SIGNES DE NOËL
Luc 2 :1-14
Verset 2 :12
« Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. »
Je voudrais vous introduire trois point de vue concernant Noël avant d’entrer dans le corps de message. Le point de vue musicologue, en suite du point de vue historien, puis du point de vue théologien. Le chant de Noël dans le ciel nocturne de Bethlehem chanté par les anges était majestueux. Savez-vous quel temps ont-ils employé pour leur chant ? Notre chant de Noël « les anges dans nos campagnes » est composé en quatre temps. Mais à mon avis, le chant de l’ange serait plutôt en trois temps. L’ange dit, « Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pout tout le peuple. » Connaissez-vous la valse de ‘la voix du printemps’ de Johan Strauss ? Ne voulez-vous pas l’écouter ? C’est ça le trois temps. On dit que la mesure de trois temps est beaucoup plus gai que celle de 4 temps. On dit la salutation de Noël, en général, « Joyeux Noël », mais selon la parole d’aujourd’hui, je vous propose une salutation de Noël avec ces trois adjectifs, « Bon, Joyeux, Grand Noël. » Voulez-vous le répéter ? « eu eu eu… » Pas comme cela si mollement, mais avec le vrai entrain, beaucoup plus gaiement et eurythmiquement. Essayez encore de la répéter avec moi en cœur ouvert et léger en se regardant les uns les autres. Tois, deux, un…
Ensuite, du point de vue historien. L’auteur Luc qui était l’historien commence son récit de Noël par un événement historique qui suscita un grand mouvement de la population : le recensement de Qurinus au temps de César. Les historiens modernes disent souvent que l’histoire ne se dirige nulle part, en ne laissant comme trace que la viscissitude. Par exemple, après la tombée du mur de Berlon dont on vient de fêter ses 20 ans et qui est la victoire de la démocratie sur le communisme, on a peut-être cru que le monde sera libérée à jamais du conflit. Mais, quoique les vieux conflits soient disparus, on constate que de nombreux nouveaux conflits plus virulent ne cessent d’apparaître. Arnold Toyenbee expliquait l’histoire en terme de défi et réponse ; selon lui, au fur et à mesure que l’hommes répondait au défi de la nature, les civilisations d’Occident et d’Orient se développaient. Mais, lui aussi ne fournit pas la réponse claire sur la destination de l’histoire. Mais l’histoire a une direction. Elle se déroule en trois temps. D’abord, elle fut créé, ensuite changea son rythme de l’avant Jésus en l’après Jésus, puis elle continue jusqu’à ce qu’enfin elle s’arrête et disparaisse. La naissance de Jésus est donc un événement historique, car elle se situe au juste milieu de l’histoire du monde.
Puis du point de vue théologique. Il s’agit de l’incarnation. Comme dans l’époque d’Anselme, grand savant biblique du 12e siècle, beaucoup de gens se disent et disent, « comment Dieu peut-il se faire homme ? » c’est comme les Juifs et les musulmans d’aujourd’hui. Anselme insiste sur la nécessité inéluctable d’un Dieu-Homme pour le salut de l’humanité pécheresse. Sa thèse est que Dieu a la nécessité de parachever la bonté par laquelle il a créé l’homme. Mais cela ne peut se faire que s’il se trouve une personne capable d’apporter à Dieu pour le péché de l’homme une satisfaction qui dépasse dans sa grandeur tout ce qui n’est pas Dieu. Or, cette personne ne peut être que Dieu, car Dieu est le seul être qui peut dépasser dans sa grandeur tout ce qui n’est pas Dieu. Son disciple Boson frappa le genou quand il arriva au bout de sa conversation avec son maître à cette découverte, en disant, « Dieu soit béni. » Ensuite, Anselme dit, « s’il est juste que l’homme satisfasse pour la faute de l’homme, il est également nécessaire que celui qui satisfait soit le même que le pécheur ou de la même race que lui. » D’où la nécessité d’un Dieu-Homme. Je voudrais m’en arrête là en ce qui concerne la théologie.
En entrant dans le corp du message de Noël, je voudrais exposer trois signe de Noël. Premier signe est le signe de la place manquante. Marie et Joseph furent rejeté par les gens de l’hôtel en raison du manque de place. Chacun avait l’urgence par laquelle il dut absolument prendre la place. Ainsi, le couple ayant apparamment le droit de se loger fut écarté des hommes. Il fut isolé du group des hebergés. Pas mal de jeunes ont ce sentiment d’être isolés ou exclus par leurs camarades. Je connais l’histoire d’une lycéenne qui se mit comme témoin du côté du maître qui fut accusé faussement par le tribunal à cause de la maltraitance d’un de ses élèves et qui devint un objet de exclusion de tous les camarades, si bien qu’elle était sur le point de changer d’école. J’ai lu récemment un témoignage d’un richissime photographe français qui n’oublia pas la maltraitance de son père qui le prit aux pieds et le frappa la tête sur le sol. Cette mémoire était tellement amère qu’il ne put oublier même 50 ans après. A cause de la mémoire de la famille brisée et de son abandon, beaucoup de jeunes gens européens restent sans appui. Leur place de la famille est injustement enlevée. A la première vue, cette place manquante aurait rendu l’homme triste et fataliste. Mais nous devons savoir que là où nous n’avons pas de place, nous pouvons venir à Jésus pour être réconforté. Car Jésus n’avait pas de place dans l’hôtellerie malgré son droit opposable. Mieux vaut supporter une place manquante dans votre vie que d’avoir beaucoup de places confortables, car c’est cette place manquante qui rendrait votre vie plus belle. Quand j’ai vu frère Liivar, il semblait qu’il était un oiseau blessé. Son passé dans une famille brisée lui laissa une profonde cicatrice. Donc, chaque fois que je le rencontrait, il en parlait. Il ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas de place dans sa famille différemment des autres. Mais au fur et à mesure qu’il étudie la Bible, il commença à comprendre que c’était parce que Dieu veut le bénir et le fructufier qu’il avait fait naître ainsi sans la place au monde. Devant Dieu, il n’y a aucune situation qui est trop fataliste. Notre Dieu de Noël se réjouit plutôt de venir remplir la pièce manquante dans le puzzle appelé vie et ainsi bénir ceux qui l’ont.
Regardons le récit de Noël. En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recencement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville. Ce recencement eut pour but de relever plus d’impôt pour le gouvernement de Rome. Jésus naquit parmi le peuple colonisé. Il n’avait pas de droit de la demande de dérogation. Dans l’histoire, il y avait toujours l’impôt. Il y a une célèbre histoire sur la sœur de Napoléon où quand quelqu’un lui dit au chevet de sa mort, qu’on ne peut pas éviter la mort, elle lui répondit qu’on ne peut éviter l’impôt non plus. Or, pour la loi, il y a toujours une exception ou une dérogation. Connaissez-vous l’expression de « payer en monnie de singe » ? Au XIIIe siècle, Saint-Louis décida qu'il faudrait payer une taxe pour emprunter le pont qui, à Paris, reliait l'île de la Cité à la rue Saint-Jacques. Il y avait toutefois une exception à cette règle : les forains, bateleurs ou jongleurs qui possédaient un singe pouvaient, en guise de paiement, faire faire son numéro à leur animal. D’où sa signification « Payer en grimaces ou en fausse monnaie, au lieu de payer réellement » En tout cas c’était une exception. Evidemment Marie n’avait pas de singe. En tout cas, les romains ne permettaient aucune dérogation pour le recensement. Malgré la grossesse de la mère, la femille dut se mettre en route. Ainsi, Dieu désigna cette famille pauvre et impuissante de la nation colonisée pour être la famille de Jésus.
Même nous avons réfléchi sur la place manquante plus haut, il nous paraît judicieux de raconter un peu plus cette histoire de la place. Joseph monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en judée dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
Jean Valjean dans le célèbre roman de Victor Hugo « les Misérables » fut rejeté par tout le village car il avait un aspect répugnant d’un forçat. Cela est compréhensible. Il en vint finalement à se coucher dans la place publique devant l’église pour passer la nuit. Mais lui eut cette chance d’être trouvé par un prélat appelé Bienvenuë et de se coucher confortablement dans un presbytère. Mais Jésus n’était bienvenu de personne. Selon l’ancien testament qui mentionne cette localité, il y avait un hôtel appelé Kimham à l’époque de Jérémie dans lequel fut stationné toute la cohorte de l’armée d’Israël qui s’enfuyait en Egypte de peur de la vengeance des Babyloniens. Nous pouvons imaginer que si cet hôtel demeurait encore, il y avait pas mal de chambres dans l’hôtel. Mais personne ne voulut céder la place à une famille ayant une femme qui atteignit au terme de grossesse. Tous bouchaient leurs oreilles à la souffrance d’une femme.
La place manquante est un signe comme je vous l’ai exposé. Mais elle sert aussi d’un symbole. Nous voyons à Noël souvent cette célèbre image de Marie assis dans sa profonde paix près de berceau de pailles du bébé Jésus. D’où vient cette sérénité de Marie, alors qu’elle fut rejeté et dut accoucher dans le froid de l’étable ? Cela est une énigme. Or, la Bible nous dit que Marie eut choisi une place qui lui était propre. Il eut rendu sa place d’une fiancée heureuse de son Joseph futur mari et pris la place d’une mère porteuse d’un bébé avant mariage, ce qui était un grand risque dans une société légaliste et machiste comme la sienne. En choisissant cette place, Marie savait qu’elle n’aura pas de place dans cette société. Souvent nous voulons garder les deux places en même temps, mais comme Jésus dit au sujet de l’argent, « vous ne pouvez servir Moi et Mamon », nous devons choisir l’une ou l’autre de ces deux places. Dans la Bible, une belle femme de Samarie put choisir son meilleur mari parmi les 5 candidats de mariage. Mais quand elle cria aux villageois, « Venez voir, n’est-ce pas le Christ ? » alors la Bible garde l’absolu silence de son mariage, car il n’y avait plus d’homme à mon avis qui voulait se marier avec elle. Un jeune homme canadien que je connais était vraiment un beau garçon, comme une vedette du cinéma. Quand il vint à l’église tous les filles qui l’adoraient le suivaient pour assister à son église. Mais quand l’homme décida de marier par la foi avec une fille, tous ces filles qui étaient comme essaim d’abeilles disparurent un beau matin. De même, quand Marie a choisi cette place de mère du Seigneur, le monde ne lui fournit plus de place. Personne ne lui envoya un signe de main quand elle quitta le village pour le voyage, et dans ce pays inconnu, elle fut rejeté inexorablement par tous. Cette place manquante est donc un symbole. Jésus dit, « Si vous êtiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous. »
Regardez le verset 8. « Il y avait, dans cette même contrée des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. » Voici le deuxième signe de Noël. Les bergers étaient d’une classe humble. L’ange donne le message de bonne nouvelle aux bergers. Dans l’histoire ancienne d’Israël, les bergers ont une signification profonde. Ainsi à l’époque d’Ezéchiel, les chefs de la nation sont appelés bergers du peuple. Mais Dieu, profondément découragés d’eux qui n’avaient pas pris soin des brebis faibles, malades, blessés ou égarées, mais qui se sont eux-mêmes engraissés aux dépens d’elles, décida de s’occuper lui-même de ses brebis et promit de les sauver en envoyant un vrai berger qui les rassemblerait et les amenerait dans de « gras patûrages » pour les y faire reposer (Ps 23).
Il en était de même pour l’époque de Jésus. Hérode le Grand, quand il entendit la nouvelle de la naissance du roi des Juifs, plein de jalousie, élimina tous les enfants de moins de deux ans de Bethléhem. Il était le mauvais berger qui déchira les brebis. De plus, Hérode fit appeler les leaders religieux pour connaître l’endroit où doit naître le roi des Juifs, et ils lui répondirent avec l’excellemente connaissance biblique que c’est à Bethléhem. Mais nous ne voyons ni leur départ ni la réunion d’information auprès du peuple pour venir et faire venir adorer le bébé Jésus. Ils étaient bérgers du peuple, mais ils étaient des mauvais bergers tout à fait irresponsable.
La bible parle souvent du symbole, comme je l’ai dit plus haut au sujet de la place de Marie. Par exemple, le sacrifice d’Isaac fait par Abraham est appelé symbole. (Hé 11 :19) Dieu fit de lui un signe de ce qui viendrait par la suite. Il est le symbole de l’agneau de Dieu qui sera immolé sur la croix pour le péché des hommes. Parmi tant de gens de tant de profession, pourquoi l’ange apparut seulement devant les bergers ? C’est une interrogation de nous tous. Dieu veut montrer un signe à travers cela. Et cela est un symbole. Jésus qui vient sera berger des brebis perdues. Le prophète Michée dit que le nouveau roi qui allait naître serait le prince berger qui fait paître son peuple. Jésus dit de lui-même que je suis le Bon Berger, le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis. Tout homme étant égaré a besoin d’un berger. Le roi David, quoi qu’il fusse le conducteur d’une nation eut besoin d’un berger, et psalmodia, « l’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages. » Jésus naquit parmi les bergers, pour montrer qu’il serait berger d’Israël et berger de l’humanité perdue. Noël est la saison de recevoir beaucoup de cadeau. C’est vrai. Mais Noël est aussi une saison spirituelle où Jésus mon berger prend soin de moi et moi, je prend soin des autres comme leur berger.
Les bergers étaient humbles et bas dans leur statut de la société, mais ils étaient les hommes ayant le sens de responsabilité. Ils gardaient leurs moutons jusqu’aux veilles de la nuit. Ils étaient des hommes fidèles. De la même manière, Jésus s’occupera de son peuple et de ses brebis jusqu’au bout avec le sens de responsabilité et le fidélité. Dans l’histoire, beaucoup de gens de la fidélité et du sens de reponsabilité étaient bénis et de précieux instruments de Dieu.
Parmi les biographies que j’ai lu, celle de Jean Calvin, réformateur français est la plus marquante. Calvin avait beaucoup de maladies physique petite ou grande au nombre de vingtaine ; on dit qu’il était souffrant d’une tuberclose pulmonaire qui était fatale pendant assez longtemps. Mais il n’avait jamais cessé de donner la parole aux ouailles, jusqu’à ce qu’il tombât aux pieds de la chair à cause de sa maladie, puis décéda 7 jours après. Sa théologie donna le grand impact dans le monde chrétien jusqu’à ce que 2/3 de la population de toutes les protestants du monde entier suivent sa doctrine. A l’âge de 25 ans, il put écrire plus de mille pages de théologie chrétienne, si parsemée par les citations des versets de la Bible, qu’un jour, le fondateur de notre église feu Dr Samuel Lee s’exclama pendant la lecture de son livre « Institution de la religion chrétienne », « Malheureux que je suis, quel génie de Dieu, mais moi si minable. » Mais il était par-dessus tout, un berger, si bien qu’il défendait tous les persécutés de l’église et adressa même une lettre au roi pour leur apologie. Puis il combattait contre la hérésie pour protéger ses brebis des loups de faux docteurs dans la ville de Genève. Il était vraiment l’homme de grande responsabilité et de grande fidélité. Dieu l’utilsa grandement dans son œuvre rédemptrice du monde. En somme, Jean Calvin sut que Jésus naquit au monde comme berger des brebis pour donner sa vie.
Quoi que la naissance de Jésus fût misérable, l’inauguration fut majestueuse. La gloire du Seigneur resplendit dans le ciel. Pendant que les bergers furent saisis de crainte, l’ange dit, « Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple. » Ce que l’ange était en train d’annoncer est l’ultra bonne nouvelle pour nous tous. Où diantre existera-t-il une telle nouvelle dans le monde où le grand domine le petit et le fort mange le faible ? La naissance de Jésus est vraiment bonne, grande et joyeuse nouvelle. Regardons pourquoi.
L’ange dit, « Aujoud’hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Alors qui est Jésus qui est en train de naître ? Jésus est d’abord, le Sauveur. César se disait Sauveur du monde. Il mit en avant le slogan de pax romana comme promesse de la paix du monde. Mais cette paix fut venue par le moyen de la guerre et de la tyranie dont l’exemple est ce recensement forcé. Mais cette paix physique ne put garantir la paix aux hommes, ni les sauver. Il y avait un homme de beau physique, si bien que tous ceux qui le regardaient, surtout les filles étaient charmées de lui. Mais à son âge de 13 ans, tout d’un coup il devint esclave de diable, si bien qu’il fut tout paralysé et ne put bouger aucun de ses membres. Il consultait selon la coutume familiale les divins, mais sans résultat. Sa maladie plutôt s’aggrava. Il vint à l’étude de la Bible, mais son esprit le fit repousser l’enseignement biblique. Son intérieur était ténèbreux. Mais au fur et à mesure où il continua l’étude de la Bible, petit à petit la puissance des ténèbres le laissa. Puis la parole de Jésus, « Tout est accompli, » le fit voir l’œuvre accompli du salut en lui. Jésus délivra ce jeune homme de la souffrance du péché pour faire de lui une source de bénédiction. Il devint un nouvel homme jouissant désormais de la pleine liberté. Il y a un autre homme cette fois dans un pays outre atlantique. Dans son année de terminal de lycée, il obtenait les A dans toutes les matières selon la méthode de notation américaine correspondant aux notes françaises du dessus de 16/20. Il semblait un garçon brillant pendant le jour. Mais pendant la nuit, c’était la catastrophe ou plutôt l’enfer. Il fut métamorphosé comme un guitariste techno lourd. Il était sincère. Mais il n’étudiait pas la Bible donc il ne connaissait pas Jésus personnellement. Donc il rôdait dans les ténèbres du péché. Mais à travers l’étude de la Bible il rencontra Jésus personnellement. Depuis lors, il commença à annoncer les vertus de Jésus, non avec sa bouche seulement, mais avec son exemple de la vie de foi. Il surmonta la pression des pairs de son université, dont l’impiété était la plus notoire aux Etats-Unis. A l’âge de 28, il devint professeur et se maria avec une très belle femme artistique. Comme elle était belle, elle était délicate et chatouilleuse. Mais le jeune professeur prenait soin si excellemment d’elle, que tous ses voisins enviaient d’avoir une famille comme la sienne. De cette façon, par l’étude de la Bible, le rock star techno de nuit fut métamorphosé en une source de bénédiction. Par-dessus tout, son âme souffrante fut délivré de la main de diable par la puissance de Jésus, le Sauveur. Les hommes dont l’apparence est normal souffrent souvent de beaucoup de maux dans l’intérieur. Mais la parole de Jésus est si puissante qu’elle peut délivrer n’importe quel homme qui l’accepte. L’homme est empalé par la corne de Satan qui l’amène à commettre le péché et le rend esclave. Par exemple, dans le film de Benhur, Juda était un aristocrate juif. Mais à cause de la trahison de son ami Massala par laquelle, il fut envoyé au galère et sa famille emprisonée jusqu’à devenir lépreux, Juda devint esclave de la haine. Mais à la contemplation de la croix de Jésus, toute la haine l’abandonna, selon la confession de Juda lui-même. Matthieu était empalé par l’avarice. Ainsi il abandonna son identité nationale d’un peuple élu pour devenir un collecteur d’impôt qui était considéré comme un renégat national, collaborateur de Rome. Mais un jour, Jésus arrêta ses pas devant son bureau que personne ne voulait même pas regarder, et dit, « Suis-moi. » Il douta ses oreilles. Une lumière se leva en lui. A ce moment d’étouter sa voix, il sentit qu’il fut sauvé de son péché et de la main de Satan.
Ensuite, Jésus est le Christ. Le Christ dont le mot originaire se trouve en grec « christos » se traduit en hébreux, « Messie. » Messie signifie « oint ». Jésus est donc l’oint de Dieu. Autrefois, Dieu fit verser de l’huile sur trois personnes pour l’oindre. Il en fit verser sur le sacrificateur, le roi et le prophète. Or, Jésus est à la fois sacrificateur, roi et prophète. Il n’offrit pas un animal, mais son propre corps comme sacrifice de rançon pour les pécheurs ; il est notre roi qui règne sur nous avec paix et amour ; il est prophète qui prédit tout l’avenir du monde et de tout notre avenir. Enfin, Jésus fut appelé le Seigneur. Le Seigneur est le Souverain. Le bébé Jésus est donc le Souverain du monde. Esaïe 9 :5 dit, « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule. » Le souverain Jésus est comme ce soldat qui porte son sac de paquetage sur son épaule. Il mène le monde selon sa volonté et conduit l’histoire humaine selon son dessein.
Puis, l’ange dit aux bergers, « Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. » Voilà le troisième et le dernier signe de Noël. Ce signe est trop beau, mais aussi trop faible. Les bergers auraient dû attendre un signe plus rigoureux que ça dans leur propre vie difficile et pour son peuple opprimée. La Bible dit que les Grecs cherchent la sagesse et les Juifs cherchent les signes. Mais cette recherche des signes est la psychologie de tous les hommes de tous les temps. Le récent magazine Time a porté ce titre singulier, « Une décennie venu de l’enfer. » Puis le soutitre était « et pourquoi la prochaine sera meilleure » sous lequel il y eut ce dessein d’un bébé qui pleure au milieu des jouets dispersés en pêle-mêle. Ici, l’enfant implicite l’avenir. Puis le journaliste a dit que malgré cette décennie sinistre, il y a pas mal de signes qui nous font prévoir la meilleure décennie qui va bientôt commencer. Ainsi l’homme cherche toujours un signe. On cherche un indicateur favorable pour l’économie. Les nombreux consultants horoscopes en disent long. Mais l’amélioration de la condition humaine ne peut être vraiment un signe. Mais Dieu montre à ce premier Noël un signe d’un bébé couché emmailloté. Quel signe était-il concrètement ? Celui qui sait discerner le signe silencieux de Dieu est très suceptible de devenir un chrétien mûr. C’était avant tout un signe d’humilité. St Augustin répondit à l’homme qui questionnait au sujet de la première et la deuxième et la troisième vertu de l’homme, qu’elles sont toutes l’humilité. C’est vraie que l’humilité est la plus grande vertu de l’homme. L’homme ne saura pas trop apprendre l’humilité. Ce n’est pas un apprentissage d’un moment, il est un apprentissage à vie. Ce bébé tremblant dans le froids et couché parmi les animaux est un signe de l’humilité divine. C’est aussi un signe que Dieu bénira et élevera les humbles. Proverbe 29 :23 dit, « Celui qui est humble d’esprit obtient la gloire » et Luc, Jacques et Pierre en parlent dans leur livre. Oh quel humble Jésus ! Jésus ne considéra pas d’être égal à Dieu comme une proie à arracher et s’humilia jusqu’à devenir homme comme nous. Il se dépouilla lui-même jusqu’à devenir esclave, et donner sa vie pour les pécheurs. Comment cela peut-il se faire ? On raconte à Noël que mêmes les animaux pleuraient beaucoup à cause de cette humilité émouvante.
Ensuite, c’est un signe de pardon. Dieu aurait dû juger le monde, car il lui avait désobéi et s’était révolté contre lui. Les hommes ne cessaient de commettre les péchés en abandonnant ses commandements et ses ordonnances. Mais il n’a pas jugé le monde. Il est venu si docilement et si tendrement se coucher dans une crèche. Beaucoup de gens adoptent le principe de dent pour dent, œil pour œil, et dit, « comme tu me l’a fait, tu es digne d’être vengé jusqu’à os, tu le verras. » Mais regardez ce bébé Jésus emmailloté couché dans une crèche, endormi dans la paix ayant peut-être un sourire sur sa face. Il est un signe que Dieu a décidé de pardonner aux pécheurs. Le prophète Esaïe, sans croire à ses yeux, s’écria à la voix forte, « Qui a cru à ce qui nous était… révélé ? » Donc à ce Noël, il est juste que nous n’usions pas notre jugement, critique, accusation, vengeance, car ce n’est pas l’Esprit de bébé Jésus venant dans ce monde. Nous devons pardonner aux autres, en pensant à ce bébé Jésus si faible. En fait, nous n’avons pas besoin d’aller loin à la recherche des miracles ; il y en a beaucoup dans ce pays. Cette scène pathétique d’un bébé emmailloté est une scène qu’on ne peux voir sans les larmes aux yeux. Nous n’avons besoin que de nous repentir devant lui. Alors un miracle se produit en nous.
Les bergers pensaient que l’ange était un soliste. Mais ils trouvèrent que derrière ce soliste un gigantesque chœur se tenait peut-être comme ce chœur du temps du roi David composé par 4000 choristes et instrumentalistes. Puis ils se mirent à chanter, « Hallelouia…… Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! Hallelouila… »
Si on remonte au commencement, l’ange déchu se révolta contre Dieu. Cet ange et ses compagnons étaient de belles créations de Dieu qui demeuraient dans les cieux. Mais à cause de leur beauté, ils se révoltèrent contre Dieu, leur Créateur. Ainsi la gloire de Dieu fut voilée. L’ordre de la création de Dieu fut ainsi défié et ébranlé. Mais quand viendra Jésus, cet ordre renversé sera restauré et la gloire de Dieu sera rehaussé dans les hauteurs. L’ange déchu n’était pourtant pas aussi fort que l’archange Michel et lui et ses compagnons se précipitèrent sur la terre. Puis, il tenta toute la terre en induisant l’homme créature chérie de Dieu dans l’erreur. Après être déchu, il en vint que la relation entre Adam et Eve fut brisée. Ils étaient si beaux, mais ils se mirent à faire retomber leur faute sur autrui. Ils perdirent l’innocence et la paix de Dieu les quitta. Ainsi l’inimitié naquit au monde. Mais par la venue de Jésus, la paix reviendra vers l’homme. Il réconciliera entre Dieu et l’homme et tout le mur de séparation entre les hommes tombera comme le mur de Berlin, et ils goûterons de la paix de Dieu éternellement.
Le nouveau-né emmailloté dans la crèche est le signe de la venu d’un Seigneur de humble cœur. Il pardonne aux hommes. Je vous pose cette question, en concluant mon message. Avez-vous quelqu’un avec qui la relation s’est embrouilé. Allez dire d’abord pardon. Ce serait un acte courageux de votre part avant que cette dernière année de première descennie du 21e siècle se clôture. Surtout ce serait la preuve concrète que vous avez reçu mon message. Jésus vient aussi comme berger pour nous soigner et nous guérir de toutes les maladies et nous apprendre comment être un aide des âmes. Jésus vient remplir même notre place manquante qui semble rendre notre vie boiteuse, afin que celle-ci soit la plus belle histoire d’amour de Dieu. Noël est donc une fête religieuse très significative pour l’humanité. Qu’à ce Noël Dieu vous donne un Bon, Joyeux et Grand Noël à travers UN cadeau signe de Noël qui sera pour vous !
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