« SOYEZ DONC
PARFAIT »
Matthieu
5 :17-48
Verset Clé
5 :48
« Soyez
donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
Certains commentateurs disent que la partie que nous allons
apprendre ce matin n’a pas de rapport spécial avec la partie précédente que
nous avons appris la semaine dernière sur les béatitudes. Pour certain regard,
cela semble être vrai. Mais si nous lisons attentivement le texte, nous en
venons à apercevoir une certaine continuité du discours de Jésus pour ce même
chapitre. Jésus, quoi qu’ayant présenté une sévère et terrible image au sujet
du sel rendu insipide au sort d’être jeté dehors et foulé, n’a aucune intention
que ses disciples dégénèrent à cet état. Jésus veut que ses disciples fassent pleins
d’activité vigoureuse envers le monde en y brillant comme flambeau de la
lumière. Pour cela, Jésus commence à raconter les 8 bonheurs. Les disciples ne
portant pas de bonheur dans leur propre personne n’en viendront pas à porter
quelconque bonheur vers le monde. L’observation attentive de 8 bonheurs du
début du discours de Jésus nous fait comprendre que Jésus avait une certaine
logique dans sa description et son développement. D’abord, les premiers 4
bonheurs sont de ceux qui recherchent dans le profond intérieur et donnent lieu
aux autres 4 qui s’ensuivent et qui sont de ceux qui trouvent et qui déjà
développent une certaine activité au regard des autres dans le règne de Dieu qu’ils
ont éprouvé. (faites dans votre tête la figure de correspondance entre la
première colonne et la seconde que j’ai dessinées dans le tableau de la leçon
dernière)
A partir de cette logique de développement dont l’ultime but
est que les disciples deviennent le sel et la lumière, Jésus continue
maintenant de dire comment un chrétien devrait se comporter par rapport à la
loi de Dieu pour accomplir toujours le même but. Un jour, un jeune homme m’a
dit que les gens soi-disant chrétiens vivent une vie désordonnée, argotiquement
parlant, n’importe comment, c’est-à-dire en suivant la tendance du monde, c’est-à-dire
en ne manifestant pas son identité chrétienne. Combien de gens autour de nous
vivent ainsi. Le désir de ce jeune de vivre une vie sainte et glorieuse est
admirable, quoique sa vie ait beaucoup à désirer encore pour l’attendre. Comme
vous le savez, le peuple Juif, le principal destinataire de l’évangile de
Matthieu était un peuple religieux et il fonda ainsi un pays purement et
simplement théocratique. L’auteur veut parler de la justice divine,
c’est-à-dire la vraie justice de Dieu dans son évangile, tellement les Juifs
s’aveuglent de la justice, basée uniquement sur la loi de Moïse. D’où ce thème
qui pénètre tout le chapitre : justice. Que Dieu ouvre votre esprit
pleinement pour comprendre la vraie justice et vivre comme sel et lumière dans
ce monde, le but fixé par Jésus pour son peuple.
D’abord, Jésus dit dans le verset 17. « Ne pensez pas
que je sois venu abolir la loi et les prophètes. Je suis venu non pour abolir,
mais pour accomplir. » Souvent le regard des chrétiens traditionnels sur
l’Ancien Testament est assez biaisé, car ils considèrent que ce vieux livre a
perdu sa validité en passant à la nouvelle ère chrétienne. Mais Jésus dit que
le Nouveau Testament qui décrit sa vie n’a pas pour objetif d’abolir l’Ancien
Testament dit souvent « loi et prophètes ». Le chrétien, tout en
jouissant la grâce de Jésus, est appelé à accomplir aussi la loi de Moïse, en y
obéissant. Jean dit dans son évangile le caractère de chacun des deux livres :
« la loi a été donné par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus-Christ. » Mais la grâce et la vérité du Nouveau Testament n’ont pas
de rôle de substituer la loi de l’Ancien Testament, mais elles accomplissent la
loi.
Jésus dit que même la loi qui semble être à un iota, cet alphabet
grec ayant la plus petite taille, doit être strictement observée pour être un
citoyen du royaume de Dieu. Il dit que si un homme n’observe pas une moindre
loi et encourage les autres à suivre la même façon relativiste, il sera le plus
petit dans le royaume de Dieu. Certain se diront, « tant pis, la position
moindre du royaume de Dieu me suffit. » Mais non, le vrai sens de ces mots
de Jésus est par rapport à la parole précédente du sel, que cet homme se situe
à la frontière du royaume de Dieu, à tel point qu’il risque de rater la chance
d’entrer dans le royaume de Dieu. Vraiment quand quelqu’un se met à douter de
l’absoluité de la loi, en optant le regard relativiste ou auto-suffisant comme
chrétien mondain, il risque de tomber très bas d’un jour à l’autre. D’où la
sérieuse attitude exigée dans l’interprétation de la validité de la loi dans la
vie de l’homme. Jésus conclut donc, en disant, « Si votre justice n’est
pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point
dans le royaume des cieux. » Alors nous nous disons, « est-ce que
nous devons observer toutes les lois des scribes et des Pharisiens ? »
L’observation stricte et détaillé des Pharisiens et des scribes est au-delà de
notre imagination. Pour l’observation de la seule loi sabbatique, ils énumèrent
plus de 600 sortes de règles. Il ne faut pas peigner, il ne faut pas déplacer
le sac d’une maison à l’autre, etc… Jésus montre par cette parole que ce que
les Pharisiens enseignaient était bien en deçà des exigences de la sainteté
inaltérables et absolue de Dieu. Le niveau moral exigé par Dieu est beaucoup
plus que ça. Le problème des Pharisiens, est qu’en détaillant toutes les lois
auxquelles ils ajoutaient d’énorme quantité de règles, ils ne se laissent point
inspirer par l’esprit de la loi, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu. En l’observant
mot à mot, ils devinrent charnels. Or, toutes ces ordonnances ont perdu la
validité, au fur et à mesure que l’œuvre salvatrice s’étendait vers le monde
païen. Le fait que dans le concile de Jérusalem, les apôtres décidèrent de ne
pas pratiquer la circoncision aux païens, en défendant seulement ceux-ci de
consommer de la viande sacrifiée aux idoles est un bon exemple. Alors, dans
l’évangile déjà, Jésus a annulé de certaines règles concernant la loi, par
exemple le mode de consommation de la viande. Mais la loi fondamentale qui est
les dix commandements garde toujours la validité, et c’est de cette loi que
Jésus veut parler. Quelle que soit l’époque, les dix commandements gardaient
toujours la validité dans la vie de l’homme et devinrent la loi fondamentale
pour la société humaine. Mais Jésus introduit la nouvelle façon
d’interprétation et d’observation par rapport à celle des Pharisiens, en
faisant paraître une nouvelle norme dont le niveau est beaucoup plus élevée. Réfléchissons
sur eux un par un.
Premièrement, La colère et l’insulte constituant un meurtre.
Les Pharisiens enseignaient aux anciens le 6e commandement, qui dit,
« Tu ne commettras pas de meurtre », en disant que celui qui viole
cette loi sera passible du jugement éternel. Ils disent que comme Caïn a levé
la main pour tuer son frère Abel, il ne faut pas tuer un frère, c’est-à-dire
commettre un homicide volontaire. Mais leur justice s’arrête là. Donc, la
tentative de meurtre ne compte pas pour eux, tant que le dommage et intérêt
soit payé. Seul l’action donnant lieu à la mort compte. Mais la vraie justice
doit aller plus loin dans son interprétation. Là, la tentative de meurtre compte.
La justice de Jésus touche au motif qui est dans le tréfonds de cœur de
l’homme. Le motif du meurtre est la haine. Nous devons examiner ce mal dans le
cœur. Donc Jésus dit en deux degrés : d’abord il ne faut pas se mettre en colère.
D’où vient la colère ? Saül se mit en colère en face de la menace de
Nahach, l’Ammonite qui disait qu’il crèverait les yeux des hommes de Yabach en
Galaad comme condition de paix. Jésus se mit en colère en face du temple devenu
une caverne de voleurs. Parmi tant de sortes de colère, la colère dont Jésus
parle ici est l’accès d’un sentiment haineux envers un frère qui s’extériorise.
Caïn fut très irrité quand il entendit que Dieu avait accepté l’offrande de son
frère, mais pas le sien. Déjà le désir de meurtre est suscité en lui. Selon
Jésus, c’est déjà un meurtre, alors que les Pharisiens considéraient qu’il est
présumé innocent comme ce sentiment n’est pas canalisé au meurtre. Selon Jésus,
Caïen est passible du jugement déjà en raison de son irritation. Ensuite vient
l’insulte. C’est une verbalisation de la colère. Raca signifie « tête
vide », « homme de rien » ou « canaille ». « Insensé »
signifie un pécheur moral, « impie » ou « athée. » C’est
une malédiction prononcée par le sentiment de haine. La géhenne de feu se situait
au limitrophe sud de la ville sainte, où on jetait les cadavres des hommes et des
animaux pour y faire incinération ; il se réfère à l’enfer où tomberont un
jour tous les pécheurs non pardonnés. Bien sûr que quand nous levons la main
pour porter le préjudice à la vie d’un frère, nous devons redouter le jugement
éternel de Dieu. Mais déjà, quand nous prononçons des mots insultants envers un
frère, nous devons craindre le jugement. Puis avant cela, quand nous sommes sur
le point de nous irriter ou vexer envers un frère, nous devons craindre le
jugement. Ce n’est pas tout. Quand nous en venons à concevoir en nous je ne
sais d’où sentiment haineux envers quelqu’un, nous devons déjà craindre le
jugement redoutable divin. Jacques disait une fois du mal de la langue. Il y en
a beaucoup qui a l’habitude de dire du mal des autres. C’est ce qu’on appelle commérage.
Mais en pratiquant le commérage, la haine surgit, quoi que souvent le commérage
est un résultat de la haine. C’est l’effet d’éventail. Si j’entre en plus
profond détail, le sentiment haineux souvent donnant lieu au mépris se produit
partant du sentiment de différence. Il faut savoir accepter les autres tels
qu’ils sont, même si le mode de vie de ceux-ci sont opposé au mien.
Si nous avons un sentiment haineux envers un frère, nous ne
pouvons pas nous tenir correctement devant Dieu. Toutes nos activités
religieuses perdent leur validité devant Dieu dans ce cas-là. Il s’agirait des
œuvres mortes dont le livre des Hébreux parle. C’est pourquoi avant que chacun
vienne au culte, il est judicieux d’examiner le fond de cœur, s’il n’y a pas de
gêne quelque part au sujet du frère. L’a-t-il offensé ? Ce concept étant généralement
accepté, n’est pas forcément justifiable, car Jésus ne le précise pas ici.
Seulement, Jésus dit une parabole, que quelqu’un apporte une offrande à Dieu,
mais que sur le chemin, il sent bizarrement dans son cœur qu’il y a quelque
chose qui ne va pas au sujet quelqu’un, alors il laisse son offrande sans se
soucier qu’elle soit volé, va vers ce frère et se réconcilie avec lui, revient,
prend l’offrande qui n’est pas volée heureusement, continue le chemin pour offrir
à Dieu son offrande. Alors cette offrande sera pleinement acceptée par Dieu. Donc,
c’est un message du rétablissement. Dieu aime toujours le rétablissement. Dieu
ne veut pas que la relation entre hommes reste brisée. Si nous venons à Dieu
avec l’entier pardon des autres, nous pouvons bénéficier de son trésor du ciel.
Si nous disons halte à la haine, nous pouvons vivre la pleine liberté que Dieu
offre à chaque croyant sincère. Quand vous priez Dieu, il vous écoutera avec
joie. Déjà, par la réconciliation avec les autres, vous pouvez éprouver le
plein rayon de soleil de midi dans vos âmes. Vraiment, c’est une grande
bénédiction que d’éprouver la joie de Dieu dans nos cœurs. Mais si nous avons
quelque chose contre quelqu’un, nous en serons privés. Par la conscience, Dieu
a fait sentir ce quelque chose contre quelqu’un.
Le 7e commandement s’écrit, « tu ne
commettras pas d’adultère. » Jésus s’avance encore, « Quiconque
regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son
cœur. » Les Juifs pensaient que si on ne couche pas avec une femme mariée,
c’est bon, on est innocent. Mais Jésus parle ici non seulement de l’acte
consommé de l’adultère, mais aussi de la souillure du cœur, la concupiscence.
Pour prévenir le danger de ces pensées, Jésus dit, « Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute,
arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul
de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la
géhenne. Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupes-la
et jettes-la loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes
membres périsse et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. » Ici,
Jésus n’enseigne pas qu’il faut se mutiler physiquement, car le fait d’ôter un
œil ou d’amputer une main ne changera pas le désir concupiscent du cœur. Je
pense que s’il en est ainsi, la rue est rempli des gens qui se baladent avec
une main ou un œil ou même sans aucun d’eux. Jésus enseigne ici qu’il faut
s’attaquer à la racine, à la vieille nature qui se trouve en nous. Le cœur est
effroyablement mauvais, et parce que nous ne contrôlons pas les désirs que Dieu
nous a donnés, nous permettons souvent à l’esprit d’errer là où il veut et de
s’abandonner à l’adultère. Le cœur est donc, je le répète, effroyablement mauvais. Notre Seigneur dit
que nous sommes responsables de ce qui s’installe dans notre esprit. Quand nous
permettons à une pensée concupiscente de s’installer, elle devient un adultère
aux yeux de Dieu. Les paroles du Seigneur doivent nous alerter quant au danger
des pensées incontrôlées. Nous devons exercer de la discrimination dans ce qui
retient notre attention. Nous devons contrôler nos pensées afin qu’elles
n’encouragent pas les désirs de la chair. Nous devons veiller sur notre façon
de nous habiller, de façon à ne pas, consciemment ou inconsciemment, attirer le
désir et susciter l’adultère dans le cœur d’autrui. La parole revient maintes
fois sur la question de la pudeur, et à une époque où règnent la licence et le
relâchement, une exhortation à la pudeur est plus nécessaire que jamais. L’adultère
court souvent vers une rupture de l’unité familiale. A une époque où les
relations sexuelles avant et hors mariage sont chose courante, nous devons nous
souvenir qu’un Dieu saint interdit l’immoralité. Le mariage n’est pas une
institution sociale conçu simplement pour l’homme et par lui. C’est une
institution divine. Dieu a répété que sa création est bonne. Mais la première
fois qu’il dit un affirmatif négatif est lorsqu’il dit que « ce n’est pas
bon qu’il soit seul. » Le mariage fut institué en premier lieu pour des
raisons personnelles. Dieu donna l’homme d’appétits physiques et ce don
représente une bénédiction accordée à l’humanité. Non seulement pour la
procréation, mais aussi pour leur plaisir physique et affectif…. La solution
divine au problème de ce désir physique inné n’est pas l’abstinence ni la
répression mais le mariage. Ainsi Paul conseille à chacun d’avoir son
épouse, et à chacune d’avoir son mari. Deuxième raison de la création du
mariage est pour la société. Quand le mariage va à vau l’eau, la société va à
vau l’eau. L’individu souffre énormément de la conséquence de sa dissolution. Notre
Seigneur dit très clairement qu’aux yeux de Dieu, une seule chose peut mettre
fin à un mariage, la mort. C’est donc le mariage est une union indissoluble
dans laquelle deux personnes deviennent une dans une relation qui, aux yeux de
Dieu, ne peut être rompue que par la mort. Malachie 2 :14b dit, « je
haie la répudiation (le divorce), dit l’Eternel, le Dieu d’Israël. » De
nos jours, ces mots peuvent nous sonner étranges « Dieu hait le divorce »
Mais c’est la parole de vérité. Pourquoi ? Parce que l’individu en souffre,
parce que la société en souffre, et surtout parce que Dieu lui-même souffre de voir
se détruire l’illustration d’exemple de la belle relation entre lui et l’homme.
A l’ancien époque, il était coutume de faire le serment pour
authentifier sa parole. Un grand nombre d’homme de Dieu dans la Bible, à partir
d’Abraham, Jacob, Saül, David, et beaucoup d’autres firent le serment à Dieu.
Les Pharisiens disaient : « Tu ne te parjureras pas mais tu
t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. » Jésus dit plus que ça,
de ne pas jurer, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem. Cela nous
fait savoir qu’au fil du temps le caractère du serment fut beaucoup dégénéré.
En effet, alors que l’Ancien Testament autorisait les serments pour
authentifier un accord entre deux parties, les serments sont devenus maintenant
nécessaires parce que les hommes sont trompeurs et menteurs. Ce qui a été au
départ un contrat légal devient absolument indispensable à cause de la
duplicité des hommes et de leur manque de respect pour la vérité. Notre époque
se caractérise par la perte de confiance. La parole de tout homme est suspecte,
et nous avons pour attitude que, bien que nous entendions ce qui est dit, nous
savons que ce qui est dit n’est pas ce qu’on veut dire. D’où la vérification
légiférée de certaines publicités par les gouvernements. Aucune parole n’était
considérée comme vraie. De même dans la Bible, Jacques dit que tout homme est
supposé menteur. C’est la raison pour laquelle même si Jésus interdit de jurer,
il nous est permis de jurer, car nous pouvons authentifier par le serment ce
que nous disons. Parmi tous les mots, il n’y a pas que deux mots qui ne
risquent pas d’être trompé, c’est le mot oui et le mot non. « Oui »
signifie le consentement et « non », le désaccord. Nous pouvons jurer
que c’est non, ou nous pouvons jurer que c’est oui. Il y a un épisode à ce
sujet. Pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis, un vieillard du camp du
nord ayant 12 enfants voulut traverser les lignes de séparation entre l’armée
nordiste et celle des Confédérés. Car il voulut rendre visite à Virginie où
deux de ses fils furent capturés comme prisonniers. Pour traverser les lignes,
un permis fut exigé. Il connaissait en personne le Secrétaire d’Etat sous le
président Lincoln. Donc il obtint de lui le permis sur lequel s’était écrit,
« Ceci est pour vous présenter un homme dont la parole est aussi sûre
qu’une obligation de la Banque d’Angleterre. » Cet homme n’avait
l’héritage pas plus que quelques sous devant lui. Mais toute sa famille, de
génération et en génération, fit de lui un sujet de fierté, non à cause de
l’argent, mais à cause de ce constat que sa parole valait les engagements les
plus solennels.
Pendant trentaine d’année de service de Dieu, quoi que je
n’aie de souvenir de toute chose, j’ai une chose que je voulais observer stricto
sensu dans ma vie était que je tiens la promesse qui est sortie de ma bouche.
Franchement, j’ai commis beaucoup de péché et de fautes et erreurs, puis
souvent je ne tenais pas le serment que j’ai fait devant Dieu. Mais en ce qui
concerne la promesse que j’ai prononcé aux hommes j’ai fait mon mieux de la
garder coute que coute. Car non seulement il s’agit de l’honneur, mais surtout
il s’agit de l’encouragement. La toute dernière expérience est qu’il y a
quelques temps quand j’ai rendu visite à l’hôpital de Jean-Jacques malade, en
prenant conscience que le lendemain, c’était son anniversaire, je lui ai promis
presqu’instinctivement que je reviendrais. De mon retour à la maison, je l’ai
regretté, car c’était le samedi, et c’était le jour le plus chargé pour les
messages de lendemain à servir. Je suis tombé dans l’angoisse. Mais Dieu m’a
donné la sagesse, afin que je tente de lui téléphoner. Quand j’ai téléphoné à
sa mère, j’ai voulu lui demander le pardon de ne pas tenir la promesse, et sa
mère a dit que ce n’était pas grave, mais pour moi ce n’était pas suffisant,
car ce n’était pas à elle que j’ai promis, alors à ce moment, sa mère a crié
vers l’enfant, lui disant s’il a écouté ma voix, et il a répondu oui, c’est alors
que mon cœur s’est apaisé, quoi que le non observation du serment n’aie pas été
complètement réparée du fait que je m’y suis pas allée. Peu de temps après, je
me suis donc rendu chez lui pour le féliciter.
Ensuite, Jésus dit de ne pas résister au méchant. Il s’agit
de ne pas insister que nos droits soient respectés. C’était tout à fait injuste
que quelqu’un frappe notre joue sans cause, si c’était un homme ordinaire, il
lui frappera son joue comme vengeance. Est-ce que Jésus nous demande comme un
réclame dans la rue de ces jours sur la propreté, « nous pouvons faire le
maximum, mais pas l’impossible », quelque chose d’impossible ? De nos
jours, l’individu réclame le respect de son plein droit. Il n’hésite pas de
faire le procès de la poursuite s’il y a quelqu’un qui lèse ses droits. Mais
Jésus dit qu’il ne fait pas insister les droits, même si selon l’ancien
testament on garantit que les innocents soient protégés du dommage par la
compensation des objets de l’égale valeur. Au temps de Jésus, les soldats
romains avaient droit de demander un des civiles porter son bagage pour le
déménagement d’une ville à l’autre, de marcher jusqu’à un mille. Cela est un
acte injuste du point de vue de droit de l’homme. Mais ce que Jésus demande,
c’est qu’il se rend volontaire pour continuer d’aller plus loin pour le soldat.
Ensuite, aimez vos ennemis. L’Ancien Testament dit plutôt de
haïr les ennemis. Par exemple, Dieu dit de ne pas permettre Ammonites et
Moabites d’entrer dans l’assemblée, et les punir, parce que lors de l’Exode,
ils ne permettaient pas Israël qui était le peuple parent de pénétrer leurs
territoires. Mais Jésus dit qu’il faut même aimer les ennemis. Aimer les
membres de sa propre famille, aimer les membres dans la même communauté, etc
est relativement facile. Il s’agit du comportement de l’homme naturel. Mais si
on est le peuple de Dieu, il faut qu’il pratique l’amour de Dieu de façon plus
ouverte, c’est-à-dire, jusqu’à ceux qui n’ont aucune parenté. Jésus dit
« aimez ceux qui vous persécutent, mais ne pas les maudire. Il explique
cela en trois degré, d’abord les aimer, ensuite leur faire bien et enfin prier
pour eux. En règle général, on considère que ce dernier acte est plus aisé,
mais en réalité cet acte est plus difficile.
Le verset 48 est la récapitulation de tout le chapitre 5.
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
Jusqu’à quel point un homme doit-il être bon pour plaire à Dieu ? Aussi
bon que Dieu est la réponse. Nous devons être parfait dans la justice de
Dieu ? Alors tous ces exigences demandés par Jésus et qui nous semblent
être impossible, se réalisent par l’Esprit de Dieu. Qu’est-ce que la justice.
C’est Jésus, mais plus précisément la justice est la personnalité de Dieu
reproduite dans l’enfant de Dieu. Qu’est-ce que la sainteté, quoi que ce
dernier vocabulaire est complètement disparu dans le subconscient de nos
contemporain ? C’est le comportement de Dieu reproduit dans un enfant de
Dieu. Pierre qui entendit les paroles de notre Seigneur à cette occasion, a
écrit, « Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi
devez saints dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez
saint, car je suis saint. » Dieu a placé devant ses enfants des exigences
impossibles à atteindre humainement, mais Dieu ne les a pas rabaissées du fait
qu’elles sont impossibles à satisfaire par la chair. Le Seigneur persiste à
dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est
parfait. »
L’homme est par nature plein de défaut et faiblesses. Les
Israélites furent déchus, en raison de leur désobéissance à la loi. La loi est
parfaite, et devant elle, tous les hommes se trouvent pécheurs. Romains
5 :6 dit, « lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps
marqué, est mort pour des impies. » Puis, « Mais en ceci, Dieu prouve
son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est
mort pour nous. » Le monde fut tombé dans un état de décadence totale à
cause du péché. Que ce soit le monde païen ou le monde juif, tous ont péché et
sont privé de la gloire de Dieu, dit la Bible et le salaire de péché, c’est la
mort. L’homme ainsi foncièrement dépravé, comment pourra-t-il être parfait.
Mais la Bible dit, « maintenant, sans la loi est manifesté la justice de
Dieu, attesté dans la loi et les prophètes… ils sont gratuitement justifiés par
sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. » La
mort rédemptrice a changé toute la donne. Par la foi en Jésus, l’homme coupable
est maintenant justifié, et ce parfaitement. Désormais, il peut vivre une
vie hautement et parfaitement morale en Christ-Jésus, son Sauveur. L’homme peut
maintenant ne plus haïr. Il peut être délivré de toute la concupiscence. Il
peut ne pas tromper. Il peut ne pas rendre la pareille et n’insistera pas pour
que ses droits soient respectés. L’homme n’aimera pas seulement ses amis, mais
aussi ses ennemis. Si on suit la théologie de Paul aux Romains, nous trouvons
que l’apôtre souligne la volonté de l’homme collabore pour l’accomplissement de
la volonté divine. Ainsi, il dit, « Que dirons-nous donc, Demeurerons-nous
dans le péché, afin que la grâce abonde ? Certes non ! Nous qui
sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? »
« Quoi donc !pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la
loi, mais sous la grâce ? Certes non. Ne savez-vous pas que si vous vous
livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir vous ête esclaves de celui à
qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance
qui conduit à la justice ? » Par la pleine volonté, nous pouvons
choisir de vivre désormais une vie hautement morale et ainsi glorifier Dieu.
C’est ce que Jésus voulut souligner par ce chapitre.
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