Théologie musicale de Calvin du point de vue du développement de la musique de l’église
- Introduction
- Arrière-plan de la musique de l’église
- L’époque de l’ancien testament
- L’époque du nouveau testament
- L’époque de la réforme
- Conclusion
I. Introduction
La musique : seul art permi à cause de Ex 20 :4-6
Le traitement de la musique par l’église :
3 points de vu
- l’utilisation positive : voix, instrument
- l’utilisation limitative : voix, une seule voix
- l’utilisation interdite : refus de toute musique
La tendance de s’écarter du centricisme de Dieu vers le centricisme de l’homme.
II. Arrière-plan de la musique de l’église
- l’époque de l’ancien testament
Pas de forme particulière
Musique comme une partie de la vie juive : constitué par les voix naturelles
Improviste autour d’un événement :
Ex)
- festin : Gn 31 :27 ; Ex 32 :17-18 ; 1S 18 :6 ; Es 5 :12
- inauguration du roi, militaire : Jg 7 :18-20 ; 1R 1 :39-40 ; 2R 11 :14
- travail : Dt 21 :17 ; Jg 9 :27 ; Es 16 :10
- deuil 2S 1 :17-18 ; 2 Ch 35 :25
Théodore de Mopsuestia (350-428)
« Les gens ne connaissent pas la parole, mais il y en a beaucoup qui mémorisent les psaumes et ils les chantaients dans la rue, dans la maison, dans le marché. »
- ils chantaient donc dans la vie le chant qu’ils entendirent dans l’église. Donc, la musique de l’église était aussi la musique populaire.
(1) la musique au temps du temple
(1Ch 25 :2-13) Au temps de David et de Salomon (BC 1006-926)
Seuls Lévites pouvaient jouer, 24 classes selon les fonctions différentes, en total 288 personnes
« Les gens distingués » : Tsadoq et Ahimelek, chefs des Lévites
« Faire prophétiser » : le chant en émotion de l’Esprit Saint
(2Ch 5 :12-14) Asaph, Heman, Yechoudoun sont trois chefs de musique, leurs enfants étaient aussi les musiciens, ayant symbals, luths, harpes avec 120 sacrificateurs sonnant des trompettes : un orchestre gigantesque
cf. Gn 4 :20-22 : Youbal : l’ancêtre de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau
Ex 15 :1-21 : Myriam : Tambourin
926 av. JC : après la mort de Salomon, sicisme entre Juda et Israël
Le rôle de musiciens se déplaça des Lévites et des sacrificateurs en les prophètes.
Après le retour de la captivité, le centre de culte devint le synagogue.
(2) la musique dans la synagogue
sans accompagnement d’instrument, on en fait que chanter.
L’instrumental eut le déclin, le vocal sous forme de récitation se développa
Le centre : la synagogue -> 7e siècle (formation du chœur professionnel dans la synagogue)
Les Juifs et les premies chrétiens se défendaient de ce qui est sensuels en même temps qu’ils se refusaient à participer au jeu public des romains.
Cf. Dans le AT, il y a les phrases dans lesquelles on refuse carrément la musique
Ex) Amos 5 :23-24 ; 6 :5 ; Es 5 :12 => au lieu de les interdire, critique l’attitude de cœur des musiciens (leur musique est-elle la vraie musique de louange ?) ; auto-critique que la louange de Dieu dégenère en la musique des musiciens eux-mêmes. = Le problématique de nos jours également
- l’époque du nouveaut testament
basé sur la liturgie du judaïsme, la musique chrétienne se développa avec le modèle de la musique juive.
Après la déstruction du temple, le chœur et la musique instrumental disparut ou fut oublié, mais le psautier, louange, psaume restaient.
Le temps où le temple et la synagogue coexistent : on gardait la tradition musicale des Juifs (le temps de Jésus)
Au temps de Jésus, chant très sophistiqué comme le temps de Salomon : le chœur composé des garçons et des hommes formèrent un grand chœur.
Chaque jour, on faisait psalmodier : 1er jour Ps 24 ; 2e jour Ps 48 ; 3e jour Ps 82 ; 4e j Ps 94 ; 5e j Ps 81 ; 6e j Ps 93 ; 7e j Ps 92.
Le dernier jour de Pâque : le chœur chantait Ps 82 ; les sacrificateurs sonnèrent les trompettes ; les foules se courbaient. [1]
Les chrétiens chantaient toujours dans les réunions
Jésus : Mt 26 :30
Chrétiens : Ac 2 :46-47 ; Col 3 :16 ; Ep 5 :19
Psaume : chant de louange
Hymne : louange de Dieu en mémoire du salut par Jésus
Chant spirituel (grec : odes pneumatiques) : louange de Dieu ou du Christ : confession partant des expériences de la vie spirituelle conduite par l’Esprit Saint
Dans le NT, très peu de mention sur la musique et le psaume
Causes :
(1) on considérait que le psaume de l’AT est parfait
(2) le temps court (1 siècle) du point de vue de l’histroire
(3) Les évengiles, les épîtres ne s’intéressaient pas de la liturgie
(4) On s’intéresse plus à la musique dans la vie quotidienne qu’à la musique du temple ou de la synagogue
Dans le NT, on soulignait la musique à la voix seule, mais n’y a pas de partie non plus qui interdit l’instrument => de ce fait, pas mal de savants insistent sur l’interdition des instruments
1) les pères des première églises : négatifs pour les instruments : opinion de ce que la tendance du monde du festin peut s’infilitrer.
2) Chrystostome (l’évêque de Constantinople 347-407) : positif pour la musique de l’église : il pensait que c’est un bon moyen de l’évangélisation : il accepta la voix et l’instrument, mais n’accepta pas le musique populaire
3) Clément (Alexandre 150-220) : positif, mais pas tous les instruments : harpe et luths seulement du fait que David les avait joué.
Que ce soit l’époque de l’AT ou l’époque du NT, la musique est indispensable dans l’histoire du christianisme. La musique contient un élément mystérieux qui ne peut être analysé par la science. La Bible soutient la thèse que le christianisme est la religion de la musique
Ex) Ex 9 :16 ; 20 :18 ; 2R 3 :15 : révélation pendant la musique
1S 10 :5 : prophétie pendant la musique
1Ch 23 :30-31 : le culte accompagné par la louange
Jos 6 :6-20 : miracle dans la louange
Ps 118 :22-23 ; Ps 110 :1 : la rédemption du Christ se fait dans la musique
Lc 1 :46-55 : Magnificat
Mt 26 :30 ; Mc 14 :26 : psaume avant la passion
Ap 15 :2-4 : fidèles chantent devant le traône
1Co 15 :51 ; 1Th 4 :16-17 : accomplissement de l’œuvre messianique par la musique
- l’époque de la réforme
le solo avec l’accompagnement simple de l’harmonie plutôt que le méthode de contrepoint.
Fin de 16e s. l’intérêt musical se déplace du religieu au populaire.
En même temps, à cause du besoin de l’église réformé, une musique nouvelle et importante furent écrites. La forme catholique Missa et Moteto apparaissent.
Les caractéristiques de la musique dans l’Allemagne, dans l’Agleterre, en France lors de la réforme sont :
Luthérien : la forme catholique conservée : la parole traduite en allemand ; la Chorale allemande qui est le cantique publique apparaît. Au début une seule voix en appapela, mais après on met l’harmonie et l’instrument.
En France, Jean Calvin, on s’oppose en véhémence à la conservation de la forme catholique. On interdit de chanter avec la parole qui n’est pas de la Bible. La plus grande contribuation est le psautier. On met sur la traduction des psaumes la mélodie des chants populaires ou des plein chants. L’unisson sans accompagnement. Pour le culte familial, 4 voix, les voix principaux sont tenor et soprano.
Luther : sans limitation, on permit l’instrument, le chœur de plusieurs voix, même l’introduction des chants populaires sur la parole religieuse.
Calvin : le chant de l’église est soit canticle ou le psaume. On promut de faire la musique nouvelle sur le psaume, mais interdit de composer une nouvelle parole. On interdit l’instrument dans l’église et permit seulement l’unisson.
Zwingli : faut chanter dans le cœur, donc chanter extérieurement n’a pas de sens et même risque de nuire la foi, donc il élimine la musique de l’église.
[1] Canticle (ang) ou Canticum (latin) : la partie chantée insérée dans l’ordre de la liturgie : sens : « cantique selon la Bible », 9 sortes :
NT : 3 sortes : Benedictus (Lc 1 :67-79), Magnificat (Lc 1 :46-55), Noc dimittis (Lc 2 :29-32)
AT : 5 sortes : Venite exsultemus Domino (Ps 95), Benedicite omnia opera (Da 3 :57-88), Jubilate Deo (Ps 100) Cantate Domino (Ps 98) Deus miseratur (Ps 67).
9e = Te Deum laudamus. On l’appelle souvent Te Deum = « Dieu, je te loue »
J'aime adoré et louer l’éternel Dieu le tout puissant.
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