LA LUTTE DE JEAN-BAPTISTE ET LA LUTTE DE JESUS
Matthieu
3 :1-4 :11
Verset Clé
4 :1
Notre verset clé d’aujourd’hui est Mt 4 :1. Je l’ai
choisi non parce qu’il est le plus important, mais parce qu’il sert le lien vivant
entre deux épisodes de deux personnages. Lisons-le. « Alors Jésus fut
emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable »
Comme vous le savez, l’évangile selon Marc est l’évangile le
plus court parmi d’autres évangiles. Il ne mentionne pas la naissance de
Jean-Baptiste comme Luc mais débute son écrit de façon très succincte, en
disant, « Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. »
Il s’agit de la façon de description marcien de l’apparition de Jean-Baptiste.
Le dicton coréen dit « le commencement est la moitié de tout. »
Pour toutes affaires, le commencement est très important. J’ai vue dans un
magasin d’à côté de LIKE, le soir il y avait plein de monde, j’étais donc très
curieux, en m’approchant, c’était un magasin qui s’ouvre et dont le
propriétaire invite les gens pour fêter. L’entreprise débutante fait souvent ce
qu’on appelle en coutume la réunion de presse pour faire un peu de publicité et
fête le commencement de l’entreprise. Bientôt, LIKE a 10 ans d’existence, Merci
Seigneur.
Nous avons deux bébés nés dans le même mois, en les
regardants, me disais-je, qu’ils sont beaux, et puis, quelle nouvelle vie ils
viennent d’entamer à l’allure d’grand pas, même si leurs pieds sont tout petit.
Pour leur mère, il y eut la douleur d’enfantement. C’était nécessaire, a dit
Jésus un jour, pour le commencement du nouveau monde. L’histoire de ce matin
est justement celle du commencement pour que le nouveau monde s’ouvre à
l’humanité. Surtout les deux sortes de baptêmes en diront long.
Donc, la parole d’aujourd’hui nous raconte les deux luttes
dont l’une par Jean-Baptiste, et l’autre par Jésus-Christ. L’une est de l’homme
et l’autre du Fils de Dieu. « En ce temps-là » que dit le premier
verset n’indique pas un temps précis, mais se réfère au temps d’apparition du
Messie, après long laps de temps qui gardait silence. Dieu semble être très
souvent silencieux, comme ces 400 ans après Malachie où Israël ne voyait aucun
prophète venir. Malgré la naissance de Jésus, Marie, Joseph, trois mages, ne
voient aucun signe de révélation, sauf comme le décrit l’autre évangile que
Jésus dans Jérusalem questionna et répondit aux sacrificateurs du temple. Pendant
30 ans, c’était le silence. Nous le connaissons familier. Mais si nous
persévérons avec patience, « ce temps-là » temps de salut nous arrivera
sans faute. Pendant la retraite, le messager nous a dit que la justification par
la foi nous fait débuter une vie merveilleuse pleine de bons et agréables fruits
tels paix, joie, espérance, amour, Saint-Esprit etc. Quand le Sauveur entre
dans notre vie, de merveilleuses choses se produisent de je ne sais d’où et
comment je ne sais. Donc, nous ne devons pas nous plaindre du fait que la
première fois Dieu ne fait pas son apparition. Nous avons tout lieu de
persévérer. Puis, chack, Dieu fera son apparition pour débuter son œuvre
merveilleuse. La venue de Jean-Baptiste et de Jésus est le temps de
commencement. Quel commencement ? C’est le commencement du nouveau monde.
Nous y reviendrons pendant le message, j’en suis sûr, Max Gallo dit que le
baptême de Clovis était le commencement de nouveau monde pour la France
chrétienne. De même, le baptême que Jean donnait au Jourdain et le baptême que
Jésus reçut de lui étaient le signe de l’avènement d’un nouveau monde. L’homme
espère toujours que devant lui s’ouvre un nouveau monde. Deborak a composé une
belle symphonie ainsi intitulée, car il était tellement impressionné par
l’Amérique différente de l’ancien continent. Ce désir de nouveau monde peut
être interprété comme le désir humain inné de retourner au paradis d’antan. Or,
Max Frisch, écrivain et scénariste suisse après-guerre dit que dans l’époque
moderne, ce n’est que dans le cœur que nous pouvons trouver le nouveau monde. C’est
vrai. Il y a pleine de nouveauté dans le monde, mais pas vraiment quelque chose
de nouveau, car comme Salomon disait, toutes choses sont déjà essayés par quelqu’un
d’autre. Etudions comment le nouveau monde arriva par ces deux hommes,
Jean-Baptiste et Jésus.
D’abord, selon la volonté divine, Jean parut. Il est le
précurseur du Messie. Autrefois, Esaïe, le prophète d’Israël prophétisa sa
venue. Bien sûr que c’était pour préparer le retour d’Israël captif de la
Babylonie que ces mots sont écrits. Mais c’était bel et bien la prophétie d’un
homme qui parcourrait la Judée pour préparer le Messie malgré son message très
répréhensif, il était un homme extrêmement humble. Il est important d’étudier
son humilité, le caractère le plus saillant de ce personnage avant d’aborder sa
vie. L’humilité est le caractère indispensable pour le serviteur. André Murray,
saint de 19e siècle de l’Afrique du Sud dit, « l’humilité est
le seul terrain dans lequel les grâces s’enracinent ; l’absence d’humilité
est l’explication suffisante de toute défaite et de tout échec. L’humilité
n’est pas une grâce parmi d’autres grâces, c’est la racine de toutes les
grâces, parce qu’elle seule prend devant Dieu une attitude vraie, qui permet à
notre Père céleste d’être tout en nous et d’agir par nous. » Jean-Baptiste
dit donc trois choses pour révéler cette vertu si noble en lui. D’abord, il
dit, « C’est la voix de celui qui crie dans le désert. » Si je cite
de nouveau Murray, ses mots : « alors nous avons soif de disparaitre
pour que Dieu soit tout » est une exacte description du désir de
Jean-Baptiste. Puis il dit si humblement : « moi, je ne mérite pas de
porter ses sandales » quoi que tout Israël fut pendu à sa bouche, en le
considérant comme Messie. Enfin, il dira, « c’est moi qui ai besoin d’être
baptisé par toi et c’est toi qui viens à moi ! » 1erment
humilité, 2e ment humilité, 3e ment humilité selon St.
Augustin.
Son message principal était « repentez-vous, car le
royaume des cieux est proche. » Matthieu est singulier, dans la mesure où
il cite l’exactement même phrase de la bouche de Jésus. Regardez Ch4 v. 17. Ceci
dit, la mission de Jean et de Jésus était la même : Ramener les gens à
Dieu. Repentez-vous. C’est une invitation qu’on revienne à Dieu. Peu importe où
on est allé et jusqu’où on est allé, changez la direction de votre vie et
revenez à Dieu. C’était le message de Jean. La repentance n’est pas une option,
c’est un ordre, car il est écrit partout dans la Bible, sous forme injonctive.
De quoi devons-nous nous repentir ? Une fille a confessé beaucoup de péché
du passé dans son témoignage, puis en passant, elle frôla un péché secondaire,
paraissant peu important. Mais son confesseur le trouva très important. En effet, elle se repentit de son
non-respect ou non soumission à l’autorité mondaine dans le passé. L’homme a
tendance de considérer le péché de façon grosso modo. De plus, nous vivons le
monde de globalisme. Donc il nous est facile de dire que nous sommes globalement
sauvés. Mais quand Jean dit : « repentez-vous », cela ne
signifie pas que le salut de grosse modo nous est arrivé. Plus tard, si nous
voyons le cas des Pharisiens et des Saducéens, nous pouvons constaté que la
repentance que Jean exigeait était très concret et direct. Par la suite, Jean explique
pourquoi la repentance est importante. C’est parce que le royaume des cieux est
proche. Autrement dit, le règne de Dieu est rapproché. Les gens disent qu’il y
a mille ans, il y a dix ans, rien n’a changé, d’où leur non nécessité de
repentance. Cela n’est pas vrai. L’histoire s’écoule et elle court vers ce
qu’on appelle consommation du temps. Quand j’ai acheté un gros sac de riz à
Tang frère, j’ai pensé que toute ma famille sera tranquille pendant très
longtemps, tellement il était gros. Mais au bout de quelques semaines, on voit
le bas du sac, ce qui veut dire que c’est épuisé et qu’il faut aller de nouveau
au Tang Frère. C’est un peu comme ça, nous pensons que nous sommes tranquilles,
mais il arrive un moment où tout est épuisé. C’est fini. Donc, nous devons nous
réveiller, pour être sobre tout le temps, car nous ne savons quand le temps final
arrive. D’où la nécessité de nous repentir maintenant. On entend dire comme un
cliché : Ah on verra, ou au dernier moment de ma vie après m’être réjoui
de tous ces choses amusantes, alors je me repentirai pour être sauvé. Mais ce
dernier moment n’arrivera jamais, car là où on se sent nécessaire, c’est déjà
trop tard, car la fête est déjà fini. Donc, nous devons nous repentir et
revenir à Dieu maintenant. Paul dit que c’est maintenant, le moment le plus
favorable.
L’homme humble Jean défie les hauts intellectuels Pharisiens.
D’où vient toute cette autorité ? Il y a deux sources. D’abord, elle vient
des cieux. Peut-être pour cela qu’à la différence des autres évangélistes,
Matthieu dit le royaume des cieux, au lieu du royaume de Dieu. Jean-Baptiste
reçois la pleine autorité des cieux. C’est un très important point. Il ne
reçoit pas l’autorité de l’institution religieuse. Il reçoit l’autorité de Dieu
directement. Nous dépendons beaucoup des hommes pour recevoir d’eux quelques
ferrailles d’autorité. Mais cela n’est
que trois fois rien. Il ne faut pas regarder les hommes pour recevoir
l’autorité, il faut regarder les cieux. Les cieux sont grands et là il y a le
soleil, là il y la voie lacté. Puis il faut respirer au fond de poumon. On
sentira naître une foi formidable. Toutes les difficultés de la vie ne sont que
trois fois rien, comme un grain de sable de google map. Autrefois Abraham était
comme ça, son cœur est devenu la taille de petit pois à cause de son entourage
menaçant, mais à la demande de Dieu, il tenta de compté les étoiles, mais il
était obligé d’arrêter parce que c’était tellement grand. Nous ne devons pas
enfoncer nos nez dans la terre mais lever nos têtes vers les cieux et
contempler sa grandeur et recevoir d’eux l’autorité de Dieu. Cela ne veut pas
dire de ne pas apprendre des supérieurs. Il faut être à l’heure et
l’absentéisme n’est pas bon. Mais je dis cela au sens fondamental. Les Juifs,
pour éviter le nom Dieu, choisissent de dire le royaume des cieux. Mais ils ne
connaissent rien de Dieu. Ils n’ont point d’autorité. Ils ne sont que les
hypocrites, chargeant le peuple du lourd fardeau qu’eux-mêmes ne portent pas. Mais
Jean est différent, plein d’autorité. Deuxièmement, l’autorité vient de la
terre, ou de la vie du protagoniste lui-même. En effet, Jean se vêtit de poil
de chameaux et se nourrit du miel sauvage et de sauterelles, des aliments très
rudes. Un homme prie sans cesse servir une âme, mais quand il a commencé à
servir une âme, il se laissait dominer par le désir de divertissement ou de
repos. Il se laissa trainer par son habitude de paresse et de retard. Alors, à
peine l’autorité naisse-t-elle, il la trouve petit à petit disparaître au
tréfonds du cœur. Quand on est dans le désert, on n’a pas besoin de mettre le
réveil matin. C’est presqu’automatique, tellement il fait froid. J’étais
tellement désolé que le jour où j’ai convoqué la réunion de prière, je me suis
endormi tellement fatigué, alors que quand ma femme est là, toujours
« nothing is impossible » sonnait. Je peux m’excuser diversement.
Mais devant Dieu, il n’y a pas d’excuse. Quelqu’un dit toujours « je
m’excuse », mais devant Dieu, je le répète, il n’y a pas d’excuse. Un
réclame d’une maison de sport dit, « je traîne ou je m’entraîne. » Nous
n’avons qu’à nous discipliner dans tous ces choses, si nous voulons que Dieu
verse vraiment sur nous son autorité. Pas de 36 solutions, comme disent les
français, pour recevoir l’autorité. Deux canaux : des cieux et de notre
propre vie, souvenons-nous-en donc. Or, une fois l’autorité de Dieu vient,
c’est redoutable, it’s awesome, l’anglophone le dira. Jean, homme de désert défie
les hommes de standing à plus haut niveau de la société. Il n’a pas de peur de
ces hauts dignitaires. C’est comme ça. Une fois la lumière nous illumine des
cieux, elle dissipe toute peur dans nos cœurs. Récemment un religieux dit avec
auto-criticisme que ce qui s’oppose à la foi, ce n’est pas l’athéisme, mais la
peur, et la chrétienté actuelle est marquée par la peur, qui aurait causé
peut-être la démission du haut dignitaire religieux. Autrefois, un leader dit,
« n’ayez pas peur », mais vraiment ça fait peur ce qui arrive ces
jours-ci dans le monde contemporain au niveau moral et spirituel. D’où notre
absolu nécessité de nous revêtir de l’autorité divine. Des cieux puis de la
terre. Ayant été privé de l’autorité de Dieu, les Pharisiens et les Saducéens deviennent
vite victimes de peur. Quant à Luc, il parle de plusieurs sortes de gens
auxquels Jean adresse le message de repentance. Mais Matthieu parle de ces deux
catégories de gens. Ils sont les antipodes des œuvres de Jean et Jésus tout au
long du Nouveau Testament. Il est important donc de savoir quelle sorte était
ces gens-là. En fait, il y avait trois partis religieux à l’époque de Jésus,
Esséniens, Pharisiens et Saducéens. Certains disent que Jean était Essénien
avant d’être franc-tireur. La Bible ne parle pas d’eux, car ils vivaient très
retirés, le principal caractère de leur piété étant un rigoureux ascétisme. Si
ceux-ci représentent le mysticisme monacal, deux autres sont les gens engagés.
Les Pharisiens représentent la propre justice orthodoxe et les Saducéens le
rationalisme de toutes les nuances. Si je vous demande en vous exhortant de
fermer les yeux si vous être de type Pharisien ou de type Sadducéen ?
« Je ne sais pas », direz-vous. « il faut le
choisir ? obligé ? » Ecoutez, cela vous étonne si je vous
dis que nous sommes soit de type Pharisiens, soit de type Sadducéen. Alors qui
sont les Pharisiens ? Ces premiers étaient légalistes très rigoureux, si
bien que comme on a dit là-haut, ils imposent le fardeau de la loi sur le
peuple, alors qu’eux, ils ne bougent même pas leur petit doigt. Ils étaient
très rigoristes en ce qui concerne l’observation de la loi, si bien qu’ils se
dévient de l’esprit de la loi. Par exemple, ils observaient le sabbat mot à mot,
si bien qu’il ne faut pas sauver les malades en ce jour – pourtant si c’est un
âne à sa propriété, il le sauve ce jour – et c’est pas tout, il ne faut pas non
plus transporter le fardeau d’une maison à l’autre, de ne pas peigner, de ne
pas coudre, de ne pas écrire plus de deux alphabet et tout de suite effacer,
etc. Mais l’esprit de Sabbat est bien écrit dans la Genèse. C’est adorer Dieu
dans le repos avec lui et communier avec lui. Mais ils négligent cet esprit et
appliquent sans ménagement toutes les prescriptions dans tous les cas de
figure, sans parler des traditions humaines qu’ils y ajoutent. Ils croient en
la récompense d’en-haut par le biais de ce genre d’œuvres mortes. Il manque
l’amour de Dieu avant d’appliquer la loi divine. A côté des Esséniens qui
peuvent être classé à la même catégorie, les Pharisiens seraient de la sorte de
tendance philosophique grecque de stoïcien. Ils sont donc formalistes,
rigoristes, légalistes et pleins de propre justice. Par contre les sadducéens
comptent dans leurs rang toute l’aristocratie judaïque, les hommes de guerre,
les chefs militaires, les hommes d’Etat, ceux qui avaient acquis des honneurs
et de la fortune. L’intérêt d’Etat primait l’intérêt de la doctrine et de la
loi judaïque. Donc, tout en gardant le titre de croyant, ils sont les gens très
mondains. Rejetant toute la tradition et même les développements de la
révélation divine depuis la loi, ils nient en même temps les réalités du monde
invisible, l’existence des anges, l’immortalité de l’âme. Ils sont une sorte
d’épicuriens juifs, les hommes de terre à terre ou agnostique pour nos jours.
Quand Jean défie ces deux classes prestigieux en les
appelant « race de vipère », la conséquence de cet acte est évident. Il
doit s’attendre à la mort imminente. Mais Jean n’a pas peur. Il continue de
dire le jugement qui sera tombé sur eux. Le serpent est le plus rusé de tous
les animaux de jardin. Satan qui s’y incarnait était leur ancêtre. Il était
menteur et meurtrier depuis le début, dit l’apôtre Jean. Cet être malin les
dupe sans cesse en leur chuchotant, « Hé, concentre-toi à la cérémonie, tu
seras sauvé. Tu es un des descendants d’Abraham. Donc, tu n’iras pas à
l’enfer. Jouis-toi de ta vie à côté, avant d’être trop tard. Sois
smart ! » Mais Jean dit à tous ces gens-là qui disent ceci et cela en
bavardage, sans avoir foi, que le jour viendra subitement. Comme Pierre, ce
jour viendra comme le voleur. Jean dit, « déjà la cognée est mise à la
racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits est
coupé et jeté au feu. » Un peu plus loin, il dit encore, « Il a son
van à la main, il nettoiera son aire, il amassera son blé dans le grenier, mais
il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. » Autrefois pour
adoucir cette brûlure, on a créé une salle d’attente dans le ciel ou de nos
jours certains prétentieux disent que l’homme ne subit pas la peine éternelle,
c’est trop cruel, simplement ceux qui ne croiraient pas Dieu se défont ou
disparaissent tout simplement. Ce n’est que des échappatoires de Satan. Le jugement
redoutable existe et il vient.
Le moment où Jean doit faire succéder son œuvre arriva.
Alors Jésus vient de la Galilée au Jourdain vers Jean. Jean dit est-ce toi qui
va se faire baptiser par moi. Oh non. Ce serait moi qui dois me faire baptiser
par toi. Jamais Jésus Fils de Dieu ne pourra se faire baptiser par la main d’un
homme mortel, ce qui est contre nature. Mais Jésus dit, « laisse faire
maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice. »
Jésus n’a pas de péché d’où l’inutilité d’être baptisé. Mais Jésus se fait
baptiser car il se substitue au péché d’Israël. Jésus est l’Agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde. C’est ce que Jean s’écrie en voyant Jésus venir. S’il
est l’Agneau de Dieu, il est juste que Jean le baptise pour qu’il le soit. D’un
autre côté, Jésus manifeste par cet acte que le caractère de son ministère est
l’obéissance absolue à la volonté divine. Dieu voulait que l’œuvre de Jésus
commence par Jean-Baptiste. En se faisant baptiser par lui, Jésus se soumet à
l’ordre divin. La justice divine se réalise quand il y a l’obéissance. Romain 6
dit, que par la désobéissance d’un homme, le péché est entré, la plus grande
injustice se produisit, car la relation entre le Créateur et sa créature se
brisa ainsi. Mais à cause de l’obéissance d’un homme, second Adam, Jésus, la
justice se renoue, la relation entre Dieu et l’homme se rétablit. Si nous
obéissons à l’ordre de Dieu, indépendamment de notre consensus humain, une
justice s’établit dans le monde. Ce baptême est agréé par Dieu. Comme une
inauguration, le ciel s’ouvre et l’Esprit descend comme une colombe. Puis Dieu
fit retentir sa voix si douce, « voici mon fils bien-aimé dont j’ai une
pleine affection. » C’était un grand chœur du ciel se fait retentir dans
le ciel.
Le fait d’ici que le ciel s’ouvre se réfère au commencement
du nouveau monde. Le nouveau monde arrive par la réformation. Le peuple
soviétique pensait que le nouveau monde arrive quand le système social se
réformait en soviétique. Mais cela n’était le cas. C’est simplement un
changement des états. Mais le nouveau monde arrive quand il y a le baptême.
C’est la transformation de l’intérieur de l’homme. Quand il n’y avait pas de
laïcité, si un suzerain crut, tout le peuple crut. Par exemple, quand roi
Clovis fut baptisé, 3000 soldats de garde furent baptisés. Je ne sais si chacun
eut sentiment de repentance ou pas. C’est la faiblesse de système religieux de
l’occident actuel. La base semble être très fragilisée. Le baptême est un fait
important. On confesse le mal qu’on a fait et demande la réparation sincère à
Dieu. Après quoi on manifeste son appartenance à Dieu avec la résolution de
vivre selon le commandement. On ensevelit la vieille nature pour renaître avec
une nouvelle nature sainte. Si on examine la vie du roi Clovis, quand Rémi,
l’évêque de Reims proclame, jetez tes idoles, c’était un message de repentance.
Malgré toute la foule qui croyait jusqu’à maintenant Waton, le dieu de la
guerre de Walonnie, il choisit la conversion, c’est un grand acte de foi. Max
Gallo écrit dans son deuxième tome de Chrétiens, baptême de roi, je le cite,
« Tous comprirent qu’une nation catholique était née et que le champ de
l’hérésie arienne était désormais clos. Que la mauvaise graine de l’hérésie ne
pourrait plus se répandre. Que le peuple des Francs se trouvait rassemblé
derrière la foi de son roi. Ainsi, après les Alamans vaincus avec l’aide de
Dieu, païens et ariens étaient-ils défaits, et l’alliance entre Clovis et Dieu,
entre les Francs et l’Eglise, consacrée. En ce 25 décembre 499 était bien né un
nouveau monde. » Mais ce nouveau monde de Max Gallo est d’autant plus
fragile que chaque membre n’était pas basé sur la repentance semblable à celle
pour laquelle Jean-Baptiste donna le baptême.
Les leaders religieux représentent le vieux système. Jean
défia seul. Maintenant c’est le sort de Jésus de les affronter. Jésus reprochera
sévèrement les leaders religieux hypocrites, au défi de leur autorité
ecclésiastique, ce qui lui amena la mort. Le monde occident de plus en plus
déchristianisé a besoin du nouveau monde. Alors, quel nouveau monde Dieu
voudra-t-il ? A mon avis, ce sera le monde non renfermé à la tradition,
mais ouvert à l’évangile du Christ et au message commun de Jean et Jésus,
« repentez-vous ».
Dans le chapitre 4, nous voyons une lutte de Jésus dans le
désert. Le désert est absence totale de la munition. C’est une région aride. Là-bas,
Jésus passe 40 jours et 40 nuits dans le jeûne. Au bout de ces jours, Jésus est
épuisé. Surtout Jésus a très faim. Satan apparait et dit, « Hé, n’as-tu
pas faim ? Vois la pierre, change la en pain. Tu es assez puissant pour le
faire. » Au bout de 40 jours de lutte de jeûne, le ventre de Jésus est
complètement crevé. Tous les objets auraient dansé et se seraient transformés
en des biscuits et purées. Le sable parait comme des céréales, les pierres,
comme des châtaignes ou des marrons glacés. La tentation de Satan était bien
raisonnable. Mais Jésus n’y concède pas. Il se lève et crie, « L’homme ne
vivra pas de pain seulement, mais par la parole de Dieu qui sort de la bouche
de Dieu. » Satan, en l’incitant ainsi, fait oublier que l’homme n’est pas
un être composé en deux éléments, chair et esprit. Il le fait se concentrer sur
l’aspect physique seulement. Il fait penser que si on étudie seulement la
parole, on mourrait de faim. S’il y avait la 2e parole appropriée,
ce serait Mt 6 :33 : « Cherchez premièrement son royaume et sa
justice, tout vous sera donné par-dessus. » Satan parti hébété revint et dit,
« Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : Il
donnera des ordres à ses anges à ton sujet. » Satan connaît mieux que nous
la parole. Et c’est normal, car il est un être spirituel. Mais il l’utilise
avec le sens un peu tordu. Jésus le repousse de nouveau, en disant « Tu ne
tenteras pas le Seigneur, ton Dieu. » Un dicton chinois dit, « conduire
l’eau vers mon champ de riz. » Pour la culture de riz de l’extrême orient,
l’eau est importante et la source est limitée. Donc tirer l’eau à mon champ est
un pur égoïsme. Souvent, nous interprétons la Bible à notre avantage, mais
c’est le diable qui nous l’incite. Satan qui a encaissé double uppercut se
résolut et vint et en montrant toute la gloire du monde, dit, « Je te
donnerai tout cela, si tu te prosternes et m’adores. » Jésus dit, « Tu
adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte. » Ici
nous pouvons apprendre que nous pouvons vaincre Satan, si nous dépendons
complètement de la parole de Dieu. En venant au culte où nous adorons
librement, nous pouvons recevoir cette arme. Il faut avant tout que notre âme
se nourrisse par elle. Puis nous pouvons lancer un coup fatal au diable.
En conclusion, la lutte de Jean et la lutte de Jésus ont
pour but commun la guerre contre le diable. Celui-ci est nommé prince des
ténèbres et la puissance l’air. Tous les êtres humains et animaux sont pris
sous son autorité. Bon gré mal gré, ils vivent dans l’esclavage de cet être
malin. Que faire ? D’abord, nous devons nous repentir de nos péchés. Une fois
le péché est pardonné, nous sommes amenés à briser sa corne. Nous ne devons pas
nous contenter d’avoir recours aux œuvres mortes telles les cérémonies ou
l’extase du sentiment religieux. Le pardon des péchés nous délivre de la griffe
de Satan. Ensuite, nous devons être prêts à nous lancer dans un combat rude
avec le diable. Nous avons la tendance d’aimer ce qui est doux et tranquille.
Mais souvent la guerre spirituelle est très rude. Jean passait sa vie de
jeunesse dans le désert. Chaque matin, il doit lutter contre le froid et le
sommeil. Jésus est emmené au désert par le Saint-Epsirt qui semblait être une
colombe et tenté par Satan pendant 40 jours et 40 nuits. Par ce combat acharné
seulement, nous pouvons vaincre l’ennemi Satan qui nous rend esclaves. Mon
agonie est que au fur et mesure que ma jeunesse passe, je cherche une sorte de
vie reposante. C’est un peu comme si pendant le dur entraînement, un recru de
soldat, qui est debout tend à s’asseoir, puis étant assis, tend à s’allonger
puis désire complètement se coucher. C’est la fatigue générale qui le provoque.
Donc, j’ai lutté en tournant mon université chaque matin et causé avec un
étudiant. C’était mes petits 5 pains et 2 poissons que j’ai pu au moins donner
à mon Seigneur. Quand j’ai défié ainsi, j’ai pu voir l’âme d’une jolie
demoiselle Virginie s’ouvrir. Mais cela est encore loin de la souffrance que
Jésus a supporté pour moi. Certains parlent toujours de la souffrance sous
forme future, en disant, « si j’obtiens ça et ça, j’assumerai une quelconque
mission ou souffrance. » Mais ce demain n’arrivera jamais. Car le royaume
de Dieu est proche et la cogné est mise déjà à la racine. Si nous souffrons
aujourd’hui, nous pouvons déjà éprouver le royaume des cieux dans nos cœurs maintenant.
Que le Seigneur ait pitié de notre laxisme et le fatalisme qui est vertébré en nous.
Mais nous pouvons les vaincre, si Dieu nous aide. Et nous serons plus que
vainqueur, comme le dit Romains. Que Dieu nous donne la foi audacieuse bravant
toutes sortes de difficultés et épreuves, afin que nous amenions les âmes à la délivrance
de l’ennemi.
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