appelé Judas pour ce but. Jésus étant 100% Dieu et 100% homme, il ne voulait pas non plus subir un supplice insupportable de la croix. Plus de 1000 fois d’évanouissement pendant la mort lente l’attendait, non seulement cela, le lourd fardeau de péché de quelques milliards d’hommes pèserai lourdement sur lui. Non seulement cela, l’abandon du Père l’attendait. A cause de cette agonie, une fois Jésus était obligé de se courber devant Dieu et le supplier, si tel est sa volonté d’éloigner cette coupe de la mort. Jésus homme eut besoin en ce moment la consolation de la part de Dieu. Le contenu de l’entretien avec ces hommes aurait été certainement l’amour inchangeable de Dieu envers lui et la couronne de gloire qui lui est réservée après la mort sur la croix.   

Deuxièmement, la psychologie de repos de Pierre. Regardons le verset 5. « Pierre prit la parole et dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. » C’était un état d’extase ou d’ensorcellement pour Pierre et ses deux compagnons. Dans toutes leurs vies, jamais personne vit une telle scène fantastique. Quels personnages respectés de la nation d’Israël dans tout son histoire qu’ils étaient en train de regarder en face. Puis quelle scène glorieuse que leur maître vêtu tout blanc d’une blancheur éboulissante parlait avec ces êtres célestes. C’était un autre monde. Pierre n’arrêta à s’exclamer, « Merveilleux, merveilleux, Wonderful one. » Au bout de certains moments pendant lesquels ils ne purent fermer leurs bouches, Pierre parla comme représentant au sujet de ce dressement des trois tentes. Pourquoi une telle proposition ? Cette proposition immobilière révèle leur psychologie de repos et d’immobilisme de Pierre. Pierre ne voulut pas quitter ce lieu si fantasmé. C’était trop beau, trop bien et très bon, ce lieu intacte de toutes difficultés et des sales affaires du monde. C’était un paradis prématurément restauré, donc il ne voulut pas le quitter, s’il était possible et voulut rester éternellement. Cette proposition est bien compréhensible à nous qui partageons la même idée. Nous ne voulons pas souffrir. Nous voulons une vie délivrée de toute difficulté et souffrance et mener une vie tranquille et sans angoisse quelle qu’elle soit. Pierre suivait Jésus depuis trois ans. Mais peut à petit s’infiltrait ce désir de se reposer dans un endroit calme, ne serait-ce que quelques jours, car c’en est assez pour lui de souffrir comme ça. Toujours la foule demandeuse, davantage de ravage de démon, la lutte entre les correligionnaires, y compris le concour de ronflement dans la nuit. Pierre en avait marre de tout ça. Il voulait être tranquille. Pierre n’avait pas dit « une 4e tente pour moi. » Mais c’était simplement pour sauver ses apparences en tant que premier disciple. Sinon, il l’aurait déjà demandé, « une tente pour moi. » Puis, les autres camarades étaient en train de lui épiaient l’humeur, pour voir s’il ne lui proposait pas une tente à chacun de d’eux aussi. Ils n’en parlaient pas. Mais c’était leur désir commun. J’ai proposé aux collaborateurs de participer à la labeur de la prière de mission francophone, par mail. Mais personne ne lui répondit, donc, je me suis dit : J’en ai assez d’attendre le positivisme et le volontarisme. Je me rappelle la parole de Dr. Lee, « dans l’œuvre de Dieu, personne ne se veut volontaire, donc il faut les pousser constamment de derrière, et c’est malheureusement la réalité. » Donc, j’ai voulut monter dans la montagne et me reposer là-bas, ne serait-ce que quelques moments. Il semble que notre président agé de 55 ans semble être fatigué quand il dit « notre parti a bien veilli. » ce dernier mot s’interprétant aussi roué. Mais récemment je suis encouragé par les participations de nos jeunes et nos candidats de bergers aux groupes de service et de fellowship. Malgré la fatigue d’une semaine de travail, un de nos frères venait prier dans le campus. Un autre frère encouragea ses compagnons à participer positivement et activement au fellowship pour Dieu, et il l’a accueilli de cœur. Ce sont comme David et Jonathan. Donc, au lieu de Moïse et Elie, David et Jonathan sont apparu devant moi fatigué. Encouragé par eux, j’ai décidé de nouveau descendre de la montagne.   

            L’auteur commente dans le verset suivant : « Il ne savait que dire, car l’effroi les avait saisi. » Pierre aurait dû parler un peu plus que l’affaire de tente pour profiter de cette occasion d’or de rencontre avec les prophètes si connus, du genre, par exemple : quelle honneur de vous rencontrer, à quoi ressemble le royaume de Dieu, le peuple rebelle d’Israël est-il avec vous ? etc. Mais Pierre ne put trouver les mots, à cause de l’effroi duquel il fut saisi. Il me paraît judicieux de réfléchir sur l’effroi qui n’est autre mot que la crainte. Ressentir l’effroi n’est pas une mauvaise chose. Devant la scène du royaume de Dieu, Pierre eut cette pieuse crainte. Ces jours, les psychologues ou les sociologues disent que les gens perdent de plus en plus le sentiment de culpabilité. Ils sont devenu insensibles à leur péché, comme les contemporains de Noé. La parole du jugement de Dieu leur semble une plaisanterie ou au moin quelque chose d’anodin. Ils sembles être tranquilles, mais le problème, c’est qu’après qu’on a ce sentiment d’effroi que l’homme acquéra la paix de Dieu. Pierre était un homme qui sent la pieuse crainte devant Dieu. Il y a une épisode sur lui concernant la crainte pieuse. Il s’agit du Luc 5, comme certains le connaissent dejà. Au début de sa vie de disciple, donc il y a environ 3 ans, Pierre était au bord de lac de Galilée, Jésus apparut et lui demanda d’aller en eau profonde. En effet, il était dans le sentiment d’échec après avoir rien pris malgré le travail de toute la nuit. Alors, il obéit et alla dans cet endroit désigné où il fut ceratin qu’aucun poissons est prévisible. Mais à sa grande surprise, là se trouvait une énorme quantité de poissons, c’était un miracle. Dieu y réunit toutes les planctons de la mer là-bas. Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : Seigneur, éloigne-toi de moi parce que je suis un homme pécheur. » Il fut frappé d’un effroi inexplicable ; c’était une misérable créature devant le Créateur. Selon mon expérience, Dieu bénit toujours ceux qui ont la pieuse crainte. Beaucoup de gens violent leur conscience en manquant la crainte. Par exemple, imaginez que votre supérieur de votre travail vous envoie le même message plusieur fois par mail signifie qu’il est en train d’y met une importance. Mais, si vous gardez continuellement le silence à son appel, c’est que vous manquez la crainte. C’est un petit exemple, mais le maxime coréen dit, « si on voit un, on peut comprendre dix. » Maintenant que la communication moderne se développe sans cesse, il faut hérisser notre nerf cent fois plus, pour que nous ne manifestions pas notre manque de la crainte, car celle-ci se manifeste en tout azimut. Par exemple, comme nous avons appris au dernier CBA sur le zapping des esprits. Le zapping est un révélateur d’un esprit moderne, qui est d’une part liberté et mobilité, mais d’une autre part dispersion, incohérence, rupture. En s’y donnant, on en vient à manquer facilement deux sortes de valeurs, valeur cartésien de la continuité et valeur chrétien de la fidélité, ce qui amena les gens à manquer le respect et la crainte. D’où notre vigilence accrue dans nos temps moderne. Mais ceux qui ont la pieuse crainte malgré tout reçoivent sans faute la récompense humaine d’abord ensuite divine. C’est la raison pour laquelle quoique les gens modernes soient occupés et préoccupés des affaires pressantes, ils doivent mettre la priorité à avoir la crainte pieuse dans tous leurs affaires. Puis Dieu les bénit.

            Que se passa-t-il ensuite ? Une nuée les enveloppa. Puis du ciel, une voix se fit entendre. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » Les disciples devaient écouter Jésus, car il est le Fils de Dieu. Mais le problème, c’est que maintenant qu’il fut monté au ciel, il nous parle pas si clairement. A qui devons-nous obéir ? Dieu établit l’homme comme intermédiaire toujours pour se faire entendre. Le protestant souligne la relation personnelle avec Dieu, comme vous tous les savez, du genre ‘chacun pour soi’. Quelqu’un a dit « ta parole est une des oracles de Dieu que tous les fidèle y compris moi optent à son gré. » Le démon rend toujours davantage l’homme orgueilleux. Il rend rebelle à l’ordre établi. Dieu noue sa relation personnelle avec nous, merci Seigneur. Mais Dieu dit, « souyez soumis aux anciens » ou « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez l’issue de leur vie et imitez leur foi. » L’homme a tendance de dire s’il lui arrive quelques choses de bon, que c’est à cause de lui et s’il lui arrive quelques choses de mauvais, que c’est à cause de quelqu’un d’autre. Il n’écoute donc pas. L’homme a aussi tendance de se souvenir d’un mot blessant et oublier tous les bienfaits reçus. Un jeune homme oublie tout ce qu’il avait reçu de son enfance dans sa famille heureuse, en raison d’un mot de son père qui l’empêchait de jouer du football au nom de Dieu. Une jeune femme oublie tout ce qu’il avait reçu de sa naissance spirituelle en raison d’un ton élevé d’un pasteur qui disait, « toi, désormais, tu travaillera à cause de tes enfants. » Ensuite elle n’écoute aucun mot venant de lui. Satan bouche nos oreilles pour ne pas écouter. Mais Dieu dit aux disciples « écoutez. » c’-est-à-dire, « ouvrez grandes vos oreilles. » Je connais un missionnaire qui a été entraîné dans l’école militaire comme officier. Dès qu’il attérit au pays de mission, il exprima son témoignage, en disant, « désormais, comme soldat du Christ, j’obéirai à tout ce que me dit mon commandant, M. Moses et ce comme une question de vie ou de mort. » Il y avait un autre missionnaire féminin qui est envoyé par le même centre. Mais elle dit à son pasteur que ce qu’il dit n’est pas la vérité, mais une des vérités. Quelle différence ! Pendant plus de 20 ans, beaucoup de missionnaires sont venus en France et la plupart sont partis. A mon analyse, tous ceux qui ont l’attitude relative que ce soit à la parole de Dieu ou à la parole du serviteur sont partis sans pouvoir resister à la tendance humaniste de la France. Je connais un serviteur. Quand son mentor lui a dit d’aller à celui qui l’a licencié et lui demander pardon, sans vouloir même savoir pourquoi il fut licencié. Cela était une grande humiliation et une déraison totale. Mais il ferma les yeux et lui a obéi et alla et lui demanda pardon. Je suis agréablement surpris, dit le supérieur. Néanmoins, je suis obligé de te licencier, reprit-il. Il fut donc chassé. Mais il écoutait son mentor, sa parole comme l’oracle de Dieu. Dieu bénit sa vie et fit réussir son entreprise qu’il a dû monter pour la mission. Dieu veut établir son église comme l’armée en ordre de bataille en terre de mission. Donc, Dieu dit aux disciples, « écoutez-le ». Sans écouter attentivement le commandant, la victoire ne sera pas possible. Mais si nous écoutons attentivement la parole du commandant, nous pouvons remporter la victoire même contre Satan.

Dès que cette voix se retendit, il y eut une épaisse nuée qui gagna, puis ils ne purent plus discerner les personnes autours d’eux. La nuée disparaissant, ils s’aperçurent enfin qu’il ne leur restait que 4 personnes comme auparavant. Leurs vêtements blanchis à cause du reflet de la couleur de Jésus redevinrent sales comme aupravant. Jésus aussi avait l’aspect pauvre comme auparavant. C’était la réalité ou le rêve et ils pincèrent la peau, mais c’était bel et bien la réalité. Ce qu’ils avaient vu c’était plutôt le rêve. En tout cas, cette scène sur la montagne qu’il vint d’avoir était quelque chose d’inoubliable. Plus tard, Pierre racontera cette scène en disant, « Nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2P 1 :18).

            Jésus recommanda en descendant les disciples, qu’ils gardent le silence au sujet de ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. En général, le testament se fait valider pour l’après-la-mort. Donc, il est plutôt juste que Jésus dise qu’ils n’en parlen pas jusqu’à ce qu’il meure. Mais cette fois, Jésus omet la mort en disant uniquement, « jusqu’à ce qu’il soit ressuscité d’entre les morts. » Cette scène de transfiguration n’est comprehensible que par rapport à la résurrection de Jésus. C’était la préfiguration de Jésus ressuscité. D’où ces mots de Jésus, « jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité. »

            Regardez les versets 10-13. « Les disciples lui posèrent cette question : pourquoi les scribes disent-ils : il faut qu’Elie vienne d’abord ? Il leur répondit : Elle vient d’abord et rétablit toutes choses. Comment est-il écrit du Fils de l’homme qu’il doit souffrir beaucoup et être méprisé ? Mais je vous dis qu’Elie est venu et qu’ils l’ont traité comme ils l’ont voulu, selon ce qui est écrit de lui. » Quand les scribes disaient qu’Elie devait venir, il s’agit de Jean-Baptiste qui devait venir avec l’esprit d’Elie. C’était pour rétablir toutes choses. Le ministère de Jean-Baptiste était rendre droit le sentier avant que le Seigneur ne vienne. Eccl 7 :13 dit, « Regarde l’œuvre de Dieu : Qui pourra redresser ce qu’il a courbé ? » Quand une brebis s’endurcit, nous pouvons penser que c’est elle qui s’endurcit. Mais ce n’est pas le cas. C’est Dieu qui rend dur le cœur. A ce moment, nous devons regarder l’œuvre de Dieu et rester plus affermis. Ce n’est pas moi, ni elle, mais c’est Dieu qui agissait, comme il a fait auprès de Pharaon autrefois. Dieu envoie le Saint-Esprit pour rétablir toutes choses. Quand le peuple se rebellait à cause de ses péchés, Jean-Baptiste était venu pour redresser ce cœur tordu par son message de repentance. Tous ceux qui ont reçu son message et se repentirent furent réablis en nouant la relation d’amour avec Jésus qui vint après et qui leur donna le pardon de leur péché. C’est pourquoi, même maintenant, l’espoir n’est pas complètement évanoui. Dès que nous nous en repentons, l’œuvre de Dieu est toujours possible. Mais les orgueilleux leaders religieux rejettèrent le message de Jean-Baptiste et refusèrent de se repentir. C’est la raison de leur infructuosité. Ils rejeteront de nouveau Jésus-Christ. Leur condamnation est grande. Mais en tout cela, il y a la main souveraine de Dieu.

            En conclusion, Jésus vint dans ce monde pour souffrir pour les pécheurs. Sa peine de labeur était grande, mais en un instant sur la montagne, il fut transfiguré. Jésus, le serviteur souffrant avait cet aspect originel caché durant sa vie pour nous servir, à nous qui sommes malodorants. Mais un jour il viendra avec son aspect originel pour juger les vivants et les morts. Donc, nous devons vivre avec crainte et tremblement devant Dieu constamment. Que Dieu vous bénisse avec cette merveilleuse image de Jésus sur le mont de transfiguration afin que vous puissiez supporter toutes les souffrances sur la terre, quand vous servez cette génération adultère et pécheresse. 

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