Sunday, November 29, 2009

Message de 29/11/09

MAGNIFICAT

Luc 1 :39-56
Verset Clé 1 :48

« Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse. »

            Pendant deux semaines consécutives, nous allons apprendre les cantiques de Noël. D’abord, une jeune demoiselle de campagne Marie interprétera son oratorio majestueux appelé Magnificat. Puis un autre cantique fut chanté par un vieillard appelé Zacharie. Par ces deux cantiques de Noël, je prie que Dieu prépare nos cœurs pour Noël. Si on voit le dogme catholique, la position de Marie a pris une importance excessive. L’histoire de l’église nous enseigne que la personne de Marie fut, au fil du temps, beaucoup mystifiée.[1] Marie était comme Anselme, docteur du 11e siècle le dit, une femme ordinaire qui est né en Adam en qui « tous ont péché ». Le message d’aujourd’hui porte sur l’exaltation de l’âme de Marie, pendant sa visite chez Elisabeth, sa cousine. Ce chant est souvent appelé Magnificat. Comme le titre est donné pour la plupart des cantiques que nous chantons, Magnificat est le mot initial du canticle de Marie en latin, « Magnificat anima mea, Donimum ». Donc ce mot correspond selon notre traduction française, au mot : « exalter ». Que Dieu ouvre ce matin par ce cantique notre cœur pleinement, afin que nous aussi puissions chanter la gloire de Dieu en toute âme comme Marie. 

D’abord, humble cousine Elisabeth. Regardez le verset 39. « En ces jours-là, Marie se leva et s’empressa d’aller vers les montagnes dans une ville de Juda. » Ici, les mots « en ces jours-là » se rapportent à l’événement de l’annonciation dans lequel Marie reçut la visite de l’ange qui lui disait qu’elle avait reçu la grâce et qu’elle serait enceinte, quoi qu’elle fut vierge par l’action du Saint-Esprit. Bien qu’il fut difficile d’y croire, Marie l’accepta comme la volonté de Dieu. Marie renonça à son rêve de mariage pour devenir mère du Seigneur. Or, pendant cette annonciation, l’ange Gabriel mentionna de sa cousine Elisabeth en disant que celle qui était appelé stérile était dans son sixième mois. C’était un miracle du Saint-Esprit.

            Marie se précipita d’aller voir Elisabeth, sans hésiter, quoi que ce fût le chemin difficile et dangereux pour une fille. Quoi Marie eût accepté la parole de l’ange, en disant, « qu’il me soit fait selon ta parole. », Marie sut qu’elle était faible et eut besoin d’un soutien. Ainsi elle chercha une compagnie spirituelle humblement. Beaucoup de gens pensent qu’ils sont assez forts après leur décision.Mais en réalité, ils tombent, car leur cœur s’enorgueillit après. Mais voyez Marie. Marie aurait pu s’enorgueillir du fait qu’elle fut choisi par Dieu. Mais Marie reconnaissaient sa faiblesse et décida d’aller chercher un soutien spirituel de son aînée. En effet, qui pourra la comprendre ; il n’y aura personne dans ce monde qui puisse la comprendre, une vierge enceinte pour le Seigneur. Mais Marie chercha d’une manière ou d’une autre une compagnie spirituelle selon l’indication de l’ange. A mon avis, Marie était une femme qui prie quoi que jeune. En priant, elle eut conscience qu’elle était un être fragile et s’assura que le mentionnement de l’ange sur Elisabeth était certainement que Dieu voulut qu’elle aille voir Elisabeth pour s’affermir. Elle était celle qui sut humblement s’agenouiller après la décision.  

            Ainsi, Marie chercha la communion spirituelle avec Elisabeth. Notre église s’appelle communion biblique des campus. Le premier sens directe de la communion est selon le dictionnaire national, « accord profond, sympathie entre des personnes. » Mais le sens religieux est comme nous le voyons dans la récitation de credo des apôtres, en terme de « communion des saints », est qu’on assume ensemble les fardeaux de chacun ; c’est comme une sorte de la solidarité universelle. Les biens que chacun a dans l’église sont communs en même temps que les souffrances qu’il a aussi sont communes à tous. C’est comme dans un arbre immense, chaque branche ayant des rameaux et des ramuscules sont nourris de la même sève. Voilà donc, cette visitation et rencontre dans laquelle Marie chercha une communion avec sa cousine n’est autre que la formation d’une église maison. La conversion de John Bunyan, l’auteur du célèbre roman chrétien le plus lu dans l’histoire après la Bible, « Voyage de pèlerin » se produisit lorsqu’il rencontra un jour trois femmes assises dans un banc dans un village qu’il passait ; leur conversation si gracieuse était suffisante pour toucher un jeune garçon si sensible. Elle fut parsemée de la bénédiction divine. L’assemblée des hommes et des femmes sans communion mutuelle ne s’apparente qu’à une coque vide. Dieu invite chacun de nous à partager la communion fraternelle. Plus cette communion est profonde, plus Dieu bénit ceux qui la partage avec d’abondante bénédiction. Une petite conversation entre frères et sœurs autour d’un sujet spirituel est si agréable aux oreilles de Dieu. Elle est comme un joujoux brillants qui décorent l’arbre de Noël dans le ciel. Imaginez nous seront tous dans le ciel et un jour nous décorerons ensemble l’arbre de Noël comme des enfants de Dieu. Donc, à part l’écriture et le partage du témoignage qui sont formels, vous être invités par notre Seigneur à partager quotidiennement quelques mots spirituels avec les frères et sœurs que vous rencontrez. Former une communion semble parfois difficile, car chacun est trop différent. Mais ce n’est pas le cas. Si chacun cède un centimètre de ce qu’il pense être juste, voilà, l’accord est possible, et la paix est possible. Quand on chantait Allelouia de Heandel, si chacun s’est donné une peine inlassable pour chanter chaque partie individuelle, il n’a pas donné la puissance, mais selon l’indication de Dr. Clara Kim, quand nous avons chanté le cœur pleinement ouvert, il a donné un chant si merveilleux. Quelqu’un a proposé de mettre un miroir devant nous. Je me suis dit, quel sera notre visage, si nous maintenons un miroir pendant notre conduite dans l’église. N’est-ce pas par hasard un visage fâché ? N’est-ce un visage indifférent ? N’est-ce pas un regard fuyard qui ne veut croiser le regard des autres ? N’est-ce pas un visage pressé, de type sitôt venu, sitôt parti ? S’il en est ainsi par hasard, nous seront moins que le monde. Dieu invites son peuple à former une communion fraternelle et à se réjouir pleinement de sa présence et sa bénédiction, au moins le dimanche puis chaque jour.

            Enfin, Marie arriva chez Zacharie, c’était le nom du mari d’Elisabeth. Puis, elle salua Elisabeth. Que se passa-t-il à son arrivée ? Regardez le verset 41. « Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein. Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint. » Puis, dans le verset suivant, Elisabeth s’écria d’une voix forte : « Tu est bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? Car voici : aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. »

            Elisabeth était une vieille dame de la montagne où on n’entendait que les oiseaux chantants ou le bruit de ruisseaux. Mais quand Saint-Esprit la saisit elle s’écria d’une voix forte. On peur dire que chacun peut prier à sa façon comme Anne mère de Samuel murmurait dans la prière. Mais nous devons nous écrier d’une voix forte quand nous avons l’Esprit. Jésus dit qu’il faut crier d’une voix forte quand on prie, dans Lc 18 :7, « si vous criez à lui jour et nuit, je vous ferai promptement arriver la justice. » Nous avons besoin de prier silencieusement en nous souvenant de sa grâce et demander à Dieu sa grâce. Mais nous devons aussi crier fort pour voir le royaume de Dieu venir. Souvent la voix nous sert de ranger nos pensées du cœur qui sont confuses. Donc elle est très utile. On dit que quand on crie on peut améliorer la prononciation, en sorte que celui qui bégaie par exemple peut avoir une bonne orthophonie. Donc encore elle est utile. Que notre église se fait retentir de la voix de la prière ! Amen ! Vous voyez ? Depuis quelques semaines, nos missionnaires exercent le temps criard de la prière de 23 heures à 24 heures du samedi. Je sens que Dieu veut bénir notre prière nocturne. Souvent nous avons eu cette vision que la justice arrive sur le sol de la France d’un jour à l’autre. Si nous persévérons dans nos prières de la sorte, nous pouvons voir la multiplicité de nos seul à seul. Croyez-moi. Nous nous exclamerons comme notre frère Anthony, « oui aujourd’hui, un tel a étudié, demain, un tel autre a promis d’étudier. » Il nous est permis de crier pour que les anciens brebis qui ont quitté la parole retournent, car il est évident que c’est injuste qu’elle l’ont quitté. Nous avoir le droit de voir, si nous crions, les âmes qui n’ont jamais changé de longues années changent un bon matin en obéissant à la parole, car Dieu juste veut l’œuvre prompte de la parole. Par le crie, nous avons donc le droit de notre repentance de notre incrédulité. Nous avons même le droit de crier pour réclamer que Dieu me donne la réussite de ma thèse, car c’est pour Dieu que nous la désirons.

Ici, nous voyons que le Saint-Esprit rend joyeux un bébé dans le ventre. C’est l’action du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est un esprit de joie et d’allégresse. Il fait tressaillir même un bébé qui nage dans le liquide amniotique de la mère. Avant que le message de Marie fût transmis par le système nerveux d’Elisabeth jusqu’à son ventre, le Saint Esprit toucha les oreilles du bébé qui eut ce sursaut aquatique. L’œuvre du Saint-Esprit est l’œuvre de joie et d’allégresse. Donc, nous avons besoin de nous repentir, si nous sommes mornes ou triste pendant la journée. Revêtez-vous du Saint-Esprit, afin de chasser la tristesse. Le monde est rempli de tristes nouvelles partout. Mais nous ne sommes pas obligés de le suivre. Par la prière, nous acquérons l’Esprit Saint. 

            Réfléchissons un moment sur la personnalité d’Elisabeth. Elisabeth était une personne de troisième âge, spirituellement beaucoup plus mûre et expérimentée par rapport à Marie qui n’était qu’une jeune fille dont l’âge dépasse à peine 15 ans selon l’estimation des savants. Mais Elisabeth considérait Marie comme son aînée spirituelle. Ouaah ! Quelle attitude humble ! En fait, elle a vieilli de façon belle, on dirait. Il y a beaucoup d’aînés qui n’ont pas vieilli de façon belle. Elle eut la jalousie envers les cadets. Sans aucune complexe, Elisabeth souriait vers Marie sa cadette. Ce qui rend Elisabeth influente surtout, c’est qu’elle sut voir des choses du point de vue de Dieu. C’est vrai que vos cadets aient moins d’expérience. Mais si nous les regardez du point de vue de Dieu, ce peut être différent. Il y a beaucoup de dons que Dieu veut utiliser chez eux à notre insu. Pour beaucoup de gens, tout ce qui compte c’est la première place, comme près de piscine de Bethesda où parmi de multiples malades seul le premier qui se jeta fut guéri lors du mouvement de l’eau, et pour beaucoup de gens de nos jours, la deuxième place, c’est l’échec. Ils sont tellement dopés par ce système social qu’ils ne peuvent penser autrement. Mais Paul prévient que les fidèles ne devraient pas adopter ce système. Ils dit, « considérez les autres supérieurs à vous-mêmes. » Elisabeth n’a vraiment pas cette complexe d’infériorité ou de supériorité qui est banal chez nos contemporains mais regarde Marie du point de vue de Dieu. Elle une femme de grande maturité spirituelle. 

            Quel encouragement Elisabeth donna-t-elle à Marie ? Regardez de nouveau le verset 45. « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. » Ce verset nous montre ce qui rend vraiment l’homme heureux ? Le premier élément est la foi. Marie n’était pas raisonneuse, non parce qu’elle est moins intelligente, mais parce qu’elle eut la foi. C’est un important point. La raison pour laquelle l’homme ou la femme intelligent est malheureux, c’est parce qu’il ne dépend pas de Dieu, mais de lui-même. Marie de dépend pas de sa propre raison mais crut simplement en la parole du Seigneur comme elle lui fut dite. Combien nous est-il facile de faire un tri sur les paroles, à tel point que nous donnons l’impression semblable à cette anguille de la mer qui s’esquivent au milieu des rochers.Nous nous disons que certaine parole n’est pas pour moi. Un autre élément de bonheur est la mission. Dietrich Bonhoeffer dit dans son livre « grâce coûteuse » que nous ne devons pas chercher des grâces qui uniquement nous gratifient. Mais nous devons accepter la grâce qui accompagne la souffrance. Dans le dernier Worship hour, un cantique anglais chanté se nommait le beauty from pain, qui se traduit la beauté vient de la douleur. Or, la grâce a cette connotation de la beauté. La grâce vient quand elle nous coûte nos choses précieuses.C’est bon pour Abraham Choi de sacrifier son temps et y jouait le guitare en renonçant à ses mots habituels de dire « je n’ai pas de temps. » Celui ou celle qui croit à l’accomplissement de ce qui lui est dit de la part du Seigneur est heureux ou heureuse, quoi qu’il sacrifie. La croix de mission est douloureuse, mais c’est la source de joie et de bonheur. Elisabeth, en tant qu’ancienne encouragea Marie à persévérer dans cette mission à laquelle elle fut appelée. Paul était en prison, mais son dernier épître aux Philipiens fut remplie de joie pour ne pas cesser d’exhorter les autres à se réjouir. D’où vient cette joie si ce n’est son zèle d’accomplir sa mission ? Tous nos seconds gén doivent assumer leurs études comme leur mission et les effectuer par la foi en Dieu. S’ils le font, croyez-moi, le bonheur leur sourirait chaque jour de leur vie de jeunesse. « Heureux celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. »

Deuxièmement, l’âme de Marie exalte le Seigneur. C’est le commencement du Magnificat. Regardez le verset 46. « Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur. » C’est le louange du Seigneur que Marie lui rendit. Y a-t-il plus normal pour une créature envers le créature ?Le psalmiste remplit son psaume 150 avec les louanges, en sorte que le mot louez apparaît 13 fois dans 6 versets et son âme finit par exalter le Seigneur, « Que tout ce qui respire loue l’Eternel : Louez l’Eternel ! » Une humble créature s’oblige de louer son Créateur. Là où il y a l’orgueil de l’homme par lequel il s’exalte, toujours Dieu s’est avili. Nous devons renoncer à notre orgueil humaine, pour exalter le nom de Dieu proprement.

            Marie continue de dire : Et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur. Si le premier élan de Marie concernait l’âme, c’est-à-dire l’intellect et le sentiment, ici c’est l’esprit de Marie. L’esprit est une partie de l’être humain qui rend possible la communication avec Dieu. C’est le don de Dieu et sans l’esprit, l’homme est complètement coupé de Dieu. Ainsi l’esprit en l’homme charnel est endormi. Mais pour l’homme humble qui prie, Dieu éveille toujours son esprit. Alors l’esprit de Marie eut de l’allégresse, cette sorte de joie spirituelle inexprimable et insondable venant de Dieu. Le jour de sabbat, c’est le jour de l’esprit. Dieu chercher ceux qui l’adorent en esprit et en vérité. Quand nous venons vers lui en esprit, il nous fait éprouver de l’allégresse en lui. 

Le verset 48 est le verset clé du canticle de Marie, donc je vous invite à psalmodier avec pleine émotion comme Marie, « Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Beaucoup de jeunes souffrent du manque de l’estime de soi dont l’antipode est le sentiment d’inutilité. Pour avoir l’estime de soi, ils ont recours à la réussite ou à la position, ou à la richesse, et ils se débattent nuit et jour pour cela. Parfois, ils font des activités religieuses, car elles semblent leur donner quelque estime de soi. Mais le vrai estime de soi vient pas de telles choses, mais de Dieu. Le vrai estime de soi vient lorsque quelqu’un reconnaît qu’il est un pécheur misérable mais Dieu lui jetait un regard favorable sur lui. Maintenant, quoi qu’elle fut basse et méprisable, Dieu fit d’elle son instrument donc, elle fut devenue quelqu’un précieux. Marie confessa encore, « Parce que Tout-puissant a fait pour moi de grandes choses. » Beaucoup peuvent dire, « Dieu est grand. » Mais rare sont ceux qui disent, « Dieu a fait grande chose pour moi. » Comment pour cette jeune fille ? Marie put trouver son estime en Dieu. Autrement dit, Marie eut une relation personne d’amour avec Dieu. Cela a rapport à la foi de Marie dont nous avons parler en haut. Quand Marie accepta la croix de mission si lourde par la foi, Dieu s’approche d’un grand pas d’elle pour lui montrer sa grandeur. A cause de l’hésitation du renoncement, la porte de la grandeur de Dieu est fréquemment fermée pour de multiples chrétiens nominaux.

            Le Dieu Tout-puissant a deux noms différents ; il est saint, aussi il est miséricordieux. Comme Esaïe qui disait, « Malheur à moi ! je suis perdu » devant Dieu trois fois saint, nous sommes trop souillés. Sa justice qui est autre nom de sa sainteté est trop parfaite pour que l’homme puisse se tenir devant lui. Mais d’un autre côté, Dieu est celui qui compatit avec la misère de l’homme. C’est pourquoi il est nommé le Miséricordieux. Personne ne peut se tenir devant le tribunal du Christ, mais par sa miséricorde, il nous a pardonné. Il pardonne à quiconque vient vers lui avec la repentance. Marie chante, « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. » Sur ceux qui sont impies, Dieu verse sa colère. Mais sur ceux qui le craignent, dans toutes les générations, Dieu exerçait sans faute sa miséricorde. Appeler un homme coupable et faire de lui son enfant est une grâce vraiment immuable. Ô miséricorde insondable ! Ô grâce merveilleuse ! chantent les cantiques. Plus nous y pensons, plus nous ne pouvons que pleurer en beaucoup de larmes. Gloire à notre Dieu dont le nom est miséricorde.

            Les versets à partir du 51 jusqu’au 53 sont une révélation plus détaillée de la puissance de Dieu. Dieu Tout-puissant humilie le cœur orgueilleux, et élève le cœur humble. Il semble que parfois, l’orgueilleux prospère. Mais ce n’est que pour un moment, il viendra un temps où leur prospérité cesse et toute leur gloire se fane. Le verset 51 dit, « Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. » Les Israélites commirent le péché en cachette, en se disant que Dieu ne le voyait pas. Mais il s’était trompé. Dieu connaît le cœur de chacun, il connaît toutes les pensées mauvaises dans l’intérieur. Dieu pénètre les pensées de l’homme. Il disperse ceux qui ont les pensées orgueilleuses.

            Les versets 52 et 53 disent, « Il a fait descendre les puissants de leurs trônes, élevé les humbles, Rassasié de biens les affamés, renvoyé à vide les riches. » Il y a une célèbre histoire de Saint Augustin. Un jour un de ses disciples lui demanda quelle est la première vertu de l’homme ? Augustin répondit, c’est l’humilité. Le disciple lui posa la question, « Quelle est la deuxième vertu de l’homme ? » On ne sait si cet homme avait espéré d’avoir une ample liste enregistrée avec la variété des vertus d’occident ou d’Orient. Mais la réponse d’Augustin était, « c’est l’humilité. » Alors l’homme dit alors avez-vous la troisième vertu ? » La réponse d’Augustin était la même, « c’est aussi l’humilité. » L’humilité s’est lié avec la crainte de l’Eternel. Ceux qui craignent l’Eternel sont humbles. Qui sont alors plus concrètement ceux qui craignent l’Eternel ? Craindre l’Eternel peut paraître à vos oreilles un vocabulaire abstrait. Mais ceux qui craignent l’Eternel est ceux qui renoncent à eux-mêmes. A quoi peut-on renoncer ?

            Dans le verset 54, Marie mentionne de nouveau la miséricorde, et Dieu d’Israël se souvint de sa miséricorde. Dieu dans l’histoire d’Israël était le Dieu de la miséricorde. Autrefois, Israël tomba si bas, que Dieu ne put avoir aucun espoir sur lui. Il abandonna les prescriptions, et les ordonnances de Dieu, en sorte qu’il n’avait pas même agi selon les principes des nations qui l’entouraient. C’était vraiment une terrible décadence. Dans Ez 16, le prophète compara la miséricorde sous forme de parabole. L’origine d’Israël était si misérable qu’il est comparé à un bébé né, sans lavée et jeté dans le champs dans le sang. La vue de cette scène provoqua une pitié inexorable. Alors Dieu, en y passant, eut pitié du bébé et le lavé dans l’eau, couvrit la nudité et l’enveloppa du manteau et l’habilla d’étoffe brodée, chaussée de fine peau, drapée de fin lin, puis paré d’or et d’argent. Puis il le développa si bien que sa renommée se répandait parmi les nations, à cause de sa beauté. Mais le peuple se confia dans sa beauté et se prostitua. Il se fit les images masculines, auxquelles il se prostitua. Ainsi le peuple oublia la grâce de Dieu totalement. « Au milieu de toutes les horreurs et de ses prostitutions », dit Dieu, « tu ne t'es pas souvenu du temps de ta jeunesse, lorsque tu était nue, entièrement nues, et en train de te débattre dans ton sang. » Donc, Dieu, en faisant venir les ennemis, fit remonter le peuple à l’état d’origine d’un bébé nu se débattant dans le sang. Mais Dieu se souvient de sa miséricorde. Ez 16 :60 dit, « Mais moi je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse et j’établirai avec toi une alliance éternelle. » Dieu, après avoir fait passé 70 ans de captivité en Babylone, fit revenir son peuple dans le pays de promesse et s’installer de nouveau.

            Le souvenir de l’homme est trop court, comme nous le voyons dans ce cas d’Israël. Dans l’abondance de grâce il oublia leur état misérable de son début. Nous constatons souvent le cas où les gens réussis oublient facilement leur début misérable et agissent comme si tout est grâce à lui-même. Si nous sommes peuple de Dieu, nous ne devons pas oublier la grâce de Dieu. Nous devons nous souvenir de la grâce immuable de Dieu par laquelle nous sommes arrivés jusqu’ici, quoi que nous ayons aucun mérite de l’avoir. Le serviteur souffrant Jésus implanta sans cesse le sens d’histoire dans le cœur des disciples, car le souvenir de la grâce est le premier devoir de l’homme. En sachant que tous seraient dispersés lors de sa crucifixion, Jésus pria instamment qu’ils se souviennent de la grâce et deviennent ses fidèles disciples.

            Ainsi, Dieu se souvint de la miséricorde envers Abraham, chaque fois que le peuple tomba dans l’ignominie en transgressant sa loi. Puis il apporta le secours à Israël, quand celui-ci lui criait le secours. Quelle était la miséricorde envers Abraham ? Abraham avait été un vieillard sans enfant qui vivait dans Our des Chaldéens. Un jour Dieu le fit sortir de son pays pour le conduire dans Canaan. Sa situation en tant qu’un immigré était peu favorable. Dans le pays où les gens sont belliqueux, Abraham ne se plaignait pas mais marchait par la foi, en continuant d’établir l’autel.Finalement Dieu lui demanda de sacrifier son fils unique Isaac qu’il avait acquiert au bout de 25 ans. Quelle demande difficile ! Mais Abraham obéit à l’ordre de Dieu et marcha pour aller à l’endroit indiqué. Sur le chemin, l’enfant demanda à son père, « Père, il y a du feu et du bois. Mais où est l’holocauste ? » Abraham dit ces mots si célèbres, « L’Eternel pourvoira. » Arrivé à l’endroit, Abraham lia son fils Isaac et leva sa main avec le couteau pour l’égorger. Il est étonnant qu’Isaac ne s’enfuit pas en disant, « Tu m’a trompé », mais il se soumit au geste de son père. Quelle belle scène où du côté de l’acte de foi eu père, l’enfant lui obéit. Que tous nos pères lui soient semblables ! Cela était si agréable à Dieu, que finalement Dieu lui pourvoit un agneau et agréa de renouveler sa promesse en disant, « Je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mort. Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22 :17,18) Chaque fois qu’Israël pêcha, Dieu ne put le sauver à cause de leur méchanceté. Mais chaque fois, Dieu se souvint de cette promesse faite à Abraham et secoura Israël. Il est important d’affirmer le secours de Dieu à la base du présent. Quand nous étions pécheurs, nous étions condamnables. Mais Dieu s’est souvenu de la grâce d’Abraham et nous a sauvés de l’abîme de péché. C’est ce que Dieu avait réalisé jusqu’à maintenant dans notre vie. A l’époque de Juge Samuel, il y avait une grande défaite en face des Philistins, après quoi le peuple se repentit de leur foi superficielle et demanda à Samuel de prier pour lui. Dieu leur donna la victoire, alors Samuel prit une pierre et la nomma « Eben-Ezer », en disant « Jusqu’ici l’Eternel nous a secouru. » Si Dieu compte nos péchés, nous ne pouvons nous tenir devant Dieu. Mais nous avons lieu de nous souvenir de son salut et lui rendre remerciement. Car c’est par se secours gracieux que nous mettons nos pieds jusqu’à maintenant sur la terre que nous y sommes.

            En conclusion, Marie exalta le Seigneur de toute son âme. Son esprit eut la joie, quand elle loua Dieu. Marie était une femme humble pour se souvenir de ses grandes œuvres faites auprès d’elle. Par-dessus tout, elle loue Dieu de ce qu’il a sauvé de sa bassesse, et fit d’elle une source de bénédiction parmi le monde. Qu’à ce Noël, toute notre âme exalte le Seigneur Jésus comme Marie, car il est venu sur la terre pour être favorable à notre bassesse. Non seulement il nous a pardonné nos péchés, mais aussi il nous a appelé à sa sainte mission ! Que la grâce du bébé Jésus abonde dans chacun de vous à cette saison de Noël ! 


[1] Au milieu du 19e siècle, un dogme appelé immaculé conception est établi.A la suite d’Augustin du 5e siècle, Anselme, le célèbre théologien du milieu du moyen âge nie le privilège de l’immaculée conception de la Vierge. Il dit dans son livre classique, « Pourquoi Dieu s’est fait homme », « bien qu’en elle-même la conception de cet homme (c’est-à-dire Jésus) soit pure et exempte du péché qui s’attache au plaisir de la chair, la Vierge dont il a été assumé, a cependant été conçues elle-même « dans l’injustice », sa « mère l’a conçue dans le péché », et elle est née avec le péché originel, puisqu’elle aussi a péché en Adam « en qui tous ont péché »[1] Pendant l’étude de l’origine de Noël, il était une fois que les savants soulignaient que Marie eut non seulement une conception virginale, mais accouchement virginal par lequel Marie fut exempté de la douleur d’accouchement.

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