COMMENCEMENT DE L’EVANGILE
Marc 1 :1-8 ; Jean 8 :6-8
J’ai eu un livre qui fut tombé par hasard cette semaine et que je me suis mis à lire. C’était ce célèbre livre de Charles Darwin « l’origine des espèces. » Sans que ma lecture soit trop avancée, déjà en lisant l’introduction de ce livre d’un certain nombre de pages, j’ai été très étonné de deux faits ; d’abord, j’ai été étonné de la clarté de l’explication de l’auteur, à tel point que je commençais à me dire que ce n’était pas sans fond que les modernes avaient été influencés par cet auteur. Puis, s’il y avait un autre point d’étonnement, c’est que l’auteur avait développé sa théorie célèbre de la sélection naturelle partant d’un seul fait qui l’intriguait – l’auteur ne l’avait pas explicité, mais à ma vue, quand je l’ai lu avec le cœur de prière, disons, cela m’est apparu très évident – c’est-à-dire, pourquoi un tel phénomène, telle espèce est très nombreux et très répandue, alors que telle autre espèce voisine est très rare et à un habitat fort restreint ? C’était en effet l’origine des pensées de l’auteur et tous ses adeptes de cette étrange philosophie appelée évolutionnisme.
Je me souviens d’un autre livre dans lequel l’auteur a précisé le motif de son écriture qui m’a beaucoup impressionné. Il s’agit du célèbre écrivain très prolifique du 20e siècle : Stephan Zweig. Il était en train de voyager au large du côte Est de l’Amérique du sud dans un bateau de plaisance, donc de profiter de toutes les facilités luxueuses, ce qui amena l’auteur avec un certain degré de repentir à une idée d’écrire un livre sur la vie de l’ancien navigateur qui aurait été obligé de voyager dans des conditions opposées, c’est-à-dire dans des conditions extrêmement défavorables. C’est ainsi que le livre intitulé Magellan fut né.
Le texte que je vous invite à étudier avec moi ce matin concerne également le début d’un livre. Il s’agit comme vous vous en avez aperçu en le lisant, de l’évangile selon Marc. Or, la lecture de la première phrase nous fait ressentir déjà une étrangeté, car elle n’est pas vraiment, on peut dire, une phrase, mais qu’un groupe des mots. Il se lit : Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Nous ne pouvons en lisant non seulement ce 1e phrase, mais l’Evangile selon Marc tout entier, nous empêcher d’avoir cette impression que l’auteur se hâte.Les commentateurs disent par exemple que le mot « aussitôt » apparaît 40 fois dans Marc, alors qu’il apparaît 7 fois dans Luc et 4 fois seulement dans Jean.On dit que l’arrière plan dans lequel l’évangile selon Marc fut écrit était la période de pleine persécution sous l’empereur romain Néron et Marc était à ce moment à Rome avec son maître Pierre. Donc, il est bien compréhensible d’avoir une telle urgence pour l’écriture de Marc. Peut-être que dans l’esprit de Marc, comme c’était la pensée générale chez les chrétiens primitifs de l’époque qui était sévèrement persécutés, il y a cette idée eschatologique, c’est-à-dire la fin du monde s’approche à grands pas. Donc, comme nous nous étions salué les uns aux autres la semaine dernière, l’exagorazomenoi (rachetez le temps) était constamment dans l’esprit de Marc.
Lorsque nous sommes dans le mauvais temps, cet ordre doit demeure dans notre esprit. Msn. Daniel Jung dit que le catastrophe actuel du Japon est, dit-on, celui qu’on n’avait jamais vu depuis plus de mille ans. Mais à la différence des la plupart des étrangers qui retournaient dans leurs pays, nos missionnaires mènent une vie normale avec le calme de l’esprit en envoyant leurs enfants aux écoles, comme tous les autres japonais dont la grande âme a été souvent loué par le média étranger. En ce moment, il y a des mauvaises nouvelles incessantes tels tremblements de terre et des guerres. A ce moment trouble que pourrons-nous faire ? Jésus dit qu’il ne faut pas se laisser étonner, mais il faut qu’on prêcher la bonne nouvelle premièrement. Il faut racheter le temps pour que l’évangile se propage dans ce monde ténébreux et que de multiples âmes puissent voir le salut divine par et à travers nous.
Donc, l’auteur Marc ne donne pas l’aperçu concernant la circonstance de la naissance de Jésus-Christ comme Matthieu et Luc qui ont attribués pas mal de pages de leur Evangile respectif. Marc entre directement dans le corps de l’Evangile en disant : Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Alors comment l’Evangile de Jésus-Christ a-t-il commencé ? D’abord, je voudrais évoquer le mot commencement. Au début de mon message, j’ai énuméré quelques sortes de commencement. Mais le commencement de l’Evangile n’a rien à voir avec ces commencements. L’évangile n’a pas commencé par hasard, ni par des hypothèses établies pour la recherche, ni par la volonté humaine de l’auteur mélangé avec son sentiment de regret. Il a commencé par le Souverain Dieu lui-même.
Pour l’homme, le commencement ou savoir le commencement est une affaire très importante. Il s’agit pour lui de la question de vie ou de mort, car suivant qu’il le sait ou pas, l’homme doit rester dans les ténèbres ou dans la lumière. Dans Jean 8 que la plupart de nous ont appris cette semaine par l’étude biblique de l’église, le verset 14 dit, « mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais. Mais vous, vous ne savez pas d’où je viens, ni où je vais. »
L’origine (ou le commencement) de la vie et sa destination étaient les sujets interminables de l’humanité. C’est l’instinct de tout homme. La recherche de Darwin était venu, dira-t-on, de cet instinct. Les philosophes grecs faisaient eux aussi la recherche de cette origine de la vie. Chaque homme s’interroge de la généalogie : j’ai rencontré un de mes oncles à Paris récemment. A ma grande surprise, il a été guéri de son cancer de foie, et il m’a raconté que la généalogie de notre famille remontait à 16e siècle et l’ancêtre était le ministre de la dynastie Yi à 16e siècle. Donc, je suis issue de la classe noble de l’époque. Mais qui le reconnaîtra à mon sujet, dans ce pays étranger. Personne. Pour moi, ce n’était pas très important. Mais pour mon oncle, c’était une affaire très importante. De même pour tous les hommes, reconnaître l’origine, la vraie origine est très important. Sans qu’on la connaisse, l’homme tâtonne sa vie et devient vite fataliste et nihiliste. D’où l’importance de ce 1e mot de Marc : commencement.
Mais ce commencement est arrivé avec la volonté de Dieu. Il est fait avec la parole de Dieu, sans qu’il soit mêlé avec la volonté humaine. L’auteur Marc met l’accent sur la parole de la prophétie concernant la personne de Jean-Baptiste. Or, cette prophétie a été prononcée par Esaïe et celui-ci vécut vers 700 ans av. Jésus-Christ. Esaïe prophétisa que le Messie viendrait sous forme du serviteur souffrant et il sera précédé par un serviteur. Que décrit-il au sujet de celui-ci ? Marc cite la prophétie : « Voici, j’envoie devant toi mon messager pour frayer ton chemin ; c’est la voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. »
Je pense qu’il est judicieux et nécessaire même de distinguer 2 genre de commencements, dont l’un est le commencement appelé historique et l’autre, je dirais, le commencement déontologique. Le commencement historique se fait par la prophétie. Tout a commencé par cette prophétie de la venue d’un serviteur. C’est le commencement de l’évangile. C’est là le commencement de l’histoire de comment le salut est arrivé à l’humanité y compris le mien.J’en viens à être sauvé, puisqu’un serviteur appelé Jean-Baptiste est arrivé avant le Messie et ce fait a été prescrit il y a 700 ans avant Jésus-Christ. Or, ce commencement prophétique et historique est l’optique de Marc. Mais si on le développe plus, nous pouvons monter de plus ancien, jusqu’au commencement de la création. Car chacun a un optique spéciale, comme par exemple Matthieu remonte à l’origine de la généalogie du Messie jusqu’à Abraham, alors que Luc la fait monter jusqu’à Adam. En tout cas, chercher et trouver le commencement est primordial pour l’homme.Si nous oublions l’histoire de notre rédemption, nous ne sommes rien. Pour que mon salut me soit arrivé, le prophète a défrayé le chemin et s’écria comme la voix dans le désert.
Puis, le 2e commencement est le commencement déontologique. C’est-à-dire le commencement de l’œuvre rédemptrice par les croyant rachetés. Donc, quand Marc dit : Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu, il entend que l’œuvre de l’Evangile peut commencer à tout moment par Jésus-Christ, le Fils de Dieu et qu’elle débute par ses serviteurs qui agissent de la même manière que Jean-Baptiste.
Donc, il est très important de comprendre l’œuvre de Jean-Baptiste, pour savoir comment débute l’œuvre de l’évangile de salut. C’est l’œuvre de la voix qui crie dans le désert. Cette expression a une valeur inexprimable dans l’œuvre de Dieu. Que signifie cette voix ? Que signifie le fait qu’une voix se fait retentir dans le désert ? La voix qui crie dans le désert signifie la parole pur venant de Dieu. Normalement dans le désert, il n’y personne. Personne n’écoute donc le message. La situation en France est à peu près comme cela. Les habitants sont tellement imbibés dans les philosophies humaines et athéistes, qu’ils n’ont aucun intérêt sur le Bible, la parole divine. Le monde est devenu ainsi le désert. Mais le prédicateur doit prêcher la parole dans cette situation en vue de frayer un chemin vers le Seigneur. Par ailleurs, le fait que la voix se fait retentir dans le désert signifie que la personne entend une voix de je ne sais d’où. C’est la voix pure et unique de Dieu souverain.
Si nous tournons nos regards vers la page gauche de notre texte de ce matin, nous trouvons le dernier page de l’évangile selon Matthieu. C’est le commandement suprême de Jésus pour l’évangélisation du monde. Jésus dit donc, « Allez faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » C’était la phrase finale du ministère de Jésus. Mais c’était aussi le commencement de l’œuvre évangélique de Jésus-Christ. Les disciples, en obéissant à ce commandement suprême, s’en alla vers le monde et l’œuvre de l’évangile du salut a bien débuté.
Mais j’ai lu un livre récemment écrit par un pasteur américain assez célèbre conduisant une assez grande église. Il dit avec raison apparente que l’œuvre évangélique n’a pas commencé avec ce commandement suprême de Jésus, mais déjà par son ordre dans la chambre haute, quand il disait, « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Son argument, c’est que l’évangélisation ne sera arrivée que par le biais d’amour entre frères et sœurs. Mais pour ma vue, il néglige énormément que l’œuvre évangélique est semblable comme je l’ai exprimé dans le message de la semaine dernière, à un fleuve dont le courant est impétueux, tellement impétueux que personne, ni aucune chose ne peut l’empêcher.
J’ai impression que ce serviteur se confond avec l’amour humain. Non parce qu’il ne parle pas de l’amour divine, mais il parle de façon humaniste. L’humanisme a un grand élément qui empêche de nous jours l’évangélisation, je veux dire la vraie évangélisation. Il est infiltré au fond du système de pensée des contemporains et empêche que l’évangile avance. Si nous voyons le fait suivant, cela devient évident. Car Jésus a envoyé les disciples comme témoins de Jésus, malgré que leur problème de rapport mutuel n’a pas été complètement résolu ou sanctifié. Mais en allant en obéissant au commandement de Jésus, Pierre et jean qui étaient des anciens concurrents vertébrés du passé devinrent les collaborateurs par excellence, dans les 1ers chapitres des Actes des Apôtres. En tant que racheté, nous sommes appelés à nous aimer. Mais pour l’évangélisation, ce qui compte n’est pas amour, mais obéissance. Dieu fait avancer son royaume par la minorité qui obéit à son commandement. A Philippe il y avait des gens qui prêchaient la parole, mais ayant un motif impur : c’est-à-dire qu’en pensant que s’ils le faisaient, cela ajouterait les tribulations à Paul. Que dit celui-ci à ce sujet ? Il dit, « Qu’importe ! De toute façon, l’Evangile est prêché. » Amour et unité sont souhaitable si nous vivons dans le monde déchu. Mais il arrive souvent ce qui leur est contraire. Il arrive même parfois que nous faisons le bien, mais les gens nous rendent avec beaucoup de mal. L’homme déchu est un être imprédictible. Mais nous devons savoir sans étonnement que si Jésus fut trahi par son plus proche, nous seront aussi trahis comme lui d’un jour ou l’autre. Toutes éventualités sont prévisibles dans ce monde déchu. Si on le résume, il faut que les croyants s’aiment les uns les autres, car ils sont reçu l’amour insondable et sacrificiel de Jésus-Christ. Mais ce n’est qu’un devoir des fidèles ; du fait qu’ils ne sont pas à la hauteur de cet amour, les croyants ne sont pas moins appelés à obéir à ce commandement suprême et aller prêcher la bonne nouvelle de Dieu. Si vous allez avec ce critère de l’amour soi-disant fraternel, mais en fait qui n’est qu’un amour humain, vous ne trouverait aucune église qui vous convient et vous risquez de devenir un éternel vagabond entre les églises. Mais dès que vous obéissez à la mission, cette église devient la vôtre.
Beaucoup de nos chrétiens contemporains se trompent qu’ils reçoivent l’oracle de l’Eternel, mais il s’avère à vrai dire qu’ils ne reçoivent rien de Dieu et ne font que s’entêter dans leur propre idée. C’est la réalité triste et souvent catastrophique au niveau à la fois de la foi personnelle et de l’œuvre de l’évangile elle-même. On a beau enseigner les gens avec cette pseudo-oracle, la formation des disciples n’arrive jamais selon la volonté de Dieu, mais il ne se produit que les chrétiens superficiels et superstitieux et nominaux, semblable à la carcasse d’un grande immeuble que j’ai vue au centre de la ville de Yaoundé que le gouvernement n’a pas pu terminé faute de l’argent.
La voix qui crie dans le désert demande audace et patience. Car ce n’est pas facile de crier ainsi. Pourtant nous ne devons pas abandonner notre mission d’être une voix qui crie. Nous sommes parfois solitaires pour agir ainsi, mais une grande récompense nous est assurée dans le ciel. Surtout une éternelle compagnie avec Seigneur Jésus. Donc, sur cette terre éphémère, nous devons nous efforcer de donner la parole au monde aride. Mais afin de donner la parole au monde, il faut la recevoir de Dieu. C’est une évidence ; c’est comme si Dieu engagne quelqu’un afin que celui-ci enseignement de s’engager. Si vous venez au centre le matin vous pouvez entendre la voix de Dieu. Si vous étudiez la Bible avec l’enseignant, vous pouvez entendre la voix de Dieu à travers lui. Si vous venez au culte le dimanche, vous pouvez aussi entendre la voix de Dieu par le serviteur de Dieu. Sinon si vous méditez la parole profondément en écrivant le témoignage, vous pouvez entendre personnellement la voix de Dieu. Puis, vous pouvez aller au campus avec les compagnons d’œuvre et prêcher la bonne nouvelle aux jeunes gens. Vous pouvez les inviter à l’étude de la Bible et vous pouvez leur enseigner la Bible. L’évangile commence ainsi en vous et par vous. L’œuvre de Dieu n’est pas quelque chose de spectaculaire, mais commence par un petit geste de dire de Dieu à vos proches et à des gens de votre entourage. Nous ne savons ce qu’arrivera demain et comment faire en face de donjon de Satan qui élargit son domaine et reigne chaque coin de cette société. Les catholiques tentent récemment une œuvre de chercher la language commun avec les incroyants dans ce qu’on appelait le parvis des païens. Que cela aide ! mais je pense que si nous continuons d’entendre la voix de Dieu et cette voix s’articule de plus en plus clairement et fortement dans notre cœur, Dieu lui-même ouvrira nos bouches et fera retentir notre voix partout où nous allons, malgré l’ambiance dominante de l’incrédulté et l’impiété de ce monde.
Si on voit Marc, sa biographie, nous voyons qu’il était un secrétaire de Pierre. Il avait une attitude de serviteur pour servir l’œuvre l’Evangile de Jésus-Christ. Donc, Marc a été spécialement impressionné par la personne de Jean-Baptiste. Pour que nous soyons utiles dans l’œuvre de l’Evangile, nous devons absolument avoir l’attitude de serviteur accompagné par le total renoncement de soi.
Un des seconds gens venus de l’Allemagne la semaine dernière m’a dit sans aucun teinte de vantardise : Msn.Marc, normalement je dors 6 heures, mais cette nuit, j’ai tellement bien dormi à cause de la fatigue j’ai dormi 8 heures. Ce future médecin ne dormais que 6 heures par jour, alors qu’à ma vue, il n’avait pas une physionomie assez forte. C’était le peuple allemand qui a réalisé le miracle de la rivière Rhin, me disais-je. Exagoragemenoi. Si on étudie l’allemand, le mot qui indique la nouvelle est Botshaft composé de Bote et Shaft et Bote signifie serviteur ou laquais et Shaft position ou rôle. En anglais on peut donc le traduire en servantship. L’Evangile a donc cette connotation d’être serviteur et l’œuvre de l’évangile est de faire (fabriquer) les serviteurs ou les servantes, et non, comme nous le disons souvent au sujet des brebis, les princes ou les princesses.
Jean-Baptiste était précurseur du Messie. Mais avant tout, il avait cette attitude de serviteur, à tel point qu’il disait d’habitudes : « je ne mérite pas de délier, en me baissant, la courroie de ses sandales. » Mais, Jésus était si humble qu’il vint un jour auprès de lui, pour être baptisé par lui dans le Jourdain.
Mais être serviteur ne signifie pas de devenir laquais qui coube l’échine devant le maître. La voix dans le désert que Jean-Baptiste fit retentir était certainement l’oracle de l’Eternel. Elle est pure et représentait la volonté divine. Si on voit les autres évangiles, cette voix était acerbe. Pour aplanir le chemin, cela était inévitable ou minimum. Comment une personne alité sur le lit de paresse se lèvera-t-elle et travaillera-t-elle, sans que Jésus lui reproche : lève-toi et prends ton lit et marche. A l’instant, il se leva et marcha et se mit à travailler. Un jour, un serviteur a rencontré un jeune homme dans son église et lui a demandé ce qu’il faisait. Il lui répondit ostentatoirement qu’il était fonctionnaire de l’Etat. Mais quelque temps plus tard, le s’aperçut qu’il était rmiste américain ; il disait fonctionnaire d’Etat, parce que simplement il a reçu l’argent de l’Etat. Le serviteur s’en était désolé et exprima son sentiment de vexation dans son message. Jean-Baptiste lança un défi avec la parole acerbe à quiconque vint vers lui. Il disait même : race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Ainsi il défrayait le chemin, afin que le Seigneur fasse son entrée dans le cœur de chacun.
A cause de cette parole acerbe, la vie de Jean-Baptiste n’était pas si longue. Si on voit Marc, sa vie disparaît de la scène même avant le milieu du 1e chapitre. A cause de sa réprimande à l’égard de Hérode qui vivait avec la femme de son frère, il fut emprisonné.C’était l’injustice absolue. Mais le sort d’un juste est toujours comme cela.
Même si l’Evangile selon Marc est assez hâtif dans son développement, il est intéressant de voir que l’auteur s’arrête assez longuement dans l’épisode de la décapitation de Jean-Baptiste. Aucun autre évangéliste nous fournit un aussi grand détail du meurtre de Jean-Baptiste par les gens de Hérode. Salomé, la fille de Hérodiade dansa si sensuellement, que Hérode lui a promis de donner même la moitié de son royaume. La fille lui demanda la tête de Jean-Baptiste. Marc était un homme qui n’était pas si tolérant vis-à-vis des l’injustice du monde. Ses yeux s’enflammait en voyant le mal dominer dans l’homme. Puis il le dénonça, afin que les disciples de Jésus à Rome en soient avertis. Si on est serviteur de Dieu, nous devons avoir cette attitude sans équivoque vis-à-vis des maux dans le monde et dans le cœur des gens. L’amour est patient, mais il ne se réjouit pas de l’injustice. Le but de cette prédication et de l’annonce acerbe était de faire sortir les gens de leur habitude de péché et les faire goûter la grâce de pardon du péché. Ainsi, il est écrit, « Jean parut ; il baptisait dans le désert et prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés. » C’est parce que sans la repentance, il n’y aura pas de pardon des péchés. Les gens n’aiment pas confesser leur péchés, de peur d’être critiqués. Mais en venant dans le Jourdain, chacun confessait ses péchés devant le chef serviteur du mouvement et devant le public, si bien qu’après la confession, un grand soulagement et une grande paix règnent dans leur cœur. La peur d’être moqué et critiqué est le syndrome de persécuté. Mais si nous la surmontons et confessons nos péchés, Dieu nous donne sa grâce de pardon inaltérablement. Mais ma recommandation est suivant : c’est que si on ne s’est pas vraiment repenti, il est judicieux de ne pas présenter ses péchés en public, car Satan est tapis à la porte et prêt à engloutir les confessants qui ne sont pas tout à fait pénitents. Mais si on se repend vraiment du péché et le présent en public, il sera comme cette fille qui à chaque rencontre avec moi, exaltait la joie indicible que lui donne l’écriture du témoignage. Donc, ceux qui n’ont pas l’habitude d’écrire le témoignage, je les invite à initier cette habitude, car vraiment par le témoignage, comme une des institutions de notre église, nous pouvons rencontrer Jésus-Christ personnellement à traverser le pardon des péchés.
Je vous ai dit précédemment le mot allemand Botshaft. Marc se hâte pour arriver à son verset clé 10 :45, le comble de son Evangile. Il dit, « Car le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » Jésus est venu comme serviteur souffrant de l’Eternel et servait les pécheurs en allant jusqu’à mourir sur la croix. Nous devons être serviteur, pour que l’Evangile commence dans ce pays plein de ténèbres.
Devant la femme adultère qui fut jeté dans le temple par les méchants hommes religieux et devant l’accusation du public, Jésus s’est abaissé à terre et se mit à écrire sur le sol. On s’intrigue souvent de ce que Jésus aurait écrit à ce moment sur le sol. Jésus s’abaissa pour qu’il soit au niveau de la femme adultère, puis qu’il écrive les lettres par terre. C’est très important, car à ce moment très court, Jésus aurait prié en écrivant les lettres sur le sol. Marc souligne durant son Evangile l’aspect du serviteur de la prière en Jésus-Christ. Donc, il dit, « Quand il faisait encore très sombre, il alla vers un endroit de désert où il se mit à prier. Quand Jésus pria ainsi le matin, Dieu lui pourvut à tout dont il avait besoin et lui montra le chemin qu’il fallait prendre. La prière est la labeur indispensable du serviteur de Dieu. Quand on prie, Dieu vint sans faute nous rencontrer et nouer la relation d’amour. Nous ne devons pas nous excuser de la santé ou de la préoccupation pour ne pas nous engager ou nous extraire. Si nous nous engageons dans l’œuvre de Dieu, il nous bénit pleinement, il nous remplit de joie et d’allégresse et nous fait remporter la victoire pour sa gloire.
Après avoir passé la nuit sur la montagne, quand jésus entra dans le temple, dès le matin, la foule s’y était réuni pour écouter jésus. Alors Jésus leur enseigna la foule. Là où il y a la parole authentique, il y a toujours la foule, c’est ce que nous voyons dans ce début de l’épisode de la femme adultère de Jean 8. Si nous prions sincèrement et retenons la parole pure venant de Dieu dès le matin, nous pouvons être utilisés pour changer ce monde, même si celui-ci est si éloigné de Dieu et que ses habitants sont si impies et athée comme nous le voyons dans ce pays de la France. Alors, le commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu est possible même dans cette post-modernité où nous vivons.
BEGINNING OF THE GOSPEL
Mark 1 :1-8 : John 8 : 6-8
I had a book that was dropped by chance to me this week and I started to read. It was this famous book by Charles Darwin "The Origin of Species." Unlesse my reading be too advanced already in reading the introduction of this book composed by a number of pages, I was very astonished by two facts: first, I was amazed at the clarity of explanation of the author, to the point that I began to tell to myself that it was not without reason that many moderns had been influenced by this author. Then, if there was another point of astonishment, it is that the author had developed his famous theory of natural selection from a single fact which intrigued him - the author had not explained it clearly but in my view, when I read it prayerfully, it appeared to me very clearly - that is to say, why such a phenomenon, i.e. such species is very numerous and widespread, while such other related species is very rare and has very limited habitat? This was indeed the origine of the thoughts of the author and his followers and of all the strange philosophy called evolutionism.
I remember another book in which the author stated the reason for his writing I was very impressed by. He is very prolific famous writer of 20th century: Stephan Zweig. He was travellng the east coast of South America in a pleasure boat, so enjoyed all the luxurious facilities, which led the author with some degree of repentance to an idea to write a book on the life of one of the old navigators that would have been obliged to travel in opposite conditions, i.e. in extremely défavorables conditions. Like this, the book entitled Magellan was born.
The text that I invite you to explore with me this morning is also the beginning of a book. It is, as you certainly have noticed from the reading, about the Gospel of Mark. However, I think it is sound that before going in our reasoning, we consider some background of this book. The lecture of the first sentence already makes us feel some strangeness, because it is not really, we can say, a sentence, but a group of words. It reads: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God.
We can not, not only reading this first sentence, but also reading the entire Gospel of Mark, keep having this feeling that the author hastened. The commentators say for example that the word "soon after" appears 40 times in Mark when it appears in Luke 7 times and 4 times only in John. They say that the background in which the Gospel of Mark was written was the full period of persecution under the Roman emperor Nero and Mark was at that time in Rome with his master Peter. So it is understandable to have such urgency in the writing of Mark. Perhaps in the spirit of Mark, as was the general thought among early Christians of the time who was severely persecuted, there is this eschatological idea, that is to say, the end of the world is fastly approaching. So as we were greeted each other last week, the exagorazomenoi (redeeming the time) was always in the spirit of Mark.
When we are in the wrong time, this order shall remain in our minds. Msn. Daniel Jung said that Japan's current disaster is considered to be the one we had not seen for over a thousand years. But unlike most foreigners who returned to their country, our missionaries live a normal life with the calmness of their mind, sending their children to schools, like all other Japanese whose great soul has often been praised by the foreign media. Right now, there are endless bad news like earthquakes and wars. At this point of disorder what can we do? Jesus said that we should not allow ourselves surprised, but we have to preach the good news first. We must redeem the time for spreading the gospel in this dark world and that many souls may see the salvation of God by and through us.
So, the author Mark does not give account of the environment of the birth of Jesus Christ as Matthew and Luke have done attributing to it quite a few pages of their respective Gospel. Mark goes directly into the body of the Gospel saying: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God. So come back to this phrase.
So how did the Gospel of Jesus Christ start? First I would like to attract your attention to the word beginning. At the beginning of my message, I listed some kind of beginnings. But the beginning of the Gospel has nothing to do with these beginnings. The gospel did not begin by chance or by assumptions made for research, or by human will of the author with his mixed feelings of regret. It began with the Supreme God Himself.
For humans, the beginning or know the beginning is a very important matter. It is just about the question of life or death, because according to the fact that he knows it or not, man must remain in darkness or light. In John 8 that most of us have learned this week Bible study of the church, verse 14 says, "My testimony is true, for I know where I came from, and where I go. But you do not know where I am from or where I go. »
The origin (or beginning) of life and its destination were the endless subjects of humanity. It is the instinct of every man. The very search of Darwin had come, we can say, from this instinct. The Greek philosophers were also looking for the origin of life. Every man wonders of genealogy: I met one of my uncles in Paris recently. To my surprise, he was healed from his liver cancer, and he told me that the genealogy of our family dates back to 16th century and the ancestor was the minister of the Yi Dynasty in the 16th century. So I'm issu from the noble class of the time. But who recognize that about me in this foreign country. Nobody. For me, it was not very important. But for my uncle it was a very important matter. It’s the same for all people ; recognize the origin, the real origin is very important, me and you ant my oncle and all men. Without that knowledge, man gropes her life and quickly becomes fatalistic and nihilistic. Hence the importance of this first word of Mark: the beginning.
But this beginning has come with the will of God. It is made with the word of God without being mixed with the human will. The author Mark focuses on the word of the prophecy concerning the person of John the Baptist. However, this prophecy was delivered by Isaiah and he lived about 700 BC. Isaiah prophesied that the Messiah would come as the suffering servant and will be preceded by one servant. What does it describe about this one? Mark cites the prophecy: "Behold, I send my messenger before you to pave your way: it is the voice of one who cries in the wilderness: Prepare the way of the Lord, make straight his paths. "
I think it is appropriate and even necessary to distinguish two kinds of beginnings, one of which is the beginning so-called historical and the other, I would say, the deontological beginning. The historical beginning is by the prophecy. It all started with this prophecy on the coming of a servant. This is the beginning of the gospel. This is the beginning of the story of how salvation came to humanity including mine. I’m just saved, because a servant called John the Baptist came before the Messiah and this has been prescribed 700 years before Christ. It’s the same. Not only this « macro » plan of salvation, but my « micro » plan of salvation. There is always the existence of one servant. Anyway, trying and finding the beginning is very essential for humans. If we forget the history of our redemption, we are nothing. For my salvation to come to me, one servant has paved the road and cried as the voice in the wilderness.
Then, the second beginning is the deontological beginning. That is to say the beginning of the work of redemption by believing redeemed. So when Mark says: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God, he is pretending the work of the Gospel can begin at any time by Jesus Christ, Son of God and it begins by his servants who act in the same way than John the Baptist.
So it is very important to understand the work of Jean-Baptiste, to see how the work of the gospel of salvation begins. It is the work of the voice crying in the wilderness.This expression has a very important value in the work of God. What does this voice mean? What means that a voice is echoing in the wilderness? Crying voice in the wilderness means the pure word from God. The merchant of jewellery go whole country to find the pure pearl. But this pearl is extremely rare. That’s why when he find it, his joy is inulterable. It’s the same for us who live in this world where there is all sort of amalgam of ideas and philosophies. Cogito Ergo Sum of Descartes had orginally the aim to promote the religion of God, but it went very bad to the annoying humanism. Without need to speak of antic exemple, let’s take more modern exemple.
Mark 1 :1-8 : John 8 : 6-8
I had a book that was dropped by chance to me this week and I started to read. It was this famous book by Charles Darwin "The Origin of Species." Unlesse my reading be too advanced already in reading the introduction of this book composed by a number of pages, I was very astonished by two facts: first, I was amazed at the clarity of explanation of the author, to the point that I began to tell to myself that it was not without reason that many moderns had been influenced by this author. Then, if there was another point of astonishment, it is that the author had developed his famous theory of natural selection from a single fact which intrigued him - the author had not explained it clearly but in my view, when I read it prayerfully, it appeared to me very clearly - that is to say, why such a phenomenon, i.e. such species is very numerous and widespread, while such other related species is very rare and has very limited habitat? This was indeed the origine of the thoughts of the author and his followers and of all the strange philosophy called evolutionism.
I remember another book in which the author stated the reason for his writing I was very impressed by. He is very prolific famous writer of 20th century: Stephan Zweig. He was travellng the east coast of South America in a pleasure boat, so enjoyed all the luxurious facilities, which led the author with some degree of repentance to an idea to write a book on the life of one of the old navigators that would have been obliged to travel in opposite conditions, i.e. in extremely défavorables conditions. Like this, the book entitled Magellan was born.
The text that I invite you to explore with me this morning is also the beginning of a book. It is, as you certainly have noticed from the reading, about the Gospel of Mark. However, I think it is sound that before going in our reasoning, we consider some background of this book. The lecture of the first sentence already makes us feel some strangeness, because it is not really, we can say, a sentence, but a group of words. It reads: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God.
We can not, not only reading this first sentence, but also reading the entire Gospel of Mark, keep having this feeling that the author hastened. The commentators say for example that the word "soon after" appears 40 times in Mark when it appears in Luke 7 times and 4 times only in John. They say that the background in which the Gospel of Mark was written was the full period of persecution under the Roman emperor Nero and Mark was at that time in Rome with his master Peter. So it is understandable to have such urgency in the writing of Mark. Perhaps in the spirit of Mark, as was the general thought among early Christians of the time who was severely persecuted, there is this eschatological idea, that is to say, the end of the world is fastly approaching. So as we were greeted each other last week, the exagorazomenoi (redeeming the time) was always in the spirit of Mark.
When we are in the wrong time, this order shall remain in our minds. Msn. Daniel Jung said that Japan's current disaster is considered to be the one we had not seen for over a thousand years. But unlike most foreigners who returned to their country, our missionaries live a normal life with the calmness of their mind, sending their children to schools, like all other Japanese whose great soul has often been praised by the foreign media. Right now, there are endless bad news like earthquakes and wars. At this point of disorder what can we do? Jesus said that we should not allow ourselves surprised, but we have to preach the good news first. We must redeem the time for spreading the gospel in this dark world and that many souls may see the salvation of God by and through us.
So, the author Mark does not give account of the environment of the birth of Jesus Christ as Matthew and Luke have done attributing to it quite a few pages of their respective Gospel. Mark goes directly into the body of the Gospel saying: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God. So come back to this phrase.
So how did the Gospel of Jesus Christ start? First I would like to attract your attention to the word beginning. At the beginning of my message, I listed some kind of beginnings. But the beginning of the Gospel has nothing to do with these beginnings. The gospel did not begin by chance or by assumptions made for research, or by human will of the author with his mixed feelings of regret. It began with the Supreme God Himself.
For humans, the beginning or know the beginning is a very important matter. It is just about the question of life or death, because according to the fact that he knows it or not, man must remain in darkness or light. In John 8 that most of us have learned this week Bible study of the church, verse 14 says, "My testimony is true, for I know where I came from, and where I go. But you do not know where I am from or where I go. »
The origin (or beginning) of life and its destination were the endless subjects of humanity. It is the instinct of every man. The very search of Darwin had come, we can say, from this instinct. The Greek philosophers were also looking for the origin of life. Every man wonders of genealogy: I met one of my uncles in Paris recently. To my surprise, he was healed from his liver cancer, and he told me that the genealogy of our family dates back to 16th century and the ancestor was the minister of the Yi Dynasty in the 16th century. So I'm issu from the noble class of the time. But who recognize that about me in this foreign country. Nobody. For me, it was not very important. But for my uncle it was a very important matter. It’s the same for all people ; recognize the origin, the real origin is very important, me and you ant my oncle and all men. Without that knowledge, man gropes her life and quickly becomes fatalistic and nihilistic. Hence the importance of this first word of Mark: the beginning.
But this beginning has come with the will of God. It is made with the word of God without being mixed with the human will. The author Mark focuses on the word of the prophecy concerning the person of John the Baptist. However, this prophecy was delivered by Isaiah and he lived about 700 BC. Isaiah prophesied that the Messiah would come as the suffering servant and will be preceded by one servant. What does it describe about this one? Mark cites the prophecy: "Behold, I send my messenger before you to pave your way: it is the voice of one who cries in the wilderness: Prepare the way of the Lord, make straight his paths. "
I think it is appropriate and even necessary to distinguish two kinds of beginnings, one of which is the beginning so-called historical and the other, I would say, the deontological beginning. The historical beginning is by the prophecy. It all started with this prophecy on the coming of a servant. This is the beginning of the gospel. This is the beginning of the story of how salvation came to humanity including mine. I’m just saved, because a servant called John the Baptist came before the Messiah and this has been prescribed 700 years before Christ. It’s the same. Not only this « macro » plan of salvation, but my « micro » plan of salvation. There is always the existence of one servant. Anyway, trying and finding the beginning is very essential for humans. If we forget the history of our redemption, we are nothing. For my salvation to come to me, one servant has paved the road and cried as the voice in the wilderness.
Then, the second beginning is the deontological beginning. That is to say the beginning of the work of redemption by believing redeemed. So when Mark says: Beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God, he is pretending the work of the Gospel can begin at any time by Jesus Christ, Son of God and it begins by his servants who act in the same way than John the Baptist.
So it is very important to understand the work of Jean-Baptiste, to see how the work of the gospel of salvation begins. It is the work of the voice crying in the wilderness.This expression has a very important value in the work of God. What does this voice mean? What means that a voice is echoing in the wilderness? Crying voice in the wilderness means the pure word from God. The merchant of jewellery go whole country to find the pure pearl. But this pearl is extremely rare. That’s why when he find it, his joy is inulterable. It’s the same for us who live in this world where there is all sort of amalgam of ideas and philosophies. Cogito Ergo Sum of Descartes had orginally the aim to promote the religion of God, but it went very bad to the annoying humanism. Without need to speak of antic exemple, let’s take more modern exemple.
If we turn our eyes toward left side of our text this morning, we find the last page of the Gospel of Matthew. It is the supreme command of Jesus to evangelize the world. So Jesus said, "Go teach all nations, baptizing them in the name of the Father, Son and Holy Spirit, teaching them to obey everything I have commanded you. And I’ll be with you always, until the end of the world. » It was the final sentence of Jesus' ministry. But it was also the beginning of the evangelical work of Jesus Christ. The disciples, in obedience to the supreme command, went to the world and the work of the gospel of salvation has begun.
But I read a book recently written by a fairly famous American pastor leading a fairly large church. He said with apparent reason that the evangelical work did not begin with the supreme command of Jesus, but already by his order in the Upper House when he said, "Love ye one another as I have loved you You too, love each other. By this shall all men know that ye are my disciples, if you have love for each other. » His argument is that evangelism will arrive by means of love between brothers and sisters. But for my view, he neglects greatly that evangelical work is similar, as I have stated in the message of last week, to a river whose current is impetuous, so impetuous that person, nor any thing can’t prevent it.
I feel that this servant is confused with human love. Not because he does not speak of love of God, but he speaks so humanisticly. Humanism has a large element that prevents us today from evangelisation, I mean true evangelisation. It is infiltrated to the bottom of the system of contemporaries’ thinking and prevents the gospel to advance. If we see the following fact, it becomes obvious. Jesus sent the disciples as witnesses of Jesus, despite their mutual relationship problem has not been fully resolved or they are not sanctified. But going by obeying the command of Jesus, Peter and John who were former deep-rooted competitors of past became coworkers par excellence, in the 1st chapters of Acts. As saved, we are called to love each other. But for the evangelism, what matters is not love but obedience. God is advancing his kingdom by the minority who obeys his command. In Philip there were people who preached the word, but having a unclean motivation: That is to say, in thinking that if they did, it would add to the tribulations of Paul. What did he say on the subject? He said, "What matters! Anyway, the gospel is preached." Love and unity are desirable if we live in the fallen world. But often what is contrary arrives. It happens sometimes that we do good, but people render us with bad. Fallen man is a unpredictable being. All contingencies are previsiblely possible in this fallen world. If we summarize, it is necessary that believers love each other because they are given the unfathomable love and sacrificial of Jesus Christ. It is a duty of the faithful. But even though they are not up to this love, believers are no less called to obey the supreme command and preach the good news of God.
Many of our contemporary Christians are mistaken that they get the oracle of the Lord, but truly speaking they receive nothing from God and merely stubborn in their own minds. This is the sad reality and often catastrophic in terms of both personal faith and the work of the gospel itself.
But I read a book recently written by a fairly famous American pastor leading a fairly large church. He said with apparent reason that the evangelical work did not begin with the supreme command of Jesus, but already by his order in the Upper House when he said, "Love ye one another as I have loved you You too, love each other. By this shall all men know that ye are my disciples, if you have love for each other. » His argument is that evangelism will arrive by means of love between brothers and sisters. But for my view, he neglects greatly that evangelical work is similar, as I have stated in the message of last week, to a river whose current is impetuous, so impetuous that person, nor any thing can’t prevent it.
I feel that this servant is confused with human love. Not because he does not speak of love of God, but he speaks so humanisticly. Humanism has a large element that prevents us today from evangelisation, I mean true evangelisation. It is infiltrated to the bottom of the system of contemporaries’ thinking and prevents the gospel to advance. If we see the following fact, it becomes obvious. Jesus sent the disciples as witnesses of Jesus, despite their mutual relationship problem has not been fully resolved or they are not sanctified. But going by obeying the command of Jesus, Peter and John who were former deep-rooted competitors of past became coworkers par excellence, in the 1st chapters of Acts. As saved, we are called to love each other. But for the evangelism, what matters is not love but obedience. God is advancing his kingdom by the minority who obeys his command. In Philip there were people who preached the word, but having a unclean motivation: That is to say, in thinking that if they did, it would add to the tribulations of Paul. What did he say on the subject? He said, "What matters! Anyway, the gospel is preached." Love and unity are desirable if we live in the fallen world. But often what is contrary arrives. It happens sometimes that we do good, but people render us with bad. Fallen man is a unpredictable being. All contingencies are previsiblely possible in this fallen world. If we summarize, it is necessary that believers love each other because they are given the unfathomable love and sacrificial of Jesus Christ. It is a duty of the faithful. But even though they are not up to this love, believers are no less called to obey the supreme command and preach the good news of God.
Many of our contemporary Christians are mistaken that they get the oracle of the Lord, but truly speaking they receive nothing from God and merely stubborn in their own minds. This is the sad reality and often catastrophic in terms of both personal faith and the work of the gospel itself.
The crying voice in the wilderness asked daring and patience. For it is not easy to cry like that. Yet we must not abandon our mission to be a crying voice. Sometimes we are lonely for acting so, but a great reward in heaven is assured to us. Especially a eternal company with Lord Jesus. So, on this fleeting earth, we must strive to give the word in the arid world. But to give the word to the world, we must receive it from God. It’s an evidence. It’s like God commit someone, before this one teach the commitement. If you come to the center in the morning you can hear the voice of God. If you study the Bible with the teacher, you can hear the voice of God through him. If you come to worship on Sunday, you can also hear the voice of God through the servant of God. Otherwise if you meditate deeply the words through writing the testimony, you can hear the voice of God personally. Then you can go to the campus with fellow workers and preach the gospel to young people. You can say on God to your collegues. You can invite them to Bible study and you can teach them the Bible. The gospel begins in you and through you. The work of God is not something spectacular, but begins with a small gesture to say of God to your family and to people around you. We do not know what will happen tomorrow and how to do in front of the donjon of Satan who reign every corner of this society. The Catholics are trying to find out recently the common language with the unbelievers in what was called the court of the Gentiles. May it help! but I think if we continue to hear the voice of God et this voice articulates more and more clearly and strongly in our hearts, God himself will open our mouths and do resound our voice wherever we go, in spite of the dominant atmosphere of unbelief and impiety.
If you see Mark, his biography, we see that he was the Peter’s secretary. He had an attitude of servant to serve the work of Gospel of Jesus Christ. So Mark was especially impressed by the person of John the Baptist. For us to be useful in the work of the Gospel, we must have the attitude of a servant accompanied by total self-denial.
One of the second gen from Germany last week said with no bragging: Msn.Marc, normally I sleep six hours, but last night I slept so well because of fatigue I slept eight hours. This future doctor could only sleep six hours a day, while in my view, he did not have strong body enough. It was the German people who performed the miracle of the Rhine River, I thought. Exagoragemenoi. If you study German, the word indicating the news is composed word Botshaft : Bote and Schaft. Bote means servant and Shaft means position or role. In English we can translate it into servantship. So the Gospel has the connotation of being a servant and the work of the gospel is to (make) the servants or maids, and not, as we often say about the sheep, the princes and princesses.
John the Baptist was the precursor of the Messiah. Above all, he had this attitude of a servant, so much that he said usually : "I am not worthy to untie, by stooping, the strap of his sandals. "But Jesus was so humble that he once came to him to be baptized by him in Jordan.
But the servant is not the lackey who kowtow. The voice in the wilderness that John the Baptist was certainly uttered is the oracle of the LORD. It was pure and represented the will of God. But if you see the other gospels, this voice was scathing. To smooth the way, it was inevitable or it’s minimum. Jesus rebuked the disable of Bethesda and ordered: Arise and take up thy bed and walk. At the moment, he rose and walked and went to work. Unce upon a time in USA, one day a servant met a young man in his church and asked him what he did. He replied that he was ostentatiously state official. But some time later, he realized he was rmist in U.S., he said civil servant, simply because he received money from the state. The servant felt he was sorry and expressed his feeling of vexation in his message. Jean-Baptiste launched a scathing speech challenging to anyone who came to him. He even said: generation of vipers, who warned you to flee from the wrath to come? That’s how he paved the way, so that the Lord make his entry into everyone's heart, reforming his life.
Because of this harsh word, the life of John the Baptist was not so long. If you see Mark, his life disappears from the scene even before the middle of the first chapter. Because of his reprimand in respect of Herod, who lived with the wife of his brother, he was imprisoned. That was an absolute injustice. The fate of a such right isn’t always calm.
It’s the same for the author Marc. Even if the Gospel of Mark is quite rapid in its development, it is interesting that the author stops at some length in the beheading episode of John the Baptist. No other evangelist gives us such a great detail of the murder of John the Baptist by Herod’s people. Salome, the daughter of Herodias danced so sensually, that Herod had promised to give even half of his kingdom. The girl asked the head of John the Baptist. Mark was a man who was not so tolerant vis-à-vis the injustice of the world. His eyes inflamed by seeing evil dominate in man. He then denounced it so that the disciples of Jesus in Rome be warned. If we are servants of God, we must have this clear attitude vis-à-vis the evils in the world and in the heart of people. Love is patient, but it does not rejoice in injustice. The purpose of the scathing in the meassage and the announcement of John Baptist is to get people out of their habit of sin and make them taste the grace of forgiveness of sin. Thus it is written, "John appeared, baptized in the desert and preached the baptism of repentance for the forgiveness of sins. » This is because without repentance, there will be no forgiveness of sins. People do not confess their sins, for fear of being criticized. But coming to the Jordan, each confessed his sins before servant leader of the movement and to the public, so that after the confession, a great relief and a great peace reign in his heart. It’s true that confessing the sin is shameful. But if one really repents of sin and present this in public, he will be like that girl who at every meeting with me, exalted unspeakable joy that come from the writing of testimony. So those who do not usually write the testimony, I invite them to initiate the habit, because really the testimony, as an institution of our church, we can encounter Jesus Christ personally through forgiveness of sins. Son, try only one time at least.
I've said before the German word Botshaft. Mark hurries to get his key verse 10: 45, the height of his Gospel. He said, "For the Son of man came not to be served but to serve and give His life as a ransom for many. "Jesus came as the suffering servant of the Lord and served the sinners up to die on the cross. We must be servant, so that the Gospel begins in this country which is full of darkness.
Mark know what to do to be the servant. Before the adulterous woman who was thrown in the temple by the evil religious people and before the public prosecution, Jesus humbled himself to the ground and began to write on the ground. We are often intrigued on what Jesus would have written at this time on the ground. Jesus humbled himself at the level of the adulterous woman, then he writes the letters down. It is very important because at that very short time, Jesus prayed in writing the letters on the ground. After that, this riposte as atomic bomb which dispersed all ennemis. Mark emphasized during his Gospel the aspect of the Servant of prayer in Jesus Christ. So, he says, "When it was still dark, he went to a place of desert where he began to pray. » When Jesus prayed in the morning, he appealed to God everything he needed and God showed him the path he must take. Prayer is the essential work of the Servant of God. When we pray, God came to meet us without fault and establish the relationship of love.
(Appendice 1)
After spending the night on the mountain when Jesus entered the temple early in the morning, there was a crowd gathered to hear Jesus. So Jesus taught the crowd. Where there is the authentic word, there is always a crowd ; that is what we see in this early part of the episode of the adulteress woman of John 8. If we pray sincerely and retain the pure word of God coming in the morning, we can be used to change this world, even if they are so far from God and that its inhabitants are so godless and atheistic as we see in this country of France. That’s how the beginning of the Gospel of Jesus Christ, Son of God is possible even in this post-modernity in which we live.
(Appendice II)
The fact that J B said the acerbe word let us see that the prophet lived a life of Jesuocentric. How it is different to change one person egocentric to one person jesuocentric. I remember one woman who as soon, as she decidec to give his sheep to God’s hand receved the hatred for many years. The frenche spoiled girls – not only in France, but also in Orient where in general the family have one or two children – have, according to my analysis, the cause of the excessive protection. But it was not the same for JB. JB was a model of one shepherd extremely productif. If I see one shepherd improductif continuing to fail, I can find the cause parfois in the fact that he help the sheep well materially, but badly spiritually. It is a great stumbling block. But look at the extremely productif shepherd, JB. He was totally jesuocentric. The center of his life was Jesus. I don’t deserve to untie his sandles. In another part of Bible, he said, « He must grow, I must diminish. » And, as soon as he crie, « Here is the God’s lamb who remove the sin of world, » his 4 disciples abandonned him and began to follow Jesus. It stressed the fact that he didn’t help his disciples with the protection or the school homework, but with the clear aim to lead them to Jesus.
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