Jean 11 :45-57
Verset Clé 11 :45
« Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu’il avait fait, crurent en lui. »
Dans l’ancien testament, nous rencontrons plusieurs femmes de foi. Certaines d’entre elles étaient plus puissantes que les autres, dans la mesure où non seulement elles-mêmes avaient ma foi, mais aussi elles étaient les promotrices de la foi auprès de ceux qui en ont besoin. Le premier exemple sera Rébecca. Si nous parlons de Rébecca, nous avons ce souvenir de ce qu’elle disait « Oui, » quand ses parents lui demandèrent son avis pour partir tout de suite à la demande du serviteur d’Abraham. Partir dans un pays lointain en vue de se marier avec un homme dont le visage est méconnu était risqué. Mais Rébecca ne douta point de ce que Dieu bénira sa vie quand elle se maria avec un homme de Dieu. Son attitude, sa parole, sa marche si audacieuses et certaines étaient assez inspiratrices pour donner la bonne influence autour d’elle, jusqu’à devenir mère de myriades. Par-dessus tout, quand Rébecca avait la foi en Dieu, elle put consoler son mari Isaac de la perte de la mère de celui-ci, Sara. Grâce à sa foi, Isaac devint un homme de foi, héritier de la promesse de Dieu donné à son père Abraham.
Il y a aussi une femme nommé Débora. Elle était une juge d’Israël à l’époque où les Israélites furent opprimés par le roi de Canaan. Il y avait un homme Baraq. Debora lui ordonna de partir en guerre contre les Cananéens. Mais celui-ci était trop timide, et dit à Débora, « si tu viens avec moi, j’irai, mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas. » Les villes étaient dévastées et abandonnées, car personne ne s’occupait du sort de la nation. Cette réponse de Baraq était le reflet de l’état d’âmes des hommes en Israël. Mais Dieu éleva Débora comme mère en Israël. Quand Débora marcha avec l’assurance de ce que Dieu l’a élevé pour libérer son pays, Dieu travailla puissamment avec elle. Dieu changea un homme poltron Baraq comme un puissant leader du pays réunissant les 12 tribus divisées. Débora ne put rien faire vu la situation pitoyable de son peuple, mais elle ne laissa pas le moindre doute entrer dans son cœur. Sa foi fut utilisée précieusement pour élever un homme et pour délivrer tout Israël. Par son exemple, nous apprenons l’importance de retenir la foi et implanter la foi en les autres. Que Dieu nous accorde beaucoup de femmes comme Débora et Rébecca.
La foi est semblable à une tour qui se dresse au milieu de la foule. Si les touristes visitent Paris, ils sont impressionnés par la haute tour Effel qui domine la ville. Cette tour construite sur quatre pieds cimentés se tient vraiment solidement. Elle donne l’impression de ne jamais s’écrouler. Quand nous allons en dessous, nous sommes dominés par son aspect gigantesque. Effel n’était pas croyant. Mais quand ses ennemis l’attaquaient sans cesse au sujet de la tour, il déclarait avec une claire attitude de foi que cette tour devait rester. Puis il fit de son mieux, pour que la tour ne soit pas enlevée selon le projet initial de la municipalité. Pourquoi je cite ce cas d’Effel qui n’est pas croyant, parce que tout d’abord c’est le cas d’un Français et puis surtout pour vous montrer que l’homme peut influer sur le monde quand il a l’assurance inébranlable. Satan vient sans cesse semer les grains de doute dans notre cœur. Mais si nous ne perdons pas notre cœur dans l’incrédulité et retenons fermement la foi, nous pouvons vaincre toute jalousie de Satan et nous pouvons être utilisés pour construire la ville illuminée sur la colline en France. La France qui est en face d’une grande menace de la chrétienté, a besoin plus que jamais des hommes et des femmes de foi. Jusqu’à maintenant nos bergers pensent que l’évangélisation des français est impossible pour des raisons X ou Y, mais ils se sont repentis récemment de leur absence de la foi de résurrection et se mettent à prier que Dieu élève par eux 12 disciples de Jésus parmi les français. Que leur foi soit inébranlable comme la tour Effel. Dans notre ministère, je vois que la taille de nos enfants masculins ne cesse de grandir. Les parents peuvent s’inquiéter de l’avenir des enfants, si surtout ils sont d’origine étrangère. Mais notre sujet de prière à leur égard doit être claire et sans équivoque : qu’ils grandissent comme hommes de haute taille de la foi pour influer sur le monde dans leur génération.
Alors qu’est-ce que la foi ? Les catholiques définissent la foi en la divisant en deux sortes : la foi fiduciale et la foi théologale. La première est selon leur définition la confiance en Christ, semblable à ce que nous disons au sujet de la relation d’amour personnelle avec Dieu et la seconde est l’adhésion des fidèles aux dogmes présentés par l’Eglise. L’église protestante a donc une foi de moins, car elle se concentre en la relation personne avec Dieu et ceux qui veulent établir seulement une relation personnelle avec Dieu peuvent être attirés par elle.
La foi a surtout rapport à la justification. Rm 1 :17 dit, « Le juste vivra par la foi. » C’était la citation du livre de l’ancien Testament de Habaquq. Dans la situation corrompue de son époque, Habaquq ne put avoir la foi et s’écria, « Seigneur, jusques à quand laisseras-tu les méchants toujours plus prospérer ? » A cette question Dieu donna cette réponse, « Le juste vivra par la foi. » Mais quand à l’épître aux romains de Paul qui cita cette parole d’Habaquq, c’était la justification qui sera basée sur la foi en le sang de Jésus. Quant à notre nature coupable et vu l’universalité du péché des hommes, nous ne pouvons aucunement avoir l’espoir. Mais Jésus est venu sur la terre pour nous sauver de nos péchés par son sang précieux. Nous sommes entièrement rachetés par son sang et il n’y a plus de doute qu’il nous a fait ses enfants du royaume de Dieu. Nous avons appris pendant la conférence-débat, que le salut vient de la grâce, non des mérites, car si l’homme coopère pour son salut, le salut de Dieu ne sera pas parfait ni pur et l’homme aura un point à se glorifier. La justice de l’homme est semblable aux vêtements usés. Si nous en sommes conscients tant soit peu, nous pouvons éviter toutes sortes de conflit au monde, à la société et dans la famille. C’est ce que nous devons apprendre de la Bible et l’appliquer et enseigner à chaque occasion qui se présente vis-à-vis de nos étudiants de la Bible. Bien que nous soyons actuellement sauvés par la grâce, si nous n’avons pas la grâce de Dieu, nous sommes misérables pécheurs qui sont voués à la perdition éternelle dans l’étang brûlant de feu et de soufre. L’homme naturel a difficulté d’accepter ce fait. En nous, il n’y a rien de méritoire qui puisse nous justifier. Seule la grâce de notre Seigneur Jésus nous justifie. L’histoire de la femme adultère dans Jn 8 nous en dit long. Celui qui a cette foi est humble.
La foi a trait aussi à sa victoire et son triomphe. Dans le premier siècle, la situation des chrétiens était terrible. On les considérait comme des chiens et des rebuts de la société et les livrait à la tuerie sans merci. Paul disait donc, « A cause de toi, l’on nous met à mort tout le jour. On nous considère comme des brebis qu’on égorge. » Mais Paul triompha par la foi de cette situation minable. Il vit l’amour de Dieu incommensurable par lequel il a permis son Fils pour nos péchés. Alors à plus forte raison, ne lui donnera-t-il pas aussi la victoire sur les persécuteurs méchants. Dans le 17e siècle, quand le protestantisme et le jansénisme furent tous condamné par la France, la vraie doctrine semblait être anéantie. Après cet événement, ironiquement le catholicisme qui avait préféré s’attacher à la raison humaine que se rallier à la doctrine de prédestination se voit expulser du monde à son tour par la force de cette raison humaine. Et maintenant, la raison humaine gagne de plus en plus le terrain, à tel point que les églises sont abandonnées. Le combat contre l’humanisme invisible dans nos contemporains est acharné. Mais à ce moment, nous devons avoir la foi en Dieu. Paul s’écria, « Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Pourquoi ? « Car je suis persuadé, dit Paul, que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur. » Que Dieu nous donne la foi triomphante ! Si nous avons la foi en Dieu, certainement nous pouvons triompher, si ravageur et dominant soient-ils, l’impiété du monde et l’humanisme religieux. Si je prie que la France soit un pays protestant, je serai considéré comme un fou. Mais prions que la Bible change d’une manière ou d’une autre la France et ses habitants pour qu’ils soient dépositaires de la foi évangélique.
Regardons le verset 45. Il est étonnant que plusieurs Juifs en viennent à croire en Jésus. Les Juifs sont ceux qui ne pensent jamais à sortir de leur cadre du judaïsme légaliste. Leurs yeux étaient tellement bigots que toutes choses devaient absolument tourner autour d’eux. Mais ces Juifs en arrivèrent finalement à croire en Jésus. Alléluia ! Quel effet stupéfiant de la puissance de Jésus. La résurrection de Lazare était un événement assez suffisant pour qu’ils soient convertis. Mais à vrai dire, c’était l’effet des efforts de Jésus qui voulait sans cesse implanter la foi dans les cœurs des gens. Comme nous l’avons appris la semaine dernière, d’abord, Jésus, quand il avait reçu la nouvelle de la maladie de Lazare, il n’accourait pas vers Lazare qui était en train de souffrir de douleur, en disant, « Oh, Pauvre Lazare, combien tu souffre, tu t’est certainement surmené, mais ne t’inquiète pas, je suis là. » Mais au lieu d’agir ainsi en sympathisant, Jésus resta à l’endroit où il était encore deux jours. Maintenant, aux yeux de tout le monde, c’était trop tard pour guérir Lazare, car selon la nouvelle urgente, il était à l’article de la mort. Mais Jésus le fit pour que les disciples aient la foi en lui. Jésus souhaitait qu’ils se seraient encouragés les uns les autres, en disant, « Oui, notre Maître est la résurrection et la vie, celui qui croit en lui vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en lui ne mourra jamais ! Oui, je crois. » En arrivant à Béthanie, il vit l’ambiance si pesante de deuil. Jésus s’attrista de la puissance de la mort qui fait tous les hommes ses esclaves. Jésus se souvint de la tentation de Satan aux premiers jours dans le paradis. Jésus se souvint de la tentation de Satan qui l’a menacé de mourir s’il ne fit pas de la pierre du pain. Mais Jésus décida de nouveau de lancer un combat contre cet ennemi et dit « Où est Lazare ? » Quand les gens le conduisirent au tombeau, il demanda aux gens d’enlever la pierre. Marthe répondit, « Seigneur, il sent déjà, car c’est le quatrième jour. » Marthe ne savait pas que Jésus était dans un combat acharné avec Satan, l’ennemi. Jésus la reprocha sévèrement, « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » Par la foi, Marthe put triompher de son sentiment de défaitisme, sa tristesse et la puissance de mort. Si seulement elle dispose de la foi digne du nom de Jésus, elle put triompher toutes ces manœuvres de Satan et voir la gloire de Dieu pleinement manifestée par la résurrection de son frère Lazare.
Quand Jésus exhorta la foi, Jésus utilisa un outil efficace. C’est la prière. Jésus sut que Dieu exauce toujours sa prière, la prière publique et la prière intime silencieuse. Mais cette fois, Jésus s’adressa ouvertement au Père, afin que les gens qui étaient autour de lui puissent croire en la puissance du Dieu le Père qui domine la puissance de la mort et de Satan. Il s’écria à voix forte, « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. » Notre Seigneur Jésus pria ainsi par la foi en Dieu qui l’exauce. Cette prière du Seigneur à haute voix n’est pas la possession exclusive du Seigneur. A la pentecôte, les disciples le firent. Dans l’église traditionnelle, les gens mémorisent quelque phrase de prière et les disent en public et en commun. Quoi qu’il en soit, la prière à haute voix a pour but d’être écouté. Cela peut être une prière, dira-t-on, hypocrite. Mais de toute façon, c’est pour cela que Jésus a prié. Imaginez qu’un homme se lève et prie à une voix tonitruante. Quand nous prions, c’est d’abord une communication personnelle avec Dieu. Mais si nous prions ardemment à haute voix, les gens autour de nous peuvent écouter et savoir que nous sommes en train de prier avec un sujet dont nous désirons désespérément l’exaucement. Notre cœur ardent peut se transmettre et former une communauté semblable à celle de la Pentecôte. Au fait, à cette pentecôte, les gens accoururent à cause de leur prière à haute voix et furent bouleversés des merveilleux de Dieu qui sortaient de leur bouche. Depuis quelques temps nous prions la prière individuelle à haute voix pendant le pain quotidien. Je prie que Dieu rende notre église comme l’église de pentecôte qui puisse influer sur le monde par la puissance de la prière. Courbons-nous devant le Seigneur et apportons nos sujets de prière par la foi, de sorte qu’il les exauce. Après la prière à Dieu, Jésus s’écria, « Lazare, sors ! » Le mort sortit en titubant. Les anges entonnèrent le chant de Gloria. Le visage de Lazare reflétait la gloire Dieu.
Toutes ces choses sont si frappantes aux yeux de plusieurs Juifs : le reproche et la prière de Jésus et enfin la résurrection du mort dont le corps se décomposait. Aucun homme ne pourra éviter l’appel à la conversion qui est fait par ce phénomène surnaturel. Mais regardons le verset suivant. Il y avait un tout à fait autre groupe parmi les Juifs. Ils allèrent trouver les Pharisiens et leur dire ce qu’avait fait Jésus. C’était les gens dont la conscience fut marquée de feu. Sinon ils étaient des marionnettes sans âme qui ne firent qu’épier l’humeur des hommes dans leur hiérarchie. En tout cas, il y a les gens qui ne se laissaient pas toucher par le soin attentif de Jésus pour la foi de résurrection. Pourquoi cela et pourquoi toujours existe-t-il dans le monde de tels gens ? Qu’est-ce qui ne va pas pour eux, pour qu’ils soient considérés arriérés spirituels ? D’abord, il leur manque la soumission. En effet, l’incrédulité n’est pas l’ignorance ni l’incapacité de croire ; c’est le désir de s’affranchir du souverain Maître, le refus de lui abandonner sa vie. Ensuite, il leur manque l’illumination de l’Esprit saint qui donne au pécheur repentant l’assurance du salut. Dieu donne son Esprit à un cœur assez humble de le recevoir. Ces Juifs ne purent recevoir le Saint-Esprit, car ils décidèrent de ne pas croire en Jésus.
Les leaders religieux étaient dans une situation périlleuse. Ils étaient pleins de prestiges et d’assurance de vie confortable. Mais ils agissaient toujours comme des gens qui se débattent devant le naufrage imminent. Leur âme n’avait pas de paix. Cet état a été déjà révélé dans chapitre 10 quand ils avaient dit à Jésus jusqu’à quand il les laisserait en suspens. Ils n’avaient pas un cœur de recherche de la vérité, mais leur seul intérêt était de savoir si Jésus était le Sauveur ou pas, car cela met en cause de leur position religieuse. Ils étaient charnels, loin d’être digne de leur nom de berger du peuple. Cette fois, ils dirent, « Voyez, tous croiront en lui, car il fait beaucoup de miracles. » Ils eurent peur que le Lieu Saint soit enlevé, non parce qu’il aimait le temple de Dieu, mais parce que leur gain professionnel est menacé. Ils firent semblant de protéger le peuple, en disant toujours « la nation », « notre nation ». Mais ils ne se souciaient pas que le peuple soit affamé de la parole de vérité, mais qu’il leur soit attaché par leur système de la religion d’état.
Regardons le verset 50 et 51. Le souverain sacrificateur, Caïphe dit, « vous ne vous rendez pas compte qu’il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas. » Il est mieux qu’une petite entité se sacrifie pour une entité grande plutôt que l’inverse. Cela est raisonnable. Jean dit qu’à son insu Caïphe prophétise la vérité. Jésus moura contrairement au raisonnement humain, pour que le peuple soit sauvé de son péché. Jésus ramassera les brebis égarées non seulement de la nation juive, mais aussi toutes les nations de toute la terre, car lui qui est mort sans péché pour les hommes pécheurs est le bon berger pour eux. Les religions juive et musulmane qui refusent la seigneurie de Jésus devraient se convertir en celle de Jésus, le Bon berger, car Jésus seul put accomplir cet acte d’amour par lequel l’homme pécheur peut se réconcilier avec Dieu. Nous prions que Dieu évangélise les pays musulmans et la Corée du nord avec l’évangile de Jésus, avant que la fin du monde vienne.
Les gens venaient à Jérusalem, car la fête de Pâque était proche. Ils firent le pèlerinage une fois par an comme une pieuse obligation devant Dieu. Mais ils n’avaient aucune connaissance de Jésus. Ils étaient ceux qui entendirent l’ouï-dire de Jésus, et ils avaient plein de curiosité sur Jésus. Ils n’avaient de foi résolutive de croire en Jésus, mais étaient comme les girafes qui vagabondent selon le vent et la nourriture. Les juifs donnaient l’ordre de le dénoncer pour l’arrêter. Ces gens ordinaires accueillirent chaleureusement Jésus, mais ils finirent par le dénoncer. Peut-être ils n’avaient pas d’intention d’agir ainsi. Mais leur vagabondage spirituel finit par leur dénonciation. Beaucoup de gens veulent être des gens ordinaires. Les croyants du dimanche sont de tels gens. Nous pouvons être les gens ordinaires, mais nous ne devons pas être des girafes dans leur harde vagabonde.
L’évangile selon Jean est l’évangile de trois caractères divins : Amour, lumière et vie. Je dirais que parmi ces trois, le premier est la caractéristique éthique et les deux derniers celle ontologique. Nous sommes maintenant enfants de lumière sortis des ténèbres et nous sommes bénéficiaires de la vie éternelle en disant adieu à la mort. Mais dans cette citoyenneté de Dieu, nous devons maintenant pratiquer l’amour. C’est l’étique des chrétiens. Quand nous sommes élevés dans le mépris et l’ignorance et le rejet de nos semblables, il nous serait difficile de les aimer en retour. Mais nous devons les aimer par la foi en Dieu. Nous devons surmonter notre timidité et notre sentiment de désolation, de sorte que nous puissions aimer nos prochains comme nous-même selon le commandement de Dieu. L’évangile selon Jean qui est celui d’amour implique la puissance de la foi sans quoi l’amour est impossible.
Avant de conclure cette leçon, il nous paraît judicieux de passer en revue encore quelques récits dans lesquels Jésus se souciait d’implanter la foi dans les cœurs des hommes. Nous lisons l’histoire d’un père dont le fils était malade dans Marc 9. Jésus était de retour de la montagne de transfiguration avec ses trois premiers disciples. Pendant leur absence, 9 disciples furent confrontés à un père dont le fils était malade de l’épilepsie. Les disciples firent toutes choses pour chasser le démon qui était dans le fils. Ils prièrent, puis ordonnèrent solennellement, puis grondèrent, tapèrent, et même dansèrent de façon incantatrice. Mais tout cela s’avérait vain, parce qu’ils n’avaient pas la foi. Le démon s’assit en toute tranquillité et les regarda avec leurs yeux clignotants. Jésus, en voyant leur état piteux, les réprimanda, « Race incrédule, jusques à quand serais-je avec vous. » Puis au père, il reprocha sa demie foi, en disant, « Si tu peux… ? Tout est possible à celui qui croit. » Quand il se repentit, Jésus chassa le démon et rendit son fils normal. Quel piteux état des disciples qui se débattaient au niveau de la terre ! Nous devons élever notre esprit jusqu’à la montagne et au ciel pour le rendez-vous avec Jésus, le puissant créateur. C’est la foi. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu et aussi je dirai, il est impossible de faire changer qui que ce soit. Donc, il est indispensable de se repentir de notre demi foi et accepter que tout est possible en lui.
Le deuxième épisode que je voudrais raconter serait celui de Nicodème. Nicodème était une élite de la nation ayant une haute intelligence. Il semblait un individu inévangélisable, la grosse tête bourrée de sa propre philosophie solide. Mais Jésus voulut implanter la foi dans son cœur et posa une question philosophique, « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Hautement savant, il ne comprenait pas ce que Jésus voulut dire par la nouvelle naissance et ne répétait que le mot, « comment ? » Jésus reprocha, « Tu es docteur d’Israël, et tu ne sais pas cela ? » Alors, il lui donna un exemple de Moïse l’histoire familière aux rabbins. C’est vraiment émouvant de voir que Jésus supporta si longuement malgré la fatigue de nuit cet individu inévangélisable avec son espoir et lui donna finalement la plus célèbre phrase de la Bible, Jean 3 :16, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Nicodème ne crut pourtant pas, mais la douleur de l’enfantement de Jésus pour implanter la foi en lui n’était pas vaine, car à la mort de Jésus, il reconnaît la véracité de la parole de Jésus et devint le disciple de Jésus en ensevelissant son corps avec Joseph d’Arimathée.
Troisième épisode est concernant la femme samaritaine. La femme de Samarie était tellement malodorante que personne ne voulut causer avec elle, sans parler de l’accompagner. Mais Jésus vint de loin pour le rendez-vous avec elle. Il s’abaissa et dit, « Donne-moi à boire. » Alors, dit-elle, « quoi, toi qui est juif, me demandes-tu à boire, heung » Et même si la Bible garde le silence, il est assez probable qu’elle versa l’eau sur la tête de Jésus et dit, « Hum, En voilà du propre ! » Jésus ne se blessa pas et dit, « Si tu connais ce don…ce serait toi, tu sais, qui demanderait à boire… » Puis Jésus dit, « Quiconque boira de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Le service humble de Jésus était vraiment sans fin. Il aida la femme à avoir la foi de confesser son problème de mari, bien qu’elle ne soit pas si motivée de le révéler. Mais elle accepta finalement son péché et voulut adorer le Messie que Dieu envoie. Jésus dit, « je le suis, moi qui te parle. » Sa foi s’étant explosée, elle se rendit au village d’un pas rapide et prêcha à tous ceux qui la rejetaient auparavant, « Venez voir ! Ne serait-ce pas le Christ ? » Elle dévoila ses péchés qu’elle avait si profondément cachés auparavant et en rendit témoignage librement pour manifester le pardon immuable de Jésus. La douleur d’enfantement de la foi de Jésus envers une femme si pécheresse n’était pas vaine, elle porta le fruit de salut de cette âme la plus méprisable, et elle porta aussi d’autres fruits, car les villageois de Samarie vinrent à cause de sa parole et virent Jésus, et témoignèrent enfin à la femme, « ce n’est pas à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Dans l’ancien testament, Abraham était un vieil homme de 75 ans. Il avait passé l’âge de commencer un nouveau métier, sans parler une nouvelle vie. Mais Dieu choisit cet homme et voulut faire de lui une source de bénédiction pour le monde. Dieu sut qu’il était un homme foncièrement fataliste à cause de son absence d’enfant. Son corps était comme une racine séché et morte. Mais Dieu décida de l’utiliser dans sa volonté irrévocable de la rédemption de l’humanité en tant qu’ancêtre de foi. Dieu dit donc, « Vas-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père vers le pays que je te monterai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. » Abraham crut et partit. Pourtant pendant 10 ans, il ne vit aucun fruit. L’âge ne cessait d’augmenter, en laissant de moins en moins de possibilité d’enfanter quoique ce soit. Alors un jour, c’était la nuit. Il s’accroupit dans son lit en tournant le dos vers sa femme. Dieu l’appela et dit, « Abraham ! » Abraham fit semblant de ne pas l’écouter et de s’endormir. « Abraham » l’appela Dieu de nouveau. Abraham calma sa respiration pour donner l’air de dormir. Mais quand Dieu l’appela pour la troisième fois « Abraham », Abraham se sentit envelopper du souffle irrésistible d’amour de Dieu et fut obligé de lui répondre. « Oui, Seigneur. » Dieu dit, « Sors de ta tente » Abraham sortit, le ciel était si noir et obscur, et les étoiles étincelaient, et la voie lactée tissait la toile du ciel. Dieu dit, « Contemple donc le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter » Un instant de silence écoulé, puis Dieu ajouta, « Telle sera ta descendance. » Abraham ne put croire, mais il comprit que Dieu veut lui implanter la foi en sa promesse dans son cœur qui devint incrédule dans ses pensées humaines. Il se repentit et revint à la foi et crut en sa promesse, ce qui lui fut compté comme justice par Dieu.
Nous avons vu par le récit d’aujourd’hui que Jésus a implanté sans cesse la foi dans le cœur des siens. La foi est la seule source d’énergie valable pour que l’homme puisse vivre, car par elle il atteint le royaume de Dieu et la vie éternelle. Autrement dit, avoir la foi est une question de vie ou de mort, car par elle seule nous pouvons être sauvés et nous pouvons sauver les autres. La version anglaise traduit « ils crurent en lui » avec ces mots, « ils mettent la foi en lui. » En français, on ne dit pas cette expression avec le mot foi, mais plutôt avec la confiance. Or, en langue originelle grecque, la foi et la confiance ont la même racine. Peut-être le mot confiance est plus tangible et palpable que le mot foi. Si nous mettons continuellement la confiance en Dieu au milieu de notre tribulation, Dieu nous bénira certainement, en nous considérant comme ses enfants de la foi. Que Dieu vous bénisse chacun dans la foi !