LE SENS BIBLIQUE DE L’IMPASSE
Sous le titre "L’Impasse" dans un journal quotidien
s’est trouvé la photo de notre président. Y a-t-il le chemin pour la France qui
d'un côté, affronte les plans d'économies draconiennes et d'un autre côté subit
un scandale politique majeur actuel. Quant au pays, dit le journaliste, il
continuera lentement à décliner.
Hébreux 10 :37-39 : Car encore un peu de temps – bien
peu ! Et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Et mon juste
vivre par la foi. Mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.
Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais
de ceux qui croient pour savoir leur âme. »
Je voudrais
partager avec vous cet après-midi, une réflexion qui venait à esprit avec ce thème
d’actualité. Etre dans l’impasse est la même expression que d’être sur la pente
ou au pic. Ou on peut dire aussi qu’on est dans le cul de sac. Quand on se
situe dans cette situation nous éprouvons une énorme peine dans le cœur. Dans
le cul de sac, on est complètement coincé sans pouvoir ni avancer ni reculer.
Devant une redoutable ennemi, mais si on recule on se noie. Dans ce cas, il est
exigé de prendre une décision de vie ou de mort. Le seul chemin pour vivre dans
cette situation coincée n’est que la foi.
Selon les psychologues,
il y a 75 sortes de peurs. Karlstheo, professeur de psychologie de l’université
d’Edinburgh dit que la plus grande cause qui enlève le cœur juste et nuit à la
santé mentale est la peur dans le cœur.
Henry
Beecher, grand prédicateur, dit « nous avons chaque jour deux
gouvernails : l’un est le gouvernail de peur et l’autre est le gouvernail
de foi. Reculer avec la peur ou avancer un pas avec foi est un alternative que
nous devons prendre quotidiennement. Dans l’impasse, ou le cul de sac, nous
devons prendre une décision de foi.
D’abord nous
allons réfléchir sur les cas de la Bible où les protagonistes furent tombé dans
une impasse. Elle est comparable à un abysse profond de la mer. Mais eux tous
surmontèrent cette situation et remporté la grande victoire. 1) Israël au bord
de mer Rouge 2) Chadrack, Méchak et Abed-Négo 3) reine d’Esther.
Après quoi,
nous allons réfléchir pourquoi Dieu nous accorde de telles situations.
1) Elle nous demande de décider Dieu au
lieu du monde
2) Elles testent si notre foi est vraie
ou fausse
3) Elles éprouvent la véracité de notre
espérance céleste
4) Elles nous font reconnaître que dans
la foi il y a cette aile qui bat le miracle.
D’abord, les
exemples des personnages dans une impasse profonde.
1) D’abord, réfléchissons sur Israël qui
fut arrivé au bord de la mer Rouge. Derrière, il eut cette redoutable armée de
l’Egypte qui après l’avoir laissé parti, regretta à le faire et poursuivit avec
les chars de fer. Devant eux, il y eut cette immense mer. Ils se situent sur le
pic. C’est une situation de vie ou de mort. Tout Israël se lamente et murmure.
Il semble qu’il n’y a qu’un choix de reddition sans condition devant Pharaon.
La Bible dit, « Les Egyptiens les poursuivirent ; et tous les
chevaux, les chars du Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent
alors qu’ils campaient près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de
Baal-Tsephône. » Israël haussa la voix et dit, « N’est-ce pas là ce
que nous te disions en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car mieux
vaut pour nous servir les Egyptiens que de mourir au désert ? » Le
sentiment du peuple devant cette impasse est comme s’il se submerge dans un
abîme profond. Il leur parait raisonnable de se rendre à l’ennemi et se trainer
vers Egypte pour se rendre de nouveau esclave. Alors devant eux il n’y a point
de lumière, tout semble être noir comme une ébène. Tous pleurent et soupirent,
mais parmi eux, il y eut une personne qui avance un pas vers l’avant par la
foi, et ce héro se nomma Moïse. Il ne recule pas. Dans une situation où du
point de vue de l’homme on ne sentirait que de désespoir complet, il osa
avancer un pas de foi vers l’avant. Es 14 :13-14 nous dit, « Moïse
répondit au peuple : Soyez sans crainte, restez en place et voyez comment
l’Eternel va vous sauver aujourd’hui, car les Egyptiens que vous voyez
aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. L’Eternel combattra pour
vous ; et vous, gardez le silence. » C’était la confession de foi de
Moïse. En croyant en Dieu invisible comme s’il le voit, patiente, ose la
confession de foi devant les incrédules et s’avance le pas vers l’avant. Alors
Dieu opère un miracle. S’il a été laissé, il aurait tombé dans l’eau et devint
le fantôme aquatique. Mais Dieu le tient par sa main et lui accorde un grand
miracle, qui était la division des eaux. Alors tout Israël traverse la mer
Rouge comme une terre sèche et toute l’armée Egyptienne qui poursuit se noie.
C’était la triomphe de la foi.
2) Chadrack,
Méchck et Abed-Nego. Ces
trois personnes sont les amis de Daniel, captifs comme lui. Quand ils étaient
devant le met du roi, c’est arrogant qu’un captif le refuse, mais ils refusent
de le manger, car c’est fait du sacrifice aux idoles. Ils ne mangent que des
légumes, en terme moderne, ils sont végétariens. Alors la Bible nous témoigne
que leur mine est 10 fois plus brillante que les autres captifs qui en
consomment. Un jour, le roi de Babylone Neboukadnetsar dit un édit selon lequel
quiconque ne se courbe pas devant le statut d’or qu’a dressé l’empereur sera
mis à mort. Mais ces trois jeunes gens refusent de se courber devant lui. Dès
que les instruments de musiques de toutes sortes se font retentir, tous les satrapes,
les intendants et les gouverneurs réunis se courbent devant le statut, mais
seuls ces jeunes gens restent debout avec la nuque raide. Rapporté par les gens
de court, le roi en colère ordonne de
jeter ce jeunes gens dans la fournaise ardente selon les termes du décret. Ils
sont acculés dans une impasse inextricable. Le roi dit solennellement,
« Si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu
d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivera de ma
main ? » Quoi faire ? Reculer et se courber ? Sinon
dépendant de Dieu, s’avancer un pas vers la mort par la foi. Eux tous
choisissent la foi. « Mais ils ne reculent pas, mais restent fermes dans
leur décision. Ils se disent, « si je meurs, je meurs. » Puis, ils ne
se courbent pas devant l’Idole. « Nous n’avons pas besoin de te répondre
là-dessus. Si cela doit être, notre Dieu que nous servons peut nous
délivrer : il nous délivrera de la fournaise ardente et de ta main, ô
roi ! »
Alors les bourreaux exécutent l’ordre du roi et jettent ces
hommes dans la fournaise ardente dont la chaleur est tellement chaude que même
les soldats exécutants en sont morts. Mais le roi voit l’intérieur de la
fournaise, et trouve que là dansent quatre hommes. Qui est le quatrième, en
sachant que les trois premiers sont les amis de Daniel. C’est Jésus-Christ,
Fils de Dieu qui est venu secourir ces hommes qui ont choisi de mourir en
dépendant seulement de Dieu. La fin de l’histoire est happy ending, car le roi
ordonne de les faire sortir et on les voit aucunement atteinte du feu, ayant
aspect tout normal. Le roi, consterné, donne un nouveau décret en disant,
« Tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui
parlera inconsidérément contre le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed-Nego
sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce
qu’il n’y a aucun autre Dieu qui puisse délivrer comme lui. » Dans
l’impasse inextricable, choisir la foi, non le monde est un acte vraiment héroïque.
Nous aussi nous sommes confronté à de telles situations abyssales. L’ambiance
générale du monde est tellement laïque, qu’une fois sortie de la bouche un mot
de Dieu ou Parole, on se met à se moquer de ceux qui en parlent. La famille se
met à persécuter en raison de la fréquentation de l’église, en disant de faire
attention aux fondamentalistes et parlant des dérives sectaires de nos jours.
Est-ce qu’on donne la dîme de mes revenus ou pas ? La famille, en sachant,
ne sera pas content, ma vie est déjà très difficile, etc. On est tous sur la
pente. Dans l’impasse, à faute du moindre retenu, on tombe dans l’abîme. Ca
fait peur. Mais le seul chemin par lequel nous pouvons survivre n’est que ce
chemin de foi. Aux yeux nus, il n’y a pas de preuve. Nos oreilles n’entendent
rien. Nos mains sont vides. En tant qu’homme, il n’y a aucun moyen possible.
Mais si nous croyons en Dieu, c’est différent. Avancer par la foi seule nos pas
vers l’avant, c’est là le secret de la victoire et du survie.
3) Mardochée est l’oncle d’Esther.
Celle-ci est tellement belle qu’elle est choisi comme femme de Harlem du roi.
Reine Vasthi est détrônée à cause de son orgueil, car elle n’est pas venue au
roi qui veut se vanter de sa beauté. La cour recommande au roi de donner la
disgrâce à la reine et sélectionné une autre fille comme reine. Après une
sévère concurrence, belle Esther est choisi comme reine. Comme elle est reine,
Mardochée devient un chef gardien du palais. Haman est premier ministre du roi.
Il est orgueilleux et ordonne à tous les sujets de se courber devant lui quand
il passe. C’était d’ailleurs l’ordre du roi qui le distingué au-dessus de tous
les princes. Mais Mardochée n’est pas celui qui se courbe devant l’homme, car
Dieu est le seul objet d’adoration. A cause de sa désobéissance, Haman est en
colère et fait promulguer au roi de tuer le peuple Juif auquel Mardochée
appartient. Il obtint la faveur du roi et envoie les messagers à tous les coins
de l’empire perse et le treizième jour du roi Adar, on exécute cet ordre. Or
selon la coutume, sans permission entre dans la chambre du roi, si quelqu’un y
entre, il est mis à mort même la reine. Que faire ? Mardochée et son peuple
est dans l’impasse d’où on ne peut sortir. Mardochée défie Esther, qu’elle se
présente devant le roi. C’est un acte très risqué. Mais Mardochée dit,
« N’imagine pas que tu échapperas seule à la calamité à l’encontre des
Juifs. » Reine Esther se situe ainsi dans une impasse. Que faire ?
Esther fit répondre à Mardochée, « Va rassembler tous les Juifs qui se
trouvent à Suse. Jeûnez à mon intention, sans manger ni boire pendant trois
jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Moi aussi je jeûnerai de même avec
mes jeunes servantes. Dans cette condition, j’irai chez le roi malgré la loi.
Si c’est pour ma perte, je périrai ! » Quand la reine décide d’agir
par la foi, sans dépendre de l’homme » un miracle se produit. Le roi lui
donna la faveur. La reine invita chez sa demeure le roi et Haman. Celui-ci est
tout content, sans savoir la raison. A la deuxième invitation, devant le roi et
Haman, Esther présenta la cause de son peuple. La situation se tourne à sa
faveur, le roi condamne Haman qui se laisse pendre sur la potence que lui-même
a préparée pour Mardochée. La vengeance des Juifs pour ceux qui les persécutent
se produit à la veille du jour J de Haman. Ils frappent tous les ennemis à
coups d’épée, ils les tuent et font périr et les traitent à leur gré. C’est le
jour de Pourrim dont la fête existe encore aujourd’hui.
Alors
maintenant réfléchissons sur le sens de cette épreuve d’impasse qui nous est
donné par Dieu. Durant la vie sur la terre, nous nous confrontons à de petits
et grands impasses.
D’abord, par
elles, Dieu nous demande de choisir soit Dieu soit le monde. Est-ce que
vraiment je choisis Dieu ou je choisis le monde ? Pour le savoir, Dieu
nous met dans l’impasse. Sous le règne de Darius, Daniel expérimente cette
situation. Darius, en se basant sur la sagesse incomparable venant de Dieu
certainement, veut établir Daniel comme le premier ministre, mais tous les
autres sujets en prennent mal à cause de la jalousie, et trame une intrigue
pour dire au roi que quiconque se courbe devant l’autre dieu que le roi, il
sera mis a mort. Daniel est jeté à la fosse des lions. Mais Dieu a fait perdre
le goût de manger à tous les lions et ceux-ci deviennent comme les chats
dociles. Au moment critique d’impasse, Daniel choisit Dieu, non le monde, car
en effet, il ouvre la fenêtre vers Jérusalem, et se courbe trois par jour,
comme il le fait d’habitudes. Darius se fait attraper par son propre décret et
livre Daniel au gré de l’ennemi. Mais en voyant Daniel vivant toujours dans la
fosse, Darius, rempli de joie, le fait sortir et fait jeter par contre les
ennemis dans la fosse, et avant qu’ils tombent bas, les lions récupèrent
l’appétit et déchirent tous les ennemis. Daniel ne se compromet pas avec le
monde, pour négliger l’adoration de Dieu. Alors Dieu travaille puissamment et le
délivre de la gueule de lion. La foi seule triomphe. A travers l’impasse, Dieu
nous fait choisir clairement Dieu quand d’habitudes nous ne savons pas si nous
sommes à Dieu ou au monde.
Deuxièmement,
elles testent si notre foi est vraie ou fausse. L’église primitive subissait
d’une énorme persécution de la part des païens. L’empire romain a saisi le père
Polycarpe. Le bourreau lui dit que s’il renonce une fois au nom de Jésus, il le
laisserait vivre. Mais à cette parole Polycarpe répondit, « durant toute
ma vie jusqu’à ma vieillesse, il ne m’a jamais trahi, alors comment puis-je
trahir mon Seigneur. » Puis il disparait en martyre du boucher. Chers
frères et sœurs, dans l’impasse inévitable, choisir Dieu sans se compromettre
est un acte très difficile. Si on avance un pas vers l’avant, c’est la mort
évidente. Mais celui qui le fait par la foi, Dieu ne l’abandonne pas, mais Dieu
le sauve. Parfois la situation semble s’aggraver quand nous prenons de telles
décisions, la persécution s’intensifie par exemple. Mais Dieu n’abandonne
jamais celui qui est fidèle. Regardez Abraham. Il part de son pays d’Ours, en
laissant son lien de parenté, ses biens matériels, dans la seule obéissance à
l’appel de Dieu. Tous disent qu’il est écervelé. Au fait, c’est un voyage très risqué,
car il ne sait même pas où il va. Mais Abraham obéit à Dieu et part. Le pays où
il arrive est un pays belliqueux, plein de gens méchants. Mais Abraham
s’affermit dans sa décision et érige l’autel. Au bout de 25 ans, Abraham
obtient finalement son fils. Il est très cher à Abraham âgé de cent ans. Mais
un jour, Dieu dit, « tu l’offre en holocauste sur la montagne de
Morya ». Quoi ! Mais Abraham se lève tôt matin et part. Dans
l’impasse de la vie, Abraham choisit d’obéir à Dieu. Dieu le bénit, en le faisant
expérimenter Adonaï Yiréeh, l’Eternel pourvoit, car au lieu de son fils Dieu a
préparé un holocauste, un bélier retenu dans un buisson. Puis Dieu lui donna la
promesse, « Je te comblerai de bénédictions et le multiplierai ta descendance,
comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer.
Troisièmement,
elles éprouvent la véracité de notre espérance céleste. Est-ce que j’ai la
vraie espérance du royaume de Dieu ou je déplace simplement le corps ici et là
en faisant des activités religieuses ? La raison pour laquelle la
souffrance vient, c’est pour ce but de nous tester, de voir que nous avons
l’espérance vivante ou non. Romains 8 :17 dit, « Or, si nous sommes
enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers
de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec
lui. » Il y a un homme d’affaire appelé Hyde qui est devenu très riche en
inventant Mentholathum. Ces jours-ci il n’y a pas de ce médicament. Quand
j’étais jeune, si on met ce produit sur la peau qui se fissure du froid, les
mains et les pieds deviennent tout normaux et seins. Mais pour lui aussi au
début, son entreprise était sur le point de faire faillite. Alors il fut
endetté de 100000 dollars. Est-ce qu’on doit arrêter les affaires ou pas, il
était sur le point d’impasse de la vie. Mais il continua de donner la dîme et
toute la famille le considérait comme fou. Mais il dit, « 100000 dollars
sont les dettes aux hommes, mais la dîme est la dette à Dieu. Comment puis-je
survivre étant endetté à Dieu ? Si Dieu bénit quelqu’un, il peut rembourser
facilement les dettes. » Dans l’impasse de la vie, sa foi n’était pas
ébranlée, mais avança ses pas de foi vers l’avant. Alors Dieu bénit sa fidélité
et ses affaires firent du tabac et il devint très riche, en sorte qu’un seul
matin, il rembourse toutes ses dettes. Il est l’exemple de celui qui cherche le
trésor dans le ciel, plutôt que le trésor de la terre, en obéissant au
commandement de Dieu sur la dîme.
Quatrièmement,
elles nous font reconnaître que dans la foi il y a cette aile qui bat le
miracle. L’aigle élève ses petits pendant quelques temps, et les fait sortir du
nid. Mais ils ne sortent pas facilement. Donc, le truc qu’il utilise, c’est
qu’il ne leur donne pas la nourriture. Alors à cause du ventre vide, ils
sortent et montent sur les ailes de la mère aigle. Alors il les transporte en
haute du ciel et les fait tomber. Jusqu’alors, les petits ne savent pas qu’ils
ont les ailes. Mais comme ils tombent du haut vers le bas, en descendant, ils
s’aperçoivent qu’ils ont les ailes, « O, j’ai les ailes. » La raison
pour laquelle Dieu vous fait tomber du ciel, c’est pour que vous sachiez qu’en
vous il y a les ailes. Ces ailes appellent la foi. La foi s’accompagne toujours
du miracle. Pourvu que vous sachiez que les miracles accompagnent toujours la
foi. Marc 11 :23-24 dit, « En vérité, je vous dis, si quelqu’un dit à
cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute
pas en son cœur, mais croit que ce qu’il a dit arrive, cela lui sera accordé.
C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez
que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. » Quand on est coincé dans l’impasse où on ne
peut ni avancer ni reculer, on en vient à apprendre le domaine de la foi. Comme
il est tombé dans l’abysse, on est amené à apprendre ce qu’est la souffrance,
et en même temps que cette souffrance, on apprend comment surmonter l’épreuve
et la difficulté. Et au fur et mesure qu’on les passe, on apprend la foi. Une
personne qui n’était jamais tombé dans une situation d’impasse, elle n’aurait
pas besoin de trop croire. Mais celui qui a reçu cet entrainement, apprend la
foi et connaît combien notre Dieu est puissant et fidèle à nous délivrer.
Il y avait
un alpiniste amateur. Il était un diacre de l’église. Il est monté à 8000 m
d’altitude. Je suis monté une fois à Mont Blanc, la respiration devint
difficile. Mais à 8000 m, c’est dur de respirer. En plus, en allant, un de ses
coéquipiers trébucha et tomba à pic, et mourut. Tous les coéquipiers se
plantaient de peur. Ils étaient dans l’impasse. Il s’aperçut que la vie est
quelque chose qui peut disparaître d’un instant à l’autre. Alors l’alpiniste
retire de son sac la Bible que sa femme avait mise et conduit le culte de
commémoration du décès. C’était le jour de point tournant pour lui, car il
reconnut que sans la protection de Dieu, il ne peut se tenir un instant sur la
terre. Après il accueillit l’œuvre de Dieu comme la priorité de sa vie. Il
était un médecin, il donna son soin gratuitement aux démunis. Sa clinique se
mit à prospérer. Il donna sa vie aux œuvres médicales dans le monde entier. La
vie en impasse a ainsi transformé un chrétien nominal en un vrai chrétien
sacrificiel.
[La
conclusion] Les gens n’aiment pas se situer dans l’impasse. Mais Dieu nous
envoie de petit ou de grandes impasses dans nos vies, afin que nous puissions
prendre une décision de foi de choisir Dieu au lieu du monde. Les disciples de
Jésus étaient dans l’impasse lors de la crucifixion de Jésus. Pierre était dans
l’impasse quand trois fois lui était posé la question, « tu es l’un
d’eux. » Et tous se dispersaient. Mais après la pentecôte, ils furent
transformés. Ils sont devenus les hommes audacieux qui ne reculent pas, mais
qui avancent par la foi leur pas. Puis eux tous sont devenus de martyrs. Quand
nous appliquons la foi dans la situation de l’impasse de la vie, Dieu nous
accepte et nous bénit, car la foi de cette situation lui plait fort. Si nous
nous retirons, l’âme de Dieu ne se réjouit pas de nous. Mon juste vivra par la
foi. Seigneur, je crois. Montre-moi la foi. Comment montrerai-je la foi ?
Mets-toi dans l’impasse. Puis ayant confiance en moi, jette-toi vers le bas.
C’est l’ordre que Dieu fait à nous. Quand vous vous mettez dans l’impasse, ne
pensez pas que quelque chose de bizarre vous est arrivé. C’est dans cette
impasse que votre fois sera démontrée et elle grandit et devient puissante
[prière] Mon Dieu qui a beaucoup
d’amour.
Nous ne cessons d’avoir la situation
dans nos vies comme de petites et de grandes impasses. Aide-nous à savoir que
c’est uniquement lorsque nous nous situons dans ces impasses que nous pouvons
apprendre à dépendre de Dieu et grandir en hommes de foi. Aide-nous à ne pas
nous retirer en face de l’impasse et à ne pas être hommes et femmes qui se
découragent et subissent l’échec, mais à être les vrais croyants qui s’envolent
en étendant grands les ailes de la foi et expérimentent la puissance de la foi.
J’ai prié pour tout cela au nom de Jésus-Christ.
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