Sunday, March 17, 2013


« SOYEZ DONC PARFAIT »
Matthieu 5 :17-48
Verset Clé 5 :48
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »

Certains commentateurs disent que la partie que nous allons apprendre ce matin n’a pas de rapport spécial avec la partie précédente que nous avons appris la semaine dernière sur les béatitudes. Pour certain regard, cela semble être vrai. Mais si nous lisons attentivement le texte, nous en venons à apercevoir une certaine continuité du discours de Jésus pour ce même chapitre. Jésus, quoi qu’ayant présenté une sévère et terrible image au sujet du sel rendu insipide au sort d’être jeté dehors et foulé, n’a aucune intention que ses disciples dégénèrent à cet état. Jésus veut que ses disciples fassent pleins d’activité vigoureuse envers le monde en y brillant comme flambeau de la lumière. Pour cela, Jésus commence à raconter les 8 bonheurs. Les disciples ne portant pas de bonheur dans leur propre personne n’en viendront pas à porter quelconque bonheur vers le monde. L’observation attentive de 8 bonheurs du début du discours de Jésus nous fait comprendre que Jésus avait une certaine logique dans sa description et son développement. D’abord, les premiers 4 bonheurs sont de ceux qui recherchent dans le profond intérieur et donnent lieu aux autres 4 qui s’ensuivent et qui sont de ceux qui trouvent et qui déjà développent une certaine activité au regard des autres dans le règne de Dieu qu’ils ont éprouvé. (faites dans votre tête la figure de correspondance entre la première colonne et la seconde que j’ai dessinées dans le tableau de la leçon dernière)
A partir de cette logique de développement dont l’ultime but est que les disciples deviennent le sel et la lumière, Jésus continue maintenant de dire comment un chrétien devrait se comporter par rapport à la loi de Dieu pour accomplir toujours le même but. Un jour, un jeune homme m’a dit que les gens soi-disant chrétiens vivent une vie désordonnée, argotiquement parlant, n’importe comment, c’est-à-dire en suivant la tendance du monde, c’est-à-dire en ne manifestant pas son identité chrétienne. Combien de gens autour de nous vivent ainsi. Le désir de ce jeune de vivre une vie sainte et glorieuse est admirable, quoique sa vie ait beaucoup à désirer encore pour l’attendre. Comme vous le savez, le peuple Juif, le principal destinataire de l’évangile de Matthieu était un peuple religieux et il fonda ainsi un pays purement et simplement théocratique. L’auteur veut parler de la justice divine, c’est-à-dire la vraie justice de Dieu dans son évangile, tellement les Juifs s’aveuglent de la justice, basée uniquement sur la loi de Moïse. D’où ce thème qui pénètre tout le chapitre : justice. Que Dieu ouvre votre esprit pleinement pour comprendre la vraie justice et vivre comme sel et lumière dans ce monde, le but fixé par Jésus pour son peuple.
D’abord, Jésus dit dans le verset 17. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Souvent le regard des chrétiens traditionnels sur l’Ancien Testament est assez biaisé, car ils considèrent que ce vieux livre a perdu sa validité en passant à la nouvelle ère chrétienne. Mais Jésus dit que le Nouveau Testament qui décrit sa vie n’a pas pour objetif d’abolir l’Ancien Testament dit souvent « loi et prophètes ». Le chrétien, tout en jouissant la grâce de Jésus, est appelé à accomplir aussi la loi de Moïse, en y obéissant. Jean dit dans son évangile le caractère de chacun des deux livres : « la loi a été donné par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » Mais la grâce et la vérité du Nouveau Testament n’ont pas de rôle de substituer la loi de l’Ancien Testament, mais elles accomplissent la loi.
Jésus dit que même la loi qui semble être à un iota, cet alphabet grec ayant la plus petite taille, doit être strictement observée pour être un citoyen du royaume de Dieu. Il dit que si un homme n’observe pas une moindre loi et encourage les autres à suivre la même façon relativiste, il sera le plus petit dans le royaume de Dieu. Certain se diront, « tant pis, la position moindre du royaume de Dieu me suffit. » Mais non, le vrai sens de ces mots de Jésus est par rapport à la parole précédente du sel, que cet homme se situe à la frontière du royaume de Dieu, à tel point qu’il risque de rater la chance d’entrer dans le royaume de Dieu. Vraiment quand quelqu’un se met à douter de l’absoluité de la loi, en optant le regard relativiste ou auto-suffisant comme chrétien mondain, il risque de tomber très bas d’un jour à l’autre. D’où la sérieuse attitude exigée dans l’interprétation de la validité de la loi dans la vie de l’homme. Jésus conclut donc, en disant, « Si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Alors nous nous disons, « est-ce que nous devons observer toutes les lois des scribes et des Pharisiens ? » L’observation stricte et détaillé des Pharisiens et des scribes est au-delà de notre imagination. Pour l’observation de la seule loi sabbatique, ils énumèrent plus de 600 sortes de règles. Il ne faut pas peigner, il ne faut pas déplacer le sac d’une maison à l’autre, etc… Jésus montre par cette parole que ce que les Pharisiens enseignaient était bien en deçà des exigences de la sainteté inaltérables et absolue de Dieu. Le niveau moral exigé par Dieu est beaucoup plus que ça. Le problème des Pharisiens, est qu’en détaillant toutes les lois auxquelles ils ajoutaient d’énorme quantité de règles, ils ne se laissent point inspirer par l’esprit de la loi, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu. En l’observant mot à mot, ils devinrent charnels. Or, toutes ces ordonnances ont perdu la validité, au fur et à mesure que l’œuvre salvatrice s’étendait vers le monde païen. Le fait que dans le concile de Jérusalem, les apôtres décidèrent de ne pas pratiquer la circoncision aux païens, en défendant seulement ceux-ci de consommer de la viande sacrifiée aux idoles est un bon exemple. Alors, dans l’évangile déjà, Jésus a annulé de certaines règles concernant la loi, par exemple le mode de consommation de la viande. Mais la loi fondamentale qui est les dix commandements garde toujours la validité, et c’est de cette loi que Jésus veut parler. Quelle que soit l’époque, les dix commandements gardaient toujours la validité dans la vie de l’homme et devinrent la loi fondamentale pour la société humaine. Mais Jésus introduit la nouvelle façon d’interprétation et d’observation par rapport à celle des Pharisiens, en faisant paraître une nouvelle norme dont le niveau est beaucoup plus élevée. Réfléchissons sur eux un par un.
Premièrement, La colère et l’insulte constituant un meurtre. Les Pharisiens enseignaient aux anciens le 6e commandement, qui dit, « Tu ne commettras pas de meurtre », en disant que celui qui viole cette loi sera passible du jugement éternel. Ils disent que comme Caïn a levé la main pour tuer son frère Abel, il ne faut pas tuer un frère, c’est-à-dire commettre un homicide volontaire. Mais leur justice s’arrête là. Donc, la tentative de meurtre ne compte pas pour eux, tant que le dommage et intérêt soit payé. Seul l’action donnant lieu à la mort compte. Mais la vraie justice doit aller plus loin dans son interprétation. Là, la tentative de meurtre compte. La justice de Jésus touche au motif qui est dans le tréfonds de cœur de l’homme. Le motif du meurtre est la haine. Nous devons examiner ce mal dans le cœur. Donc Jésus dit en deux degrés : d’abord il ne faut pas se mettre en colère. D’où vient la colère ? Saül se mit en colère en face de la menace de Nahach, l’Ammonite qui disait qu’il crèverait les yeux des hommes de Yabach en Galaad comme condition de paix. Jésus se mit en colère en face du temple devenu une caverne de voleurs. Parmi tant de sortes de colère, la colère dont Jésus parle ici est l’accès d’un sentiment haineux envers un frère qui s’extériorise. Caïn fut très irrité quand il entendit que Dieu avait accepté l’offrande de son frère, mais pas le sien. Déjà le désir de meurtre est suscité en lui. Selon Jésus, c’est déjà un meurtre, alors que les Pharisiens considéraient qu’il est présumé innocent comme ce sentiment n’est pas canalisé au meurtre. Selon Jésus, Caïen est passible du jugement déjà en raison de son irritation. Ensuite vient l’insulte. C’est une verbalisation de la colère. Raca signifie « tête vide », « homme de rien » ou « canaille ». « Insensé » signifie un pécheur moral, « impie » ou « athée. » C’est une malédiction prononcée par le sentiment de haine. La géhenne de feu se situait au limitrophe sud de la ville sainte, où on jetait les cadavres des hommes et des animaux pour y faire incinération ; il se réfère à l’enfer où tomberont un jour tous les pécheurs non pardonnés. Bien sûr que quand nous levons la main pour porter le préjudice à la vie d’un frère, nous devons redouter le jugement éternel de Dieu. Mais déjà, quand nous prononçons des mots insultants envers un frère, nous devons craindre le jugement. Puis avant cela, quand nous sommes sur le point de nous irriter ou vexer envers un frère, nous devons craindre le jugement. Ce n’est pas tout. Quand nous en venons à concevoir en nous je ne sais d’où sentiment haineux envers quelqu’un, nous devons déjà craindre le jugement redoutable divin. Jacques disait une fois du mal de la langue. Il y en a beaucoup qui a l’habitude de dire du mal des autres. C’est ce qu’on appelle commérage. Mais en pratiquant le commérage, la haine surgit, quoi que souvent le commérage est un résultat de la haine. C’est l’effet d’éventail. Si j’entre en plus profond détail, le sentiment haineux souvent donnant lieu au mépris se produit partant du sentiment de différence. Il faut savoir accepter les autres tels qu’ils sont, même si le mode de vie de ceux-ci sont opposé au mien.
Si nous avons un sentiment haineux envers un frère, nous ne pouvons pas nous tenir correctement devant Dieu. Toutes nos activités religieuses perdent leur validité devant Dieu dans ce cas-là. Il s’agirait des œuvres mortes dont le livre des Hébreux parle. C’est pourquoi avant que chacun vienne au culte, il est judicieux d’examiner le fond de cœur, s’il n’y a pas de gêne quelque part au sujet du frère. L’a-t-il offensé ? Ce concept étant généralement accepté, n’est pas forcément justifiable, car Jésus ne le précise pas ici. Seulement, Jésus dit une parabole, que quelqu’un apporte une offrande à Dieu, mais que sur le chemin, il sent bizarrement dans son cœur qu’il y a quelque chose qui ne va pas au sujet quelqu’un, alors il laisse son offrande sans se soucier qu’elle soit volé, va vers ce frère et se réconcilie avec lui, revient, prend l’offrande qui n’est pas volée heureusement, continue le chemin pour offrir à Dieu son offrande. Alors cette offrande sera pleinement acceptée par Dieu. Donc, c’est un message du rétablissement. Dieu aime toujours le rétablissement. Dieu ne veut pas que la relation entre hommes reste brisée. Si nous venons à Dieu avec l’entier pardon des autres, nous pouvons bénéficier de son trésor du ciel. Si nous disons halte à la haine, nous pouvons vivre la pleine liberté que Dieu offre à chaque croyant sincère. Quand vous priez Dieu, il vous écoutera avec joie. Déjà, par la réconciliation avec les autres, vous pouvez éprouver le plein rayon de soleil de midi dans vos âmes. Vraiment, c’est une grande bénédiction que d’éprouver la joie de Dieu dans nos cœurs. Mais si nous avons quelque chose contre quelqu’un, nous en serons privés. Par la conscience, Dieu a fait sentir ce quelque chose contre quelqu’un.   
Le 7e commandement s’écrit, « tu ne commettras pas d’adultère. » Jésus s’avance encore, « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » Les Juifs pensaient que si on ne couche pas avec une femme mariée, c’est bon, on est innocent. Mais Jésus parle ici non seulement de l’acte consommé de l’adultère, mais aussi de la souillure du cœur, la concupiscence. Pour prévenir le danger de ces pensées, Jésus dit, «  Si ton œil  droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupes-la et jettes-la loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. » Ici, Jésus n’enseigne pas qu’il faut se mutiler physiquement, car le fait d’ôter un œil ou d’amputer une main ne changera pas le désir concupiscent du cœur. Je pense que s’il en est ainsi, la rue est rempli des gens qui se baladent avec une main ou un œil ou même sans aucun d’eux. Jésus enseigne ici qu’il faut s’attaquer à la racine, à la vieille nature qui se trouve en nous. Le cœur est effroyablement mauvais, et parce que nous ne contrôlons pas les désirs que Dieu nous a donnés, nous permettons souvent à l’esprit d’errer là où il veut et de s’abandonner à l’adultère. Le cœur est donc, je le répète,  effroyablement mauvais. Notre Seigneur dit que nous sommes responsables de ce qui s’installe dans notre esprit. Quand nous permettons à une pensée concupiscente de s’installer, elle devient un adultère aux yeux de Dieu. Les paroles du Seigneur doivent nous alerter quant au danger des pensées incontrôlées. Nous devons exercer de la discrimination dans ce qui retient notre attention. Nous devons contrôler nos pensées afin qu’elles n’encouragent pas les désirs de la chair. Nous devons veiller sur notre façon de nous habiller, de façon à ne pas, consciemment ou inconsciemment, attirer le désir et susciter l’adultère dans le cœur d’autrui. La parole revient maintes fois sur la question de la pudeur, et à une époque où règnent la licence et le relâchement, une exhortation à la pudeur est plus nécessaire que jamais. L’adultère court souvent vers une rupture de l’unité familiale. A une époque où les relations sexuelles avant et hors mariage sont chose courante, nous devons nous souvenir qu’un Dieu saint interdit l’immoralité. Le mariage n’est pas une institution sociale conçu simplement pour l’homme et par lui. C’est une institution divine. Dieu a répété que sa création est bonne. Mais la première fois qu’il dit un affirmatif négatif est lorsqu’il dit que « ce n’est pas bon qu’il soit seul. » Le mariage fut institué en premier lieu pour des raisons personnelles. Dieu donna l’homme d’appétits physiques et ce don représente une bénédiction accordée à l’humanité. Non seulement pour la procréation, mais aussi pour leur plaisir physique et affectif…. La solution divine au problème de ce désir physique inné n’est pas l’abstinence ni la répression mais le mariage. Ainsi Paul conseille à chacun d’avoir son épouse, et à chacune d’avoir son mari. Deuxième raison de la création du mariage est pour la société. Quand le mariage va à vau l’eau, la société va à vau l’eau. L’individu souffre énormément de la conséquence de sa dissolution. Notre Seigneur dit très clairement qu’aux yeux de Dieu, une seule chose peut mettre fin à un mariage, la mort. C’est donc le mariage est une union indissoluble dans laquelle deux personnes deviennent une dans une relation qui, aux yeux de Dieu, ne peut être rompue que par la mort. Malachie 2 :14b dit, « je haie la répudiation (le divorce), dit l’Eternel, le Dieu d’Israël. » De nos jours, ces mots peuvent nous sonner étranges « Dieu hait le divorce » Mais c’est la parole de vérité. Pourquoi ? Parce que l’individu en souffre, parce que la société en souffre, et surtout parce que Dieu lui-même souffre de voir se détruire l’illustration d’exemple de la belle relation entre lui et l’homme.
A l’ancien époque, il était coutume de faire le serment pour authentifier sa parole. Un grand nombre d’homme de Dieu dans la Bible, à partir d’Abraham, Jacob, Saül, David, et beaucoup d’autres firent le serment à Dieu. Les Pharisiens disaient : « Tu ne te parjureras pas mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. » Jésus dit plus que ça, de ne pas jurer, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem. Cela nous fait savoir qu’au fil du temps le caractère du serment fut beaucoup dégénéré. En effet, alors que l’Ancien Testament autorisait les serments pour authentifier un accord entre deux parties, les serments sont devenus maintenant nécessaires parce que les hommes sont trompeurs et menteurs. Ce qui a été au départ un contrat légal devient absolument indispensable à cause de la duplicité des hommes et de leur manque de respect pour la vérité. Notre époque se caractérise par la perte de confiance. La parole de tout homme est suspecte, et nous avons pour attitude que, bien que nous entendions ce qui est dit, nous savons que ce qui est dit n’est pas ce qu’on veut dire. D’où la vérification légiférée de certaines publicités par les gouvernements. Aucune parole n’était considérée comme vraie. De même dans la Bible, Jacques dit que tout homme est supposé menteur. C’est la raison pour laquelle même si Jésus interdit de jurer, il nous est permis de jurer, car nous pouvons authentifier par le serment ce que nous disons. Parmi tous les mots, il n’y a pas que deux mots qui ne risquent pas d’être trompé, c’est le mot oui et le mot non. « Oui » signifie le consentement et « non », le désaccord. Nous pouvons jurer que c’est non, ou nous pouvons jurer que c’est oui. Il y a un épisode à ce sujet. Pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis, un vieillard du camp du nord ayant 12 enfants voulut traverser les lignes de séparation entre l’armée nordiste et celle des Confédérés. Car il voulut rendre visite à Virginie où deux de ses fils furent capturés comme prisonniers. Pour traverser les lignes, un permis fut exigé. Il connaissait en personne le Secrétaire d’Etat sous le président Lincoln. Donc il obtint de lui le permis sur lequel s’était écrit, « Ceci est pour vous présenter un homme dont la parole est aussi sûre qu’une obligation de la Banque d’Angleterre. » Cet homme n’avait l’héritage pas plus que quelques sous devant lui. Mais toute sa famille, de génération et en génération, fit de lui un sujet de fierté, non à cause de l’argent, mais à cause de ce constat que sa parole valait les engagements les plus solennels.
Pendant trentaine d’année de service de Dieu, quoi que je n’aie de souvenir de toute chose, j’ai une chose que je voulais observer stricto sensu dans ma vie était que je tiens la promesse qui est sortie de ma bouche. Franchement, j’ai commis beaucoup de péché et de fautes et erreurs, puis souvent je ne tenais pas le serment que j’ai fait devant Dieu. Mais en ce qui concerne la promesse que j’ai prononcé aux hommes j’ai fait mon mieux de la garder coute que coute. Car non seulement il s’agit de l’honneur, mais surtout il s’agit de l’encouragement. La toute dernière expérience est qu’il y a quelques temps quand j’ai rendu visite à l’hôpital de Jean-Jacques malade, en prenant conscience que le lendemain, c’était son anniversaire, je lui ai promis presqu’instinctivement que je reviendrais. De mon retour à la maison, je l’ai regretté, car c’était le samedi, et c’était le jour le plus chargé pour les messages de lendemain à servir. Je suis tombé dans l’angoisse. Mais Dieu m’a donné la sagesse, afin que je tente de lui téléphoner. Quand j’ai téléphoné à sa mère, j’ai voulu lui demander le pardon de ne pas tenir la promesse, et sa mère a dit que ce n’était pas grave, mais pour moi ce n’était pas suffisant, car ce n’était pas à elle que j’ai promis, alors à ce moment, sa mère a crié vers l’enfant, lui disant s’il a écouté ma voix, et il a répondu oui, c’est alors que mon cœur s’est apaisé, quoi que le non observation du serment n’aie pas été complètement réparée du fait que je m’y suis pas allée. Peu de temps après, je me suis donc rendu chez lui pour le féliciter.
Ensuite, Jésus dit de ne pas résister au méchant. Il s’agit de ne pas insister que nos droits soient respectés. C’était tout à fait injuste que quelqu’un frappe notre joue sans cause, si c’était un homme ordinaire, il lui frappera son joue comme vengeance. Est-ce que Jésus nous demande comme un réclame dans la rue de ces jours sur la propreté, « nous pouvons faire le maximum, mais pas l’impossible », quelque chose d’impossible ? De nos jours, l’individu réclame le respect de son plein droit. Il n’hésite pas de faire le procès de la poursuite s’il y a quelqu’un qui lèse ses droits. Mais Jésus dit qu’il ne fait pas insister les droits, même si selon l’ancien testament on garantit que les innocents soient protégés du dommage par la compensation des objets de l’égale valeur. Au temps de Jésus, les soldats romains avaient droit de demander un des civiles porter son bagage pour le déménagement d’une ville à l’autre, de marcher jusqu’à un mille. Cela est un acte injuste du point de vue de droit de l’homme. Mais ce que Jésus demande, c’est qu’il se rend volontaire pour continuer d’aller plus loin pour le soldat.
Ensuite, aimez vos ennemis. L’Ancien Testament dit plutôt de haïr les ennemis. Par exemple, Dieu dit de ne pas permettre Ammonites et Moabites d’entrer dans l’assemblée, et les punir, parce que lors de l’Exode, ils ne permettaient pas Israël qui était le peuple parent de pénétrer leurs territoires. Mais Jésus dit qu’il faut même aimer les ennemis. Aimer les membres de sa propre famille, aimer les membres dans la même communauté, etc est relativement facile. Il s’agit du comportement de l’homme naturel. Mais si on est le peuple de Dieu, il faut qu’il pratique l’amour de Dieu de façon plus ouverte, c’est-à-dire, jusqu’à ceux qui n’ont aucune parenté. Jésus dit « aimez ceux qui vous persécutent, mais ne pas les maudire. Il explique cela en trois degré, d’abord les aimer, ensuite leur faire bien et enfin prier pour eux. En règle général, on considère que ce dernier acte est plus aisé, mais en réalité cet acte est plus difficile.
Le verset 48 est la récapitulation de tout le chapitre 5. « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Jusqu’à quel point un homme doit-il être bon pour plaire à Dieu ? Aussi bon que Dieu est la réponse. Nous devons être parfait dans la justice de Dieu ? Alors tous ces exigences demandés par Jésus et qui nous semblent être impossible, se réalisent par l’Esprit de Dieu. Qu’est-ce que la justice. C’est Jésus, mais plus précisément la justice est la personnalité de Dieu reproduite dans l’enfant de Dieu. Qu’est-ce que la sainteté, quoi que ce dernier vocabulaire est complètement disparu dans le subconscient de nos contemporain ? C’est le comportement de Dieu reproduit dans un enfant de Dieu. Pierre qui entendit les paroles de notre Seigneur à cette occasion, a écrit, « Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devez saints dans toute votre conduite, puisqu’il est écrit : Vous serez saint, car je suis saint. » Dieu a placé devant ses enfants des exigences impossibles à atteindre humainement, mais Dieu ne les a pas rabaissées du fait qu’elles sont impossibles à satisfaire par la chair. Le Seigneur persiste à dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
L’homme est par nature plein de défaut et faiblesses. Les Israélites furent déchus, en raison de leur désobéissance à la loi. La loi est parfaite, et devant elle, tous les hommes se trouvent pécheurs. Romains 5 :6 dit, « lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. » Puis, « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Le monde fut tombé dans un état de décadence totale à cause du péché. Que ce soit le monde païen ou le monde juif, tous ont péché et sont privé de la gloire de Dieu, dit la Bible et le salaire de péché, c’est la mort. L’homme ainsi foncièrement dépravé, comment pourra-t-il être parfait. Mais la Bible dit, « maintenant, sans la loi est manifesté la justice de Dieu, attesté dans la loi et les prophètes… ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. » La mort rédemptrice a changé toute la donne. Par la foi en Jésus, l’homme coupable est maintenant justifié, et ce parfaitement. Désormais, il peut vivre une vie hautement et parfaitement morale en Christ-Jésus, son Sauveur. L’homme peut maintenant ne plus haïr. Il peut être délivré de toute la concupiscence. Il peut ne pas tromper. Il peut ne pas rendre la pareille et n’insistera pas pour que ses droits soient respectés. L’homme n’aimera pas seulement ses amis, mais aussi ses ennemis. Si on suit la théologie de Paul aux Romains, nous trouvons que l’apôtre souligne la volonté de l’homme collabore pour l’accomplissement de la volonté divine. Ainsi, il dit, « Que dirons-nous donc, Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » « Quoi donc !pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce ? Certes non. Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir vous ête esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » Par la pleine volonté, nous pouvons choisir de vivre désormais une vie hautement morale et ainsi glorifier Dieu. C’est ce que Jésus voulut souligner par ce chapitre. 

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