LE SERVITEUR SOUFFRANT DE LA PAROLE
Luc 4 :14-30
Verset Clé 4 :18
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. »
Maintenant au milieu de l’apprentissage du serviteur souffrant, nous voulons un instant retourner au ministère en phase initial de Jésus dans Luc chapitre 4. Parfois au fur et à mesure que nous avançons, nous sommes enclin d’oublier le caractère de la partie dans la quelle nous sommes. Pour la plupart des cas, le caractère se révèle à la partie initiale. Par exemple, Jésus venant dans le monde, voulut bénir le monde. Et cet aspect est marqué par le changement d’eau en vin, donc cela était plutôt appelé comme signe que comme le miracle. Jésus est venu pour qu’il se donne comme un sacrifice de rançon, et cela est révélé par le témoignage si puissant de Jean-Baptiste, qui disait, « Voici, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Jésus est venu pour proclamer la repentance. Donc, le premier message que Jésus avait porté était, « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » De même, la tentation de Jésus par Satan est aussi un présage de la lutte sanglante contre le diable plus tard. Ainsi, je peux vous dire que Luc 4 est un chapitre précurseur de la souffrance du serviteur de la parole de Dieu. Que Dieu vous accorde une parole par ce message !
Regardez les versets 14 et 15. Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l’Esprit, et sa renommée se répandit dans toute la région. Bien que l’auteur Luc raconte très peu de l’œuvre de Jésus dans son ministère débutant, si nous nous référons à un verset suivant, celui de 23 dans lequel Jésus dit, « tout ce qui s’est produit à Capernaüm, fais le ici » nous nous apercevons que Jésus avait déjà commencé son œuvre à Capernaüm et réalisait de nombreux miracles et le signe dans les noces de Cana était un des exemples.
Alors quel était l’état de l’esprit de Jésus ? Il est dit : Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l’Esprit. Jésus venait de vaincre la tentation de Satan. C’était une grande victoire qui caractérise le ministère que nous avons vu en-haut. Satan tenta en trois choses, le changement d’une pierre en pain demandé, la gloire du monde proposée, puis la tentive de l’épreuve de Dieu pour la protection promise. Mais chaque fois, Jésus le repoussa par la parole de Dieu, en disant, « il est écrit… » Aucun homme ne peut vaincre ce puissant ennemi, Satan, si ce n’est par l’appui de Dieu. Jésus, après avoir jeûné pendant 40 ans montra ainsi la victoire possible de tout homme quand il s’appuie sur la parole de Dieu.
Jésus vint donc de la Judée où il fut tenté en Galilée et à Nazareth, sa ville natale, on peut le dire, car il fut élevé tout le temps dans cette ville, quoi qu’il fut né à Bethlehem. Sur le chemin, il passa les villes et à chaque fois, il entra dans la synagogue et enseigna les foules. Puis à cause de son enseignement plein d’autorité et de puissance, il fut glorifié par elles. A l’arrivé à Nazareth, selon son coutume, il entra dans la synagogue où il se mit à prêcher. C’était le jour de sabbat et le coutume de l’époque était que s’il y a parmi la foule une personne qui se fit volontaire pour prendre la parole, elle dut être permise. Alors, Jésus se leva pour faire la lecture, après quoi il voulut donner quelque sermon. Donc, on lui remit le livre du prophète Esaïe. Jésus dut choisir la partie de ce libre en parchemin. On ne sait comment il choisit cette partie d’Esaïe, peut-être que Jésus ouvrit le livre au hasard et tomba dans un passage selon la volonté voulue de Dieu. Ou peut-être Jésus avait une intention particulière d’un sermon sur ce chapitre qui sera adéquat pour les villageois de Nazareth. En tout cas, le passage était Es. Ch 61.
Lisons les versets 18,19. « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » La citation d’Esaïe par Jésus a un sens très particulier. A l’époque des apôtres, il y a une épisode de Philippe. A l’époque, beaucoup d’apôtres furent dispersés, et Philippe était en Samarie. Du coup, le Saint-Esprit le conduisit au désert de Sinaï où était en train d’aller l’eunuque d’Ethiopie. Il était un pèlerin qui vient de Jérusalem. Dans son chariot, il était en train de lire un passage de Esaïe 53. Puis une question souleva, « est-ce que c’est dit pour l’auteur lui-même, c’est-à-dire Esaïe, ou pour quelqu’un d’autre. » Philippe monta dans le chariot et traduisit ce passage pour lui. C’était Jésus-Christ sur la croix fut prédite, car qui autre pourra subir une telle préjudice ? Mais quand l’auteur Esaïe dit de la souffrance, il y a toujours cette interrogation, « est-ce pour Esaïe ou pour nous ou pour quelqu’un d’autre ? » Ici, le verset se prévoit à la venue de Jésus qui sera pleinement revêtu de l’Esprit-Saint. Mais n’est-ce pas cette prédiction ne s’appliquerait-il pas à nous ? Plus tard, Jésus a cité le proverbe qui disait « Aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. » Donc, il est certain que cette prophétie fut cité non seulement pour Jésus lui-même, mais aussi pour les serviteurs de Dieu de la parole de Dieu.
La plupart des prophéties d’Esaïe est ainsi données pour se rapporter à la Messie. Mais comme nous avons vu en haut dans la confession de l’eunique d’Ethiopie, la plupart a une marge de manœuvre laissée pour l’interprétation. Elles peuvent être interprétées comme concernant le prophète lui-même. Jésus fut devant le choix du passage. Jésus aurait pu choisir Es 53 dont la signification est plus ou moins plus claire au sujet du Messie. Mais Jésus choisit un passage dont l’interprétation peut être équivoque. En effet, le chapitre 61 concerne plutôt un serviteur qui porte la parole pour guérir les âmes malades. C’était le rôle que l’auteur Esaïe avait assumé en face d’un peuple rebelle. Mais Jésus choisit ce verset pour sa messianité. En effet, toute la prophétie de la messianité peut être dépeint comme un silhouette d’une chaîne de montagnes. Elle montre jusqu’au sommet puis descend vers la terre. Elle peut s’appliquer aux hommes avant et après l’événement de pique, mais l’ultime accomplissement est toujours par la venue du Messie. Le choix est délicat, j’ai pu expérimenter quoi qu’incomparable à celui du Seigneur, quand j’ai du choisir la parole depuis deux ans selon le thème de la divine biographie de Jésus et les sujets du cours biblique d’actualité du mercredi. Pour ainsi dire, Jésus préféra d’aborder un passage qu’il put partager avec tous les serviteurs de la parole de Dieu plutôt que d’aborder un passage exclusivement pour lui-même. Jésus, serviteur souffrant veut toujours partager sa souffrance avec les serviteurs de Dieu qui veulent suivre ses pas étroitement. En tout cas, c’est une des prophéties concernant la venue du Messie. Etudions cette prophétie plus concrètement.
Donc, ce passage parle de l’aspect général d’un prédicateur souffrant. D’abord, le serviteur de la parole doit être revêtu de l’Esprit Saint sans quoi sa prédication reste infructueuse. Le verset 18 toute première partie dit, « l’Esprit du Seigneur est sur moi. » Cette parole nous rappelle la parole de l’ange pour Marie (nous allons apprendre la semaine prochaine le Magnificat), « L’Esprit saint te couvrira de son ombre. » L’Esprit Saint vient toujours à ceux qui sont humbles. Jésus était l’incarnation de l’humlité. Il ne considérait pas sa position divine comme une proie à arracher et vint sur la terre en se revêtant du corps humain. Quand Jésus, Fils de Dieu obéit à la volonté de son Père, de mourir sur la croix, son humilité était si agréable à Dieu. Dieu envoie la plénitude de son Esprit sur lui. L’Esprit vint sur Marie, une fille campagnarde humble, et la fit découvrir la vérité remarquable sur Dieu. Jérémie disait donc, avec répétition, « quand vous entendez la voix de Dieu – Dieu vous envoie sans cesse sa parole, ou le signe rouge directement ou par l’intermédiaire de la bouche des humains, pour que vous vous repentez de votre fierté – ne vous endurcissez pas. Mais venez humble à lui. L’Esprit de Dieu doit mettre la parole dans la bouche du prédicateur, pour que sa parole prenne la force convaincante. Au niveau de l’Esprit Saint deux événements particuliers marquent l’histoire humaine. Le premier est la construction de la tour de Babel. L’homme eut cette arrogance de percer par sa construction de la tour le sommet du ciel. Dieu descendit et vit ce que l’homme a fait, et se décida de mélanger la langue, ce qui fit les peuples se disperser.Alors, par force, les hommes furent obligé de se conformer à la volonté de Dieu de se disséminer pour dominer et fructifier le sol de la terre. Le deuxième événement est la Pentecôte du premier siècle de notre ère. Après l’ascension de Jésus, les disciples se réunirent dans la chambre haute d’une maison, tout à coup un grand bruit se fit retentir et un grand feu sous forme de la langue descendit et il se divisa en 120 petits langues de feu puis celles-ci se séparèrent les uns des autres et chacun d’eux demeura sur la tête de chaque disciple qui s’y trouva. Puis ils commencèrent tous à parler en différent langue le merveille de Dieu. Un serviteur confessa dans son rapport de mission que dans l’affaire de la langue, quand il fut accompagné par l’Esprit de Dieu, bien qu’il soit confronté à une langue étrangère, il devint très éloquent, mais si l’Esprit de Dieu n’est pas avec lui, il begaie. Cela est vrai, comme ces deux événements que j’ai expliqué, l’Esprit de Dieu est très lié à notre langue. Un homme sourd muet est décrit par Matthieu comme ayant l’esprit de démon. Jésus vint et le toucha en disant, « ouvre-toi. » Sa langue se délia et l’homme se mit à parler couramment. Avant que nous soyons un puissant prédicateur et enseignant, nous devons prier que l’Esprit du Seigneur soit sur nous. Une fois, Jésus a dit aux disciples, que si nous le prions, il nous le donnera comme le père donne le pain à ses enfants. C’est la raison pour laquelle M. Mother Barry avait proposé une fois à nos collaborateurs de Chicago de ne pas aller directement au campus ou aux résidences prêcher, mais se consacrer beaucoup de temps à la prière au prime abord, même si celle-ci fasait attarder l’heure de sortie de prêche. Qu’avant de partir au prêche, Dieu nous revête de son plein Esprit Saint et nous rende très éloquents !
Le deuxième aspect du prédicateur ou le serviteur de la parole est qu’il faut être oint par Dieu. Prophète Esaïe dit, « parce qu’il m’a oint. » L’onction est l’action du Saint-Esprit qui descend. Si nous recevons donc l’Esprit Saint lors de notre ardente prière, c’est l’onction de Dieu qui nous arrive. Cette onction a aussi l’appel divin. J’ai entendu que ces jours-ci en France, la vocation souffre parmi le peuple. Puis, j’ai lu un article qui dit que la communauté de 50 membres évangélique a la même force qu’une communauté de 8000 membres de l’église traditionnelle. L’onction est l’appel divin et la puissance divine. Jésus dit, « vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins… » Dieu oint ses témoins par sa puissance d’en-haut. Donc, ce n’est pas la peine de nous laisser rétrécir à cause du rejet des hommes. Le monde nous intimide sans cesse. Satan nous intimide en accusant nos faiblesses. Mais plus ils nous intimident, plus nous devons nous enhardir. Nous devons être clairs dans le fait que Dieu nous a oint pour être prédicateur, pour être serviteur de la parole et pour être ses témoins. Alors Dieu nous donne la puissance. Pierre sut que les chrétiens dispersés sont en face de la menace et des difficultés de la vie d’un réfugié dans une terre inconnue. Mais il exhorta pleinement qu’ils soient enhardi. Surtout il les exhorta à avoir une claire identité chrétienne afin qu’ils puissent être puissants témoins de Jésus dans ce monde. Le catholicisme nie le sacerdoce universel, ce dogme protestant mis en avant par Luther. Mais Pierre, un des piliers de l’église primitive, disait : vous êtes une race élu, un sacerdoce royal, peuple racheté, une nation sainte. Nous devons avoir cette claire identité en tant qu’un sacerdoce, et ce non comme un sacerdoce ordinaire, mais un sacerdoce royal. Nous n’avons pas un habit somptueux, mais nous sommes bel et bien choisis et établis par le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. A cause de cela, le peuple de Dieu est appelé à exercer la pleine autorité du roi en vivant dans ce monde. Dans toutes les conversations que vous faites, il vaut mieux les commencer, si vous êtes peuple de Dieu, « parce que Dieu m’a oint comme témoin chrétien. » Si vous le pratiquiez dès ce jour, que ce soit dans la classe, que ce soit dans la réunion de parent d’élèves. Quand j’ai posé cette question dans une des réunions de parents d’élèves comment dans votre voyage, vous passerez le jour de Sabbat, y a-t-il une église près de votre destination, elle semblait intriguer pas mal de personnes y compris le professeur. Je l’ai posé cette question, car cela me paraissait bizarre qu’une école à vocation religieuse manque ce jour saint à cause du voyage scientifique. Mais il semblait que personne ne prenait trop au sérieux cette question. Mais je l’ai dis, je crois, parce que le Seigneur, le Roi des rois m’a demandé. J’ai au moins clarifié que ma position n’était pas un simple parent d’élève, mais un serviteur de Dieu.Je connais un serviteur qui dans une réunion de tout personnel de la société, témoigna qu’il est un oint de Dieu envoyé pour la société. Il semblait être un fanatique ou au moins un radical. Mais personne n’osa en parler. Ne vous laissez pas intimider par le monde, mais le repoussez par votre claire identité spirituelle. Dieu vous rendra forts et victorieux dans vos combats. Un stagiaire témoignait Jésus devant un personnel régulier, si bien qu’un de ses membres fut attiré à la parole de Dieu. C’est un exemple parmi nous, je souhaite que nous tous soyons contaminés par cette identification claire dans le monde, au lieu d’avoir peur de la contamination d’un virus de la maladie. (comme je suis économiste de formation, il y a une théorie monétaire, qui dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne monnaie. Nous ne devons pas nous laisser contaminer par la mauvaise monnaie, telle esprit critique, relativisme, humanisme de nos temps si ravageur, mais contaminer par la bonne monnaie, audace de la foi, zèle d’invitation – A propos, Marc Jr. a invité deux amis à l’académie biblique de Nanterre et grâce à lui l’honneur fut sauvé – ) Si un berger est intimidé, comment la brebis ne sera pas intimidé. La meilleure vaccin de la peur, c’est la claire identification du chrétien.
L’onction est aussi étroitement liée à l’envoi. Dans ces versets, ce qui est envoyé est Jésus, mais Jésus est l’incarnation de la parole de Dieu. Jésus dit, « La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. » Ainsi, la parole de Dieu a été envoyé au monde pour éclairer ce monde ténébreux. La parole est sans cesse envoyé au monde. Après l’ascension de Jésus, la parole fut envoyé sans cesse par les serviteurs de la parole de Dieu. Tous les prophètes étaient les envoyés de Dieu pour proclamer la bonne nouvelle aux pauvres. Elie fut envoyé par Dieu pour aller à Sarepta, où il rencontra la veuve qui voulut mourir à cause de la famine avec son fils. Elie lui donne l’ordre de ramasser les récipients autant qu’il voudrait et le remplir de l’huile. Donc, après avoir revêtu les gens de l’Esprit et leur avoir confié sa parole, le Seigneur les envoie au monde pour prêcher. C’est pourquoi même les quinquagénaires et les sexagénaires prêchent la parole dans le campus. Les gens de l’église d’UBF sont les gens cinglés, vraiment cinglés. Mais c’est à cause de l’onction de Dieu, qu’ils font cela. Paul était dans la prison dans sa vieillesse, mais il recevait sans cesse les gens pour leur proclamer l’espérance d’Israël qui est le royaume de Dieu. C’est une vie belle qui n’a pas de fin. C’est une vie qui jouit du royaume de Dieu constamment intacte des malheurs du monde. Dieu oint et envoie. C’est la raison pour laquelle Esaïe dit, « parce qu’il m’a oint » et un peu plus loin, « il m’a envoyé. » Les Nicolle ont dû obéir à la direction de Dieu et s’en allèrent loin de leurs frères et sœurs bien-aimés pour lutter dans une ville solitaire. Mais ils ont la joie, car ils ont cette conviction que Dieu les a oints et les a envoyés pour les âmes errantes du campus de Nanterre. C’était une crèche quand je suis allé voir, mais c’était le royaume de Dieu. J’ai pu le lire dans les yeux de petits enfants. Quoi qu’il n’y ait personne qui ait participé parmi les étudiants de ce campus à leur première académie biblique à la quelle ils ont invité tous, ils eurent cette joie de servir cette volonté divine et de se confier en Dieu qui établira un jours un ancêtre de foi pour ce campus. Jean Calvin disait que le message est le cœur et la volonté de celui qui a envoyé. Tous ceux qui annonce la bonne nouvelle doit avoir ainsi la certitude que Dieu l’oint pour sa volonté. Dieu envoie sa parole, afin d’opérer la guérison de l’âme. Dieu envoie sans cesse sa parole vers son église par l’intermédiaire du pasteur et envoie sa parole vers les brebis par l’intermédiaire des enseignants de la Bible. Autrefois, on oignit les rois, les sacrificateurs et les prophètes pour leur conférer l’autorité divine. En les oignant, Dieu promit que l’Esprit de Dieu sera sur eux, afin qu’ils accomplissent la volonté divine.
Pourquoi alors le prédicateur ou serviteur de la parole est-il envoyé ? Dans ces versets, il apparaît quelques mots verbaux qui se réfère aux œuvres principales du serviteur de la parole de Dieu. Les serviteurs de Dieu doivent accomplir ces tâches comme les principales. D’abord annoncer la bonne nouvelle. Ensuite le mot proclamer se répète deux fois. D’où la principale activité du serviteur de la parole. Nous ne devons pas nous contenter de méditer la parole de Dieu. Si nous sommes serviteur, nous devons aller annoncer et proclamer la parole. Pourquoi ? Paul dit que sans ceux qui assument ce rôle, personne ne pourra être sauvé. Donc, les pieds des prédicateurs sont comparés aux pieds les plus beaux des hommes. Annoncer et proclamer ce sont deux mots similaires, mais une légère différence. Si annoncer est une action de transmettre, proclamer est une action solennelle en tant que porte parole. Dans ce cas, nous ne devons pas agir un simple intermédiaire, mais un représentant de Dieu. Nous devons servir et donner la parole avec crainte et tremblement.
Quel est le ministère messianique auquel Jésus nous invite, nous et tous les serviteurs de la parole de Dieu de tout temps à partager ? D’abord, le ministère messianique consiste à guérir ceux qui ont le cœur brisé. Le cœur est facile à se briser. Il est comme un roseau qui se casse facilement. Ces jours modernes, beaucoup ont le cœur brisé à cause de la famille brisée. Un étudiant a du sentir de son sentiment d’infériorité à cause de cet événement de ses parents divorcés dès son jeune âge, lui et sa sœur unique. Beaucoup souffrent de la relation brisée. Une fois que la relation est brisée, il semble qu’il n’y a pas de remède efficace pour la réparer. Mais Jésus, le Messie est venu pour bander la plaie des cœurs brisés produits par la relation brisée. Quand le Saint Esprit vient sur nous, Dieu guérit notre âme. Pour qu’on puisse être guéri, donc il est nécessaire d’accepter Jésus, comme notre Messie. Jésus est mort sur la croix pour pardonner nos péchés les plus difficiles à pardonner. Si nous trouvons que nous sommes les pécheurs impardonnables, nous pouvons voir les péchés des autres sont peu de choses et nous pouvons leur pardonner. Le Saint Esprit venant sur nous, dit Jésus, il nous convainc en nous du péché, de la justice et du jugement. Le péché est ce que nous croyons pas en Jésus, autrement dit, nous sommes ignorants de ce que Jésus est mort pour nos terribles péchés. A n’importe quel cœur brisé, Jésus peut apporter sa guérison. Parfois le cœur est brisé à cause des propres péchés du passé.Parfois, nous désespérons, en nous apercevant que malgré notre désir de vivre pieusement, mon corps pèche continuellement. Alors Satan accuse sans cesse nos péchés. Mais à ce moment même, Jésus est là pour nous guérir. Parfois, nous avons le cœur brisé quand les autres abandonnent. Si nous lisons 2 Timothée, nous voyons combien le cœur de Paul fut brisé, parce qu’il était abandonné de ses compagnons. Il dit, tous m’ont abandonné, Demas m’a abandonné, le forgeron Alexandre lui fit beaucoup de mal et quand il est au tribunal, personne en l’ont assisté, tous abandonnaient. Mais à ce moment, Paul sentit le soutien fort de Jésus-Christ. Jésus le Messie ne manquait pas de venir à son secours au moment le plus difficile. Parfois, notre cœur est brisé quand on voit la brebis marcher dans le péché. Un berger Paul verse beaucoup de larmes en voyant ses brebis s’en aller sans trouver le chemin du salut. Le berger verse des larmes, quand il voit le cœur s’endurcir sans se repentir, en se permettant même de se faire pardonner. Mais une fois qu’elle comprend qu’elle est dans le mauvais chemin. C’est tout son désir. Jésus attend avec son esprit de guérison de nos âmes, lorsque nous sommes endurcis dans nos péchés. Quand Jésus rend visite, nos yeux fondent en larmes et nos cœurs sont guéris.
Ensuite, le ministère messianique de Jésus consiste à annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. Ici, il est évident que les pauvres ne sont pas les SDF dans les rues de Paris. Ce sont ceux qui aspirent au royaume de Dieu. Ce sont ceux qui cherchent désespérément le royaume de Dieu sans le trouver. La bonne nouvelle est le fait que Jésus est mort pour nos péchés selon les écritures et qu’il est ressuscité pour notre vie éternelle selon les écritures. La mort et la résurrection de Jésus ne sont pas encore produits. Mais Jésus en parle ici de façon prévisionnelle. Plus tard, les apôtres tels que Pierre et Paul prêcheront la bonne nouvelle en se basant sur les faits. Mais pour le moment, Jésus transmet la bonne nouvelle de la venu du Messie qui mourrait et ressusciterait pour ôter le péché de toute la terre. Apparemment, les français semblent rien manquer. Puis, c’est vrai qu’ils ne cherchent pas désespérément le royaume de Dieu et le salut éternel. Mais si nous entrons dans leur cœur profondément, nous pouvons trouver qu’ils aspirent au salut désespérément. Parfois, nous rencontrons des âmes assoiffés de la vérité. Mais pour la plupart des cas, le rôle de prédicateur est celui qui éveille ce désir et le satisfaire avec la parole de Dieu. Ce peut être un travail de longue haleine. Mais si nous persévérons par la foi, certainement une âme pauvre pourra rencontre Jésus-Christ personnellement. Le fait que Jésus dit que le royaume des cieux est à eux, et qu’il fut dans ce texte envoyé pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres soutiennent que dans le monde il y a toujours les pauvres en esprit. Nous devons prier par la foi afin que Dieu nous envoie envers ces âmes pauvres assoiffées dont l’intelligence est assez ouverte pour accepter la bonne nouvelle.
Ensuite, Jésus fut envoyé pour proclamer la délivrance, le recouvrement de la vue, etc. « Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés. » Le message que notre Messie a envoyé dans le monde était le message de la délivrance. Quand Jésus dit, « Si vous recevez mes paroles et demeurez en elles, vous serez mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendrez libres. » Vraiment la parole du Messie Jésus rend libre tous les captifs. Dans ce monde, il y a beaucoup de sorte de captifs. La drogue, la pornographie, le jeu vidéo, le plaisir éphémère, etc. sont tous les moyens de Satan qui veut rendre ses victimes captifs. Une fois emprisonnés par de tels choses, on s’en sort difficilement. Mais notre Messie Jésus est venu pour nous délivrer de telles captivités. Quand Esaïe dit des captifs, il prévit la captivité en Babylone. Quand le peuple fut déporté, il ne savait pas quand il serait délivré. Mais quand Dieu décida de venir, il vint et il fut délivré. C’est une chose inimaginable aux yeux des hommes. Mais Dieu fait cette œuvre. Il dit, « les animaux des champs me glorifieront, les chacals et les autruches, car j’aurai mis des eaux dans le désert, des fleuves dans la terre aride, pour abreuver mon peuple, mon élu. » L’œuvre messianique est vraiment l’œuvre de délivrance de tous les captifs.Les aveugles sont ceux qui sont ignorants à l’aspect spirituel et qui vivent selon le désir de la chair. Parfois, il sont intelligents humainement, mais ils sont stupides, comme ce Nicodème qui interprétait la nouvelle naissance comme une naissance biologique recrée. Mais quand Jésus Christ, le Messie entre dans la vie de l’homme, tout change. Il ouvre les yeux des hommes pour les faire voir la félicité du royaume de Dieu. Ils sont illuminés pour voir la grandeur, la hauteur, la profondeur et la largeur de l’amour éternel de Dieu. Les opprimés sont presque la même chose que les captifs. Mais les opprimés sont ceux qui sont écrasés du joug de l’esclavage. Les captifs sont prisonniers pour les pas se libérer. Mais les opprimés sont esclaves qui devaient travailler jusqu’aux os et moelles toute la vie. On peut facilement imaginer leur réalité si nous nous souvenons de la vie des Israélites en Egypte. Ils étaient sans cesse opprimés par le roi d’Egypte Pharaon, ayant été contraints d’assumer une corvée accablante. Notre vie sans Jésus est une série d’oppression. La vie professionnelle est parfois une oppression, à tel point de se donner la mort. En effet, la vie elle-même est une oppression pour l’homme. On vit souvent la vie sans pouvoir mourir. C’est une tragédie de l’humanité déchue. Mais Jésus, le Messie vient pour rendre libre tous les opprimés. Maintenant, l’homme en vient à aimer la vie. Il en vient même à aimer ceux qui l’oppriment.
Le Messie est venu aussi pour proclamer une année de grâce du Seigneur. Il s’agit de la jubilée. Au bout de 7 ans d’esclavage, les esclaves juifs furent relâchés. C’était l’année dans laquelle on peut jouir de pleine de liberté. Notre Seigneur Dieu chassa l’homme du paradis et désormais, l’homme tomba dans le désarroi de vivre dans le paradis perdu. Il dut travailler tous les jours pour les trois repas avec la sueur du front. Le Maître du ciel a promis de nous relâcher au bout de 7 ans. Mais quand on est dans l’esclavage au monde, rien ne semble être rassurant. Or, au temps de Dieu, le Messie est envoyé selon sa promesse et il nous a délivré de tout joug du péché. C’est vraiment la grâce immuable de Dieu que nous sommes relâchés de son joug et devenus ses enfants glorieux.
Quelle était la réaction de la parole, quand Jésus la prêcha dans la synagogue ? En effet, Jésus dit après avoir remis le parchemin au chef de la synagogue, « Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture est accomplie. » Quoi que cette parole se réfère aux serviteurs de la parole de Dieu, le public prit conscience que cela ne s’accomplira pas vraiment que par la venue du Messie. Mais les villageois de Nazareth réfutèrent la toute probabilité que Jésus est leur Messie. En effet, une grave contradiction se trouva en eux. D’une part, ils admiraient les paroles qui sortaient de la bouche de Jésus. Cette lecture n’était pas comme les autres qui se faisaient en l’ordinaire par les bouches des autres hommes. Elle était une voix du ciel indubitable. Mais après un instant d’illumination, leurs pensées se furent assombries, et ils se mirent à dire, « N’est-ce pas le fils de Joseph ? » Ils connaissaient trop bien Jésus, son père Joseph, charpentier chez qui ils commandaient des armoires, sa mère et ses frères et sœurs étaient parmi eux, en fêtant ensemble, en tricotant ensemble, en jouant ensemble. Donc, ils ne purent accepter qu’il est le Messie. Donc, ils le rejetèrent. Nous voyons ici que la relation humaine peut devenir un grand obstacle pour qu’on puisse accepter la bonne nouvelle. Quand nous prêchons la bonne nouvelle comme le serviteur de la parole, nous ne devons pas espérer de plus grandes chances que la réception qu’avait Jésus auprès de ses villageois. Nous devons prévoir plutôt le rejet et le mépris. Donc, quand à l’évangélisation de la famille, il est plus sage d’introduire quelqu’un avec beaucoup de prière, comme le cas d’André pour son frère Pierre.
Jésus se contenta de donner un maxime auprès d’eux, en disant, « aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. » Puis selon d’autres évangiles, il ne fit que très peu de miracle dans sa ville.Mais le dénuement de ce récit de Luc est un peu plus pathétique. Jésus était plus défiant contre l’incrédulité des villageois. Il dit que les régions païennes sont sauvées par la parole de Dieu, car leurs habitants avaient la foi en obéissance et en repentance comme on voit au temps d’Elie et d’Elisée, dans les cas de la veuve de Sarepta et le général Naaman. Mais aucune veuve ni aucun lépreux parmi les Juifs furent sauvés à cause de leur mentalité dépravée trop attachée à leur esprit bigot humaniste et patriotique. Ils réfutèrent les prophètes en raison de leur regards humains. Les villageois furent excédés en colère et voulurent tuer Jésus par le poussade dans l’escarpement. Mais Jésus, en passant au milieu d’eux, s’en alla. Indiquer le péché des proches de façon direct ou indirect n’est pas si facile, car non seulement cela porte atteinte à leur fierté, mais aussi cela cause un chagrin dans notre sentiment profond. Mais Jésus le fit par la foi, en vue d’éveiller leur conscience de péché enfoui profondément en eux. Le salut devient accessible lorsque le problème de fierté est surmontée. C’est un entraînement difficile semblable à la noyade. Mais Jésus dit, « Si quelqu’un veut venir à moi, qu’il renonce à lui-même, se charge de la croix et me suive. » C’est le chemin de la croix que si on est disciple on doit absolument suivre, sans quoi la couronne de la gloire ne leur sera pas donnée. Hé 3 :8 dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Les Nazaréens durent accepter la parole de Jésus qui les réprimandent, mais leur ego était trop fort pour l’accepter. Jeunja qui était maître du roi Tai défia l’orgueil du roi Tai, en disant, « alors que le pauvre ne gagne rien ni ne perd rien à cause de son orgueil, le riche ne gagne rien, mais perd beaucoup, d’où la prudence exigé au riche. » Ce riche était le roi Tai, lui-même. Tai l’accepta et devint bon roi. Dans la royauté de Henri IV, la remontrance de Sully rendit le roi respectable.
En conclusion, le début du ministère de Jésus comme prédicateur est selon Luc, arrivé à Nazareth. Le ministère de la parole de Dieu est un ministère de la souffrance. Il doit prévoir beaucoup d’objection et de contestation. Il doit prévoir aussi beaucoup de combat et souffrance en vie d’une guérison et la délivrance. Mais nous savons que c’est le chemin le plus valeureux et le plus glorieux des tous les chemins. Jésus le fit depuis cette prédication à Nazareth jusqu’à ce qu’il monte à Golgotha et appela tous ses disciples à suivre le même chemin. En particulier il laissa derrière lui ce Testament inouï : « Va dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle. » Que Dieu bénisse notre prédication auprès des âmes pauvres et captives du campus, ne serait-ce qu’avec beaucoup de souffrance et de renoncement, en sorte que quelques-unes d’entre eux soient conduites au Christ et soient sauvées. Amen !
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